Appel : Darwin ► Kyla

"Pour ne pas t'appeler dans un contexte banal, il faudrait que tu ne sois pas si loin." Laissais-je entendre pour lui faire comprendre que ce soir, si je l'appelle Bébé, malheureusement pour elle, ça sera dans un contexte plus banal, plus doux que ce qu'elle semble désirer. Je continue alors de réfléchir avant qu'elle ne me balance des conneries. "T'aimerais me voir à tes pieds c'est ça ?" Une question laissant entendre plein de sous-entendu, mais si elle s'attendait à ce que moi, je sois soumis, elle serait vachement déçue. "On va oublier l'Homme, parce que je ne suis pas du genre à jouer les petits esclaves. Autant partir sur un surnom dans le même style que bébé ? Mais pas poussin, sinon, je répondrais pas ! Je sais que je suis blond, mais oublie celui-là !" Lui lançais-je alors. C'est assez con en fait, de parler comme ça de savoir comment se surnommé par des surnoms de ce genre. On est limite en mode, on fait genre d'être en couple, bien que moi, c'est pas pour me déplaire si ça peut faire profondément chier Cole derrière. Puis même si elle retourne vers lui à la fin, je m'en fiche un peu, c'est pas comme si j'étais amoureux d'elle.

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux aux ciels en entendant ses paroles. Faire preuve d'imagination hein ? Je soupire un peu. "Ouais, je préférais juste faire travailler mes yeux en t'ayant devant moi là tu vois." Protestais-je comme un gamin capricieux pourrait le faire. C'est tellement moins compliqué de juste regarder. Je l'écoute alors, ferme les yeux pour tenter de l'imaginer. "Sauf que là, je parie que tu es pas allongée dessus en petite tenue. D'ailleurs, tu portes quoi ?" Une nuisette ? Un pyjama trop chaud ?

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" Tu ne m'appelleras pas Bébé de la semaine alors " Soufflais-je faussement déçue avant de lui chercher un surnom digne de ce nom. Il répond comme je l'attends et je souris largement. " Et qui te dit que t'es pas déjà à mes pieds ? " La preuve, il appelle quand je lui demande de le faire, je lui de m'appeller Bébé et il le fait... Ouai ouai, Darwin, j'ai tout ce que je veux avec toi et ça me plait bien comme ça. Je l'écoute et quand il parle de poussin, j'éclate de rire. " Oh non ! Mon poussin c'est trop mignon ! " Lâchais-je en riant un peu avant de me re-concentrer sur la conversation, sur lui. " Amour ? Coeur ? " Je suis pas douée pour les surnoms affectueux. " Dada... t'es mon étalon " Éclatais-je de rire avant de quitter rapidement ma chambre pour la cuisine et la théière qui fait des siennes. Et pour une conversation un peu plus... légère. " Sors de ta chambre, descends les escaliers, prends à droite et y aura une armée de conducteur. Limo noir, James. Je suis sûre que ton vice-président ne dira rien de voir sa Limo empruntée si c'est pour le bien des membres de sa confrérie " Lâchais-je simplement. Parler de Cole n'est clairement pas l'idée du siècle pour moi quoi que... Ça me ferait presque plaisir qu'il se réveille et vois que sa chère bagnole n'est plus là. " J'ai pas envie d'avoir froid en fait " Lâchais-je simplement avant de glisser les yeux sur ma tenue. Je souris et éloigne mon téléphone de mon visage. " Regarde tes textos " Soufflais-je simplement.

"T'en ai sûre ?" Soufflais-je provocateur, comme c'est souvent le cas entre nous.Je l'écoute alors sortir des conneries. "Parce que je le sais." Je souris un et fixe la porte en face de moi dans la pénombre. Heureusement que je suis seul dans cette chambre quand même ! Avoir un co-chambreur à un moment pareil, ça aurait clair été la misère. J'apprécie ensuite un peu plus les surnoms qu'elle propose, plus sérieux. Ah non. J'ai parlé trop vite. Je ris un peu. "Si tu fais référence à mon anatomie en m'appelant comme ça, je vais pas dire non !" Parce qu'être monté comme un étalon, ça veut bien dire ce que ça veut dire non ? Qu'elle est bien, qu'elle est belle !

