Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Somebody save me. » Isaiha et Anna. - Page 2
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« Somebody save me. » Isaiha et Anna.

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« Tu marques le point » Et pas qu'un peu, je suis même plus que douée dans l'art de gagner. A la joute verbale j'ai toujours été experte, et même si mon futur enfant a l'art et la manière d'adoucir celle que je suis, il n'aura jamais la force de totalement me changer. Mais alors que ma fierté m'intime de jubiler, je me contente de hausser les épaules, ce n'était qu'une phase comme ça, ce n'est pas à prendre au pied de la lettre, après tout, conduire n'est pas aussi important, marcher, c'est aussi bien, comme il doit sûrement le penser.
Les épines poussent au fur et à mesure de notre discussion, et bien que je sois au volant, concentrée sur la route, je vois bien, en biais, sur son visage, s’embrunir son expression. Je ne suis pas complètement ignorante au sujet des Amish, et bien qu'il n'en fasse plus parti de façon officielle, je crois  ne pas me tromper sur le fait que son coeur et son âme y restent attaché. En ce fait, il est mon égal, je le comprends, plus qu'il ne peut l'imaginer. Parce que j'ai dit au revoir à mes privilèges, à une vie paramétrée, totalement gérée par une tierce personne pour l'amour de Clay, cependant je ne peux nier, jouer les aveugles sur le fait que mon ancien quotidien reste une part de ma vie qui m'a a jamais marqué. Comme un animal. Tatouée à l'encre des Malcolm, à la haine de leur amour. « D’accord. Je veux bien t’aider malgré tout » Je tique un peu sur le « malgré tout » en comprenant parfaitement la signification, il va m'aider malgré tout ce qui fait qu'il pourrait dire non. Son éthique, son éducation, et la pauvre fille enceinte et hystérique en train de le conduire dans l'antre du diable. « Nous allons secourir ta jument car je ne peux pas supporter qu’on puisse tuer un cheval simplement par esprit de vengeance » Au moins mon argumentation a fonctionné, sans trop que je n'ai à entrer dans des détails qui pourraient m'incommoder. Et l'esprit de mon père, il l'a plus que cerné, j'en incline le visage vers lui, je me fonds en un sourire, qui le remercie. « Parle-moi de Serenity… Est-ce qu’elle est docile ? » Le dernier mot m'arrache un rire succinct, que je ne me perds pas à cacher. Il a un côté railleur dont mon compagnon ne peut douter. « Docile ... » Je reprends en accélérant, visant à doubler un camion qui me tape légèrement sur le système, conduisant bien trop lentement, j'en avais juste oublié ce que j'étais en train de contrôler, et grimace face à mon allure qui engendre un bruit de moteur à l'agonie. « Elle aurait du l'être ... » Au vue de sa race de naissance, ses compères étant tous ou presque le genre de cheval que tout le monde voudrait, les gentils géants comme ils sont surnommés, et comme mon père le pensait, peut-être bien qu'elle possède une tare, puisqu'elle est le parfait inverse de ces « vérités ». « Mais Serenity est unique, elle ne suit aucun parcours typique. » Ca aurait été trop simple que mon animal rentre dans des codes bien définis. Non, elle est comme moi. C'est un électron libre. « Elle impressionne par son caractère, par sa taille. » Personne n'arrive à la toucher, et s'ils sont déjà venus la chercher je les imagine à plusieurs pour la torturer. « C'est une Shire, blanche. » Et je ne peux m'en séparer. Je me dis qu'Isaiha saura y faire aussi avec elle, qu'après tout, c'est son métier, et puis qu'il a baigné dans la nature depuis son plus jeune âge, il a su en tirer le meilleur, et c'est ce qu'il fera de ma bête, je le sais, parce que dans mon état, reste une vérité à énoncer. « Je ne peux pas le faire sans toi. » Sinon, je me serais rendue au manoir et c'est sur son dos que je serais partie, cependant j'ai apprit à mes dépends, que finalement, on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie.



