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► Feat Ashleigh&Milan
JUKEBOX
M'demandez pas où j'suis passé, qu'est-ce que j'ai foutu, ni même en quelle année j'suis né : je n'en sais foutrement rien. Y'avait cette soirée assez chelou y a quelques semaines où j'mettais retrouvé avec des lapins dessinés au marqueur sur les fesses et un pochon de champignons dans la poche, puis plus rien. J'crois que j'en ai trop bouffé, un peu trop. Au point que j'ai oublié d'aller à quasi tous mes cours. Et même ceux auxquels j'allais, j'étais pas vraiment dans mon cinquième élément. Puis parait qu'il y a eu le feu à Harvard à un moment donné, j'sais pas trop où j'étais, peut-être avec Jud un peu paumé. Ouai, j'crois qu'à un moment donné faudrait freiner sur les substances illicites, au moins le temps de redescendre. Redescendre ? Mmh. Non, j'peux pas, la vue de la vie est moins drôle vue d'en bas, puis j'sais pas. Au pire du pire, j'repique une année, même si maman va me tuer. J'lui ferais des bisous, elle ne pourra que m'pardonner. J'suis perché sur un arbre dans le parc de l'université, une sucette dans la bouche, un perfecto sur le dos. C'est pas hasardeux, c'est juste que le mardi à dix huit heures, y a l'entrainement des cheerleaders. J'me marre tout seul en matant leur popotins gigoter, leurs sautillent, leurs pirouettes. Ouai, j'prie secrètement pour que la brune là, pendant son poirier, laisse apparaitre sa culotte. C'que j'peux aimer cette fac, ce que j'peux adorer Cambridge. Et dans ma poche y a mon téléphone qui sonne, ça m'fait penser qu'il faudrait que j'écrive à Wade, ça fait à peu prés mille ans que je ne l'ai pas vu. Où il est passé ce con ? Instinctivement, par réflexe, j'tourne le regard autour de moi, comme si j'allais voir mon pote apparaitre. Et j'me souviens que si j'ai mon téléphone dans la main c'est parce qu'il venait de sonner. Un sourire, un rire même m'échappe quand j'vois le message de la blonde. Sourire, parce que j'suis content d'savoir qu'elle est toujours chaud. Vite crispé par l'idée d'une séance d'épilation. J'relève la tête vers les cheerleaders, qu'est ce qu'elles sont sexy. J'réponds à la blonde, range le téléphone dans la poche de ma veste et saute pour descendre de l'arbre. Elles ont l'air assez surpris d'voir ce mec sorti de nul part, et moi j'me marre en me mettant à courir vers la Mather. Toujours cette même odeur de weed, de tabac froid, et d'alcool. P'tain, y a du monde dans la salle commune, j'salue vite fait les gens, et grimpe les marches deux par deux jusqu'à la chambre d'Ash. Ma sucette dans la bouche, une main dans mes cheveux pour replacer ma mèche dandy, j'frappe à la porte.
M'demandez pas où j'suis passé, qu'est-ce que j'ai foutu, ni même en quelle année j'suis né : je n'en sais foutrement rien. Y'avait cette soirée assez chelou y a quelques semaines où j'mettais retrouvé avec des lapins dessinés au marqueur sur les fesses et un pochon de champignons dans la poche, puis plus rien. J'crois que j'en ai trop bouffé, un peu trop. Au point que j'ai oublié d'aller à quasi tous mes cours. Et même ceux auxquels j'allais, j'étais pas vraiment dans mon cinquième élément. Puis parait qu'il y a eu le feu à Harvard à un moment donné, j'sais pas trop où j'étais, peut-être avec Jud un peu paumé. Ouai, j'crois qu'à un moment donné faudrait freiner sur les substances illicites, au moins le temps de redescendre. Redescendre ? Mmh. Non, j'peux pas, la vue de la vie est moins drôle vue d'en bas, puis j'sais pas. Au pire du pire, j'repique une année, même si maman va me tuer. J'lui ferais des bisous, elle ne pourra que m'pardonner. J'suis perché sur un arbre dans le parc de l'université, une sucette dans la bouche, un perfecto sur le dos. C'est pas hasardeux, c'est juste que le mardi à dix huit heures, y a l'entrainement des cheerleaders. J'me marre tout seul en matant leur popotins gigoter, leurs sautillent, leurs pirouettes. Ouai, j'prie secrètement pour que la brune là, pendant son poirier, laisse apparaitre sa culotte. C'que j'peux aimer cette fac, ce que j'peux adorer Cambridge. Et dans ma poche y a mon téléphone qui sonne, ça m'fait penser qu'il faudrait que j'écrive à Wade, ça fait à peu prés mille ans que je ne l'ai pas vu. Où il est passé ce con ? Instinctivement, par réflexe, j'tourne le regard autour de moi, comme si j'allais voir mon pote apparaitre. Et j'me souviens que si j'ai mon téléphone dans la main c'est parce qu'il venait de sonner. Un sourire, un rire même m'échappe quand j'vois le message de la blonde. Sourire, parce que j'suis content d'savoir qu'elle est toujours chaud. Vite crispé par l'idée d'une séance d'épilation. J'relève la tête vers les cheerleaders, qu'est ce qu'elles sont sexy. J'réponds à la blonde, range le téléphone dans la poche de ma veste et saute pour descendre de l'arbre. Elles ont l'air assez surpris d'voir ce mec sorti de nul part, et moi j'me marre en me mettant à courir vers la Mather. Toujours cette même odeur de weed, de tabac froid, et d'alcool. P'tain, y a du monde dans la salle commune, j'salue vite fait les gens, et grimpe les marches deux par deux jusqu'à la chambre d'Ash. Ma sucette dans la bouche, une main dans mes cheveux pour replacer ma mèche dandy, j'frappe à la porte.
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