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AILUS (+) you can't fight fate.

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you can't fight fate.
Aileen & Gus
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Il est l'heure. Augustus n'arrivait toujours pas se faire à sa disparition. À chaque fois qu'il fermait les yeux, son corps sans vie apparaissait à sa conscience. Il passait alors des nuits entières à feuilleter des albums photo où ils riaient aux éclats. Elle était belle, ses cheveux d'anges blonds, son sourire moqueur, elle lui manquait terriblement. Avec l'accusation qui avait pesé sur ses épaules, Gus n'avait jamais eu le temps de faire face au deuil. C'est pour cela qu'il s'était décidé à déballer tout ce qu'il avait sur le coeur à des inconnus ce soir. Un groupe se réunissait non loin de son appartement pourri, il avait aperçu l'affiche alors qu'il revenait des courses. Il s'était arrêté devant l'immeuble et il avait senti que c'était un bon moyen de se décharger de ses ondes négatives. La prochaine session avait lieu dans moins de trente minutes. Il enfila un sweat shirt d'Harvard qu'il avait gardé et il fila à la réunion, ni vu, ni connu. Arrivé à destination, il jeta un oeil sur sa montre, il était en avance, il décida alors de se griller une petite cigarette avant de se jeter dans la gueule du loup. Il avait vu plusieurs personnes entrer à l'intérieur sans s'y attarder, il termina rapidement sa clope et s'engouffra dans le bâtiment. Des panneaux avec des flèches signalaient le chemin à suivre, Augustus les suivaient, les mains dans les poches, la tête toujours camouflée par sa capuche. La dernière flèche surgit, il était enfin arrivé. Il déboula dans la salle immense où quelques chaises en cercle trônaient en son centre. Des personnes toutes aussi différentes les unes que les autres prenaient place. Augutus en fit de même, attrapant le dossier de la chaise avant de poser ses fesses. Il souffla longuement et retira son capuchon. Tout à coup, une jeune femme à la chevelure dorée prit place en face de lui. Son coeur bondit dans sa poitrine, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à Juniper. C'était une blague ? Il était venu parler d'elle ici et son double apparaissait ? La réunion démarra, un homme se présenta comme étant à l'origine de ce groupe de partage, puis, il donna la parole au hasard à cette jeune femme que Gus fixait, la bouche entrouverte. Qui était-elle ? Pourquoi était-elle ici ? Il était pendu à ses lèvres, prêt à réagir.  
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Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Ça fait quoi ? Plusieurs années que tu as perdu ta grande sœur, et pourtant la douleur est toujours bel et bien présente, cette cicatrice qui ne se fermera jamais entièrement dans ton cœur, ce manque que tu ressentiras toujours. Chaque chose que tu croise, chaque objet, chaque personne, un tout qui te fait tant penser à elle, à Zoey, ta moitié, cette grande sœur protectrice qui a tant fait pour toi. Pour votre famille. Tu t'es aussi rendue compte que tu n'en as jamais vraiment parlé à qui que ce soit, et on ton ancien psy t'as pourtant dit que ce n'était pas une bonne chose de garder tout ça pour toi. C'est en partie pour cette raison que ce soir tu es allée (à contrecœur) à cette réunion, ce groupe de soutien, toi qui n'aime pourtant pas ce genre de réunion. Enfin, peut-être que ça te fera un peu de bien d'en parler, de partager cette douleur que d'autres ont sûrement aussi.  Alors te voilà, face à tout un groupe, certains ont tout aussi l'air paumé que toi, ça te fait doucement sourire, tu ne sais pas trop par où commencer, et secrètement tu espères ne pas devoir prendre la parole, ne pas parler avant les autres.

Les derniers arrivant s'installent, prennent place, des regards échangés, on peut lire la peine encore sur certains visages, des pertes peut-être plus récentes que la tienne, t'en sais rien. T'aimes pas ça, c'était une mauvaise idée, t'es à deux doigts de te lever pour quitter cette pièce, comme si tu avais cette maudite impression d'étouffer. Et en prime c'est à toi de commencer, de te présenter. Putain. Tu soupires. Puis ce brun qui te fixe comme s'il avait vu un fantôme, tu lâches malgré toi un "Quoi, tu veux ma photo ?"