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Isaiha n’aurait jamais imaginé qu’il irait jusqu’à s’introduire dans une propriété privée pour y voler une jument et encore moins que ce serait parce qu’un homme souhaitait se venger de sa fille. Qu’est-ce qui s’était passé ? Annalynne avait-elle tourné le dos à son père par amour pour Clay ? Cela pouvait être fort possible mais il ne poserait pas de question car cela ne le concernait absolument pas. Et puis, en quoi le savoir changerait-il la donne ? Il avait donné sa parole qu’il l’aiderait alors, il le ferait même si sa conscience se tordait légèrement au passage. De tout de manière, il n’était plus à cela prêt mais ce n’était pas pour autant une bonne chose. Isaiha prônait le dialogue avant toute chose mais quelque chose lui faisait dire que s’il proposait la chose à la jeune femme, elle rigolerait à en accoucher sur place. Le lowell savait bien qu’il était bien trop naïf, bien trop gentil pour ce monde moderne. Il était du genre à penser que les mots pouvaient avoir une valeur comme tout amish se respectant. En fait pour les amish, la parole était même dangereuse, c’est pour cela qu’il était dans leur culture que les enfants ne suivent pas les conseils des anciens mais leur exemple. Il se demandait justement quel exemple il pourrait être pour un enfant ? Il avait la désagréable impression d’être déchiré en deux monde : pas assez américain pour correspondre à la norme mais plus assez amish pour continuer à vivre dans son ancienne communauté. Isaiha semblait n’appartenir à aucun monde, étranger dans les deux seuls qu’il connaissait.

Aussi, se concentrer sur le cheval lui permettait de ne plus penser à ce qu’il avait perdu et à ce qu’il avait gagné. C’était une façon comme une autre de ne pas songer à l’acte qu’il s’apprêtait à commettre. Le vol était puni par l’homme et par Dieu et voilà qu’il souhaitait commettre cet acte de bon cœur au nom de la cause animale. Si son père le voyait à cet instant précis, il se détournerait de lui à coups sûrs dans la seconde seulement toute vie était précieuse à ses yeux et il se devait de rester fidèle à ses principes, ses valeurs. « J’ai l’impression qu’elle te ressemble beaucoup sans vouloir te manquer de respect » lui dit-il. Annalynne ne lui donnait pas l’imagine d’une femme très docile, qui faisait ce que l’on attendait d’elle. Pour preuve, elle était au volant d’un pick up, enceinte, prête à braver tous les dangers pour sa jument. Elle l’étonnait beaucoup et pour ainsi dire, il admirait ce genre de femmes, lui le macho de bases. En fait, il saluait leur force de caractère, le fait qu’elle ne se laissait pas abattre par la vie. Il avait rarement eu à faire à ce genre de personnalité dans sa communauté car les femmes ont plutôt tendance à chercher à faire un bon mariage plus que tout autre chose. « Je vais t’aider, tu en as ma parole » reprit-il pour le lui assurer afin qu’elle lui fasse confiance. Il ne se débinerait pas au dernier moment malgré qu’il appréhendât beaucoup les événements futurs. Isaiha n’était pas un héros et encore moins un surhomme. Il était plutôt un bon paysan. « Nous y sommes dans combien de temps d’après toi ? »



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Elle a été ma liberté quand je pensais ne plus en avoir. Elle est plus qu'un simple animal, je ne peux pas l'abandonner, c'est comme si je daignais laisser une partie de mon âme sur le côté. Et bien que pour Clay j'ai abandonné des tas de choses, des privilèges que peu de personnes peuvent se vanter de posséder, elle, je ne peux pas, juste me dire qu'il va la tuer, alors qu'elle ne peut même pas s'exprimer. « J’ai l’impression qu’elle te ressemble beaucoup sans vouloir te manquer de respect » Surprise, j'en pouffe en secouant le visage, et m'insurge intérieurement d'être aussi simple à cerner. Je lui lance une œillade quelque peu détendue par le calme qui émane de lui. Je me dis que ça doit venir de ses origines, qu'il porte un brin de sagesse, et j'avoue même que ça me plaît. « Oui, il aime bien me comparer à un animal sauvage. » Bien évidemment, le « il » désigne Clay. Tout en regardant les panneaux face à moi, j'enclenche le clignotant afin de nous faire dériver vers la route qui nous mènera vers ce manoir qui a – finalement – très peu été mon chez moi. Étrangère même lorsque j'avais l'affection de mon père.

