Ashleigh&Caïn - One by one, drinks are gone

• "Je vais la niquer ! J'vais lui péter les dents unes à unes j'te jure !" Gueulais-je en direction de l'infirmier qui était en train de me faire un bandage autour de la main. Cette fois ci, elle avait été trop loin, cette fois ci, elle m'avait vraiment niqué. Habituellement c'était seulement quelques bleus, quelques tartes dans la gueule, quelques coups de pieds au cul en plein milieu de la route et voilà. C'est pas non plus très grave. Enfin, pour nous c'est pas grave, pour les autres c'est surement super étrange, super con et j'en passe. Il me regarde en haussant les sourcils, pour lui, je devrais porter plainte, sauf que j'ai pas envie, j'ai juste envie de lui faire pareil, de prendre cette fourchette avec laquelle elle a planté ma main, et lui planter la cuisse ou le pied, j'sais pas, mais pas de porter plainte, j'suis pas une balance. Elle m'a bien niqué la salope, j'vous jure j'ai envie de la tuer là, j'ai envie de la faire tomber du quatrième étage, la regarder tomber et rigoler. C'est super malsain, j'en suis conscient, mais j'ai jamais été super saint comme mec, c'est pas fait pour moi ces conneries. Alors, l'infirmier, surement un étudiant vu sa tête de premier de la classe, sa tête d'abruti finit avec son mono-sourcil là, ce branleur, il finit son bandage, et il sort de la chambre ou je vais devoir rester encore quelques heures le temps qu'ils terminent de remplir toute leur paperasse là. Assis sur ce lit, je soupire, j'me fais chier, j'ai envie de me barrer, j'ai envie de me casser d'ici, en plus y'a rien à cette putain de télé, y'a que de la merde, des vieilles émissions qui me donnent envie de dégueuler partout, de repeindre ces murs blancs. Sauf que si je le fais, ils vont vouloir me garder plus. Alors je coupe la tête, à peine je l'allume que je l’éteins déjà. Et là, j'entends toquer à la porte. "OUAIS ?" Y'a pas de bruit, mais je gueule, on sait jamais si c'est un autre étudiant avec les oreilles bouchées... •

Te voilà en chemin vers l'hôpital avec une mine un peu inquiète. Tu avais joué une fois de plus avec Cain à faire les cons et c'était une fois de plus parti en couille. Tu avais l'habitude de te fighter avec lui, tu lui foutais des poings, il te mettait des balayettes, tu lui jetais des choses dans la gueule, il faisait de même. Mais voilà que là tu en étais venue à lui planter une fourchette dans la main. Comment c'était arrivée ? Toi même tu te le demandais. Une chose entraînant une autre, une connerie après une autre, la fourchette avait fini dans ta main pour finir planté dans celle du mather. Tu t'étais sentie coupable et c’est pourquoi tu te rendais vers l'hôpital où il s'était rendu pour se faire soigner. Oui car tu l'avais vraiment pas loupé et c'était pas trois glaçons qui allaient le guérir, pas cette fois ci. Tu sentais déjà que les représailles allaient tomber mais tant pis, tu assumais les conséquences de tes actes. Devant l'accueil de l'hôpital tu demandais son nom et sa chambre. Tu montas à l'étage où il était et une fois devant la porte tu toquas. Tu pouvais entendre à sa voix qu'il était pas d'humeur. Tu allais te faire tuer, tu le savais et tu venais ici t'offrir à lui sur un plateau d'argent. Mais tu voulais voir comment il allait et t'excuser. Enfin, c'est ce qui était prévu mais quand tu ouvris la porte de la chambre et que tu entras à l'intérieur, tu vis tout de suite le bandage autour de sa main et c'était plus fort que toi, tu éclatas de rire. Je t'ai pas loupé quand même commentas tu plus fort que toi en regardant sa main. A peine ces paroles prononcées que tu pouvais envoyer un sms à tous tes amis et leur faire tes adieux. Tu allais mourir.

