Take me back to the basics and the simple life

MatthaëlTake me back to the basics
and the simple lifeTell me all of the things that make you feel at ease
Your touch, my comfort, and my lullaby
Holdin' on tight and sleepin' at night

J'hésite à appuyer sur la touche "envoyer" parce que je me doutes qu'il pourrait ne pas le prendre super bien. Qu'il m'en veuille peut-être un peu de prendre la parole à sa place en contactant sa mère ou de lui "imposer" de décrocher. Je veux simplement qu'il comprenne. Je veux juste qu'il se repose. Je crois que c'est pas trop demander. Je tergiverse aussi encore un peu sur la formulation à utiliser, si ça va être crédible, si ça fait comme si c'était lui qui l'avait écrit. En gros, je veux pas bousiller le tout et que ses parents soit quatre fois plus suspicieux. Voyez le genre?

Son exclamation me fait tourner et relever la tête, alors que je me concentrais sur l'écran du téléphone. Ses doutes mettent un temps à atteindre mon cerveau et lorsque j'en comprends le sens, j'en soupire. Me rapprochant de lui, je passe doucement ma main sur sa joue pour caresse.

- Tu vois bien que l'épuisement commence à te faire faire n'importe quoi, lui fis-je remarquer en me moquant doucement. Ça ne m'a même pas effleurer l'idée Saël, lui assurais-je. Je ne doute pas de toi, je m'inquiètes pour ta santé plutôt.

Pour appuyer mes dires, je lui vole à nouveau ses lèvres, très délicatement, avec autant de douceur que possible. Calmer ses nerfs, poser un baume sur ses blessures et faire disparaître ses doutes infondés. Je profite un peu d'être à nouveau contre lui, restant tout près alors que nos bouches se séparent. Ma main libre passe à sa taille, tout naturellement, pour l'enserrer avec autant de tendresse que possible et me rapprocher, ayant ainsi tout un côté appuyé contre son corps.

- Je voulais envoyer un message de ta part, fis-je en lui montrant son cellulaire. Sauf que je sais pas si ça fait véridique, alors j'ose pas l'envoyer pour pas te causer plus d'ennuis.

De bonne volonté, je lui remets l'appareil, attendant qu'il appuie lui-même sur la touche si le message convient. S'il hésite trop longtemps, je l'enverrai moi-même, je le jure.

- Tu restes ici ce soir, lui ordonnais-je doucement. Et tu me laisses prendre soin de toi, ajoutais-je encore en l'embrassant sur la joue.

When it hurts like you've crashed from above
You bend and you bend till you break
Till the lights all gone
You lose the way and you hit the wall
I'll heal your broken bones
When you can't move
Sometimes you need someone to carry you home
When you've been knocked down
You've been lost
With a ground shaking under your feet
I'll be the one, I'll be the one, I'll be the one to
Carry you home
Cause it's true love
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J'ai cette peur, qu'il n'ai plus du tout confiance en moi, qu'il me montre qu'il pense encore que je pourrais le tromper avec une fille, comme s'il ne me suffisait pas et là, j'ai cette impression qu'il ne me croit pas fidèle, pas avec lui, alors qu'il fouille dans mon téléphone, du moins, c'est ce que je pense qu'il fait. Je me trompe peut-être, mais je ne vois pas du tout ce qu'il pourrait faire d'autre, parce que je panique, j'ai cette désagréable impression que je vais le perdre. Alors, restant distant avec lui, de peur de sa réaction, je prends la parole, espérant qu'il va éteindre cette crainte que j'ai. Parce que franchement, ça serait la goutte d'eau qui fera déborder le vase, s'il me tourne le dos aussi, s'il me laisse comme ça... Je veux pas, je secoue la tête, je ne veux pas qu'il pense ça...Parce que là, il me regarde, sans rien dire. Ai-je raison de croire qu'il pensais ça ? Je veux pas le croire... Il peut pas... je m'appuie d'avantage contre le mur, pour garder l'équilibre dans un sens, parce que j'ai cette impression que je vais m'écrouler, s'il fini par me dire que oui, il pense que je le trompe. Sauf qu'il ne dit toujours rien, il s'approche juste... Je le regarde, inquiet, pour ne pas dire paniqué. Je ferme cependant dans les yeux quand il me caresse doucement la joue, appréciant ce geste, mais redoutant ce qu'il va suivre, quand sa voix me parvient enfin, j'ouvre les yeux et le regarde... "Ah..." Soufflais-je alors doucement, parce que j'ai un peu du mal à réalisé cela, bien que ça me rassure grandement, qu'il me montre de la confiance, surtout maintenant... Je ferme doucement mon poings sur sa blouse pour m'agripper à lui, pour le tenir, pour ne plus qu'il s'écarte de moi.

