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I lose myself in a daydream.

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Isaiha n’avait pas hésité très longtemps quant à la personne vers laquelle se retourner. Il avait tellement besoin de parler, de trouver une oreille attentive et peut-être même des conseils à appliquer. Ces derniers temps, il était perdu et ce n’était pas près de s’arranger. Summer s’était montrée tellement gentille la première fois qu’il était venu vers elle pour parler de la grossesse d’Amanda ou plutôt de sa volonté à avorter. Aujourd’hui, il s’apprêtait à lui parler de la suite des événements et de combien il était perdu à la fois dans ses sentiments, dans son comportement vis-à-vis de sa meilleure amie. Toutefois, il refusait de venir les mains vides et un rapide passage dans une boulangerie où il savait que des gâteaux végétariens étaient en rayon, il prit le chemin de son appartement. Dans un sens, il était soulagé de savoir que le compagnon de Summer était absent. Ce n'est pas qu’il ne l’appréciait pas mais il n’avait pas besoin de la vision brute de décoffrage de Paris. Il voulait au contraire une vision plus féminine. La logique aurait voulu qu’il se tourne vers Casey mais Isaiha refusait d’inquiéter sa sœur jumelle ou de prendre le risque qu’elle en veuille à Amanda. En quelque sorte, il les protégeait toutes les deux mais en était-il heureux lui ? De son côté ? La réponse était non et cela l’effrayait. Arrivé à l’appartement, il attacha son vélo et attrapa le gâteau qu’il avait placé dans le panier pour mieux aller sonner à l’interphone. Summer lui ouvrir et lui annonça qu’elle l’attendait à la porte de son appartement. Le jeune lowell grimpa rapidement les étages, prenant les escaliers. « Bonjour Summer, merci d’avoir accepté de me recevoir » dit-il avec sa politesse légendaire. « Il est au chocolat… j’espère que tu aimeras » ajouta-t-il en lui tendant le carton contenant le fameux gâteau.

@C. Summer Wingfield




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Isaiha m’avait demandé par sms quelques minutes plus tôt si j’étais disponible pour discuter un peu avec lui, et depuis les derniers évènements qu’Amanda et lui avait traversé, je n’avais pas hésité une seule secondes à lui tendre la main – ou l’oreille pour être plus précise.  J’avais appris pour l’accident quelques jours plus tôt, et je n’avais eu le droit qu’à un jour de visite à l’hôpital qu’il y a peu, vu que les médecins la gardaient apparemment en observation à cause de ses antécédents médicaux. Je n’avais pas souhaité trop épiloguer avec ma meilleure amie sur le sujet pour lui éviter d’être mal à l’aise avec moi ce fameux jour où j’avais été la voir, préférant parler de tout et de rien avec elle, et la rassurer quant à l’avenir. Cet accident avait été une énorme perte pour le couple, mais j’avais tenu à apaiser mon amie en lui confirmant que tout ceci ne lui empêcherait d’avoir d’autre enfant plus tard…j’avais pensé peut-être trop maladroitement que cette simple révélation aurait pour effet de calmer leur tristesse respectives, mais dans le fond, je me voilais moi-même la face. Oui, parce que je savais ce qui les rendait aujourd’hui si triste. J’osais à peine imaginer ce que ces deux-là pouvait endurer, à différent niveau. J’avais su pour l’envie d’avorter de la Quincy, et j’avais également été tenu au courant par Isaiha de son sentiment de trahison, d’incompréhension, et de colère ressenti à l’idée qu’Amanda puisse penser mettre un terme à la vie qui commençait à grandir en elle.

Je l’avoue, moi-même je n’avais bien compris ce qui avait poussé mon amie à penser à l’avortement. Enfin si : j’avais compris ses arguments, mais je ne les partageais pas…je le lui avais fait savoir, et avais – je crois – réussi à lui faire prendre conscience qu’elle n’avait pas à avoir peur, que cet enfant était une bénédiction plutôt qu’un poids lourd, et que si Isaiha se disait prêt à l’aider, à faire sa vie en fonction de celle de l’enfant, il fallait qu’elle le croit, qu’elle est confiance. Et malheureusement pour eux deux, l’enfant avait été rappelé à d’autre horizons…

Je n’étais pas pieuse, mais avais grandi dans une famille dont les traditions avait été les dimanches à l’église, les noël traditionnelles avec un passage obligatoire à la messe pour fêter la naissance de Jésus…J’avais été élevée dans des traditions qui ont tendance à être oubliées quand cela nous arrange…et bien que je n’étais pas partisane de tout cela, j’avais réussi à faire ma propre vision des choses et accepter des valeurs catholiques que j’estimais juste, et à en refuser d’autre qui portait atteinte à la liberté de l’Homme et de son choix de vie.