Je soupire alors à ses propos. "Tu demandes à un convalescent de sortir, par un temps pareil ? En réalité tu veux ma mort ?" La questionnais-je alors, faisant un peu la victime alors qu'au final, cette raclée, je l'ai cherché. Je souris un peu fronçant les sourcils quand elle me dit de regarder mes texto, je la mets en haut parleur rapidement, le temps de regarder le dit texto et ne peux m'empêcher de siffler en mode t'es sexy. Je coupe alors le haut parleur, remet mon cellulaire à mon oreille."Et dire que tu voulais pas au début... J'ai eu droit à deux photos du coup." Je souris, satisfait d'avor encore une fois, eu ce que je voulais.

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J'acquiesce même s'il ne peut pas le voir. " Oui, sûre et certaine. Je suis pas là de la semaine, je te rappelle " Soufflais-je simplement en haussant les épaules. On a dit pas dans des circonstances banales et concrètement, un appel c'est une circonstance plutôt banale. Heureusement qu'il n'est pas en face de moi d'ailleurs parce que sinon je perdrais toute crédibilité. " Non bah on va plutôt partir sur... le crapaud ? " Éclatais-je de rire toute seule. Pas sure qu'il apprécie vraiment mais je m'en fiche pas mal, c'est taquin. Je ne suis pas sûre d'être capable de lui donner un quelconque surnom en vrai, face à face, parce que ça serait pas naturel quoi. " C'est pas toi qui conduit mais soit. D'accord. Que le convalescent reste dans sa maison. De toute façon, tu dois être défiguré. Je crois que tu me refroidirais plus qu'autre chose " Lâchais-je presque vexée. Bon, j'ai réussi à ce qu'il m'appelle mais j'arriverais pas à avoir plus venant de lui. Pas aujourd'hui. Je lui envoie un peu selfie qui ne montre pas mon visage et attends sa réaction. Je souris et je sens que ça me fait de l'effet, chose que je déteste réellement. " Qui te dit que c'est pas ma soeur ? Méline et moi, on a les mêmes mensurations " Lâchais-je simplement. Putain, j'avais dis pas de photos et ... Voilà. J'attrape mon thé et me redirige dans ma chambre. " Maintenant que je suis au lit, j'veux ma berceuse " Soufflais-je en plongeant mes lèvres dans le thé brûlant.

Je souris, amusé. "Parce que tu crois qu'une occasion non banal ne se fait qu'en face à face ?" La questionnais-je pour tenter de stimuler un peu son imagination... Sauf que j'aurais pas du la titiller, parce que maintenant, elle est clairement entrain de se moquer de moi avec des surnoms à la con, si l'histoire de l'étalon me fait rire, la comparaison au crapaud un peu moins. Je ris jaune un instant avant de finalement répondre, calmement. "Et a ton prochain baiser, je me transformerais en prince." Lançais-je alors pour faire référence à ce conte de fée qui veut que le baiser d'une belle jeune fille permet au prince ensorcelé de redevenir un prince. "Mais je retiens que tu me vois comme un crapaud." Lançais-je ensuite, un peu plus mauvais, parce qu'être comparé à cet animal, ça signifie clairement, qu'elle me trouve moche non ? Même si j'en doute assez fortement vu ses réactions quand on était tout les deux dans la salle de danse classique et même avant...

"Crapaud, défiguré, t'as réellement un soucis avec le physique toi. Dis le moi tout de suite si je te plais pas au lieu de te trouver des excuses, parce que ça commence à faire beaucoup là je trouve." Lançais-je alors, un peu refroidit quand même par tout cela, même si je reste ouvert à la conversation, je ne me braque pas, je pourrais, mais ça ne ferait que m'énerver encore plus et j'aurais ensuite du mal à m'endormir... Cependant, quand elle m'envoie cette nouvelle photo d'elle, je ne peux m'empêcher de siffler et de lui en vouloir un peu moins. Appréciant sa tenue et la vue qu'elle m'offre. "Le fait que tu n'as sûrement pas envie que je me touches devant une photo de ta soeur ?" Franchise, une nouvelle fois. Pourquoi je cacherais cela ? Elle sait qu'elle me fait de l'effet, nos conversations un peu trop facilement en pensant à cela, alors bon autant être sincère jusqu'au bout non ? Et là, elle me fait encore tourner en bourrique. "T'y tiens à ta berceuse..." Me plaignis-je.

