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Take me back to the basics and the simple life

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MatthaëlTake me back to the basics
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Tell me all of the things that make you feel at ease
Your touch, my comfort, and my lullaby
Holdin' on tight and sleepin' at night


Je range mon cellulaire dans la poche de mon jeans après avoir répondu à un nouveau sms de Saël. Captant le regard amusé de Shirley tandis qu'elle enfile un imper et des bottes de pluie, je m'étonne.

- Quoi?

Elle laisse entendre un rire, puis s'approche et je me penche pour qu'elle me flanque une bise sonore sur la joue. Elle est petite, ou probablement dans la moyenne pour une femme, mais ça donne qu'on a une tête de différence au moins. C'est encore pire avec mon frère, surtout qu'il est nettement plus costaud que moi. Et ça me fait toujours rire de voir ce petit bout de femme tenir tête à l'armoire à glace que représente Jason.

- Un homme amoureux, c'est toujours adorable, explique-t-elle finalement en me tapotant la joue. Je laisse vous être mignons ce soir. À plus M. Oli! lance-t-elle avec un grand sourire avant de filer.

Je ris doucement et la salue, en l'accompagnant jusqu'à la porte. C'est autant sa remarque, que sa joie de vivre ou sa mauvaise formulation en français. Et son choix de mots, Saël grincerait d'entendre "mignon" pour nous qualifier. Une fois que sa voiture a quitter mon champ de vision, je retourne à l'intérieur et pige parmi les trucs et barres à grignoter de mon frère. Pour une fois, j'ai fait un gros déjeuner. Malgré que c'est plus ou moins étonnant considérant que j'ai passé la nuit ici et que mon frère m'a presque surveillé pour que je mange tout dans mon assiette. Il s'attendait à quoi? Que j'en files la moitié au pot de plante? Je vous jure, parfois! Mais donc, j'ai mangé un gros repas et je sais que je devrai manger encore un peu et puis, c'est le deux Jay qui vont me taper sur les doigts si je bouffe pas comme il faut! La barre entre les dents, je prépare du café, en faisant plusieurs tasses, car je ne sais pas si Jaysaël en voudra. Une fois fait, mon mug dans les mains, je vais m'installer en indien sur le perron pour attendre mon blond. Je me serais bien placé dans les escaliers, mais vu la pluie… La porte de la maison ouverte, le dos contre le mur et une simple veste à capuche par-dessus mon t-shirt et la cigarette au bec, j'attends de voir la silhouette élancée noire de la corvette tourner au coin de la rue.
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Il me manque... Un peu. Beaucoup. Passionnément. A la folie. Le pas du tout n'existe pas ici. Parce qu'il me manque tellement. Je pensais qu'après le summer camps on serait tranquille, qu'on pourrait se revoir tout les jours, sans soucis, entre deux cours, le soir. puis avec mon appartement, avoir un semblant de vie tout les deux, passer des week-end qu'entre nous, sans voir personne d'autre. Mais non. Non. Mon frère s'est retrouvé à l'hôpital, en urgence, le coeur en vrac. Puis mes parents sont arrivée. ma vie est partie dans tout les sens. Je pouvais voir mon blond que sur le campus, le ramené à l'appartement, c'était juste pas possible. Puis comme si cela ne suffisait pas... La winthrop a brûlé. Gérer tout ça, ensemble... j'ai plus eu du temps pour lui, pour le voir, parce que je fais que courir dans tout les sens entre l'hôpital, la dunster, la mather, la cabot, les cours, mes parents... refaire la Wh aussi... J'en peux plus, le soir, je suis crevé, j'arrive même pas à lui parler le soir, par texto, ou alors très