Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Somebody save me. » Isaiha et Anna. - Page 3
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« Somebody save me. » Isaiha et Anna.

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L'évidence est telle que je ne vois aucune solution, je ne suis pas des moins reconnaissables, et ce sont des personnes que j'ai longtemps côtoyées, qui me connaissent mieux que mes propres parents, je le crois, bien que ce soit des plus idiots et merdiques de penser cela. Alors une seconde, oui, une infime seconde, je reste de marbre, sans savoir que faire. Lui, jeune étudiant que j'ai traîné dans cet endroit qui semble se présenter comme un piège à présent, elle, ma jument, que je veux sauver, parce que même si j’arbore les sentiments et tout ce qu'ils peuvent représenter, signifie à elle seule mon rattachement à la liberté que je pouvais obtenir ici. Et moi, pauvre Annalynne Malcolm déchue de son Olympe et surtout, pleine à craquer. La panique est un ressenti auquel je ne suis pas des plus habituées, bien trop parfaite lorsqu'il est question de maîtriser … Et là, j'ai bien du mal à prendre conscience que c'est vers elle que je suis en train de sombrer. « Il faut que tu t’en ailles avec ta jument. Je peux les retarder afin de te permettre de partir » Sa voix me tire de mes réflexions, délires mentaux que j'ai bien eu du mal à calmer. Alors mon regard se heurte au sien, et j'assimile ce qu'il vient de dire. Que je m'en aille et que je le laisse dans la fosse aux lions. L'idée, en bonne égoïste dans l'âme que je suis, n'est pas pour me déplaire, j'avoue même que je suis à deux doigts de l'accepter, et puis … Je pense à Clay, et je me dis que son ami n'a rien demandé. Bordel, cet homme, en moi, il a tout bouleversé. « Je n’aurais qu’à jouer au vagabond perdu » Et mon père te fera enfermer pour ton affront, parce que personne ne foule l'herbe qui appartient aux Malcolm sans y être invité. C'est du suicide, et je ne suis pas certaine qu'il est en train de réaliser. « Tu as les clés de la voiture et tout est prêt pour accueillir dans le box. Avec un peu de chance, ils ne feront que me mettre dehors et n’appelleront pas la police et s’ils le font… tant pis » A croire que si, finalement, il est conscient des risques. « Allez, il ne faut pas perdre de temps » Et presque le jeune homme me pousse à l'extérieur, j'ai la hanse en main, et mon visage jongle entre l'animal et lui, n'en revenant presque pas de ce qu'il est prêt à faire pour moi. Peu coutumière du fait que quelque chose soit fait sans rien attendre en retour, pour dire vrai. Alors je soupire avant de le jauger encore un peu, et de céder aux paroles qu'il vient de m'ordonner. J'avance en direction de la sortie, un pas à la fois. Essaie d'analyser au mieux cette solution de fortune, quand dans mon élan, je me stoppe. « Non. » Il en est hors de question, c'est simple. « Je ne partirai pas d'ici en te laissant. » Parce que c'est moi qui l'ait contraint à l'enfer, et qu'il ne le mérite pas. Que putain, je ne le connais pas, mais je sais que cette gentillesse affichée, elle le perdra. On sortira tous les trois ou bien on ne le fera pas. Et dans mon moment d'hésitation, je me heurte au fait que je nous fait perdre du temps, et me maudis d'être enceinte parce que sinon c'est sur le dos de la bête qu'on aurait fuit. « Vous êtes sur une propriété privée. » Que j'entends crier de l'autre côté. De toutes les façons, nous sommes foutus, et c'est ce que mon regard lui dit. C'est sans issu. Ce qu'il nous reste à faire ? « Viens. » Affronter l'adversité. Possible qu'après tout, ils nous prennent en pitié.