C’est donc tout naturellement que lorsque qu’Isaiha était venu se confier à moi suite à la voonté d’avorter d’Amanda, que j’avais compris en quoi il était en colère, et surtout malheureux. Mais malgré ma compréhension et mon empathie, je me devais d’apaiser l’esprit de cet homme qui partageait la vie de ma meilleure amie. J’avais souhaité lui apporter mon soutien tout en exprimant ma volonté d’être également celui d’Amanda. Il avait respecté mon choix, mais j’avouais apprendre beaucoup d’Isaiha au travers de ses principes, de son éducation, et de ses traditions familiales qui devait aujourd’hui sans doute lui manquer.

Tout ça pour dire que je répondais présente pour l’amish aussi bien par envie que par curiosité. Isaiha était un homme que je respectais beaucoup pour ses valeurs et en qui je voyais un véritable potentiel de fraternité.

On sonnait à la porte et c’est sans surprise que le visage de cet homme dévasté par la tristesse, et au regard perdu, apparaissait devant moi. Le Lowell me remerciait d’avoir accepté de le recevoir et c’est sans précaution aucune que je m’avais vers lui en tendant un bras pour venir l’entourer autour de son épaule pour l’enlacer, tandis que mon autre main elle se chargeait de prendre le gâteau que le beau blond m’avait tendu « De rien, tu sais très bien que c’est avec un réel plaisir ! Mais entre plutôt !» Je relâchais délicatement Isaiha et m’écartais pour le laisser entrer « Au chocolat ?! Tu as tapé dans le mille ! J’ADOOOOREEE le chocolat !! »  Je laissais l’Amish faire quelques pas dans l’entrer et passais devant lui pour lui indiquer de me suivre « Installe-toi, fais comme chez toi ! j’en ai pour deux minutes… » Je filais en cuisine pour prendre de quoi présenter le gâteaux dans un grande assiette et apporter de quoi boire « Je t’offre un jus de fruit alors ?! » Demandais-je à Isaiha en faisant référence à nos textos ! « Ou du café ? »




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H.S: I'm SORRY !!!! c'était un long RP, je sais, mais je ferais plus court la prochaine fois !
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Summer était une femme à la personnalité vraiment rayonnante. Il lui suffisait d’entrer dans une pièce pour mettre une personne timide à l’aise. C’est ainsi qu’Isaiha le ressentait même s’il fut vraiment gêné qu’elle le prenne dans ses bras avec autant de facilité. Il n’était pas vraiment habitué à de tels contacts avec le sexe opposé en dehors de Casey et bien entendu d’Amanda. « Merci » répondit-il à son invitation à entrer. Il regarda autour de lui, toujours aussi surpris de voir un appartement où la présence d’un enfant était aussi présente. Dans le fond, il enviait beaucoup le couple qui semblait s’accorder sans se parler. Il les avait vu une fois tous les deux : Summer arrivait à se faire comprendre de son compagnon d’un seul sourire, le calmant dans ses poussées de taquinerie. C’était vraiment intéressant de les voir évoluer ensemble ou même de voir cet homme interagir avec sa fille. Cette pensée le ramena à celle de son enfant : aurait-il été un garçon ou une petite fille ? Aurait-il été un bon père ? Cette question l’obsédait. « Je vois ça, je n’ai jamais vu quelqu’un être aussi enthousiaste pour un gâteau au chocolat » avoua-t-il avec un sourire discret. Il hocha la tête et enleva sa veste qu’il posa précautionneusement sur l’accoudoir du canapé. Il s’était assis, le dos bien droit, les mains croisées sur ses cuisses. « Un jus de fruit sera suffisant, je te remercie Summer » rétorqua-t-il à sa question. Il ne savait plus vraiment pourquoi il tenait tant à lui parler. Cette femme était la meilleure amie d’Amanda et il ne voulait pas la mettre en porte à faux, c’est juste qu’il avait tellement de choses sur le cœur qu’il ne savait vers qui d’autres se tourner. Summer avait été de si bons conseils la première fois. « J’ai appris que tu avais changé de confrérie pour rejoindre ton compagnon… En es-tu heureuse ? » lui demanda-t-il cette fois-ci avec une certaine curiosité. Isaiha ne se voyait pas quitter la Lowell House, ce serait trop déchirant et puis, il avait tellement besoin de se poser, d’appartenir à une communauté à nouveau.