peu... Mais là, aujourd'hui, mon frère s'est réveillé, un nouveau coeur, des parents ravis... Une pause. Enfin. Je les laisse ensemble tout les trois, prétextant qu'on a besoin de moi sur le campus, je laisse mes parents. je reviendrais voir mon frère sans eux, il le sait Junior, parce que devant père, je peux pas parler et je crois qu'il a bien du voir que mes traits sont tirés, que je suis fatigué, à bout... Alors Matthy m'a motivé à prendre un peu de temps pour venir le voir maintenant, je saute sur l'occasion, mais lui précisant quand même que j'ai pas beaucoup de temps... Alors derrière le volant de ma corvette, quand je me gare devant la maison de son frère, que je cours sous la pluie pour gagné son perron et que je le vois là, assis, je n'ai qu'un réflexe, l’attraper, le tirer vers moi et le serrer, mes lèvres cherchant les siennes, parce qu'il m'a manqué. Beaucoup, trop. Je l'embrasse là, comme si ma vie en dépendait, comme s'il était ma bouffée d'oxygène après avoir eu la tête sous l'eau trop longtemps. Mes doigts trouvent naturellement leurs place, dans son dos et dans sa nuque. Putain, que c'est bon de le toucher, de l'embrasser, de l'avoir contre moi. Je recule alors un peu la tête et pose mon front contre le sien. "Tu me manques..." Soufflais-je alors, mon pouce caressant doucement sa nuque... Oui, il me manque encore, même s'il est là contre moi maintenant, parce que je suis en manque de lui, de sa présence, de sa voix, de ses mots, de son odeur, de lui entièrement, son être tout entier. Je suis vraiment accro à lui... Mais je pense surtout que c'est le fait d'avoir pensé pouvoir passé plus de temps avec lui, d'avoir une petit vie tranquille, que je suis comme ça, parce que tout est partit en vrille, si vite, trop vite...
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J'ai fini ma cigarette et en arrive à la fin de mon café. J'hésite à entrer pour m'en verser un autre. Je n'ai pas envie de manquer mon copain. Même si c'est que de quelques secondes, même s'il pourra entrer dans la maison sans problèmes, même si j'ai peut-être le temps d'y aller et de revenir avant qu'il arrive; je veux pas. Je veux le voir arriver. Je veux le voir sourire en me voyant l'attendre parce que c'est ce que je lui ai promis, en quelque sorte. Et surtout, je veux le voir, point. Parce que ces derniers temps, c'est le bazard et qu'on y arrive plus trop. Oli est à l'hosto et bien que j'aimerais être à son chevet et aux côtés de Saël, je sais que je ne peux pas. Parce que je ne veux pas créer des conflits avec ses parents. Surtout son père de ce que j'ai compris. Je pourrais y aller et prétendre n'être qu'un très bons amis des deux frères, mais je suis certain que Saël ou moi, on aurait des petits gestes, des oeillades ou des répliques pour nous trahir. Y'a pas besoin de verser de l'huile sur le feu et que ça éclate tout de suite. C'est pas le bon moment, avec Oli qui vient d'être opéré et - thanks god! - qui s'est réveillé, et même, je ne sais pas si Saël se sent prêt pour ça. Il m'a dit vouloir le faire un jour, mais je n'ai pas besoin que ce soit maintenant. Pas que ce soit bientôt. Je sais que ça ne sera pas facile à gérer. Et là, il en a déjà plein les bras. En plus avec les incendies sur le campus! C'est d'ailleurs en parti pourquoi je suis resté chez Jason. En plus du fait que la cave aie été inondée. Beaucoup de leurs cartons en rangement, fort heureusement la plupart ne servait plus réellement, quelques unes de mes toiles y sont passées aussi, mais ça me fait qu'un léger pincement au coeur. De voir la Lowell House cramée aux nouvelles, ça m'a mis plus à terre que le sort de mes tableaux.