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" On verra Darwin, on verra... " Soufflais-je avec un léger sourire. On va pas faire de plan sur la comète non plus. Je n'aurais peut être pas le temps de décrocher et puis, à Quantico, j'ai trois colocataires alors bon.. Pas franchement facile pour discuter et s'appeler bébé et compagnie. Je l'écoute et lève les yeux au ciel. Je l'ai vexé, je le sens, je l'entends. " T'es le plus beau des crapauds, ça va. Tu seras un Prince digne de ce nom après " Lâchais-je machinalement. Pourquoi est-ce que j'essaye de le faire ce sentir bien alors que je suis sensée m'en foutre ? Et puisqu'il ne veut pas se bouger, je vais arrêter de le flatter. " Dis le tout de suite si t'as pas envie de me voir, ça nous évitera bien des discussions farfelues sur des étalons et des crapauds " Lâchais-je sur un ton un peu sec. Si j'étais ramollie il y a quelques secondes, je me raidis rapidement. Enfin, pas trop non plus. " Parce que c'est ce que tu fais là ? " Demandais-je simplement avec un sourire sur le visage. " T'es pas un crapaud d'ailleurs " Murmurais-je avant de me diriger vers ma chambre, Pattenrond dans les pattes, bien entendu. Il monte sur le lit et se glisse sous le drap, entre mes seins. " Ouai... J'y tiens. Je suis sûre qu'on trouverait autre chose pour s'endormir si t'étais là " Lâchais-je en graotuillant la tête de mon chaton. " Enfin. Dormir... Ou pas " Soupirais-je.

Je soupire un peu quand elle me répond et laisse entendre qu'elle ne m'en croit pas capable. Je me vexe un peu quand elle m'insulte de crapaud en quelque sorte, même si j'essaie de relativiser. Je finis quand même par cracher le morceau quand elle rajoute une couche en disant que je dois probablement être défiguré présentement. Je soupire un peu, me massant l'arête du nez alors qu'elle me répond, agacée aussi. "J'ai jamais dit que je ne voulais pas te voir. Il faut juste savoir être raisonnable Kyla. T'as peur que j'ai une commotion cérébrale non ? Tu me vois venir chez toi, alors que je sais même pas où tu habites ? Tout en sachant que tu pars tôt demain matin ? Il faut que tu te reposes, tu l'as dit toi-même tout à l'heure" Soupirais-je doucement, moins sur la défensive, pour tenter de la calmer aussi.

On parle ensuite de la photo qu'elle m'a envoyé. Je souris un peu. "T'aimerais que je le fasse ?" La questionnais-je doucement. Un petit sourire sur les lèvres. "Devrais-je t'envoyé une photo pour que tu fasses de même ?" Rigolais-je un peu, ne la sentant pas réellement capable de dire oui là. "Merci pour le compliment." Je l'écoute alors et ferme les yeux, restant assis contre le mur. "Ouais, j'imagine assez bien. Mais on va devoir attendre pour ça. Tu vas juste devoir te contenter de ma voix pour ce soir." On dirait un couple d'amoureux transit, c'est moche, c'est horrible. Depuis quand je suis aussi pathétique à sortir des phrases comme ça ?