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• Je sais pas vraiment d'où ce petit jeu malsain a débuté entre nous. Notre rencontre est loin d'être banale. Je l'ai rencontré dans un lit, un beau matin au réveil. C'est la première fois que je l'ai vu, complètement nue à mes côtés, sans aucun souvenir de ce qui avait bien pu se passer. On est pas con, on a bien compris ce qui c'est passé cette nuit-là... Sauf que depuis, ça a bien dégénéré, et j'me retrouve aujourd'hui, à l'hôpital, avec des trous dans la main suite à son coup de fourchette. Non mais sérieusement, pourquoi un coup de fourchette en fait ? Elle aurait pas pu juste me pousser, me faire tomber ? Non, il a fallu qu'elle me plante. Imaginer elle aurait eu un couteau sous la main, j'serais mort non ? Ou j'aurais perdu ma main ? Putain c'est compliqué. Rassurez vous, on est pas des sadomaso non plus hein, on est juste un peu perché. Des grands gosses complètements perchés... Lorsque sa frappe à ma porte, j'me suis dit que c'était un de ces internes qui venaient pour me dire que je pouvais sortir, mais quand je me rendis compte de qui c'était, et surtout, quand elle explosa de rire et me fit la réflexion qu'elle m'avait pas loupé. Je posa mon regard sur la fenêtre, cherchant quelque chose à regarder dehors. Je ne dis rien, je reste comme ça, faisant comme si je ne la voyais pas, comme si elle n'était pas là, comme si personne avait frappé à cette porte, comme si personne n'était rentrée. Sérieusement, la fille elle me plante la main à coup de fourchette et après elle vient comme si de rien était, et elle se fout de ma gueule ? Elle a envie que je lui balance le lit dessus ou quoi ? J'crois qu'elle doit être suicidaire ou une connerie du genre. Alors je l'ignore, j'attends ces excuses moi... •

La mather était vraiment la maison parfaite pour toi, c'était alcool, soirées et pétards à gogo. C'était la maison qui te correspondait dans toute sa splendeur. C'était la maison où tu te sentais entièrement toi et où tu rencontrais des gens aussi timbrés que toi. Putain que pour rien au monde tu voudrais changer de maison. Là bas, en seulement un mois et demi tu t'étais fait des super potes. Entre ceux avec qui tu jouais au chat et à la souris, celui a qui tu résistais comme un petit jeu, celui avec qui tu faisais des conneries à chaque fois que tu étais avec lui dans une pièce, voilà qu'un autre c'était ajouté à la liste : Caïn. Avec lui c'était pire que des conneries, c'était fight à longueur de temps. C'était limite à celui qui va le plus prendre cher. Celui qui aurait le plus gros bleu ou qui allait le plus se manger la gueule. Sauf que là c'était vraiment parti en sucette, tu avais planté ta fourchette dans sa main. Tu avais déconné, tu le sais mais ça avait été plus fort que toi de rire devant sa tronche et son bandage. Tu tenais pas à ta vie pour faire ça ou tu étais inconsciente. D'ailleurs ça ne plut pas vraiment au jeune homme que tu rentres dans sa chambre en te foutant de sa gueule. Bichette, il devait souffrir et toi tu étais là à te marrer de ta connerie. Tu le regardes donc perdre son regard à travers la fenêtre. C'était probablement nerveux car tu avais encore envie de rire face à sa réaction, mais tu y pouvais rien aussi, avec lui tu te marrais et pour un rien. Sa tronche te faisait rire, c'était comme ça. Tu veux que je t'emmène une fourchette et que tu me la plante aussi ? Genre je suis déjà à l'hôpital comme ça s'est fait dis tu en le questionnant. Ben vas y Ash' donne toi dans la gueule du loup surtout. Par contre je demande un lit dans ta chambre, ça sera bien plus drôle que d'être sa voisine de chambre. T'as déconné mais t'es pas le genre à dire désolée, surtout que tu sais qu'il va se venger, tu sais que malgré des excuses sincères il viendra te surprendre au moment où tu t'y attends le moins. Toi et moi savons que tu prépare déjà ta vengeance. M'envoie pas à la morgue quand même, tu n'auras plus personne avec qui t'amuser. Tu étais super convaincante. A croire que tu voulais vraiment qu'il t'envoie sous terre avec les vers et autres insectes dégueux qui voudraient manger ta si belle peau.