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Je revenais dans le salon avec tout le nécessaire pour pouvoir servir le gâteau et avait également pris le temps de remplir deux verres de jus de fruit. Je posais le tout sur la table basse, et me redressais avec sourire alors qu’il venait juste de me faire remarquer mon enthousiaste par rapport au chocolat « J’avoue, il ne me faut pas grand-chose dans la vie pour me ravir ! Du chocolat, un feu de cheminée, Paris, Ashlynn et…un super gros bouquin avec une fin heureuse ! » Hmmm, quelle gamine je te jure, mais le pire c’est que j’assume totalement. Sans rapport aucun, mes yeux se posèrent sur la veste du Lowell, et soudain inquiète de ses attentes je lui demandais « Est-ce que je peux aller la ranger dans l’entrée, ou est-ce que tu préfères la garder à côtés de toi ?! » je préférais être sûr, aussi bizarre que cela puisse paraître dans ma question, qu’il soit assez à l’aise ici en ma présence et que je ne vienne pas déranger ses habitudes. Une fois sûre pour sa veste, je m’installais à côté de lui dans le canapé, et entamait la conversation au sujet des Dunster « Si je suis heureuse ? Franchement, regarde-moi : Faire partie des Dunster c’est comme me faire enfin confiance dans tout ce que j’entreprends ! Je ne renie pas la Quincy, elle a été ma famille durant tout ce temps mais….c’était avant tout le choix de mon père, et une manière pour moi de ne pas faire de vagues au sein de ma famille » Je me penchais vers la table basse tout en parlant pour venir attraper le verre d’Isaiha et le lui tendre « Je ne regrette pas mon choix, mais qui sait ?! Après tout, mon bizuteur, c’est Paris ! Et crois-moi, je ne suis pas sûre qu’être sa compagne dans ce genre de contexte, soit vraiment un privilège » plaisantais-je en concluant par un clin d’œil « Bon mais et toi ? La Lowell, comment ça se passe depuis l’incendie ? » Instinctivement, mes yeux descendirent sur le bras du grand blond. Une partie de moi, l’ancienne étudiant interne en médecine, avait envie de se jeter sur sa blessure pour s’assurer que tout « cicatrisait » correctement, mais…comment dire…je savais malgré tout que je ne pouvais pas me comporter aussi spontanément avec Isaiha que je ne le ferais avec n’importe quelle autre personne. « Ca t’ennuie si …euhm…je jette un coup d’œil ? » lui demandais-je timidement tout en désignant son bras et sa main du menton « Juste histoire de vérifier si tout est okay et que les plaies réagissent bien à la cicatrisation ? »




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Summer était le genre de femme avec laquelle, il ne devait pas être compliqué de vivre. En un sens, elle lui faisait souvent penser à Anna, sa fiancée amish. Cette dernière avait toujours apprécié la lecture, le calme et la vie de famille. Avec le recul, Isaiha avait longtemps espéré connaitre ce genre de vie : être père de famille, s’occuper de la ferme pour mieux regagner un foyer chaleureux le soir tombé pour partager son repas avec sa famille avant de s’étendre dans son lit auprès d’une femme aimante. Un doux rêve qui avait volé en éclat à son arrivée à Boston puis Cambridge. Il avait toujours cette même envie de fonder une famille, de mener une vie simple mais il savait à présent qu’il avait besoin d’autre chose qu’une femme docile sans pour autant désirer une guerre permanente. En fait, il était compliqué pour lui de mettre des mots, une description sur ce qu’il souhaitait, ce qu’il aimait. Ces derniers temps, il se sentait perdu entre l’envie de redevenir l’amish qu’il avait été et ce sentiment de rébellion qui le poussait à tout remettre en question. « Cela ne me dérange pas de la laisser ici.. A moins que cela te dérange ? » demanda—t-il inquiet d’avoir commis un impair. Isaiha en profita quelques instants plus tard pour lui demander si elle était heureuse de son changement de confrérie, intrigué malgré lui par son choix. « Je comprends ce que tu veux dire. En quittant mon ancienne communauté, j’ai tourné le dos aux attentes de mon père, de ma communauté. Je suis content de voir que le changement se passe bien pour toi. Paris doit être heureux de t’avoir près de lui. A la dernière soirée que nous avons fait Bonaventure, lui et moi, il nous a dit qu’il te tannait depuis plusieurs mois » avoua-t-il sans crainte que son compagnon le prenne mal : après tout, il ne faisait qu’énoncer une vérité. Il était tout de même heureux de la voir aussi expressive et contente de son choix de vie. Summer était réellement une bonne personne. « Les travaux ont commencé mais j’ai vraiment hâte que nous puissions enfin nous retrouver tous ensemble car pour le moment, nous sommes un peu tous éparpillés. J’ai la chance de vivre avec ma sœur en dehors du campus mais cela me manque de pouvoir me réfugier auprès des autres Lowell surtout que je suis devenu officiellement l’un d’eux » annonça-t-il avec une grande fierté dans la voix. Il était tellement ravi d’appartenir à une autre communauté comme les violets. Summer se rapprocha alors de lui pour lui parler de ses blessures dissimulées par ses bandages. « D’accord… cela me gratte beaucoup mais on m’a expliqué que c’était la cicatrisation qui opérait. J’ignorai que tu t’y connaissais en médecine » dit-il en lui tendant son bras.