La silhouette racée de la voiture de Jay tournant le coin, me sort de mes pensées. Je dépose ma tasse vide, tandis qu'il se gare rapidement, sort du véhicule et traverse la pelouse avant. J'ai à peine le temps de commencer à me lever qu'il m'attire à lui, m'embrassant comme un affamé. Je réponds à son ardeur, passant mes mains à sa taille, glissant sous son t-shirt pour venir se loger dans son dos, ne songeant pas qu'elles sont peut-être un peu froides. Je veux le toucher à nouveau, j'ai l'impression que ça fait une éternité que c'est pas arrivé! Et je ne me gêne pas pour lui démontrer, me collant contre lui tandis qu'il me sert. Il recule néanmoins la tête et j'en profite pour reprendre mon souffle, son front posé sur le mien, je le regarde dans les yeux. Il est beau mon Saël. Et merde que je me suis ennuyé! Les caresses de son pouce dans ma nuque me font frissonner de plaisir et suite à ses mots, j'enfouie ma tête dans son cou, murmurant près de son oreille, resserrant mon calin.

- Je suis là maintenant.

Je dépose délicatement mes lèvres sur sa peau, puis me blottit encore un peu plus si c'est possible.

- Tu peux relaxer Saël, je suis là, murmurrais-je encore. Je t'aime.
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Mes mains se posent tout naturellement sur lui, parce que je connais son corps, parce que je l'aime surtout, parce que je veux le toucher, l'embrasser, le sentir contre moi après tout ce temps sans pouvoir réellement le faire. Je frisonne à ses mains froides dans mon dos, et me colle un peu plus à lui, pour tenter de les éviter un peu, parce que c'est froid, mais elles touchent ma peau, m'arrachant un petit grognement dans notre baiser d'affamer, de désespéré... Sauf que je ne cherche pas à le chasser de sous mon t-shirt. Je serais fou de faire ça. Je veux qu'il me touche, le sentir contre moi, et quand je me recule un peu pour respirer, mon front contre le sien, murmurant qu'il me manque, il se blottie encore plus contre moi et je referme mes bras sur lui, dans son dos, avec une certaine force. Son souffle heurtant ma gorge, je ferme les yeux. Heureux de le retrouver comme ça, de savoir qu'il m'a attendu, que je lui ai manqué aussi, parce qu'il me le dit et me le montre, ses lèvres me font encore frisonner, m'électrisant un peu. Je soupire de plaisir contre lui alors qu'il me murmure ses trois petits mots. Je le repousse un peu, une main restant dans son dos, l'autre venant caresser sa joue alors que je laisse mon regard se perdre dans le sien. "Je t'aime aussi Matthy." Murmurais-je, comme un secret, une confidence. Je ne pensais pas qu'on se retrouverait encore à se caché pour se voir, à se fréquenter clandestinement... "On rentre ?" Le questionnais-je doucement avant de l'entrainer à l'intérieur, faisant un peu comme chez moi, après tout, je connais les lieux et il m'a dit qu'on serait que tout les deux,alors autant profité d'une maison chauffée que de rester dehors à la vue de tous, sans chauffage, dans l'humidité à entendre la pluie tombée et à souffrir du vent froid...