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Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Il se demandait vraiment s'il ne cherchait pas les ennuis. Avait-il vraiment besoin de venir dans ce genre d'endroit pour soulager sa peine ? À chaque tentative de guérison, Juniper revenait, sous une forme ou une autre. Jamais elle ne le quitterait de ses pensées car il ne voulait pas s'en séparer. Cette blonde au visage narquois n'était pas sa petite amie, il en était conscient, mais il ne pouvait s'empêcher de faire le rapprochement. Quand le chef du groupe proposa à cette inconnue de démarrer, elle fronça ses sourcils en la direction de Gus et lui jeta par la suite un regard noir terrible. Elle lui adressa même la parole, l'affichant au passage devant les autres âmes meurtries. Gus sursauta et grimaça, pris au dépourvu. Il leva les mains, comme si la police procédait une nouvelle fois à son arrestation. " Hein ? Je n'ai rien fait. " Le brun regarda les autres individus autour de lui pour chercher de l'aide mais aucun d'eux ne vint à sa rescousse. Ils étaient tous autant surpris que lui. Augustus marmonna des sons inaudibles, ne sachant plus où se mettre. Il n'avait qu'une seule envie : fuir à toute vitesse. C'était incroyable, une fille aussi menue avait réussi à l'abattre. Nan, Augustus ne pouvait plus se laisser faire, c'était terminé, il avait assez pris dans la gueule. " Le club de paranoïa c'est un peu plus loin t'sais " répondit-il en secouant la tête avec un sourire gêné. Il n'était pas fier de sa réplique, car, au fond, si cette jeune femme était là, c'est qu'elle avait aussi cette entaille bien profonde en elle. Tandis que les esprits commençaient à s'échauffer, le maître de cérémonie reprit la parole pour apaiser les tensions. Il donna de nouveau la parole à la demoiselle et il regagna sa chaise en silence. Désormais, Augustus n'osait plus regarder la blondinette, il figeait plutôt ses baskets, l'écoutant néanmoins avec attention.  
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Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Tu n’as pas franchement pensé aux autres, à ceux qui sont venus ici ce soir pour parler de leur peine, récente ou non d’ailleurs, non, toi tu as agressé direct ce brun, alors qu’il n’a fait que te regarder. Mais t’aimes pas qu’on te regarde de travers, ou trop intensément, déjà de une parce que ça te perturbe et puis de deux t’es jamais vraiment à l’aise quand ça t’arrives. Alors quand il leva les mains, sortant comme réplique qu’il n’avait rien fait, tu commences à regretter un peu de l’avoir agressé, te rendant enfin compte que vous n’êtes pas tout seuls ici ce soir. Qu’autour de vous, y’en a qui ont vraiment besoin de parler, qui ne veulent pas rester dans leur coin, silencieux, comme c’que tu avais prévu de faire ce soir.
Tu allais te taire, te présenter, mais ça c’était avant que le brun en face de toi ne te sorte cette réplique bidon qu’un gamin de dix ans aurait pu sortir sans prendre le temps de réfléchir à la suite des évènements. « La ferme… » tu murmures, ouais, toi non plus tu n’as pas grand-chose à rajouter, surtout que l’organisateur du groupe essaie de te calmer. Ouais, que tu te montres un peu plus mature que l’autre en face de toi. Te présenter ? Ça fait très alcooliques anonymes, mais soit.