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• Mais, qu'est-ce qu'elle a cru en fait ? Elle pensait vraiment qu'en débarquant dans cette chambre d'hôpital j'allais l’accueillir les bras grand ouverts ? Que j'allais rire de ce qu'elle avait fait à ma main ? Même pas en rêve, ma main bordel. Encore ça va, c'est pas la main droite, imaginer ça aurait été la droite j'aurais pas pu me branler ce soir, grosse déprime là, je lui en aurais vraiment voulu. Donc, quand elle franchis cette porte, quand elle éclate de rire et qu'elle se fout de ma gueule, je l'ignore. C'est le meilleur moyen de ne pas m'énerver plus, enfin, c'est ce que je croyais... Mais non, elle continue de se foutre de ma gueule, je vois son reflet dans la vitre de cette chambre, et j'arrive à apercevoir ce petit sourire sur le coin de ces lèvres. "MAIS JE VAIS TE CREVER LES YEUX AVEC LA FOURCHETTE EN FAIT !" Avais-je gueulé en tournant mon visage en sa direction et en lui balançant dessus la première chose qui m'était passé sous la main, c'est à dire un espèce de magazine. Surement un truc préventif contre les maladies sexuellement transmissibles ou une merde du genre. Je ne pense pas qu'elle est senti grand chose en fait, mais c'est pas grave, c'est le geste qui compte. "Un lit dans ma chambre ? Pour que tu m'étouffes pendant mon sommeil avec tes piqures de guêpes là ? Même pas en rêve !" J'avais désigné de ma main valide les trucs qui lui servaient de poitrine. Ne jamais attaqué une femme sur ces attributs, parait que ça vexe. Mais, elle avait raison, j'allais me venger, peut-être pas aujourd'hui, ni même demain, mais je me vengerais. "En vrai tu me casses les couilles. J'ai envie de te balancer par la fenêtre sérieux... Mais si j'le fais, y'aura personne pour s'occuper de ma main !" Bah ouais, elle a cru quoi ? Qu'elle allait s'en tirer aussi facilement ? Même pas en rêve, désormais, elle allait devenir mon infirmière personnelle, qu'elle en ai envie ou non, ça lui apprendra à vouloir me planter là. •

Tu étais trop gentille, tu lui proposais qu'il te rende la pareil en lui offrant de lui donner une fourchette pour qu'il prenne sa vengeance mais il s'énerva juste encore plus. Il était vraiment de mauvais poil. Bon y avait de quoi, tu avais dépassé les limites. Non, en fait non, y avait aucune limite entre vous, ni règles dans votre jeu à la con. Il te balança un magazine dans la tronche et comme un réflexe tu mis tes mains devant toi pour te protéger. Oh ça fait mal lui lanças tu tandis que le livre finissait son trajet sur le sol de la chambre. Quelle mytho celle là, ça t'avais à peine chatouiller, mais tu faisais semblant pour lui faire plaisir. Pour qu'il soit content que tu souffres un minimum. Tu m'as coupé rajoutas tu en regardant ta main comme si tu analysais la coupure qui était inexistante évidement. C'est bon il était un peu soulagé ? Pas vraiment apparemment vu qu'il décida de t'attaquer sur tes seins alors que toi tu t'offrais de lui tenir compagnie en voulant un lit dans sa chambre à lui si jamais il voulait vraiment te planter une fourchette lui aussi. Tu fis une mine choquée, ouvrant la bouche en un grand O, les yeux bien écarquillés. Je crois que j'ai dû toucher un nerf qui mène à la vue parce que si ça et tu pointas tes seins avec tes index c'est des piqûres d'abeilles je sais pas ce qu'il te faut. Je fais pas du 85 A. Il était fou lui ou quoi ? Tes seins c'étaient une des meilleures parties de ton corps. Cent pour cent naturel, ils étaient parfait et avaient vendu plus d'une fois du rêve aux mecs avec qui tu avais couché. Ca se voit que tu te souviens pas de notre nuit, tu aurais pas dit ça sinon dis tu en secouant la tête négativement genre t'es déçue. Toi non plus tu te rappelais absolument rien de cette nuit là. Tu t'étais juste retrouvée à walp dans le même lit que lui mais bon tu étais sûre qu'il avait dû bien s'amuser avec toi et qu'il avait dû bien profiter de tes seins. Il avait voulu faire le muet et tu lui disais que ça servait à rien, parce que il savait que tu savais qu'il allait se venger sous peu. Il te menaça presque en disant qu'il voulait te jeter par la fenêtre et sur ses paroles tu t'approchas de la vitre et jeta un regard à travers celle ci, analysant la hauteur. Tu fis alors une grimace en le regardant. Ca ferait vraiment mal dis tu en parlant de la chute s'il te jetait vraiment par la fenêtre. Ne le tente pas Ash' sauf si tu voulais vraiment mourir. Puis captant la fin de sa phrase, tu arquas un sourcil. Pardon ? Tu comptes que je joue à l'infirmière ? Oh oui, tu savais parfaitement que c'était son idée, mais genre tu voulais confirmation. Il allait se venger et tu devais faire l'infirmière ? Il craquait lui ou quoi ? J'ai pas la tenue, ça peut pas le faire. Excuse bidon te voilà.