Je referme donc la porte derrière nous et souffle un coup avant d'ouvrir à nouveau les bras pour l'inviter à venir si blottir à nouveau, parce que je veux encore le sentir contre moi, avoir l'occasion de l'enlacer de la sorte, même sans rien dire, juste l'avoir près de moi, parce que sa présence à mes côtés, qui m'était devenu si naturelle à la longue, me manquait, parce que j'ai prit cette habitude de lui tenir la main, de tourner la tête et de le voir et là, ça fait trop longtemps que je n'ai pas pu faire ça j'ai l'impression, des gestes simples, banal qui me manque atrocement... "Je veux qu'ils partent..." Me plaignis-je alors. Qu'on profite de mon appartement tout les deux, que l'on puisse à nouveau se voir, se toucher, ne plus se cacher... Il y a tant de raisons qui font que je veux qu'ils repartent dans le Nevada, mais en même temps, je devrais profiter de leurs présences, mais là, je sature d'avoir père sur le dos, qui me fait des reproches... Puis maintenant que junior va mieux, j'ai envie d'être un peu égoïste.
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Blottit contre lui, je profite du plaisir de simplement être là. Être tous les deux… j'ai l'impression que ça fait super longtemps que c'est pas arrivé! Cet été… ouais bon, je crois qu'on a pas besoin de reparler du fait que j'ai bosser à New-York, que lui était en Nouvelle-Écosse et qu'il est arrivé un fight stupide. J'ai pris ma dernière semaine d'été pour être avec lui, arrivant la veille de sa fête pour tout organisé avec Oli. Mais même là, on était pas que tous les deux la plupart du temps. Après ça a été la rentrée et j'ai galéré à m'adapter à mon nouvel horaire avec ma mineure en plus, lui était absorbé par la campagne pour la présidence et son appart à meubler ...en secret - je le retiens toujours ça, faudra que je me venge -, après y'a eu le mariage à l'étranger - dingue! -, son déménagement officiel et on a enfin pu arrêter d'essayer de coordonner les horaires de tout le monde pour se retrouver que tous les deux. Et maintenant, c'est Oli qui est à l'hôpital, ses parents qui ont débarqué et les incendies qui ont ravagés les maisons… Et je suis certains que j'en oublie!! Alors, quand je dis que j'ai l'impression qu'on a pas été que tous seuls, rien que tous les deux depuis un moment… On a des vies de mongols, bordel! Alors aujourd'hui, je veux du calme, de la tranquillité et de la proximité. Mon but c'est d'arriver à faire relaxer Saël. Et je crois que je suis déjà sur le bon chemin en lui ayant proposé de passer.

Sa main sur ma joue, je ferme les yeux à demi. Il peut être aussi doux que féroce et je l'aime pour ça. Quand il me propose de rentrer, je le suis sans discuter. Pourquoi je discuterais une telle idée de toute façon? Il entre, m'entraînant à sa suite et ça me fait sourire de voir qu'il fait un peu comme chez lui. Pour Jason et Shirley, Jaysaël fait en quelque sorte partie de la famille maintenant : je ne m'imagine plus sans lui, alors eux non plus. Et de le voir ainsi à l'aise dans la maison de mon frère, chez moi… ouais d'accord, je suis peut-être un grand sentimental au fond!

Il referme la porte et soupire avant de m'ouvrir les bras. Je m'y blotti à nouveau sans hésitation, glissant encore mes mains à sa taille, ma tête sur son épaule. J'ai envie d'être près de lui, de le toucher à nouveau, de pouvoir l'embrasser, je n'ai pas le goût de me séparer plus que quelques secondes. Il se plains et je le vois bien qu'il en a marre. Il atteint sa saturation et, au quotidien, je peux pas faire grand chose, malheureusement. J'évite même de lui envoyé des textos, le jour, au cas où ce serait son père qui aurait le téléphone dans les mains.

Je relève la tête pour le regarder, une main quittant son dos pour faire ce que lui a fait plutôt, lui caresser la joue. Il a l'air épuisé.

- Tu veux pas rester ici cette nuit? le questionnais-je doucement.

Je sais qu'il faudra se casser la tête pour trouver une excuse, je sais que son frère est à l'hosto, que ses parents vont vouloir qu'il soit à son appart, que les Winthrop ont besoin de leur président, mais là, j'ai un Saël au bout du rouleau devant moi et je veux qu'il se repose, alors je lui offre ce que je peux.

- Une pause, comme avant, suggérais-je avec un léger sourire.

Avant quand on mettait le monde de côté pour être ensemble, parce qu'on devait se cacher. Il était fiancé, avait une réputation qu'il devait plus ou moins garder, je n'étais personne, un Lowell gay qui lui avait fourni de quoi nourrir CS et la machine à pottins pendant trop longtemps. Et pourtant, on arrivait quand même à se faire une bulle, une pause dans le temps et la routine.