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Je rassurais bien vite Isaiha sur le sujet de sa veste, pour ne pas qu’il pense que cela me dérangeait « Ah nan, nan ! Je t’assure, ça me dérange pas, c’est juste que je pensais que tu n’osais pas trop d’installer » Je lui adresse un franc sourire chaleureux et passais bien vite à autre chose bien aidée par sa question sur les Dunster et j’avoue être super ravie de pouvoir parlé de ce renouveau avec quelqu’un ; quelqu’un autre que Paris : « Je t’avoue que j’avais quand même un peu peur » Libre et assez à l’aise avec Isaiha, je lui expliquais pourquoi « le choix des Quincy, c’était un choix – un vœu plus qu’imposé – de mes parents….Et j’ai toujours été là à céder à toutes leurs volontés. Parce que…parce que je voulais les satisfaire, je voulais qu’ils me voient, qu’ils s’intéressent à moi… » J’haussais les épaules comme pour conclure sur le sujet avant d’exprimer un peu plus d’enthousiasme « Mais là tu vois, c’est ma décision ! Mon choix, comme celui de changer d’études… » Et forcément, en prononçant ces derniers mots, la médecine me revenait en tête et mon instinct revenait au galop. Je commençais d’abord par m’intéresser à la confrérie de mon ami tout en regardant du coin de l’œil son bras, étant prête à lui demander l’autorisation de l’observer plus médicalement, quand Isaiha me surprit avec son annonce « Oh, c’est vrai !!! Ça y’est t’es un fier Lowell maintenant ?! » Je le regardais avec fierté et c’est très heureuse pour lui que je le félicitais « Bravo Isaiha, c’est super ! Bon en même temps, il n’y avait pas de doute sur ton intégration à la Lowell….malgré ce que les gens pourraient pensé, tu as une sacré ouverture d’esprit sur le monde qui t’entoure. Le fait d’avoir été Amish n’a certainement pas été un handicap ou un défaut selon moi ! Bien au contraire » C’est vrai quoi, qui d’autre qu’Isaiha pouvait comprendre le sens des mots « communauté », « fratrie » ?

Finalement, je ne tenais plus et demandais au jeune homme si je pouvais m’intéresser de plus près à son bras, et alors que je prenais délicatement son bras, et déboutonnais la manchette de sa chemise qu’il avait enroulée autour de son coude pour libérer l’accès entier à sa blessure, je répondais à ses propos « Avant d’intégrer la 5ème année d’Education Scolaire, j’ai fait un Cursus de Médicine, jusqu’à devenir interne…. » Je retirais le plus doucement possible le bandage qui couvrait le bras d’Isaiha, me rappelant comme si c’était hier la manière dont je procédais avec les enfants que j’avais eu parfois, en les distrayant pour ne pas qu’il ressente la douleur que pourrait éventuellement provoquer mes gestes… « J’avais pris l’option Pédiatrie. Une manière pour moi d’avoir un lien avec les enfants, à défaut de pouvoir faire le métier qui me plaisait vraiment ». Isaiha n’était pas forcément au courant de toute l’histoire, étant arrivé après la bataille, mais il était suffisamment intelligent et clairvoyant pour comprendre que mes derniers propos sous-entendais que la médecine avait encore été un choix de mes parents et que j’avais trouvé une parade pour avoir quand même être dans mon éléments….grâce à ces enfants. « C’est comme ça d’ailleurs que j’ai rencontré Paris ! Lui et les enfants...»

Le bras découvert, j’observais en détails les blessures d’Isaiha avant de lui confirmer ce qu’on lui avait déjà dit « Effectivement, c’est bon signe si ça te gratte » , avant de m’intéresser de plus près à cette sorte de pommade qui recouvrait encore une bonne zone de ses plaies « Je ne sais pas ce que c’est exactement – je veux dire, quel mélange c’est – mais….je dois dire que je suis impressionnée par l’efficacité à la cicatrisation. » Je tournais délicatement le bras de l’Amish sur lui-même pour scruter en détails et par curiosité, demandais : « C’est toi qui a fait ça ?! Si c’est le cas, continue de le faire, ça réagit bien sur toi….mais…..le bandages doit être changé un peu plus souvent. La pommade colmate un peu et du coup, ça respire pas forcément….»





