Ashleigh&Caïn - One by one, drinks are gone

• Triste vie qui est la mienne. J'ai pas grand chose à quoi me raccrocher, pas énormément de personnes qui comptent vraiment pour moi. C'est pas que je ne suis pas sociable, loin de là, c'est juste que j'ai du mal à m'attacher aux personnes, que j'ai du mal à vraiment faire confiance. Alors je vis ma vie comme je le désire, je ne me préoccupe de personne, je fais ce que je veux, quand je veux, et où je veux. C'est un peu pour ça que j'avais allumer cette cigarette ici, dans cet endroit, parceque je me moquais de tout, je me moquais de ce qu'on pouvait me dire. Alors, cette jeune femme là, même si je ne lui disais pas, même si on se faisait du mal, je l'appréciais, j'aimais ces moments passés en sa compagnie, ce petit jeu entre nous, toutes ces conneries que l'on pouvait faire ensemble. Donc non, je n'allais pas lui dire que ouais, elle me plaisait, j'allais juste le sous entendre, et sa réponse me fit sourire. "Ouais, ça va quoi !" Seulement ça va ? Non, pas du tout, pour reprendre ces mots, évidemment qu'elle était bonne ! Mais lui dire lui ferait bien trop plaisir, elle m'a quand même planté la main, j'vais pas lui lancer des fleurs. Puis, elle avait disparu, elle était allé plus loin, en direction du lit, et là, je ne sais pas ce qui m'était passé par la tête, je l'avais rejoins, je l'avais poussé contre le lit, je lui étais monté dessus, la bloquant, pour ensuite l'embrasser, encore. Je la regardais avec un léger sourire, et je voyais qu'elle aimait ça, je voyais qu'elle aimait ce qui était en train de se passer et qu'elle avait exactement la même envie que moi. Dans un moment d’égarement, elle repris le dessus, elle me poussa pour prendre ma place. Sur moi, elle me bloqua comme elle pouvait, j'aurais très bien pu partir, j'aurais très bien pu la pousser, mais je n'en avais aucune envie en fait. "Disons que cette position me déplaît pas..." Oh non, j'avais ce que je voulais depuis le début, elle déguisé en infirmière, sur moi, que demander de plus en fait ? Alors je la regarda, un léger sourire sur les lèvres, je la regarda penser qu'elle avait le contrôle, mais ce n'était pas le cas, elle n'avait pas le contrôle sur moi, je la laissais juste le croire. C'est pourquoi je libéra mes poignets de son emprise assez rapidement, pour attirer son visage contre le mien et l'embrasser. Sauf que cette fois ci, je ne m'arrêta pas, je continua ce baisé, je l'embrassais pour de vrai, laissant mes mains descendre le long de son corps pour venir se poser contre ces fesses. Bon, ça va, elle est pas si plate que ça en fait... •

Tu le cherche c'est vrai mais lui aussi il te cherche. Il se moque de tes seins comme quoi ce sont des piqûres de guêpes alors que trop pas, ensuite il te dit que t'es pas mal au lieu de t'es bonne et voilà qu'il te dit que ça va. Non ça va pas. T'es pas juste ça va toi, t'es plus que ça. Il le sait mais il fait exprès pour te faire chier et pour ne pas l'avouer. Entre vous, vous ne vous dîtes pas les choses comme ça, non car vous ne les pensez pas, mais juste car ça fera bien trop plaisir à l'autre. Oui ça te ferait plaisir qu'il avoue que tu es bonne, il le sait alors il dit rien, il garde le silence. Mais toi tu vas bien lui prouver que t'es pas juste "ça va", tu vas le pousser à l'avouer que t'es bonne et cela même s'il le dira pas à haute voix. Il se souvient pas de votre nuit et tu le charrie avec ça, pour ne pas changer. Tu retournes prendre tes clopes et sans prévenir le loup te saute dessus. Allongé sur le dos sur le lit, il se positionne sur toi et te vole un baiser. Tu retournes bien vite la situation, venant prendre le dessus. Tu sais bien que ton poids plume ne vaut pas grand chose face à lui, qu'il peut te faire descendre en un rien de temps ou qu'il peut reprendre le dessus, mais c'est quand même toi qui domine là. Quand même toi qui a le dessus et tu aimes ça. Tu fais la maligne, tu lui fais comprendre que t'as le dessus et qu'il fait moins le malin. Il t'annonce tout de même que cette position lui déplaît pas. Tu m'étonnes, il a surement pas envie que tu bouges de là. Il t'avais demandé de prendre soin de lui, de faire l'infirmière et il avait finalement ce qu'il voulait. Tu étais dans ta blouse blanche d'infirmière, à califourchon sur lui, il pouvait qu'apprécier et ne pas se plaindre de la position. Tu ne bouges pas de lui, assise, tu plantes ton regard dans le sien comme pour le défier encore. Le tenter. Il s'échappe de ton emprise et attire ton visage vers le sien pour t'embrasser et non juste te voler un baiser. Tu fais celle qui se débat légèrement histoire de le faire chier puis tu t'arrêtes. Tes mains contre son torse ne le frappe plus du tout, au contraire, tu le laisse faire et tu prolonges le baiser. Ses mains glissent sur tes fesses tandis que tes avants bras se posent sur le lit, encerclant son visage. Qu'est ce que vous étiez en train de faire ? Tu n'y réfléchissais pas vraiment, prise par le moment présent. Tu lui plantais la main, tu lui rendais visite et voilà que vous étiez en train de vous embrasser à pleine bouche. Vous étiez décidément pas tranquille et incroyable. Au dessus de lui, tes mains se décollent du matelas pour venir se balader sur le torse de Caïn et chopper son haut. Tu prends pas ton temps, tu tires dessus en le remontant vers vos visages. Le baiser s'interrompt le temps de lui virer son haut pour reprendre de plus bel. N'importe qui peut rentrer, n'importe qui peut limite vous voir à travers le couloir mais t'y penses pas, t'en as rien a faire. Au pire ils assisteront juste à un cours d'anatomie et d'éducation sexuelle.