- S'il faut que tu retournes chez toi, j'envoie Jason en uniforme et véhicule balisé pour te kidnapper. On est doué pour ça les kidnapping volontaires, d'abord! Me moquais-je doucement dans l'espoir de le faire sourire.
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Ecartant les bras après avoir fermé la porte, j'invite mon blond à venir se blottir à nouveau contre moi, quand il le fait, je referme mes bras sur lui, pour l'enlacer réellement et doucement, émettant alors une plainte concernant la présence de mes parents. Un soupire ensuite, alors qu'il relève la tête et vient me caresser doucement la joue... je laisse mon regard se perdre dans le sien, appréciant de le retrouver comme cela, si près, si doux, si agréable, je souris un peu, sans réfléchir, parce que je suis content d'être là, avec lui, d'avoir cédé à la tentation et d'être venu le voir si vite... Comme il me le demandait. "J'ai dit à mes parents que je rentrais..." Soufflais-je doucement à sa demande... "Si ça ne tenait qu'à moi, tu sais que je resterais... Que je viendrais chaque nuit même, pour passer du temps avec toi..." Soupirais-je alors, en me rapprochant un peu plus de lui, mes lèvres effleurant les siennes avec douceur pour y déposé un léger baiser, tendre et doux. Je me recule ensuite et baisse un peu la tête, quand il insiste sur ça demande, me rappelant ces moments juste entre lui et moi, avant que tout ça n'arrive, quand on était que tout les deux, qu'ils n'étaient plus questions des autres, mais seulement de lui et de moi, de ce nous que l'on forme officiellement depuis le bal de fin d'année...

Je fronce ensuite les sourcils, à ses propos. "Tu sais que mon père est militaire ? Que si je me fais arrêter ou embarqué d'une façon ou d'une autre par un policier, il viendra avec pour savoir ce que l'on me reproche et me défendre... Alors, c'est juste un mauvais plan." J'aurais aimé sourire comme lui à cet instant, rire de cette idée farfelue, de ce kidnapping volontaire comme on s'amuse à les appeler, ce que là, je ne peux pas, il y a trop de choses pour le moment qui ne vont pas dans ma vie, qui influence trop mes décisions, qui m'empêchent de le voir...

Je resserre ma prise sur lui, pour être sûr qu'il ne s'écarte pas de moi. "J'aimerais rester... Mais j'ai trop d'obligation pour le moment... Je me réjoui que tout rendre dans l'ordre, que tout s'arrange..." Parce que tout s'arrange petit à petit, les Winthrops ont tous un endroit où dormir, mon frère n'est plus entre la vie et la mort. Il ne reste donc plus que la présence de mes parents comme réel problème... Sauf qu'ils risquent d'attendre que Junior sorte de l'hôpital et de la rééducation pour repartir... Ou alors ils feront la navette entre le Nevada et ici un peu trop souvent. Parce qu'ils ont quand même leurs boulots... Je soupire. "Je sais pas du tout quand ils vont partir..." Je pose mon front contre le sien, frottant doucement le bout de mon nez au sien, pour une légère caresse, cherchant à sourire un peu de ce léger contact avec que je continue de me perdre dans son regard.
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Je sais tout ça. Je sais qu'il aimerait autant que moi qu'on puisse dormir à nouveau ensemble. Pas besoin de de faire l'amour, de baiser ou n'importe… juste être là, pouvoir se coller, se toucher, se regarder, merde! Là, j'ose plus rien faire en public. J'ai pas envie que quelqu'un aille s'ouvrir la trappe ou que son père nous voit et que ce soit l'hécatombe! Et ça m'emmerde très franchement. Parce que j'aimerais pouvoir être là pour lui, j'aimerais pouvoir passer à l'hosto voir Oli, j'aimerais… bien des trucs en fait. En pur égoïste. Je commençais à m'habituer aux petites routines qu'on se créait, à me réveiller ou m'endormir contre lui. Et ça peut paraitre con, mais j'ai vraiment l'impression de moins me reposer depuis que ça arrive plus. Ou alors c'est le stress… Ce qui est pas une mauvaise solution en soi, à bien y penser. On a tous les deux des crises à gérer, bien que j'ai l'impression que moi ça se tasse un peu alors que lui, ça reste encore un lot de montagnes à gérer. Et j'ai la désagréable sensation d'être impuissant, de ne pas pouvoir lui offrir la moindre aide parce que je me retrouve museler dans mes gestes ou dans les lieux où l'on peut se retrouver. C'est pour ça que je lui ai proposé de rester ici. Parce qu'on a pas à se cacher et qu'on peut agir "normalement" en quelque sorte. Parce que c'est pas Jason ou Shirley qui dira le moindre truc s'ils viennent à rentrer. Au contraire.