Je baisse maintenant le regard vers mon cellulaire, alors qu'il m'en parle, me montrant l'écran et le texto qu'il a préparé pour ma mère. Je tends ma main libre pour le prendre et le fixer. Je ne sais pas du tout si c'est une bonne idée, si je fais bien de faire cela ou non, parce que mentir à mes parents, même si je l'ai fait plus d'une fois, concernant le blond, je n'ai pas envie pourtant, je sais qu'il le faut, que je dois pas balancer n'importe quoi... Je me mordille la lèvre inférieure en réfléchissant, nerveux, angoissé avant de simplement pressé la touche envoyé, laissant le message partir sur le cellulaire de ma mère. Je relève ensuite le regard vers le Québécois. "Voilà..." Murmurais-je doucement en lui rendant mon téléphone, pour je ne sais qu'elle raison, comme si il en était le gardien maintenant, pour m'empêché d'y répondre, mais aussi pour être indisponible pour les autres, pour ne plus être dérangé... "Je suis désolé..." Rajoutais-je alors. Désolé d'avoir douté de ta confiance en moi, de t'inquiété. J'ai plein de raison de m'excuser à cet instant, du moins, c'est l'impression que j'ai...

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J'ai pris son téléphone, voulant l'obliger à relaxer pour une soirée. J'ai décidé d'envoyer un message à sa mère, sans son consentement pour le mettre devant le fait établi et qu'il finisse enfin par lâcher prise sur ses responsabilités. Au moins l'espace d'une soirée. Ce n'est pas juste que je veux l'avoir entièrement pour moi - même si je refuserai pas, dah! - mais je vois qu'il est fatigué et stressé. Je ne veux pas le voir partir en burnout parce qu'il est trop entêté à vouloir s'occuper de tout le monde avant lui. La liste est trop longue pour qu'il y arrive sans prendre de pause. Parce que c'est toujours ça. Et quand y'a un problème qui se règle, y'en a un autre pour le remplacer. Et certains sont plus difficile à surmonter que d'autres. Ou gruge plus d'énergie.

La santé de son frère était un gros élément et ça me rassure de savoir qu'il s'est réveillé et qu'il va ...disons "mieux" à défaut de dire "bien" parce que ça n'en reste pas moins une grosse opération et qu'il doit pas être au plus haut de sa forme. Mais ça s'améliore et ça continuera de le faire, j'en suis confiant. De ce qu'on a pu parler Oli et moi, je le crois assez battant pour s'accrocher et se rétablir. Qui sait si ça ne l'aidera pas d'ailleurs, dans les mois ou les années à venir?

Ça vient me chercher à l'intérieur, par contre, de savoir que je ne peux pas être là, que je ne pas réellement soutenir l'un ou l'autre des deux frères. Oliver dans son rétablissement, Jaysaël dans tout ce qui se passe. Parce que y'a un élément à tenir en compte : la présence des parents. Je n'ai pas l'intention de forcer Saël à confronter ses parents à mon sujet. Je peux rester dans l'ombre, même si ça me tue de me retrouver pieds et poings liés et de ne pas pouvoir l'aider. Mais je sais que si je me pointe une journée à l'hôpital pour voir Oli et qu'il y est déjà avec ses parents, on se trahira immanquablement. Un regard, un mouvement, n'importe… Ça ne prendra pas grand chose. On a des habitudes, des manies, des sentiments. Et là y'aurait deux spectateurs pour les capter et envers qui ça pourrait poser problèmes. Je sais que j'arriverai pas à rester de marbre. Et je penses pas que Saël pourrait non plus. Suffit de voir comment on s'est retrouvé.