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Isaiha secoua la tête négativement. Il se sentait suffisamment à l’aise en présence de Summer mais c’est juste que discuter avec une femme qui n’était pas la sienne, sans la présence de son compagnon, le rendait quelque peu timide. Trouvez-le débile, il s’en fichait totalement, il avait des principes. En même temps, cela l’arrangeait que Paris soit absent car il avait besoin de parler sérieusement à Summer et ce dernier avait tendance à tout tourner au ridicule pour se protéger -du moins, c’était l’impression qu’avait eu l’amish à son contact. « Tu es une femme très courageuse. Peu auraient pris le risque de tout recommencer à zéro, de s’émanciper des désirs de leurs parents. Tu as raison d’avoir fait ce choix du moins, c’est ainsi que je le vois » dit-il. Summer était une femme indépendante, une femme comme il en avait peu côtoyé dans son ancienne communauté. Les amish étaient très conservateurs : une femme devait s’occuper du foyer et c’était tout. Bien sûr, elles avaient le droit de votes mais ne pouvaient prendre la parole lors des assemblées. En tous les cas, il avait beaucoup d’estime pour la meilleure amie d’Amanda et il fut d’autant plus ravi de lui apprendre qu’il avait été accepté à la Lowell House. Il rougit sous son regard où la joie se disputait la place à la fierté. Il ne s’attendait pas à un tel enthousiasme de la part de Summer. « Je pensais sincèrement qu’être amish ou plutôt un ancienne amish me condamne à une certaine marginalité mais ma bizutrice a été très compréhensive. J’ai beaucoup d’affection pour elle, Asia est une bonne personne et je suis heureux d’avoir pu devenir un bon lowell grâce à elle. Je lui dois beaucoup dans mon intégration » avoua-t-il car il ne pouvait enlever le mérite qui était dû à sa bizutrice. Il était en admiration devant cette femme que certains pourraient s’imaginer qu’il en était tombé amoureux mais non. Il la respectait énormément car grâce à elle, il avait retrouvé une nouvelle communauté où il se sentait pleinement intégré. « Ton bizuteur te convient ? J’espère qu’il saura t’intégrer comme il se doit » dit-il avec gentillesse sans se douter un seul instant de l’identité de son bizuteur -sans quoi, il lui aurait souhaité bon courage.

Summer le surprit beaucoup quand elle lui demanda si elle pouvait regarder ses blessures. Il accepta bien volontiers, ne voyant aucune malveillance de sa part. Il osa même lui demander d’où elle tenait sa formation médicale. « Oh ! » lâcha-t-il ce commentaire hautement « intelligent ». Une femme médecin, c’était un choix d’autant plus compliqué à abandonner. « Tu as d’autant plus mon respect d’avoir renoncé à une position sociale appréciable »dit-il avec sincérité. Il était curieux d’en savoir plus sur les enfants de Paris car d’après ce qu’il savait, il n’avait qu’une petite fille. Isaiha en avait vu beaucoup de photos car le grand roux était complétement gaga de sa petite fille. L’amish se souvenait que la dernière partie de poker s’était surtout transformée en un Paris totalement fou de joie d’avoir Summer chez les Dunster et en une séance diapo où Ashlynn avait la place centrale. Isaiha se rappelait que cela l’avait marqué car lui, n’aurait certainement jamais la joie de connaitre la paternité. « Je croyais qu’il n’avait qu’une fille ? Cela fait longtemps que vous êtes en couple ? » demanda-t-il car derrière cette question, il espérait également pouvoir savoir si Summer pouvait l’aider avec ses propres problèmes personnels. Hélas, il ne savait pas comment orienter la question ni même si elle était au courant qu’Amanda avait perdu leur enfant.

A la place, il se concentra sur ses brûlures. « Principalement une pommade à base d’aloe vera mais je rajoute quelques autres plantes pour une meilleure cicatrisation » avoua-t-il en attrapant sa besace qui ne le quittait jamais et qu’il avait posé contre le canapé. « Je n’aime pas trop les médicaments chimiques alors dès que je peux, je me prépare mes propres remèdes » avoua-t-il en lui tendant le pot contenant la pommade. « Combien de fois devrais-je renouveler le bandage ? » demanda-t-il curieux. Il était toujours bon de prendre de précieux conseils. « Si tu veux, je peux te préparer une bonne pommade contre les bleus et les contusions. D’après ce que j’ai entendu, votre fille commence à apprendre à marcher et tombe souvent » dit-il avec tendresse et une certaine tristesse dans la voix.  





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Le ait qu’Isaiha souligne mon courage à reprendre ma vie en main me remplissait de fierté et d’espoir. J’avais l’habitude des compliments de Paris à ce sujet, et aussi de Bona…mais je les trouvais très peu objectifs pour prendre la véritable mesure de leurs paroles. Or, Isaiha et moi n’avions pas cette même relation amicale, on se découvrait encore. Alors ses mots prenaient un autre poids… « Je te remercie de me dire ça…j’avoue que parfois, j’ai un peu peur, je suis là à me demander si j’ai fait le bon choix mais… j’en suis bien vite persuadée quand je me réveille le matin avec un plaisir d’aller bosser ou étudier et que je me regarde dans la glace en me prenant enfin pour une adulte et non une gamine qui doit recevoir l’aval de ses parents… » Je ne suis pas là en train de cracher sur l’autorité parentale, je respecte mes parents et ce qu’ils ont fait pour moi ou font encore mais…j’ai besoin de responsabilité que j’ai choisi être les miennes. Et depuis que je suis avec Paris, j’ai enfin l’impression de prendre ma vie en main !