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Isaiha se fichait bien d’être arrêté tant que cela pouvait rendre service à la compagne de Clay. Il ne se voyait pas regarder cet homme droit dans les yeux en lui annonçant qu’il avait fui le danger en la laissant derrière lui, enceinte qui plus est. Non, ce n’était vraiment pas dans sa personnalité de rester indifférent au sort d’autrui. Le lowell était profondément croyant et jamais son âme ne pourrait s’en remettre. Il devait faire quelque chose pour l’aider et la seule solution qu’il trouva, fut de lui demander de fuir avec le cheval alors qu’il se dévouait pour retenir ces personnes. Le pire, c’est qu’il n’était vraiment pas un héro dans l’âme : il détestait les situations d’urgence, de ne pas contrôler les choses et encore moins de braver le danger. Isaiha était quelqu’un de calme et de réfléchi. Il n’aimait pas se mêler des histoires des autres et encore moins braver l’interdit. Or, en l’espace d’une soirée, il avait franchi toutes les limites qu’il s’était fixé et le pire, c’est qu’il ne pouvait pas s’en vouloir ni même le regretter. Anna’ avait eu besoin de lui pour sauver sa jument. Une magnifique jument qui ne méritait pas d’être sacrifiée à cause d’un conflit familial. L’homme ne pouvait-il pas s’empêcher de prendre les animaux en otage ? Ces derniers étaient innocents et pourtant, on continuait de les rendre responsable de tous les maux de la terre. Quand est-ce que les hommes comprendront que ces derniers ne sont pas les coupables dans l’histoire ? On tue un animal qui blesse un enfant mais à la base, le coupable n’était-il pas les parents qui n’éduque pas assez leurs progénitures ou qui pensent que l’instinct animal n’existe pas dans ces petites boules de poil ? L’animal le plus domestiqué reste un animal avec ses habitudes, avec son territoire. Non, l’homme veut tout s’approprier, tout humaniser pour mieux tuer à la première difficulté, à la première erreur. Le chien est méchant, le loup a tué les brebis etc. Combien de fois avait-il lu : il faut éradiquer les loups car ils menacent notre troupeau. Dans ces moments-là Isaiha avait simplement envie de leur dire : c’est un prédateur, réveillez-vous ! C’est dans l’ordre des choses pour lui de chasser pour se nourrir. Il ne joue pas, il ne cherche pas à vous nuire. Le loup se fiche bien de votre compte en banque, il agit par instinct. Non, l’homme rejette la faute et condamne à mort car c’est ce qu’il sait faire de mieux.

Alors, si Isaiha pouvait empêcher cette jument de connaitre un triste sort, il le ferait de bon cœur mais sa compagne d’infortune n’en fait qu’à sa tête et refuse de partir. « Tu es enceinte Annalynne, tu dois d’abord penser à toi ainsi qu’à ta jument » tenta-t-il de la convaincre une dernière fois mais c’était peine perdue. Bien que réfractaire à l’idée qu’elle reste, le jeune homme la suivit, bien décidé à la protéger pour Clay car c’est ce que ce dernier aurait souhaité qu’il fasse. « Avec un peu de chance, ils comprendront la cause que nous soutenons » dit-il comme pour se persuader qu’ils ne se jetaient justement pas dans la gueule du loup.




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L'égoïsme est une qualité – ou un défaut, selon les manières de voir les choses – qui me caractérise. Ca me colle à la peau, c'est vraiment un trait de caractère qui me défini, et qu'à la vérité, j'apprécie. J'aime être comme ça, être une connasse qui ne pense qu'à moi. Je l'ai toujours été, c'est de cette façon que l'on m'a élevé, on m'a dit d'être meilleure que le reste du monde entier. Cependant voilà … Si j'adorais être cette fille là, je m'en éloigne au fur et à mesure, me surprends quand je lui fais comprendre que sans lui, je ne bougerai pas. « Tu es enceinte Annalynne, tu dois d’abord penser à toi ainsi qu’à ta jument » Et le pire, c'est qu'il a raison, je me dois de penser à moi, à mon enfant, et à mon animal … Sauf que je n'en démords pas, je ne bouge pas. Plantée sur mes pieds, en le jaugeant de toute sa hauteur, de ses jambes à son visage. Rien ne me fera changer d'avis, et plus encore que mon égocentrisme, c'est mon côté bornée qui ressort. Au moins, même s'il ne me connaît pas, il a pour lui, de ne pas ressentir le besoin de me tenir tête trop longtemps et de comprendre que je ne suis pas de celles qui laissent tomber facilement. « Avec un peu de chance, ils comprendront la cause que nous soutenons » Un faible sourire, et pas peu fier, s'ovalise sur mes lèvres, parce qu'il flanche de mon côté, parce qu'il est trop brave pour me laisser affronter nos « assaillants » toute seule. Entre témérité et courage, je l'approuve d'un hochement de tête, lorsque côte à côte nous nous décidons enfin à sortir de l'habitacle, Serenity sur nos pas, forcément.