Mais je n'avais pas prévu qu'en lui enlevant son cellulaire, il en déduirait que je penses qu'il me trompe. Je croyais qu'on avait réglé cette histoire depuis que je l'avais trouvé à m'attendre devant ma chambre d'hôtel à New-York. Je lui fais confiance en ses sentiments envers moi. Il m'aime, m'apprécie et je sais que je ne suis pas son jouet. De son côté, je crois bien qu'il a compris que c'était réciproque et qu'il ne croit plus n'être qu'un nom dans un carnet d'adresse. Je mets donc sa panique sur le compte de sa fatigue, sur le fait qu'il est épuisé et qu'il ne raisonne plus tout à fait normalement, pensant au pire avant de réellement se questionner sur la possibilité du scénario. J'essaie donc de le rassurer, affirmant que ça ne m'était pas passer par l'esprit et l'embrassant pour lui prouver une fois de plus que je l'aime. Collé contre lui, je lui rends son électronique, de bonne foi, en lui expliquant ce que je voulais faire. Je le vois hésiter, se mordiller la lèvre - please, don't do that - avant de finalement appuyer sur "envoyer". Un grand sourire apparaît alors sur mes lèvres. Il a compris. Merci! Il sera toujours tendu, stressé, c'est certain que je n'arriverai pas à lui faire oublier tous les problèmes, mais au moins, il va essayer et ça me convient. Quand il me rend l'appareil, je rigole doucement et le glisse dans ma poche arrière. Je ne l'éteindrai pas, parce que je m'en voudrai s'il arrive une urgence, mais voilà, pas touche pour le moment.

- T'as pas à t'excuser, lui assurais-je. Mais là, je veux savoir si t'as faim, soif, chaud, froid, si t'es fatigué… tout quoi! M'exclamais-je en riant doucement. Mais surtout…

Je passe mes deux mains à sa taille, sous son chandail, l'embrassant longuement. Et quand je finis à séparer nos lèvres, c'est pour garder mon front appuyé au sien.

- ...je veux te voir profiter et relaxer, ajoutais-je tout bas.

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Je viens d'appuyer sur la touche envoyer et déjà, je le regrette en quelque sorte, parce que je sais déjà que ça va me poser des problèmes, que ma mère va me faire passer un interrogatoire pour savoir qui est la jeune fille en question à quoi elle ressemble, etc... Enfin, dans tout les cas, je pourrais dire... Blonde, parce que toutes mes ex le sont et que ça changera pas de d'habitude au final... Mais soit, je réfléchirais à cela plus tard... De toute façon, je pouvais pas résister à la demande de Matthy, parce que si je refusais, il allait m'en vouloir, probablement et j'ai pas du tout envie de me prendre la tête avec lui pour le moment, voilà pourquoi j'ai obtempéré si rapidement. Je lui rends ensuite mon téléphone qu'il se dépêche de mettre dans sa poche arrière et je ne dis rien de plus, le laissant faire, m'excusant simplement de tout cela, de l'inquiéter, de pas pouvoir le voir comme d'habitude. C'est pénible cette situation et j'attends avec impatience de pouvoir regagner mon appartement avec lui, y dormir à nouveau tout les deux...
.
Je le laisse se blottir contre moi, appréciant de déjà le retrouver un peu, refermant mes bras autour de sa taille, mon visage venant se nicher dans le creux de son cou. "Tu me proposes quoi ?" Le questionnais-je pour savoir ce qu'il avait prévu pour cette soirée qu'il voulait qu'on passe en quelque sorte en tête à tête, mais aussi savoir ce qu'il avait pour manger, boire, etc... Puis profiter... profiter comment ? De lui ? mais de quelle façon ? parce qu'il y a plusieurs moyen de profiter de lui, et j'avoue que le voir jouer mon larbin, j'ai pas spécialement envie et l'autre, même si j'adore ça, nos corps à corps, là, j'ai plus envie de sentiments, de tendresse que de coucher tout simplement avec lui, j'ai limite envie de me poser contre lui, dans ses bras, de profiter de sa tendresse comme un enfant pourrait le faire en quelque sorte et parler, discuter un peu, parce qu'on n'a plus trop parlé dernièrement...