« Moi c’est Aileen… étudiante à Harvard, si j’suis ici ce soir c’est… parce que mon ancien psy m’a un peu forcé la main, si j’avais pu, j’aurais évité de passer ici ce soir… » certaines personnes semblent outrée « Quoi ? On ne vous a jamais appris à ne pas mentir ? » tu leur demandes, croisant tes bras sous ta poitrine, ne pouvant pas t’empêcher de fixer le brun en face de toi. « J’ai perdu ma grande sœur, y’a quelques années de ça, et malgré c’que je peux dire aux autres, la douleur est toujours présente… »
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Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Il y avait combien de chance pour qu'il tombe sur une allumée ? Dans la société civilisée, plus personne n'agit aussi agressivement pour un regard trop forcé. Gus était sur le cul mais il n'allait pas se laisser faire pour autant. La demoiselle non plus, il avait entendu son " la ferme " ce qui l'avait fait rapidement sourire. Aussi fou que cela puisse paraître, il n'avait pas ressenti de telles émotions depuis un long moment. Augustus décida de ne pas répliquer au murmure de la demoiselle, laissant l'organisateur remettre tranquillement de l'ordre. L'assise n'était pas confortable, le corps de Gus s'était affaissé. Il avait croisé ses bras, écoutant le récit de la fameuse " Aileen ". Elle avait un tel détachement dans sa façon de s'exprimer, Gus en était jaloux. Quand elle interrogea les autres sans entendre forcément de réponses, le jeune homme releva ses yeux en sa direction, essayant de ne pas être tout aussi angoissant que tout à l'heure. Il croisa de nouveau son regard clair, elle devenait plus humaine c'était étrange. Il apprit par la suite qu'elle était là par rapport à sa soeur, Gus était compatissant. C'était un psy à la base, autant dire qu'il avait eu l'habitude d'entendre de telles confessions. D'ailleurs, la révélation de l'étudiante ne rassura pas Gus ce qui le poussa à interagir de nouveau avec elle, quitte à prendre une rafale. " Comment tu fais pour ne pas y penser quotidiennement ? Enfin... il t'arrive justement de ne pas y penser ? " demanda-t-il en ignorant presque tous les autres autour. Il ne savait pas si les échanges étaient autorisés mais il valait mieux, sinon il quitterait rapidement cette mascarade.  
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Et tu déballes tout ce que tu as sur le cœur, ça n’est pas dans tes habitudes de parler de cette douleur constamment présente à une flopée d’étrangers. Mais ton ancien psy avait raison, c’est vrai qu’en parler à des gens que tu ne côtoies pas quotidiennement ça fait tout de même du bien, puisque tu sais que eux aussi partagent cette même peine. Enfin tout du moins c’était ce que ton psy t’avais promis, c’était en partie pour ça que ce soir tu étais là dans cette pièce, entourée d’autres personnes. Ils t’écoutaient sans te juger, sans te dire que tu devais passer à autre chose, que ça datait et qu’il était enfin temps de tourner la page. Non, personne ne disait quoi que ce soit et c’était plutôt agréable, d’être écoutée sans qu’on ne te coupe la parole.

Mais le brun en face de toi t’interpella, te posant une question, tu ne sais pas pourquoi il te demande ça et surtout s’il a le droit de poser ce genre de questions. Alors tu fixes désespérément l’organisateur de cette réunion, cherchant une réponse dans son regard, pour savoir si les autres ont le droit d’interagir avec toi, d’une façon ou d’une autre. « J’en sais rien. Si ça m’arrive de ne pas y penser ? Jamais. J’y pense presque tout le temps, parfois j’en fais même des cauchemars, chaque objet me fait penser à elle, chaque personne que je croise, je leur trouve inconsciemment un point commun avec ma grande sœur… et c’est une vraie torture… » tu sens les larmes te monter aux yeux, tu n’as pas vraiment la force de continuer ou d’en dire plus. Alors finalement tu te lèves de ta chaise « Excusez-moi… » et sors rapidement de la pièce, ton cœur qui se serre. Ouais définitivement c’était une mauvaise idée de venir ici ce soir.