J'ai tout de même un certain nœud dans l'estomac, et de ce fait mes doigts se resserrent sur la longe, tendue. Face à nous se tiennent trois personnes. Le garçon d'écuries, dont la silhouette se distingue dans l'obscurité ayant la même couleur que sa peau. Le majordome, dont le regard brûle mon être. Et enfin Amélia, servante en chef de cette mascarade. Intérieurement je m'étonne du peu de temps qu'il aura fallu au palefrenier pour prévenir les deux dernières. « Mademoiselle ... » Prononce la voix de celle qui a été employée, nourrice, et lors de mon aparté ici avec Clay, complice. Je me rassure de la savoir au milieu des deux hommes, parce qu'elle peut-être la seule ici qui pourra plaider mon cas. « Mon cheval, rien d'autre. » C'est tout ce que je désire, je ne veux même pas, les nombreux diamants qui se trouvent dans des coffres desquels je connais les codes. Non, vous voyez, ils ne m'intéressent pas, bien que leur présence titille ma conscience. « Nous ne pouvons vous le permettre. » Dis le vieillard, posté sur des positions que son travail lui imposent. Et je sais que l'argumentation de la prochaine mort de la bête ne peut le convaincre, ascendant total à Richard Malcolm. Il aurait pu s'arrêter là … vraiment … mais puisqu'il ne me doit plus aucun respect, l'homme se permet de menacer. « Vous ne voulez probablement pas que votre bâtard naisse en avance. » Portrait craché de l'homme que mon père a voulu faire de lui. Un pantin qui n'a plus aucune compassion pour autrui. D'une perfection aigrie.




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Si Isaiha avait appris quelque chose de ces quelques mois dans ce monde moderne, c’est que les femmes sont têtues et loin d’être obéissante. Par moment, c’était une bénédiction mais à d’autres, tout le contraire. Annalynne était enceinte, presque à son terme à en juger ses rondeurs et elle continuait de lui tenir tête. Par moment, il s’en voulait d’être trop gentil, d’être si malléable car il rendit les armes un peu trop vite. En même temps, le regard de la jeune femme ne le trompait pas : elle resterait sur ses positions que cela lui chante ou non. Le jeune homme aurait pourtant préféré le contraire, quitte à user de la force mais c’était seulement dans ses chimères les plus secrètes. Jamais, ô grand jamais, il ne pourrait faire cela à une femme. Surtout quand elle n’était pas la sienne. Clay avait bien du courage car il sentait que l’entêtement de cette dernière devait être un trait de sa personnalité. Dans le fond, il trouvait cela charmant mais là, la situation était bien trop dangereuse pour s’attendrit. Le lowell décida donc que s’il ne pouvait la faire changer d’avis, il resterait auprès d’elle pour la protéger de ces gens.

C’est donc bon gré, mal gré, qu’il fit face à ces trois personnes qu’il ne connaissait absolument pas. Aussi, se tint-il légèrement en retrait, silencieux mais prêt à bondir s’il le fallait. Isaiha comptait un peu sur le fait que sa carrure impressionne leur vis-à-vis car il n’était pas violent pour un sou seulement, s’il devait l’être pour sauver cette femme ou cet animal, il savait quelle serait sa décision. « Ce n’est pas comme cela qu’on doit parler à une femme et encore qualifier une vie » dit-il en fronçant les sourcils. Il n’avait pas apprécié ni le ton, ni les paroles de cet homme. « Nous ne souhaitons que le cheval, rien de plus comme elle vous l’a dit. Cette jument lui appartient » tint-il à souligner même s’il n’était pas réellement certain de ce qu’il avançait mais ses soirées poker allaient peut-être lui être profitables dans leur situation. Comme pour ajouter du poids à ses propos, il s’approcha pour se poster bras croisés sur le torse, aux côtés de sa compagne d’infortune. Pour le coup, il imitait le côté bourru de Clay… on a le droit de bluffer n’est-ce pas ?!