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Suite à notre baiser, il me sert à nouveau dans ses bras et j'en soupirerais de bonheur si je ne m'inquiétais pas pour lui à ce point. Cependant, je profite de chaque centimètres carré de son corps qui est en contact avec le mien, passant moi aussi mes bras à sa taille, caressant son dos alors qu'il enfouie sa tête dans mon cou. Je dépose un baiser sur sa peau apparente alors qu'il me demande ce que je lui proposes.

- Si t'as faim, je peux nous faire à manger, suggérais-je. Ce que tu veux ...dans la mesure de mes capacités culinaires, fis-je en riant.

Ce serait pas la première fois que je nous prépare un repas et il sait que je préfère la cuisine simple. Qui plus est, j'ai pas envie de passer trois heures devant le plan de travail alors qu'il a enfin réussi à se libérer pour une soirée. Un soir, cependant, j'aimerais bien l'inviter au resto. Que nous, en tête-à-tête. Après tout ça, peut-être que ce sera possible.

- Et si on veut pas se casser la tête, y'a toujours la solution de commander. J'ai rien contre la pizza, souris-je.

Pizza, chinois, mexicain, poulet et j'en passe; le choix est assez vaste pour qu'on arrive à trouver quelque chose pour nous satisfaire. On est pas si difficile que ça niveau bouffe, que ce soit l'un ou l'autre. Suffira que l'un de nous accroche sur quelque chose et ça devrait le faire.

- J'ai fait couler du café en t'attendant aussi, je t'en sers une tasse, à moins que tu préfère autre chose.

Moi j'y carbure toujours et ça m'empêche pas de dormir. Mais Saël, pour ses nerfs, présentement, je sais pas si c'est la meilleure solution. Cependant, je l'empêcherai pas si c'est ce qu'il veut.

- À faire… commençais-je en y songeant en même temps.

Quelque chose de simple, de tranquille.

- On peut écouter un film? proposais-je.

Ça serait bien, non? Jason en a une bibliothèque de film assez imposante, ça sera pas le choix qui manque. Je peux même me planter devant un film de sport si c'est pour lui faire plaisir.

- Et si t'es trop fatigué, on peut simplement s'étendre, ajoutais-je.
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Je le garde contre moi, parce que le touché m'a réellement manqué, que je ne sais pas comment j'ai fait pour passer autant de temps sans pouvoir le toucher et même simplement le regarder. Je réalise là, maintenant que je l'ai dans mes bras à quel point sa présence à mes côtés m'a manqué, parce qu'il faut croire qu'à la longue, j'ai commencé à m'habitué à ne pouvoir que lui envoyé quelque texto par jour ou le croiser rapidement sur le campus... Je ferme les yeux, profitant un peu de le retrouver, son corps, sa voix, son odeur... j'en profite clairement pour tenter de me remettre un peu d'aplomb comme il semble le désirer. Je me redresse finalement un peu pour le questionner et savoir ce qu'il peut ou veut bien me proposer pour ce soir. Je le regarde donc attendant sa réponse et il commence par le repas. Je penche un peu la tête et le regarde. "J'aime bien ta cuisine tu sais... Mais si tu veux, je peux cuisiner aussi..." Parce qu'après tout à force de venir à mon appartement, il peut avoir prit goût à ma cuisine non ? J'entends alors sa proposition de commander. "Je n'ai rien contre les pizza non plus, alors si tu veux ça, il n'y a pas de soucis pour moi. Je veux juste être avec toi là." Parce que c'est bien pour ça qu'il m'a fait resté non pour qu'on soit tout les deux alors que ça soit dans la cuisine a préparé le repas ou bien simplement a attendre la commande, pour moi c'est pas forcément différent, bien que dans le premier cas, je ne pourrais pas l'avoir dans les bras, mais en même temps, ça nous permettrait de retrouver pendant un instant notre quotidien un peu disparu à cause de mes parents.