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• Elle a vraiment cru qu'elle allait m'avoir comme ça ? Que j'allais me sentir heureux de sa fausse coupure, elle se mettait un doigt dans l’œil, ou ailleurs, au choix. Je soupire. Franchement, sa réaction et sa réponse ne mérite même pas que je lui envoie une table dans la gueule. "Te fous pas de ma gueule, tu m'soules !" Le magazine que j'ai envoyé ne l'a même pas touché, au pire il l'a juste effleuré, alors qu'elle arrête avec ces conneries. C'est quand t'es un enfant que tu fais ça, que tu dis que toi aussi t'as eu mal, que limite tu te mets à pleurer, pour montrer à l'autre que lui aussi, il t'a fait mal, et qu'il n'a plus besoin de se venger, sauf qu'avec moi, ce genre de conneries, ça ne marche pas. Alors j'avais décidé de la piquer là où ça faisait mal chez une femme, sur le physique, et, un léger sourire s'afficha sur mon visage à l'entente de sa réaction. Je n'allais pas trop le montrer non plus, je devais rester sérieux un minimum pour que ça soit crédible. "J'vois vraiment, mais vraiment pas de quoi tu parles ! T'essaie de monter quoi là avec tes doigts en fait ?" Ah notre nuit... Ouais, malheureusement, j'ai aucun souvenir, c'est dommage, car je suis certain qu'on c'est quand même bien amusé en fait. Et que ces piqures de guêpes, je les ai surement apprécié. Mais bon, ces souvenirs là sont caché dans un coin de ma tête et ils n'ont jamais eu envie de sortir, peut-être qu'un jour ils sortiront, ou peut-être pas, en réalité je n'en ai aucune idée. Elle s’avança vers la fenêtre, réagissant à ma phrase, pour ensuite se tourner d'un coup et me regarder comme si je venais de dire la plus grosse connerie de ma vie. "Tu m'as bien entendu oui." Tu me plante la main, et en plus, tu crois que j'vais rien dire et te proposer de te faire à manger d'un main ? Mais tu rêves. "Et si tu tiens vraiment à avoir une tenue, on est dans un hôpital hein... Doit surement y avoir des blouses dans le placard..." Son excuse qu'elle n'avait pas la tenue appropriée ne marchait pas, c'était loin d'être valable. Elle jouerait au infirmière, elle n'avait pas d'autres choix si elle voulait se faire pardonner de son erreur, de son acte de violence, de méchanceté même ! Ma pauvre main, ma belle et pauvre main qu'elle a du confondre avec un steak... •