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Les mots tombent comme des pierres, leur impact reste pesant, comme suspendus sur la courbe du temps, comme si rien ne pouvait les effacer à présent. Cet enfant que je porte, je ne l'ai jamais vu comme un bâtard, malgré tout ce que mon père a pu prononcer à son égard. Je l'ai maudit, c'est vrai, ce bébé, lorsque j'ai prit conscience de son arrivée. Je n'en voulais pas, c'est vrai, et le nombre de fois où je l'ai insulté de monstre ne se compte même pas … Mais ici et maintenant, c'est mon intérieur dans son entièreté qui est touché. C'est peut-être pour cette raison que j'en reste muette, stoïque seulement à les observer, et je me demande si mon père a été appelé, s'il sait que j'ai osé une nouvelle fois fouler les terres qui un jour devaient m'appartenir, de logique, me revenir. « Ce n’est pas comme cela qu’on doit parler à une femme et encore qualifier une vie » La voix de mon comparse semble plus dure, à l'inverse de celle qu'il a utilisé avec moi jusqu'ici, étonnamment surprise par sa … témérité, j'en esquisse un sourire lorsque je le regarde de biais. L'égard qu'il porte à mon enfant est plus grand que le leur alors qu'il ne me connaît que depuis quelques heures seulement. C'est cuisant. « Nous ne souhaitons que le cheval, rien de plus comme elle vous l’a dit. Cette jument lui appartient » Son comportement change du tout au tout, il n'est plus le jeune Amish qui paraissait à peine sorti de sa communauté, non, il entre dans le rôle que ce soir j'ai bien voulu lui donner.

De toute sa carrure, il s'avance d'un pas, croise sur son torse ses bras, fixe les trois personnes se trouvant face à nous, et me protège à sa manière. Aussi fortement dérangeante que soit l'idée d'avoir besoin d'être protégée, je ne suis généralement pas la demoiselle en détresse de l'équation, mais pour le coup, je le laisse faire, parce que je ne suis pas en état de me battre ou de quoi que ce soit. Amoindrie par cette grossesse qui n'en fini pas … Mais qu'importe, je m'arme d'un peu plus de courage, d'ailleurs, pour dire vrai, je m'en gave, si c'est seulement possible d'en avoir encore plus qu'au moment de notre arrivée. « Le cheval ... » Le majordome en chef nous jauge, plusieurs secondes, semble – presque – envisager de nous laisser partir, et j'avoue qu'en son mensonge je me mets à croire, stupidement trop pleine d'espoir. « Appartient à Monsieur Malcolm. » J'en soupire, pensant que bientôt c'est un disque qu'il va nous passer en boucle. Mon père, sur cette jument, il n'y ait même jamais monté, ne l'a jamais caressé, il voulait la faire tuer parce qu'indocile des le départ. J'en reviens pas qu'on doit se battre et se mettre dans un tel foutoir. Bêtes de foire, ses employés, je n'avais jamais autant remarqué. Pour peu … une telle fidélité viendrait à me manquer. A moi aussi, ils m'ont obéit à la baguette, mais c'est d'une manière si facile et rapide qu'ils l'ont oublié. Je bats des paupières, une fois, deux fois, en même temps que les secondes, jusqu'à ce que je leur balance en faisant plusieurs pas. « Appelez les flics, on partira quand même. » Et précise tout de même. « Avec elle. » Et tire sur le bras d'Isaiha, viens, malgré leur aigreur, je ne pense pas qu'ils vont se jeter sur nous, tu vois.



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Comment pouvait-on mépriser une vie à ce point ? Un enfant était un cadeau du ciel, une bénédiction. Isaiha était très à cheval sur bien des principes et celui-là en faisait partie. Il ne comprenait ni n’acceptait les paroles de cet homme et le lui faisait savoir à sa manière. Bien sûr, toute son attitude reposait sur du bluff car malgré tous ses bons sentiments, le jeune Lowell se voyait mal user de la violence pour les sortir de cette impasse. Il espérait vraiment que le majordome révise sa position et les laisse s’en aller mais c’était visiblement faire preuve d’une trop grande naïveté se rendit-il compte. « C’est ridicule, il n’en veut pas, souhaite même la tuer. En quoi cela le dérangerait-il qu’on l’en débarrasse. Cela revient au même, il n’aurait plus à s’en préoccuper » soupira Isaiha avec agacement. La loyauté du majordome pouvait être respectable mais pour le coup, le grand blond s’en trouvait agacé. Annalynne sortit de son silence, les invitant à appeler la police si cela leur chantait mais qu’ils partiraient avec la jument quoiqu’il arrive. Il ne pouvait que la respectait davantage car malgré tout, elle se battait pour le bien de l’équidé. Isaiha la sentit lui tirer le bras et il décroisa ces derniers de son torse pour la suivre, veillant tout de même à ce que personne ne lui saute dessus car pas certain que Clay lui pardonne le moindre petit bleu sur Annalynne. « Tu veux la conduire au box ? » lui proposa-t-il car c’était peut-être mieux, que dans un tel climat de tension, elle mène leur petit cortège. Sa jument aurait davantage confiance de cette manière même si Isaiha se tenait prêt à parer à toutes les éventualités.