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Il était ici pour partager, pour savoir si ce qu'il ressentait était normal. Il était diplômé de psychologie et avait pratiqué pendant trois ans, mais jamais il n'avait songé à ce que ce soit lui qui se retrouve patient. D'ailleurs, il n'avait toujours pas osé prendre rendez-vous et entamé une thérapie. Il avait plutôt décidé de se livrer à plusieurs inconnus ce soir. Enfin, jusqu'à ce que cette Aileen entre en jeu. Son récit était poignant et fort similaire à ce que Gus vivait. Il avait tout naturellement apostrophé la jeune femme pour en savoir plus. Aileen lui répondit en toute franchise, sans lui tenir rigueur de son accrochage quelques secondes plus tôt. Augustus acquiesçait à ses propos, il avait enfin trouvé quelqu'un qui le comprenait ou du moins qui percevait la perte de la même façon. L'ex-taulard sentit l'émotion montée chez la jeune femme et la suivit du regard quand elle s'éclipsa. Le dirigeant du groupe donna la parole à quelqu'un d'autre et Gus était dorénavant bien déconcentré pour continuer à écouter. Il prétexta une urgence et quitta la salle. Il remonta un long corridor et tourna directement à droite, entrant en contact avec la blonde qui sanglotait, fondue dans l'obscurité. " Hey, excuses-moi... " murmura-t-il avant de tirer un mouchoir au fond de sa poche. Il tendit le morceau de papier à la demoiselle et lui laissa le temps de reprendre son souffle avant de lui adresser la parole. Elle lui ressemblait beaucoup mais elle avait aussi ses particularités, heureusement. " Je comprends tellement ce que tu as dit. J'ai perdu ma petite amie il y a deux ans et ça guérit pas. " confessa-t-il en s'adossant au mur en face d'elle. Bien évidemment, il ne broda pas sur le fait qu'on l'avait accusé à tort d'être le coupable de cette disparition. Il l'a scruté d'un oeil, tordant sa bouche comme un enfant embarrassé. " Alors comme ça tu étudies à Harvard ? " demanda-t-il pour lui changer les idées.  
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Tu ne comprends pas pourquoi tu as craqué, ce n’est pas comme si c’était la toute première fois que tu en parlais. Peut-être parce que c’est la première fois que tu en parles à tout un groupe d’inconnus. Ou alors parce que le brun installé en face de toi a tout simplement trouvé la bonne question à laquelle tu ne savais pas exactement quoi répondre. T’es un peu perdue, le cœur serré, c’est en partie pour cette raison que tu as quitté la pièce, ne voulant pas pleurer devant toutes ces personnes.

Adossée contre le mur du couloir, dans l’obscurité, quelques néons clignotant faiblement, tu n’arrives pas à retenir tes larmes, jusqu’à ce qu’une voix te fasse sursauter, tu relèves la tête, les yeux rougis, le maquillage qui coule un peu. Mais tu t’en fous, jamais tu n’aurais pu penser qu’il vienne à ta rencontre, s’excusant. « Ce n’est pas de ta faute, t’inquiète. C’est moi, j’ai toujours autant de mal à en parler… » Tu attrapes le mouchoir qu’il te tend, c’est sympa de sa part, et puis ça tombe bien parce que sur toi tu n’as pas de mouchoirs, et ça s’fait pas trop de renifler comme un gosse. « Merci. » tu lui souris, séchant les larmes qui coulent sur tes joues, un sourire un peu plus tendre, moins agressive que tout à l’heure. « J’suis désolée. C’est vrai que ce n’est pas simple d’oublier quelqu’un qu’on vient de perdre ou qu’on a perdu quelques années plus tôt… »

Tu le scrutes à ton tour, tes yeux bleus qui se perdent pendant quelques secondes dans les siens, un peu troublée, il est plutôt bel homme mais tu ne diras rien. « Oui, depuis plusieurs années maintenant, mais j’ai perdu une année pendant la période où ma grande sœur était malade. Cancer, c’est une saloperie. »
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Elle le trouble, c'est indéniable. Augustus avait soudainement repris vie lorsqu'il avait décidé de quitter la réunion pour la rejoindre. Son coeur s'était mis à battre de nouveau à toute vitesse. Le trentenaire se sentait investi d'une mission particulière. Il devait la retrouver, il devait s'excuser et s'assurer qu'elle rentrerait chez elle en un seul morceau. Il avait donc traversé les corridors en trottinant, déboulant sur elle dans la pénombre. Elle avait une allure de rebelle raffinée, un paradoxe qui attirait dangereusement le brun. Ce dernier se montra plus docile qu'auparavant, lui dégotant un mouchoir pour essuyer sa peine qu'il comprenait trop.