"Par contre, je vais passer mon tour pour le café." Lui lançais-je, c'était un mauvais plan ça de boire du café que maintenant, puis je n'en bois que le matin ou alors quand je dois resté éveillé pour étudier ou quoi, un moyen de pas dormir en quelque sorte. Je continue de le regarder et continue d'écouter ses propositions alors qu'il réfléchit maintenant. Je viens déposer un baiser sur le coin de ses lèvres avant de descendre un peu sur la ligne de son menton en déposant des baisers, heureux tout simplement de pouvoir faire ça. Cependant, en entendant ses propos. "Juste écouter ?" Je tique un peu sur ce qu'il vient de dire, parce qu'écouter un film et pas le regarder, il compte faire quoi alors si on ne le regarde pas ? "Je suis pas venu pour dormir Matthy... mais pour te voir alors évite de m'envoyé au lit trop vite." Soufflais-je en relevant le regard vers lui.

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Je secoue négativement la tête, faisant voleter quelques unes de mes mèches tandis qu'il me propose d'être aux fourneaux.

- Non, tu cuisines pas - aussi doué que tu puisses être - parce que, ce soir, tu te détends, réfutais-je.

Je laisse courir mes doigts sur son torse, lui souriant tendrement tandis qu'il répond à ma proposition de bouffe sur le pouce.

- Va pour la pizza. Comme ça y'aura qu'à attendre et on pourra profiter.

Je lui retire absolument pas qu'il est un cuisinier talentueux, mais on va se contenter de livraison pour ce soir. Je n'ai pas souvenir d'une recette qu'il aie fait que je n'ai pas aimé. Certaines beaucoup plus que d'autres, oui, mais jamais rien de mauvais. Pour ma part, je suis fana des "recettes en cinq ingrédients". En gros, je me casse pas la tête et je fais des trucs simples, mais je me débrouille assez bien pour pas me nourrir de fast food ou de surgelé constamment. Alors ça me fait plaisir qu'il me dise qu'il aime. Par moment, comparé à lui, j'ai pas trop l'impression d'être à la hauteur. C'est probablement pas volontaire de sa part, mais ça me fait l'effet qu'il y a mis plus de préparations et d'attention dans chaque repas ou presque. Cependant, chaque fois, ça me fait plaisir de constater qu'il fait ça pour moi. Surtout qu'on se régale! Et ça aussi, je m'en ennuie. Ça paraît banal de partager un repas, mais c'est des petits moments de la sorte qui me font réaliser à quel point j'apprécie sa compagnie et combien je l'aime. Les petits rien, qui sont en fait des petits plus. Des petits éclats de bonheurs simples.

J'hoche la tête quand il affirme qu'il ne prendra pas de café. Sage décision probablement s'il est épuisé. Ou il n'a peut-être pas le goût. Moi, je vais surement en reprendre. Où est-ce que j'ai mis ma tasse d'ailleurs? Croisant les pupilles de mon blond, ma question s'efface de mon esprit et je lui souris doucement.

- Tu veux autre chose quand même? le questionnais-je.

Je sais plus exactement ce qu'il y a au frigo, mais bon suffit d'aller voir. Je tente de réfléchir à ce qu'on pourrait faire de relax pour la soirée. J'ai envie qu'il se repose, mais je veux aussi profiter de sa présence. Pour le peu qu'on se voit depuis que ses parents sont en ville, je serais vraiment con de pas le faire! Comme maintenant, alors que sa bouche parcourt la ligne de ma machoire. J'en laisse entendre un soupir de bonheur, de bien-être. Ça m'avait manqué! Oh, mais tellement!

Je finis par proposer qu'on pourrait probablement écouter un film et quand il reprend mon choix de mots, je rigole doucement.

- Regarder, corrigeais-je pour moi-même. Vieille habitude du Québec, navré, lui expliquais-je avant de l'embrasser pleinement.

Cependant, s'il ne veut pas se planter devant la télé - et hors de question qu'on allume les bulletins de nouvelles! - et s'il est trop fatigué, on peut toujours aller s'étendre. Parce que, c'est certain que j'ai aucune objection à l'avoir dans mes bras! Et ce même s'il est endormi! Mais ça n'a pas l'air d'être son premier plan, arguant qu'il est venu pour me voir. Je lui dirai pas, parce qu'il déteste que je le qualifie ainsi, mais il est adorable mon Saël! Et je crois pas qu'il s'en rend toujours compte.