Sentiment que devais sans doute avoir en partie Isaiha également ! En quittant sa communauté, il avait aussi choisi d’avoir une toute nouvelle vie. L’avait-il choisi par conviction ou par amour ? Seul lui pouvait vraiment le savoir, mais quand je le vois ainsi fier de son avancé, de son intégration à la Lowell, tout comme j’entends son admiration qu’il porte à sa bizutrice, je me dis que peu importe ce qui l’avait motivé à quitter les amish, aujourd’hui il se sentait à nouveau en communauté, il se sentait un peu plus chez lui… « Je suis ravie d’entendre ça…ta bizutrice doit sans doute être d’autant plus fier de toi et de ce que tu as accomplis pour la Lowell. Je le serais moi à sa place ! » Je souriais chaleureusement à Isaiha avant de rire légèrement après qu’il m’ait demandé si mon bizuteur me convenait « Tu parles qu’il me convient ! D’après toi, pourquoi Paris vous a tanné pendant plusieurs mois avec cette envie de me voir venir chez les Dunster ?! Ce n’est certainement pas pour me refourguer n’importe quel bizuteur ! Nan nan, il s’est porté volontaire à la seconde même où je lui ai donné ma candidature entre les mains ! » Je me rappelais encore très bien la tête qu’il avait fait le jour, où, toute fière de moi je lui avais tendu le formulaire de candidature. « Du coup, je ne m’en fais vraiment pas pour mon intégration ! » Je m’épargnais les petits jeux de mots graveleux à ce sujet, parce qu’Isaiha n’était pas Bona ou Paris, et quelques parts, ce n’était pas plus mal ! Ça m’éviterait de partir en vrille.

J’évoquais ensuite mon ancienne position d’internet avec le beau blond, lui expliquant ce qui m’avait poussé à faire pédiatrie pour pallier au manque de ne pas avoir choisi la voie qui m’intéressait au départ « Ouais c’est vrai que ce n’est pas banal ! Techniquement c’est déprimant de se dire que j’ai quitté un job qui m’aurait permis de me faire presque 1000$ de plus mais….je penserais à m’en plaindre quand je serais en retraite ! » Déclarais-je en plaisantant « pour l’heure, je suis juste contente de pouvoir bosser avec les petits bouts dans la classe ou j’assiste une enseignante et….les cours me passionnent ! »

Je jetais professionnellement ou instinctivement un regard sur les blessures d’Isaiha, en étant plus qu’admirative sur l’efficacité de la pommade qu’avait confectionné Isaiha pour ses soigner « Je ne suis ni pour ni contre les médicaments pour ma part…mais je reconnais facilement les remèdes ou médecines alternatives. Ma grand-mère ne jurait que par des recettes d’antan pour soigner les maux. Ou encore tout un tas de mixture pour venir à bout d’une tâche ! » Tout ça pour dire que je serais plus que ravie de devoir reprendre ses vieilles habitudes que ma grand-mère m’avait donné… « Ce serait avec plaisir ! T’imagine pas la casse-cou que c’est » avouais-je à propos d’Ashlynn, un sourire tendre et un air encore étonnée à l’écoute des mots d’Isaiha qui venait de cibler Ash’ comme « NOTRE FILLE »…celle de Paris….et la mienne aussi. J’avais soudain les yeux dans le vague et un sourire un peu bête en pensant à cela, et je m’excusais bien de mon absence momentanée. « Pardon, je dois avoir l’air idiote mais…enfin….ça me fait encore bizarre….de t’entendre dire « votre fille » en parlant d’Ashlynn… » Je me tournais vers l’amish et me justifiais tout aussitôt « Ça me fait bizarre mais pas dans le mauvais sens du terme, hein ?! Je suis ravie… » Et j’observais en détails le visage triste de l’amish, comprenant qu’on allait bientôt dans le vif du sujet. Je n’étais pas dupe : je me doutais de la raison de sa visite. Je ne voulais juste pas le forcer à en parler trop vite, ou trop brutalement…je préférais le laisser venir à moi. D’une main qui se voulait rassurante et pleine de soutien, je la posais sur la main d’Isaiha tout en lui déclarant délicatement mais avec conviction « Tu connaîtras bien vite ce sentiment Isaiha…garde la foi ou l’espoir. Il y a un meilleur avenir qui t’attend. Pour toi….pour vous… »