« Je vais t’aider, tu en as ma parole » Bien. Un sourire ovalise mes lèvres quand je pense alors que je n'ai pas demandé la chose la plus importante dans ce traquenard auquel je l'ai convié. « Isaiha ? » Je commence par son prénom peut-être pour amoindrir ce que je compte lui demander. Pour lui faire mieux avaler la pilule, qu'est-ce que j'en sais. « J'ai encore quelque chose à te demander ... » Mais j'ai peur de peut-être trop abusé. Le problème c'est que j'ai grandit dans un monde où tout m'était accordé. « Nous ne pourrons pas garder Serenity avec nous, tu t'en doutes. » En plein centre ville ça paraît même des plus évident. « Est-ce que tu crois qu'elle pourra rester à ton centre … gratuitement ? » Parce que je n'ai plus d'argent si ce n'est mon salaire de serveuse précaire. Que nous allons accueillir un enfant. Sincèrement j'appréhende sa réponse, espérant qu'il comprend. Patiente tandis que loin devant j'entrevois l'un de nos champs.

« Nous y sommes dans combien de temps d’après toi ? » Le temps de traverser les hectares que comportent notre propriété. « Une dizaine de minutes encore. » Ou guère plus, et je ressens mon stress augmenter. Malgré toute la volonté que j'ai en cet instant, je réalise de combien je frôle la folie en faisant cela. Je ne saurai même pas dire ce que ferait mon père s'il savait, alors je me décide à préciser. « Si l'on en croit internet, ils sont à Londres en ce moment. » Mes parents, évidemment. « Les employés eux, seront là. » Et bien qu'ils me connaissent, le fait est qu'avec eux j'ai toujours été une peste. « Je ne peux pas t'assurer de leurs réactions s'ils nous voient. » La police, mes parents, je ne saurai dire qui ils préviendront. J'espère juste qu'ils ne perdront pas la raison.



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Pour un peu, Isaiha ne montrerait impertinent à la qualifier d’animal sauvage mais l’homme n’était pas ainsi et il espérait sincèrement qu’elle ne prenne pas mal sa remarque. Son rire le rassura et il se permit de relâcher le petit soupir de soulagement qu’il avait retenu en prononçant sa remarque. Annalynne ne semblait pas se vexer facilement ou peut-être avait-il tout simplement un peu de chance ce soir. Peu importe, il était soulagé de voir qu’il ne l’avait pas blessé. « Cela ne m’étonne pas de lui… Cela fait longtemps que vous êtes ensemble Clay et toi ? » demanda-t-il un peu piqué par la curiosité. Il faut dire que ce couple était atypique à ses yeux car les deux personnalités le composant l’étaient grandement. Le Lowell ne les avait jamais vu évoluer ensemble pour l’heure mais il y avait quelque chose de tellement évident qu’il était certain d’avoir à faire à des âmes sœurs. Une pensée très romantique, peut-être un peu trop mais il avait toujours eu un rapport assez particulier avec l’amour car les amish faisaient rarement des mariages dictés par l’amour : les unions étant décidées par les anciens. Alors, depuis qu’il était dans ce monde moderne, il découvrait de nouvelles facettes du mariage ou même simplement du couple et de l’amour. Annalynne et Clay en étaient un parfait exemple.