Il avait tout de même hate de pouvoir atteindre le pick up et y faire grimper le cheval histoire de s’éloigner le plus rapidement possible de cet endroit. Il ne se sentait pas très à l’aise sous le regard de ces trois personnes bien qu’il continuait de ne rien en montrer. Il faut croire que jouer au poker lui apportait de nouvelles compétences songea-t-il avec un brin d’autodérision. Toutefois, l’idée de jouer un rôle ne lui plaisait pas vraiment car le lowell était un homme profondément honnête. Ce dernier dépassa la garde paternelle pour ouvrir en grand les portes de la grange. « Allons-y ! »




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« C’est ridicule, il n’en veut pas, souhaite même la tuer. » Non Isaiha, tu ne comprends pas, c'est beaucoup plus vicieux et pervers que cela. C'est un désir de me blesser. C'est un écho de sa perversité. « En quoi cela le dérangerait-il qu’on l’en débarrasse. » Parce que je suis sa fille, son plus gros investissement, qu'il est venu m'arracher à une vie de servitude et de prostitution dans une Inde perdue. Et que je l'ai défié … Il faut qu'il marque le coup, qu'il essaie de m'user, de me torturer. « Cela revient au même, il n’aurait plus à s’en préoccuper » Oh si tu vois, si on arrive à la sauver, ça va le hanter. Jour et nuit il se dira qu'encore une fois, j'ai défié son autorité, qu'il ne contrôle pas totalement le monde qu'il pense avoir crée. Il comprendra de plus belle que je suis loin d'être ce monstre qu'il n'a pas réussi à engendrer. Mon père est plus vicieux et plus cruel … même si cela semble totalement irréel.

Et bien que les trois acteurs restent sans bouger, je me décide pour nous tous, c'est maintenant qu'on doit s'en aller. Alors il se résonne un tantinet, déridant ses traits, décroisant ses bras, et incline son visage vers moi. « Tu veux la conduire au box ? » Je hoche le visage pour toute réponse positive, avant qu'il ne reporte son attention sur ceux qui nous observent encore. Je me doute que dans leurs esprits, l'envie de bouger les dévore. Isaiha m'ouvre finalement le chemin, allant ouvrir la grange, franchissant des limites qui nous poussent plus encore vers le risque. Mais qu'importe, nous sommes deux, soudés, et bien décidés. Serenity sera ce soir, sauvée. « Allons-y ! » Soit. A cet ordre là, je me dois d'obéir, et la corde toujours bien en main, je tire mon cheval vers l'extérieur. Il est à l'envers, mon coeur, mais après ce que j'ai osé faire cet été, j'avoue ne plus manquer de courage. Alors mes pas se font de plus en plus décidés, jusqu'à ce qu'Amelia pose sa paume sur mon avant-bras. Je lui décoche un regard lorsque j'entrevois dans ses prunelles, une désolation à mon égard, un brin d'affection bien que je l'ai tyrannisé durant des années. Une légère pression, et je comprends, qu'elle fera tout pour retarder le moment de l'appel aux forces de l'ordre.

Alors j'accélère, je rattrape Isaiha, côte à côte, le cheval en arrière, sur ses gardes, ma respiration emballée, lorsque j'accuse un mal de ventre inattendu. J'en crache un soupir, m'arrête une seconde, et pose sur ce dernier une main pour essayer de me maîtriser. Me remémorant mes séjours à l'hôpital, la surveillance faite sur cet enfant… « Tiens ... » je lui dis en me pliant de moitié, les émotions sont en train de me surprendre par tous les côtés. Je lui tends la longe de ma jument, pour qu'il comprenne que j'ai besoin de quelques secondes avant de pouvoir reprendre et de me remettre derrière le volant. Au moins, c'est bientôt terminé, heureusement.