Essayant de trouver une solution et aussi, je le reconnais, une façon de le faire rire, je propose à Saël de mettre le badge de mon frère à notre service et d'envoyer l'officier Davis me le kidnapper. Seulement, mon blond est beaucoup plus terre à terre que moi et ma bouche s'articule en un "Oh" muet alors qu'il me rappelle que son père est militaire et qu'il le suivrait très probablement s'il se faisait embarquer par Jason comme je le propose. Ha ouais, je l'avais zappé ce gros détail.

- Navré, j'ai pas réalisé qu'il voudrait savoir et vous talonnerait pour mettre les choses au clair, m'excusais-je plus sérieusement, mon pouce jouant à nouveau sur sa joue.

Mon paternel n'aurait pas poser de questions et j'aurais dû m'arranger avec mes problèmes, alors, j'ai pas trop percuté que le sien ferait autrement. La merde que ça pourrait créer… j'ose même pas imaginer! Et ça foutrait peut-être Jason dans la merde. En plus de créer une confrontation directe entre Saël et sa famille. Donc, ouais, c'est définitivement pas un bon plan!

Ses bras se resserrent autour de ma taille et j'ai vaguement le sentiment qu'il a peur. Peur de me perdre ou de perdre pied? Je ne sais pas. Se perdre dans tout ce qui lui arrive, peut-être. Il reprend la parole et ça me fait l'effet qu'il essaie de se raisonner lui-même, de s'encourager peut-être un peu aussi. Au bout du rouleau, mais il cherche à continuer quelques miles encore. Il soupire une fois de plus et ça me fait mal au coeur. Son front contre le mien, j'apprécie cependant énormément lorsqu'il frotte son nez contre le mien. C'est presque rien. C'est tout léger. Et pourtant, ça vaut tellement à mes yeux.

Retirant ma main droite de sa taille, je la pose sur sa joue pour prendre son visage en coupe, toujours collés contre lui. Mon regard perdu dans le sien, j'essaie de lui transmettre une douceur infinie et beaucoup de mon amour.

- Tu sais que tu n'es pas toujours obligé d'être fort Saël, lui expliquais-je en murmurant presque. Tu fais beaucoup, pour tout le monde, mais y'a un moment où il faut que tu penses à toi un peu aussi.

J'essaie de lui faire comprendre. J'ai peur pour lui. Je m'inquiètes qu'il se claque une dépression ou un truc du genre. Qu'il n'aie même plus d'énergie pour lui-même.

- Personne ne t'en voudra si tu prends une soirée pour toi, continuais-je. Restes ici, s'il-te-plaît, insistais-je. Dis à tes parents que t'es chez une potentielle petite amie si tu veux, suggérais-je. Ça ne me dérange pas, je connais la vérité et je n'ai pas besoin que tu te prennes la tête à essayer de leur dire que tu es bi et que tu me fréquentes.

Si ça peut faire qu'il lui foute la paix le temps d'une soirée…

- Tout ce que j'ai besoin présentement, c'est que tu te reposes, ajoutais-je en caressant à nouveau ses joues. Et que tu me laisses t'aider, fis-je encore avant de l'embrasser doucement.