La tentative de faire genre qu'il t'avais fait mal avec le magazine et qu'il t'avais coupé ne fonctionna pas. Il était pas si con que ça apparemment et il avait bien vu que c'était que de la comédie. Bon au moins tu avais essayé quoi. Puis il décida de s'en prendre à tes seins en osant dire qu'ils étaient petits. Là c'était crédibilité zéro quoi. Plus naturel que toi y avait pas. Plus gros si, mais y avait beaucoup plus petits aussi. Tes seins tu en étais fière, pour ça que tu n'hésitais jamais à mettre des décolletés plongeant. Il voulait juste te faire chier en fait. Tu veux juste que je te les montre c'est ça ? Prend moi pas pour une conne lui dis tu un sourire sur les lèvres. Il voulait te pousser à bout pour que tu viennes à lui dire tu veux les voir peut être ? Et bim tu n'aurais pas le choix. Mais t'avais comprit le piège. Blonde mais pas conne. En tout cas tu pouvais constater que s'il avait failli perdre sa main, il ne perdait pas le nord. Il était en train de te demander de jouer à l'infirmière. Genre tu voulais qu'il te confirme ça de façon plus claire. Il comptait bien que tu fasses l'infirmière oui et ton excuse de ne pas avoir la tenue ne fonctionnait pas vraiment. Malin comme il était il trouva de quoi répliquer. Tu soufflas alors. Je pensais que le jour où je mettrais une telle blouse c'était pour pimenter le jeu au lit lâchas tu comme si c'était normal. Oui aucune gêne, surtout pas avec lui. Tu allais bien porter une blouse mais pas pour la même chose que tu aurais cru en porter une un jour. Tu te barras donc de la chambre sans rien lui dire. Tu le laissa mijoter à se demander si tu allais revenir ou non. Dans le couloir, tu avanças et trouvas un chariot avec des pansements, des compresses, des seringues et on en passe. Y avait aussi des serviettes puis une blouse. Attrapant le tissu, tu ouvres la blouse pour l'analyser. Tu l'enfile et tu reviens dans la chambre. La blouse est loin d'être aussi sexy que celle que tu pouvais voir dans des magasins de costume ou dans des sex shops. C'était vraiment moyen leur truc. Monsieur Woods je crois que c'est l'heure de votre piqûre dis tu avec une voix joueuse et à la fois stricte. Ton regard se posa sur les poches que tu avais de chaque côté de la blouse. Tes mains rentrèrent dedans et tu y trouvas une seringue, mais sans aiguilles. Cachant le bout pour qu'il ne voit pas que l'aiguille était manquante tu t'approchas de lui. En position dis tu en riant. Position qui signifiait montre ton cul, comme on dit aux enfants petit. Tu t'approchas de lui en faisant un jeu de sourcil, genre tu étais trop sérieuse et tu allais lui démonter le cul ->

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• Comme moi, elle aime le jeu. Tout comme moi, elle aime relever des défis, et j'crois que c'est ça qui nous a rapprocher. Cette façon qu'on avait de jouer avec le diable, de se faire du mal. J'sais que comme ça, ça sonne vachement étrange, que vous devez vous demander quelle genre de personne nous sommes, et je n'aurais pas vraiment de réponses à vous donner. On s'amuse, c'est tout, un peu violemment, je dois l'avouer, mais on s'amuse à notre façon. Bon pour le coup, c'était pas à mon gout, son coup de fourchette là, il m'était resté en travers de la gorge, comme un morceau de bouffe avalé de travers. "Oh ça va au moins j'aurais essayé !" Qui ne tente rien, n'a rien non ? C'est bien ça l'expression ? Bon, si elle sort pas ces seins, c'est qu'elle est pas prête à se faire pardonner tout de suite, et qu'elle a plutôt envie que je me venge. Je réfléchis déjà à ma sanction d'ailleurs... Mais habituellement, ça vient comme ça, je me dis pas "tient et si je lui pétais une dent ?", c'est instinctif ce genre de choses. Alors, j'voulais qu'elle joue à l'infirmière histoire de se faire pardonner, j'voulais qu'elle enfile une blouse et qu'elle s'occupe de moi, comme si j'étais mourant, et j'allais en jouer, sauf que non, une fois de plus, elle trouva quelque chose d'autres à ajouter. "Bah ça peu s'arranger ça aussi hein." Bah quoi ? Dire qu'elle est moche serait un blasphème un peu quand même. Mais une fois de plus, encore une putain de fois, elle fait j'sais pas quoi, là je la vois et elle se casse, elle sort de la pièce sans dire aucun mot. Non mais sérieux ? Tu me plantes la main et tu te barres ? Grosse arnaque, cette fille est une grosse arnaque, je la conseil à personne. "Hein ?" J'pige pas, elle a disparu quelques minutes et la voilà qui débarque vêtu d'une blouse d'infirmière. Bon, c'est pas ultra sexy, mais ça fera l'affaire. Enfin... Je pensais que ça allait faire l'affaire jusqu'au moment où elle a sorti une seringue de sa poche et qu'elle a sous entendu que je devais tendre mon cul. J'mets mes deux bras devant moi. "Non non non dégage avec ta seringue là ! C'est à la main que j'ai mal, à la main ! Commence pas à couiller !" Même pas en rêve elle va s'approcher de mon trou de bal, j'vous le dis moi. •