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La peur du changement, de se tromper, il la connaissait très bien pour la ressentir à chaque fois qu’il s’éveillait à nouveau dans ce monde moderne. Isaiha pouvait paraitre calme à l’extérieur, être en phase avec sa décision, le fait est qu’aujourd’hui, il ne l’était plus réellement. Il était perdu, déchiré entre deux mondes : l’un qui lui promettait une vie calme, sans blessure et l’autre plein d’aventure mais jalonné de souffrances et de joies. Depuis cette histoire de grossesse et d’accident, il ne savait plus où il en était. Il essayait de se raccrocher aux choses positives, aux personnes qu’il aimait ou qu’il appréciait simplement mais le fait est que quelque chose s’était brisé dans la bulle de certitude qui avait été son choix premier. « Je comprends. Les parents veulent toujours ce qu’il y a de bien pour nous mais pas forcément ce que nous souhaitons pour notre propre vie. Chez les amish, nous partons du principe qu’un enfant doit se construire seul, que nous devons simplement lui montrer l’exemple. C’est pour ça que lors de l’adolescence, il y a un rite de passage obligatoire afin d’éveiller leur esprit à autre chose pour qu’ils puissent faire un choix par eux-même » lui répondit-il avec une certaine nostalgie. Pour lui, cela avait été très court car à l’époque, il n’avait pas voulu en entendre parler de ce monde moderne. Il voulait simplement être un amish, construire sa vie et fonder sa famille. Il n’avait jamais été attiré par le faste ou même par les richesses de la modernité.

Cependant, il en avait fait du chemin et à l’heure actuelle, Isaiha appartenait à une nouvelle communauté : la Lowell House. « Je l’espère en tout cas »dit-il touché par cette marque de confiance qu’elle lui accordait. Summer lui apprit alors que Paris était son bizuteur et Isaiha comprit bien mieux l’enthousiasme de ce dernier. Par moment, il avait un peu de mal à suivre la dynamique de ce couple trop moderne pour lui mais il pouvait sentir tout l’amour et le respect que le Dunster éprouvait pour sa compagne. « Je pense qu’il est heureux de tout simplement t’avoir à ses côtés. Il était très fier de la Dunster House et je pense que le fait que tu intègres cette confrérie est un grand bonheur pour lui car je sais combien tu es importante pour lui et combien il aime partager des choses avec toi. Du moins c’est ce que j’en ai déduit derrière son humour graveleux et sa tendance à prendre les choses de manière si légère » lui confia-t-il. Paris paraissait ne pas aimer montrer ses sentiments et se cachait bien souvent derrière une attitude bourrue. Cela avait été déconcertant pour le violet dans un premier temps mais à présent, il décryptait un peu mieux le comportement de cet homme. Le couple semblait réellement bien se compléter en tous les cas.

Summer était tout de même très courageuse de se lancer dans une nouvelle carrière et il admirait sa force de caractère. Elle méritait pleinement son respect. « Les recettes d’antan sont certainement nos recettes d’aujourd’hui du moins pour les amish » se rattrapa-t-il. Il devait arrêter de toujours se rapporter aux amish, comme s’il en faisait toujours partie. Ce n’était plus le cas alors pourquoi n’arrivait-il pas à se détacher de son ancienne vie ? Il fut surpris de la voir prendre un air aussi « rêveur » quelques instants plus tard. « Oh j’ignorai que ce n’était pas ta fille biologique. Les garçons en parlent toujours comme de ta fille alors j’ai supposé qu’elle était de ton sang » s’excusa-t-il à sa manière mais la jolie Dunster ne semblait pas s’en formaliser tout comme lui, ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse en songeant à son enfant disparu. « Je ne sais pas… Je ne sais plus. Je veux dire, je sais que je veux devenir père, que je veux fonder une famille. C’est dans la continuité des choses mais j’ignore si c’est ce que je veux avec Amanda. Quelque chose s’est brisé entre nous quand elle m’a annoncé son désir d’avorter. Elle avait changé, du moins c’est ce qu’elle m’a dit à l’hôpital mais une part de moi doute ou plutôt ne veut pas la croire. Je ressens de la colère, de la tristesse et tout ce qui me semblait comme acquis a volé en éclat. Je ne suis pas heureux, je n’arrête pas de penser à cet enfant tout comme je n’arrête pas de craindre qu’à la prochaine difficulté, Amanda me tourne à nouveau le dos. A l’hôpital, c’était trop… Je veux dire en l’espace de peu de temps, j’ai appris que j’avais perdu mon enfant, qu’elle avait fait une tentative de suicide et qu’apparemment, elle avait eu une relation peu habituelle avec son thérapeute » soupira-t-il, conscient de déballer sa vie privée.