When it hurts like you've crashed from above
You bend and you bend till you break
Till the lights all gone
You lose the way and you hit the wall
I'll heal your broken bones
When you can't move
Sometimes you need someone to carry you home
When you've been knocked down
You've been lost
With a ground shaking under your feet
I'll be the one, I'll be the one, I'll be the one to
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Je souris doucement à mon blond, le regardant toujours dans les yeux. "Ce n'est pas grave. Bien que je pourrais toujours dire que ça concerne les incendies, que la police aurait des questions à me poser, mais ça serait étrange qu'ils me gardent pour la nuit." Murmurais-je alors, réfléchissant quand bien même à sa proposition, même s'il est clair qu'elle est réellement tirée par les cheveux à cause du temps et le fait que mon père m'accompagnerait sûrement dans beaucoup de cas... Non, au final, c'est réellement pas un bon plan...

Je ferme les yeux aux contacts de sa main avec ma joue, appréciant sa caresse un instant avant de les rouvrir à nouveau quand il bouge, laissant mon regard se perdre à nouveau dans le sien... Il m'a manqué, ses yeux, son visage, son sourire, sa voix... Je le détaille un peu, l'attirant encore plus contre moi, comme si je cherchais à voir le moindre détail que je n'aurais pas encore remarqué avant... Je le connais pourtant bien, son corps, des courbes, ses tatouages, même si je ne connais pas encore tout dans le moindre détail. Je soupire un peu à ses propos. "Je sais..." Murmurais-je alors pour tenté de me défendre un tant soi peu alors qu'il me cherche réellement à me convaincre de rester ici pour la nuit. J'aimerais... Réellement... Je sais pas comment lui refuser, lui dire non. Parce qu'au fond, c'est ce que je veux passer, du temps avec lui, dans ses bras, dans ses draps... Oublier pour un soir, une nuit toutes ses merdes qui me tombent dessus. "Je peux pas..." Murmurais-je. Je m'obstine à jouer les mecs responsables, incapable de lâcher prise alors qu'il en aurait besoin, je vais finir en burn out si ça connue comme cela... "J'aimerais Matthy... Réellement... Mais je peux pas faire ça..." Soupirais-je alors en m'écartant un peu de lui, rompant le contact visuel, mais aussi entre nos deux corps. Je m'écarte de lui un peu, non pas pour le repousser ou quelque chose comme ça, juste que je ne veux pas lui céder, je peux pas, je dois rentrer à la maison, voir mes parents, parce qu'on doit parler, parce que mère va vouloir me raconter tout ce qu'il s'est passé avec Junior aujourd'hui, parce que je suis partit trop rapidement de l'hôpital... Je m'appuie alors contre le mur, et soupire une nouvelle fois. "J'aimerais..." Murmurais-je à nouveau, continuant à me persuader que je ne peux pas rester un soir avec lui...
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Je m'inquiètes pour lui. Il a l'air crevé, complètement brûlé. Je n'ai pas envie qu'il se tappe un dépression, qu'il perde toutes ses forces dans des combats contre lesquels il n'y peut rien ou qui ne sont pas nécessairement. Il a besoin de repos, au moins une soirée. Mais je le sais entêté, presque trop responsable. Je ne sais pas si c'est tant qu'il aime aider les autres ou qu'il est juste ainsi, que c'est quasi inné. Peut-être que c'est parce qu'il a veillé sur Oli depuis qu'il est tout petit. Mais bon, le principe est que, ce soir, je veux qu'il décroche. Il en a besoin. Et il le sait.