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Je l'écoute et fronce les sourcils. Oh, il se passe quoi là ? Il veut que je l'appelle Papa pour de bon ? " J'ai jamais su être raisonnable, sache le " Lâchais-je simplement pour couper court à la conversation, en quelque sorte. Ouai parce que sinon je suis capable de lui dire que c'est moi qui vais lui faire son examen et un examen complet, de A à Z, si vous voyez ce que je veux dire. Je l'écoute et je réfléchis quelques secondes. Est-ce que j'aimerais qu'il le fasse... Mmmh... " Je sais pas. C'est frustrant je trouve... Frustrant de le savoir et de rien pouvoir voir " Lâchais-je de manière tout ce qu'il y a de plus normal. Putain, on a vraiment l'air de deux cons à parler de ce genre de choses au téléphone et de se frustrer mutuellement parce que ça va être ça au final. Pas de Darwin pour Kyla, pas de Kyla pour Darwin. " Tu dois être en boxer là " Lâchais-je simplement. J'suis sûre qu'à la Eliot House le chauffage est à fond. " Je sais pas, ça pourrait me donner des idées de l'étalon que tu es... " Soufflais-je avant de confirmer que du coup, c'est pas un crapaud quoi. Je l'écoute et soupire. Ouai, on va vraiment être deux connards frustrés. Lui va pouvoir s'éclater cette semaine mais pas moi. Je vais vraiment mais vraiment être déchaînée la semaine prochaine. " D'accord, d'accord... Alors chante moi quelque chose. J'voudrais dormir pour éviter d'avoir encore plus envie d'ôter cette nuisette tu vois " Lâchais-je en soupirant et en décalant le chat sur l'oreiller à côté. Parce que là, c'est vraiment très bizarre de se faire ronronner dessus pendant une telle conversation.

Un rire franchit mes lèvres à ses propos. "C'est un moyen de te faire languir pour être sûr que tu viendras me voir à ton retour, que crois-tu." plaisantais-je un peu, avant de lui proposer une photo en échange sauf qu'elle n'accepte pas, mais ne refuse pas non plus. Je l'écoute et sourit comme un con, même si elle ne peut pas le voir. "Ouais, en boxer." Confirmais-je pour la laisser s'imaginer le tout, peut-être aurais-je du préciser la couleur ? Ouais, ça aurait pu le faire. "Des idées ? Des envies de moi plutôt non ?" Je lui laisse entendre un petit rire avant de continuer. "Ah non... C'est déjà le cas il me semble." Murmurais-je, d'une voix un peu plus lascive. Je me mords maintenant la lèvre inférieure quand elle me provoque, me parlant clairement de retirer sa nuisette. "T'as réellement envie que j'en arrive là hein ?" A me toucher en pensant à toi, pas à te changer une berceuse.

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Putain, en fait, on est vraiment entrain de jouer comme des cons. Mais vraiment comme des cons quoi. C'est à qui craquera un premier et bien je crois qu'on a la réponse : personne. " T'as cru que j'étais un âne que t'aller appâter avec ta carotte ou comment ça se passe ? " Lançais-je en me moquant littéralement de lui. Ça va mal finir, ça va très mal finir mais c'est tellement kiffant... On va vraiment finir par se brûler nous deux à cette allure... " J'veux voir ça. Je veux voir pour quoi je vais me déplacer... " Lâchais-je avec un sourire entendu. Oui, je veux savoir si ça va valoir le coup mais je n'en doute pas. Plus je le pousse à bout et plus il répond et j'aime ça. Il va pas dans mon sens pour me faire plaisir, il me pousse à bout aussi, de son côté, me pousse dans smes retranchements. " Il te semble ouai... " Mais t'en sais rien. Tu sais pas que je commence à avoir chaud, que ma poitrine commence doucement à me tirailler et qu'à chaque fois que tu souffles un mot, je ferme les yeux et il se passe des tas de trucs dans mon corps. Non, t'en sais rien. " T'as même pas idée de ce que j'ai envie là, maintenant, tout de suite Darwin " Soufflais-je en glissant un doigt le long des broderies sur mon décolleté, les yeux fermés. " Mais ouai, j'ai envie que t'en arrives là ce soir. J'ai envie que tu m'imagines nue, soupirant sous mes propres caresses en pensant à toi et à ce que tes dix doigts pourraient me faire ce soir " Lâchais-je en me redressant dans le lit. " Dommage que le Lowell en toi n'ait pas assommé l'Eliot que tu es. Parce qu'on serait plus entrain de parler depuis longtemps sinon " Allez, boum, c'est l'heure de glisser des glaçons dans le calbut ou de partir en cacahuète pour de bon.