Tu avais eu raison et tu avais vu dans le mille. Si Cocaine te charrier avec tes soi disantes piqûres de guêpes c'était pour te faire chier et que tu viennes à les lui montrer. Il avouait avoir tenté et ça te fit rire. Je le savais, pervers lui balanças tu en plaisantant. Si ça avait été une autre fille il se serait prit une bonne droite dans la gueule, mais pas toi. Toi, tu t'en moquais bien et tu avais aucune gêne avec les mecs comme avec ton corps. D'ailleurs si ça n'avait pas été toi peut être qu'il n'aurait pas tenté. Avec toi il savait qu'il pouvait y aller franco et non en passant par quatre chemins. Tu étais directe et tu préférais quand les gens l'étaient aussi. T'étais si cool que tu prenais les gens comme ils étaient avec leurs qualités comme leurs défauts car des défauts toi même tu en possédais pas mal à ton actif. Puis il voulut que tu sois son infirmière et tu acceptas tandis en commentant sur la tenue que tu avais déjà envisagé de porter mais pas de cette façon là et pas une aussi laide. Monsieur hésita pas à rebondir sur tes propos. Oui il avait très bien compris où tu voulais en venir. C'est mort ! T'es même pas fichu de te rappeler de l'autre nuit, je suis vexée dis tu limite avec une moue triste. Quelle comédienne en effet. Il fallait peut être que tu envisages à te réorienter dans le théâtre. Tu partis ensuite dans le couloir pour revenir avec une blouse blanche sur les épaules, tout en taquinant encore ton camarade. Il voulait que tu joues à l'infirmière ? Tu allais le jouer parfaitement. Tu lui parla comme une vraie infirmière, feignant que c'était l'heure de sa piqûre puis tu te rapprochais de lui en réclamant qu'il dénude son cul pour la piqure. La réaction de Cain ne se fait pas attendre. Ses deux bras en avant dans le but de t'empêcher de t'avancer, il refuse catégoriquement de coopérer. Monsieur Woods ! dis tu en haussant le ton comme si tu étais en train de le réprimander. C'est l'heure de votre piqure, bougez pas et tout ira bien. Tu fis deux pas de plus vers le lit et donc vers lui et tu pointas tes mains vers son fessier. Il essaya de t'en empêcher une nouvelle fois alors tu enlevas la main qui cachait l'aiguille qui n'était pas là et tu appuyais la seringue sur l'avant bras du vert. Y a aucune aiguilles patate annonçais tu en lui montrant la seringue qui contenait nu produit ni aiguille. Tu riais un peu par la même occasion. Plus sérieusement, tu veux pas te tirer d'ici où tu comptes y passer la nuit ? Il avait une blessure de rien du tout, il avait pas besoin de rester ici après tout non ? C'est pas que c'était morbide ici mais un peu quand même. Tu préférais l'air frais et tu avais grave envie de fumer. Tu crois que je peux ici ? dis tu en sortant une clope et ton briquet de ton soutien gorge. C'était ta cachette secrète. Pas besoin de te trimballer ton paquet, dans tes seins tes clopes étaient bien mieux planquer et tu n'en n'étais jamais à court. Bien sûr tu savais que tu ne pouvais pas fumer ici mais peut être que ça allait l'amadouer pour bouger ses fesses de cette chambre et cet hôpital.

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