Il résiste toutefois, préférant mettre un peu plus d'espace en moi et lui, affirmant qu'il ne peut pas, mais il ne termine pas ses phrases. Il veut rester, mais ses responsabilités l'appellent. Je ne le laisserai pas se défiler! Appuyé contre le mur, il soupire à nouveau et me dit qu'il aimerait. Soit! Si tu ne fais rien, je le ferai pour toi. Plongeant la main dans ses poches, j'en extirpe son téléphone et me détourne, m'éloigne de quelques pas, pour qu'il ne me le reprenne pas. Rapidement, j'essaie de défiler la liste de ses contacts. Sa mère, sa mère, ou est-ce qu'elle est? Haha! Bah ouais, sous le label "Maman". Logique. ...je suis con, par moment! ...ou pas habitué. Appuyant sur l'option message, mes doigts glissent sur le clavier pour composer un texto. “Salut Maman, je ne rentre pas ce soir. Ne t'inquiètes pas, tout va bien. Je vais chez une amie. J'ai seulement besoin de relaxer un peu.” Des deux, c'est souvent la mère qui est le plus sensible, non? Et puis, de ce que j'en sais son père ressemble au mien niveau caractère, alors à part recevoir un "Trouve-toi une colonne et ramène ton cul ici!" ...mouais. Je tente le coup avec sa mère au vue de ce que je peux savoir sur elle. Elle en voudra pas à son fils de vouloir se détendre un peu, non? Le doigt encore en suspens au dessus de la touche envoyé, j'ai une vague hésitation à savoir si Saël va pas vouloir m'étrangler... Je veux simplement l'aider.


When it hurts like you've crashed from above
You bend and you bend till you break
Till the lights all gone
You lose the way and you hit the wall
I'll heal your broken bones
When you can't move
Sometimes you need someone to carry you home
When you've been knocked down
You've been lost
With a ground shaking under your feet
I'll be the one, I'll be the one, I'll be the one to
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Take me back to the basics and the simple life
Appuyé contre le mur, je suis en plein combat avec moi-même... L'envie de rester ici, de passer un peu de temps avec mon blond qui me manque bien trop, parce que j'ai envie de le voir, de le toucher, comme je n'ai pas pu le faire ses dernières semaines... Il me manque tellement, même là, encore à cet instant, juste parce que je ne le touche pas, j'ai l'impression d'être encore très loin de lui, à des kilomètres de sa simple présence et pourtant, il n'y même pas à deux mètres de moi... Je ferme les yeux, me masse un peu les tempes alors qu'il s'approche de moi, je le laisse faire, ouvrant simplement à nouveau les yeux pour le regarder, soutenir son regard qui reste encore réprobateur, un instant, avant de finalement détourner la tête, culpabilisant dans un sens de ne pas pouvoir rester, de faire passer les autres avant lui, avant nous, avant moi... Pourtant, quand il extirpe mon téléphone de ma poche, je le fixe, interdit, émettant simplement une protestation sonore semblable à un "qu'est-ce que ?" Que je ne termines même pas. J'aurais pu dire, qu'est ce que tu fais pour finir ma question, pour ne pas quelle reste en suspens alors qu'il semble fouiller dans mon téléphone... Je le fixe. Incrédule. "Me..." J'hésite un instant. "Me dit pas que tu crois que je te trompes !" Lui lançais-je alors, l'épisode du mois de juillet encore assez récent au final, même si on s'est bien arrangé depuis, mais j'ai pas envie qu'il s'imagine encore que je couche avec une fille, alors que je l'ai lui, qu'il me comble comme il faut et surtout que je l'aime... Je le regarde et baisse la tête... Non, je crois que c'est la goutte de trop ça, si réellement il doute de moi, qu'il pense que si je le vois à peine pour le moment, c'est parce qu'il y a une fille... Je tiendrais pas le coup, je saurais pas supporter qu'il me tourne un peu le dos et déjà, je panique, à l'idée qu'il pense ça... J'ai peur de le voir me claquer la porte au nez encore et pourtant, malgré toute l'agitation dans ma tête, je suis incapable de dire quoi que ce soit... Je le regarde juste avec un air de chien battu... Probablement près à craqué, à pleurer, parce que trop de pression, trop de si et de ça et pas assez de sommeil, pas assez de temps pour moi, pour lui, pour nous...
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