- Je suis là, juste devant tes yeux, répondis-je doucement. Sur tes lèvres, ajoutais-en l'embrassant tendrement. Et dans tes bras, terminais-je en resserrant un peu plus ma prise a sa taille, le sourire aux lèvres.
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Je le fixe et souris un peu. "C'est une activité de détente de cuisiner non ?" Le questionnais-je alors faussement pour tenter de rire un peu, mais pas sûr que cela lui convienne réellement. J’obtempère quand même acceptant ainsi de commander et de manger une pizza. "On prend une pizza à quoi ?" Parce que pour ma part, je n'étais pas spécialement difficile, mais lui, je ne connaissais pas encore tout ses goûts par coeur, alors peut-être qu'il aurait une préférence pour une sorte de pizza ou une autre. Je ne sais pas trop, faudrait que je fasse un jour un listing de tout ce qu'il aime... Bien que dans un sens, je pourrais m'amuser à cela ce soir, chercher à connaître un peu plus ses goûts, parce que même si on passe souvent beaucoup de temps ensemble, il y a pas mal de chose que j'ignore encore sur lui, enfin, c'est l'impression que j'ai... Bien que je connais son goût pré-pondéré pour les liquides à la place de la nourriture. Je devrais peut-être lui réapprendre que les liquides ne sont pas de la nourriture, lui fait tout un cours sur ça pour qu'il arrête de me répondre un café, un millshake ou je ne sais qu'elle autre boisson quand je lui demande s'il a mangé ou bien ce qu'il veut pour souper... En parlant de boisson, je refuse sa proposition de café. "Si tu as de la citronnade ou quelque chose de similaire, je ne dirais pas non."

Je me laisse alors à le toucher, l'embrasser encore, comme ça m'avait manqué, pour me ressourcer un peu près de lui dans un sens, je ferme les yeux en serrant un peu plus ma prise sur lui pendant un instant, un petit moment hors du temps avant que la conversation ne reprenne et que je tique sur le termes qu'il emploie. Je le fixe et écoute son explication. "C'est étrange quand même." Dis-je tout haut en réfléchissant. "Mais en même temps, ça sonne un peu comme une proposition pour autre chose... Tu sais qu'on s'occuperait à autre chose avec le film en bruit de fond." Par contre, la proposition qui suit, je l'apprécie un peu moins, même s'il a raison de ma la proposer étant donné que je suis fatigué, je ne peux juste pas l'accepter. Alors, je décline en le regardant, cherchant à l'attirer encore plus contre moi tandis qu'il me répond. Je souris à ses paroles, appréciant peut-être un peu trop ses mots. "Tu m'as manqué..." Murmurais-je alors doucement au creux de son oreille avant d'en mordiller doucement le lobe et de déposer à nouveau des baisers sur lui, descendant dans le creux de son cou.

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Je grimace légèrement, pas très convaincu, quand il affirme que la cuisine est une activité de détente. Pas nécessairement pour ma part, mais j'imagine que ça l'est pour plusieurs personnes. Cuisiner ça me va, mais c'est pas ce que je ferai si j'ai besoin de relaxer. Limite, pour me changer les idées parfois, mais c'est jamais vraiment efficace et ça donne plutôt scène à des flambées navrantes. Mais de toute façon, aussi doué qu'il soit, je ne le laisse pas cuisiner ce soir! S'il veut une activité de détente, je lui en trouverai une autre.

- Une "carnivore" qui a pepperoni, saucisse, bacon, en plus de la sauce, des tomates et du fromage et etc. ou plus classique et on prends une margherita? suggérais-je.

Je sais qu'il aime la viande, alors ça tombera peut-être dans ses goûts. Ou il préférera peut-être plus standard? Je me creuse la tête un moment : c'est la première fois qu'on mange de la pizza? Genre on est deux étudiants et c'est la première qu'on se fait un tel repas, ou j'en oublie des morceaux? Probable. Stupidement probable. Riant doucement, je lui propose à boire. Oubliant le café pour lui, il me demande plutôt de la citronnade.