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« Ça ! Pour cacher sa personnalité derrière un humour graveleux, y’a pas mieux que Paris pour le faire, c’est sûr » affirmais-je avec conviction quand Isaiha évoquait avec un discernement déconcertant la personnalité de mon homme. Mais toujours est-il que j’appréciais d’avoir la confirmation de la part de quelqu’un d’autre de totalement neutre, que Paris était heureux de mon choix d’intégrer sa confrérie. « Sincèrement, j’espère que je serais à la hauteur de ses attentes …. Tout en gardant à l’esprit que je pourrais me manger plus tard si jamais il profite de sa situation de bizuteur » concluais-je en plaisantant.

Cette conversation plus celle concernant son bras et le remède qu’il avait concocté furent les dernière paroles légères que l’on avait échangé…Parler d’Ashlynn avait apporté quelques précision sur mon rôle avec la petite, mais je savais bien qu’évoquer la parentalité nous mènerait à un poids plus lourd à porter pour Isaiha « Nan…en réalité, Ashlynn a été abandonné par sa mère. Cette dernière aurait renoncé à ses droits parentaux le jour où elle a déposé la petite sur le pas de la porte des Maconahey à l’époque. Et à ce moment, Paris ne savait même pas que la petite était la sienne…enfin longue histoire mais toujours est-il que quand on l’a su, Paris a assumé bien vite son rôle de père et m’a demandé par la même d’adopter Ashlynn… » Et c’est après ces quelques précisions que j’engageais le sujet délicat et que le jeune homme s’expliquait sur sa tristesse et son désarroi.

Amanda était ma meilleure amie…et quand elle m’avait expliqué la situation sur sa décision hâtive d’avorter, j’avais tenté de lui faire entendre raison, ou du moins de lui rappeler que « difficulté » et impossibilité » était deux choses différentes, de même que la PEUR qui la poussait à avorter, et la RAISON qui la poussait à avorter…De ce fait, mon positionnement dans cette histoire était plus similaire à celui d’Isaiha sur le moment. Voilà pourquoi, la première fois qu’il était venue me voir, et qu’il avait exprimé sa tristesse, je l’avais compris. Compris, mais aussi rassuré du mieux que je pouvais en lui disant que j’avais pu parler à Amanda et que d’après ce qu’elle m’avait expliqué, c’était bien uniquement la peur qui l’avait fait parlé ce fameux jour. J’avais même ajouté à l’attention de l’ancien amish qu’il devait juste se montrer patient, et que bientôt, Amanda serait à même de comprendre ce qu’il y avait de mieux à faire pour elle, pour eux, leur couple, et le futur enfant.

Mais à ce moment-là, j’étais bien loin d’imaginer ce qu’il allait advenir ensuite. Et aujourd’hui, c’était une douleur plus que rude pour Isaiha. Une douleur qui serait difficile de soulager. Sa colère était tout aussi compréhensible que sa tristesse, et le tout mélanger ne l’aidait en rien dans sa confusion….J’inspirais profondément après l’avoir écouté s’exprimer sur la fragilité de son couple, et sur ses doutes concernant son avenir avec Amanda. Que lui dire à cela, si ce n’est que je trouvais sa réaction normale ? Si j’échangeais les rôles en y plaçant Paris et moi…je suis sûre que Paris aurait le même comportement que ce jeune homme perdu en face de moi. Il en viendrait tout autant à douter de l’avenir de notre couple et sur ses envies à faire des projets avec moi.
Je me pinçais les lèvres, un peu embêté de me retrouver dans tout ça, mais en même temps, j’avais à cœur de laisser Isaiha se confier à moi. Je respectais cet homme à un point qu’il m’était difficile de ne pas lui tendre la main ou l’oreille. Je pris un petit temps d’hésitation pour réfléchir au poids de mes mots et me lançais « Isaiha…c’est normal. Ce doute que tu as. Cette colère en toi…elle prend le pas sur tout le reste, et t’empêche de voir clair. Je ne savais pas qu’Amanda t’avais parlé de sa tentative de suicide ou de Carlisle…je peux comprendre que ce soit un peu too much à assimiler ou digérer juste après ce que vous veniez de vivre mais…. » Je réfléchissais à la situation et tentais-je une éventuelle raison valable « c’était peut-être une façon de remettre les compteurs à zéro pour tout le monde ? Tu es maintenant au courant de tout concernant Amanda…elle ne te cache rien, et te prouve qu’elle a confiance en toi en t’annonçant même ses déboires les plus sombres… » Etait-ce ce qui avait vraiment poussé mon amie Quincy à tout déballé à Isaiha ? Je ne sais pas. Je tentais moi-même de comprendre « Si tu n’es pas heureux Isa, il faut que tu lui en parle. Que tu perces l’abcès. Les non-dits font pas mal de dégâts dans un couple…que tu ne saches pas ce que tu veux aujourd’hui avec Amanda ; ou que tu ne saches pas si votre couple est encore viable, c’est normal. Mais elle, est-ce qu’elle sait que tu ressens tout ça ? »




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