Puis, il décida de se confier brièvement sur la raison de sa venue, histoire qu'elle puisse aussi avoir un aperçu de sa vie pitoyable. La blonde lui présenta alors ses excuses et lui confia à quel point la vie craignait quand elle l'avait décidé. Gus acquiesça à ses propos et décida de faire un grand virage dans la discussion. Remué le couteau dans la plaie ne l'avait mené nulle part, les morts ne reviendront pas. Peut être pour Halloween mais jusqu'à présent cela ne s'est jamais vu n'est-ce pas ?
Le jeune thérapeute au chômage lui demanda par la suite des détails sur sa vie étudiante, il apprit ainsi qu'elle était à Harvard depuis un bout de temps, et surtout que sa défunte soeur avait péri d'un cancer. Le regard d'acier qu'elle avait posé sur lui l'avait hypnotisé. Ses yeux pouvaient transmettre tant d'émotions. Gus soupira, la maladie, il n'y avait jamais était vraiment confronté, mais il pouvait comprendre à quel point la déchéance devait être douloureuse. Tant de tristesse, de mélancolie... Il n'en pouvait plus, il était tant de renaître, même si cela ne serait qu'éphémère.
Oui, ce soir, sa vie morne allait changer, Gus n'avait plus le choix, il devait remonter le moral de cette jeune femme. " Je sais très bien qu'on ne se connait pas, d'ailleurs si tu apprenais qui j'étais tu aurais déjà probablement fui mais ça te dirait d'aller boire un verre ? À part si tu souhaites poursuivre la réunion. " proposa-t-il en se décollant du mur, les mains dans les poches de son sweat-shirt un peu trop moulant depuis la fin de ses études. C'est qu'il avait eu le temps de se renflouer en muscles en taule. À part le sport, il n'y avait pas d'autres activités derrière les barreaux. De toute manière, il était hors de question qu'il remette les pieds dans le confessionnal. Il n'avait plus le courage de se livrer à une assemblée, Aileen lui avait montré la conséquence et il ne se sentait plus prêt. " C'est comme tu veux, je t'assure que je ne suis pas un psychopathe même si c'est le genre de phrases qu'un psychopathe dirait " s'enfonça-t-il en fixant le néon au plafond qui grésillait. Il s'aveugla au passage ce qui le fit cligner des yeux rapidement comme un imbécile ayant contempler le soleil trop longtemps. Cette Aileen devait définitivement le prendre pour un tracassé. Pourtant, ce n'était que lui, Augustus le grand maladroit.  
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C’est peut-être une des rares fois où tu arrives à vider ton sac, parler de la mort de ta grande sœur, toi qui n’en avait pas l’habitude, ce soir c’était sorti tout seul, peut-être trop facilement à ton goût, mais les choses avaient été dites. Et ça te surprends, tu dois bien l’avouer. Tu ne connais absolument pas ce brun en face de toi, mais c’est comme si d’un seul coup ça faisait des années que vous vous connaissiez. Puis après tout vous partagez la même douleur, tu n’es pas totalement certaine que c’est un bon point en commun, mais ça vous fait quelque chose à partager, que tu le veuilles ou non.

Il a tenté de changer le sujet de votre conversation, les choses ont été dites des deux côtés et franchement tu ne te sens pas de poursuivre la discussion auprès du reste du groupe, les sessions de thérapies de ce genre, non merci. Alors lorsqu’il décide de te proposer d’aller boire un verre pour éviter de retourner dans cette pièce où trop de souffrance s’y trouve, tu souris, amusée, parce que cette idée t’avait aussi traversé l’esprit. « J’suis pas contre, j’pense que ça nous fera du bien à tous les deux, d’se changer les idées et ne pas devoir supporter les questions des autres personnes de la salle de tout à l’heure. » Certes parler ça peut faire du bien, mais y être forcé, pas tant que ça.

« J’en ai peut-être pas l’air, mais je sais me défendre, si jamais t’es un psychopathe, tu seras vite étonné de te retrouver à terre. » tu ris, un peu plus naturellement que quelques minutes plus tôt, comme si ta joie de vivre revenait au galop. « J’te suis, par contre en échange tu me donnes ton prénom, sinon ce n’est pas du jeu, toi tu sais déjà comment je m’appelle. »
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