- Je vais devoir vérifier, mais je crois que oui.

Ou semblable. Shirley en fait quelques fois. Reste à savoir si avec les inondations et tout ça, elle a gardé ses habitudes. J'ai pas regarder. Je ferai tantôt, parce que pour le moment, j'ai un intérêt beaucoup plus prononcé pour ses caresses et ses baisers. Un soupire de bonheur et j'en souris de bien-être, me serrant contre lui avec plaisir alors qu'il affirme sa prise. Je lui propose un film et je reconnais que c'est en grande partie pour rester ainsi, collé contre lui. Je veux qu'il se repose et je veux qu'on puisse profiter d'être un peu tous les deux. Comme avant. Sauf qu'il tique sur les mots que j'ai employé sans trop réaliser.

- Probable, oui, lui accordais-je. Moi, c'est simplement très habituel.

Il reprend la parole et j'hausse un sourcil à ses propos, mais ne dis rien. Ou plutôt, je lui propose d'aller dormir assez rapidement, s'il est fatigué. Cependant, ça ne semble pas faire partie de ses plans immédiats. Il est plutôt là pour me voir et ça me fait sourire bêtement. Aussi je lui démontre que je suis bel et bien là, en quelques mots et quelques actions. En réponse, il me murmure à l'oreille, affirmant que je lui ai manquer.

- Toi aussi, tu m'as manqué, murmurais-je alors que ses dents passent sur mon lobe d'oreille, me déclenchant un grand frisson qui court le long de la colonne, bientôt calmé par ses baisers au creux de mon cou.

- Tu proposes quoi pour s'occuper en "écoutant" seulement un film? Demandais-je innocemment.

Doucement, je recule jusqu'à la cuisine, l'entrainant avec moi pour lui trouver de quoi à boire pendant qu'on commandera la pizza. Ensuite, ce sera le salon pour le film ou ma chambre, avec mon ordinateur portable.
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Alors que je lui demande son choix de pizza, je suis assez surpris. "Tu aimes bien cette pizza ?" Je ne connais pas encore réellement les goûts de mon copain, ce qui est assez étrange dans un sens, mais en même temps, on a eu tellement de soucis, qu'au final, on n'a pas réellement pu se concentrer sur ce que l'on aime et ce que l'on n'aime pas. "Je ne suis pas difficile tu sais, alors si tu préfères manger une autre, moi ça me va parfaitement hein !" Lançais-je alors pour être sûr qu'il ne se force pas pour moi, je n'avais pas envie qu'il prenne une pizza dont il ne raffole pas uniquement pour me faire plaisir. Quand il me demande ensuite ce que je veux boire, je ris un peu à sa réponse. "Sinon, on peut aussi commander des boissons avec les pizza tu sais." Ouais, une petite information comme ça, pour ne pas le stresser pour rien, parce que je pense que je le suis assez pour nous deux, alors s'il pouvait ne pas s'angoisser pour rien, ça m'aiderait assez en réalité. Je lui souris donc doucement.

Quand il répond à cet aveu que je viens de lui faire sur ce que son absence crée en moi, je souris contre sa peau que j'étais présentement entrain de malmenée doucement à coup de dent léger mais aussi de baiser plus prononcés. Je reste silencieux, préférant continuer de sentir encore son odeur et l'embrasser de la sorte que de parler, parce que lui parler, je peux le faire au téléphone, mais le toucher, intimement comme c'est le cas à cet instant, je ne peux pas réellement... Je suis réellement bien là contre lui... Les yeux fermés, je les rouvre cependant assez rapidement quand il me repousse et m'invite à le suivre dans la cuisine. "Je dirais des câlins... J'ai besoin de ta tendresse..." Je ne parle pas réellement de faire l'amour, de nous retrouver encore dans un corps à corps comme on sait si bien le faire, mais juste, se toucher un peu, des caresses, des baisers, des câlins... J'ai besoin de sa présence comme ça d'un peu de douceur et pas juste de sexe, parce qu'alors on pourrait se poser des questions quand à savoir si on est pas juste ensemble pour le cul... Parce qu'il est vrai que l'on reste rarement ensemble sans finir par déraper sous les draps...

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