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• Je joue avec le diable. Toute ma vie, j'ai pris des risques, j'ai joué avec ma vie, et je continue encore de le faire au jour d'aujourd'hui. J'ai besoin de cette dose d'adrénaline pour me sentir vivant, de cette impression de frôler la mort. Que ça soit à chaque connerie, à chaque sensation forte, à chaque cuite, à chaque défonçage de crane, j'ai besoin de ressentir que je suis réellement en vie. J'ai toujours été comme ça, j'ai toujours aimé prendre des risques, et cette relation avec la Mather est une suite logique. On se fait du mal, et on aime ça. On se cherche, on se trouve, puis on recommence à se chercher, comme un cercle vicieux. Aujourd'hui est un bel exemple de cette folie qui nous habite, qui prend possession de nos corps et de nos esprits lorsqu'on est ensemble. Elle m'a planté, mais elle est là, elle reste à mes côtés, et je ne me venge pas pour le moment, non, j'ai bien d'autres idées en tête, j'ai envie de plus, j'ai envie d'un vrai contact, pas une baffe ou un coup de pied, non, je veux bien plus que tout ça, et je lui avais bien fait comprendre. A califourchon sur moi, elle avait prolongé ce baisé, désormais, elle m'embrassait vraiment, elle aussi. Je goutais au parfum de ces lèvres, sauvagement, je l'embrassais, ma langue allant chercher la sienne par moment, j'avais laissé mes mains venir se poser sur ces fesses, profitant de ce toucher. Et, elle m'avait rapidement retiré mon t-shirt, désormais, elle ne pouvait plus aller contre son envie, elle ne pouvait plus battre cette tentation, tout comme moi. Torse nue, nos baisés étaient bien plus sauvages que ceux que je lui avais volé tout à l'heure, et, moi aussi, j'avais envie d'en voir plus. Alors, remontant doucement mes mains dans son dos pour les faire passer sur son ventre, j’arrachai sa blouse d'infirmière que je jeta plus loin. Petit kiff personnel, j'ai toujours rêvé de faire ça. Désormais, nous étions à égalité, désormais, je pouvais admirer sa poitrine, même si elle était encore recouverte par un léger vêtement, mais... ça n'allait pas durer... •

A vous deux, vous pouviez faire un film, aucun doute. Vous vous retrouviez dans un lit, sans aucun vêtements sur vous et ne vous souvenant absolument de rien. Puis voilà que sans trop savoir pourquoi, ni comment, vous vous mettez à vous clasher gentiment, à vous faire des bleus, vous lancer des vannes, vous taquiner et cela sans répits. Toute occasion est bonne à prendre. Ce petit jeu s'installe entre vous sans l'avoir défini, sans avoir décidé de règles et désormais vous vous embrassez. Désormais, vous vous apprêtez à coucher ensemble. Ca n'avait ni queue ni tête, mais c'était drôle. Tu n'y voyais aucun inconvénient toi. Caïn n'était pas le premier pote mec avec qui tu couchais et peut être pas le dernier. Ca te choquait pas, y avait rien de mal à faire plaisir à un ami et qu'il te fasse plaisir. Si ensemble vous pouviez vous être utile alors pourquoi pas ? Tu n'aurais cependant pas cru que ça finisse comme ça quand tu étais venue le rejoindre ici. C'était complètement fou mais tu aimais ça. Tu te laissais emporter par le moment, ne pensant pas aux conséquences. Que pouvait-être les conséquences de toute manière ? Tu le laissais donc poser une nouvelle fois ses lèvres sur les tiennes et tu prolongeas ce baiser pour venir lui enlever le haut. Il tarda pas à faire de même avec la blouse infirmière que tu avais piqué. Toujours à califourchon sur lui, tu descendis un peu afin que tes mains puissent glisser le long de son torse pour venir se poser sur son pantalon que tu déboutonnais, non sans stopper vos baisers. Cette fois il allait bien s'en souvenir de votre petite sauterie. Cette fois il allait ravaler ses paroles sur tes piqûres de guêpes. Et cette fois il allait avouer que tu étais bonne, de façon indirecte mais il allait le faire quand même.

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