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Isaiha était loin de se douter que le père d’Annalynne puisse être aussi retord et pervers. Il n’avait pas conscience de tout cela. Sa gentillesse, son éducation, faisait de lui quelqu’un de très naïf et de confiant dans l’espèce humaine. Pour lui, les choses ne pouvaient être grises. Du moins, pas encore. L’expérience de la vie ferait qu’il apprendrait cette leçon à ses dépens mais tout ceci était une autre histoire. Pour le moment, le Lowell était bien plus concentré sur le fait de quitter cette étable, d’emporter Annalynne et sa jument loin de ces personnes, loin de cet univers néfaste. Contre toute attente, aucune des trois personnes ne les empêcha de quitter les lieux, au plus grand soulagement du grand blond qui voyait enfin le bout du tunnel. Il avait pensé un peu trop vite malheureusement car au bout de quelques instants, il entend sa comparse pousser un soupir qu’il jugea un peu trop suspect. Isaiha se tourna vers elle, le regard inquiet tandis qu’il attrapait machinalement la corde. « Qu’est-ce qui se passe ? Tu te sens mal ? C’est le bébé ? » s’inquiéta-t-il à la fois pour elle et pour l’enfant. Si seulement elle pouvait s’asseoir pour reprendre son souffle seulement, ils ne pouvaient pas se permettre non plus attendre trop longtemps car qui sait combien de temps, ils auraient avant que les flics ne viennent constater le vol de la jument ?! « Je peux te porter jusqu’à la voiture, ce n’est pas prudent que tu marches » lui proposa-t-il. Il pouvait toujours l’installer sur la jument mais pas certain que ce soit une bonne solution surtout dans l’état de nervosité du cheval. Que pouvait-il faire d’autre de tout de façon ? Il se sentait totalement impuissant face à Annalynne. Son domaine, c’était les chevaux pas les femmes enceintes et nul doute qu’elle apprécierait guère qu’il compare sa grossesse à celle d’une vache -car en matière d’accouchement, c’était sa seule expérience.

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Merde … Je ne sais pas s'il est en train de se déplacer, s'il a des envies de me torturer, ou si tout simplement c'est ma faute parce que je n'ai pensé qu'à ma jument, mes intérêts plutôt que de me soucier du fait qu'on m'a dit plusieurs fois de me reposer. En tous les cas, ça me fait un mal de chien, ça me coupe les jambes, et je n'ose plus avancer. Ma respiration se perd, et je ne sais plus ce que j'espère. « Qu’est-ce qui se passe ? Tu te sens mal ? C’est le bébé ? » Ce n'est pas que je me sens mal, c'est que j'ai mal, et mes mains enserrent mon ventre proéminent, tentent de calmer la tempête que je suis en train de traverser. Ca me ramène à quelques jours, quand j'étais au bar, que je me suis mise à saigner … Je ne veux plus être celle que l'on doit sauver. Handicapée par cette grossesse qui ne veut s'achever. Neuf mois, lorsqu'on les souffre, c'est beaucoup trop long. C'est pire que des années. « Je peux te porter jusqu’à la voiture, ce n’est pas prudent que tu marches » Dans mon esprit, il y a tout qui se bouscule, totalement paumée pour remettre de l'ordre dans les prochains actes que je vais me devoir d'effectuer. D'un regard à son encontre, je jauge sa proposition, me faire porter … Il ne manquerait plus que ça pour écorcher de plus belle ma fierté. « Hors de question. » Le fait est que je préfère encore ramper plutôt que d'être cette demoiselle en détresse totalement amoindrie, et je soupire, plusieurs fois, contrôle les choses, à ma manière, essaie d'effacer la douleur. « Ça va le faire. » Parce que la voiture n'est pas très loin, parce que notre but est presque atteint. Je ne faiblirai pas plus que cela, pas maintenant, Anna il ne faut pas. Je m'accroche à lui, à son épaule, à son bras, lorsqu'on reprend notre marche qui s'en devient trop bancale. Quelques mètres encore, si bien que la souffrance me dévore. A force de persuasion, on arrive finalement à bon port, et d'une caresse je souligne la mâchoire de Serenity après m'être dégrafée de mon emprise sur Isaiha. L'arrière est ouvert à la va vite par le jeune homme, tandis que je me permets un murmure afin de rassurer mon animal. « Tout ira bien ... » et je parle en réalité autant pour elle que pour moi. Alors qu'elle monte et qu'on l'installe du mieux qu'on le peut. Dans la hâte et la folie de vouloir nous enfuir d'ici. Les portes sont fermées, et on prend place chacun de notre côté. Une fois assise, je caresse mon ventre, calme toi micro teub, pour nous aussi ça ira, on va les tenir ces neuf mois. Et lorsque j'enclenche le moteur, appuie sur l'accélérateur, je me tourne vers Isaiha, pour lui glisser, pas peu fière de notre exploit. « Mission accomplie. » en synonyme d'un merci



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