Néanmoins, même s’il aspirait à apprendre un peu plus sur eux ou même tout simplement sur Annalynne, Isaiha ne pouvait s’empêcher de garder la tête froide et de songer à ce qui les attendait. Ils allaient voler un cheval. Ce n’était pas rien dit comme cela mais il se refusait à laisser cette femme toute seule et encore moins à tourner le dos à un animal sans défense. C’était trop facile de s’en prendre à un être innocent par vengeance, par volonté de nuire à autrui. Il ne supportait pas cette violence gratuite tout comme il refusait de tourner le dos à un être humain par lâcheté ou par peur de sortir des sentiers battus. Sa comparse l’interpella et malgré lui, il eut envie de grimacer. Quelque chose lui disait qu’il n’allait pas vraiment aimer ce qui allait suivre. « Oui ? » l’invita-t-il à continuer et il eut raison. Cette soirée allait de mal en pis mais il continuait de garder le cap, d’afficher ce calme olympien. « Je vois… Je ne peux pas te promettre quelque chose sans en parler avec ma cousine mais je pense que nous trouverons une solution » dit-il en voulant la rassurer. Le jeune homme était même prêt à faire des heures supplémentaires pour pouvoir permettre à cette jument d’avoir un box car il n’y a rien qu’il ne ferait pas pour aider un ami dans le besoin ou tout simplement par amour des chevaux. « Je lui proposerai de m’en occuper à titre gracieux sur mon temps libre, je pense que cela pourrait faire pencher la balance » ajouta-t-il sans rechercher la moindre gratitude. Il agissait tout simplement selon ses principes.

Au final, Isaiha était pressé de voir ce manoir apparaitre car il voulait à tout prix mettre derrière lui cette histoire de vol. Le reste, il pouvait gérer mais le stress commençait à grandir en lui surtout qu’Annalynne rajoutait des complications au fur et à mesure. « Pourquoi ? Ils sont plus loyaux envers ton père qu’envers toi ? » demanda-t-il presque en connaissant déjà la réponse. « Nous tâcherons de faire en sorte qu’ils ne nous voient pas dans ce cas… Les écuries sont loin du manoir ? Je veux dire, nous avons moyen de nous en approcher discrètement ? »



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Un animal sauvage, oui, c'est à ce qu'il adore me comparer, à une panthère ayant les griffes bien acérées. Et les morsures au bord des lèvres transformées en attaques putassières. « Cela ne m’étonne pas de lui… Cela fait longtemps que vous êtes ensemble Clay et toi ? » Cela ne le surprend pas … Et je me dis qu'ils doivent se connaître un peu plus que ce que je le pensais. Ou bien qu'en présence d'Isaiha il m'a déjà définit telle qu'une sauvage difficilement contrôlable. Longtemps, tout dépend de quel point de départ on prend. De notre rencontre, de la première nuit, de nos disputes, ou bien encore de ces mois passé à se cacher … de juillet dernier quand j'ai balancé tout à mon père. Depuis combien de temps ? Je n'y ai jamais réellement pensé, parce que je ne suis pas le genre de fille qui passe ses journées à compter. « Quelques mois. » Peu et beaucoup à la fois, mais d'envisager de le dire à haute voix, ça me fait prendre conscience de quelque chose à laquelle je ne pensais pas. Et si j'étais folle d'avoir fait tout ça pour une relation qui ne dure que depuis quelques mois ? Balancer mon avenir, porter un enfant, aller à l'encontre de mes idéaux si grands. Je doute pas de mon affection, mais pour la première fois vraiment j'entrevois de la colère de mon père, les raisons. « Cela fait un an et demi qu'il est entré dans ma vie. » Et qu'il a tout foutu en l'air petit à petit.

Mais j'en viens au vif du sujet, peu coutumière de raconter ma vie sentimentale, peut-être parce que j'ai pour habitude de ne pas en avoir à la vérité. Et lorsque je lui demande pour Serenity, je sais bien que je pousse un peu trop loin, sauf que dans mon univers le plus souvent on ne me refuse rien. « Je vois… Je ne peux pas te promettre quelque chose sans en parler avec ma cousine mais je pense que nous trouverons une solution » J'en avale difficilement, j'avoue que j'aurai sûrement du lui en parler avant plutôt que de le mettre devant le fait accomplit. Ce n'est pas quelque chose que l'on fait, pourtant je le sais. Mais je suis en apprentissage de la modestie … pour ma défense. « Je lui proposerai de m’en occuper à titre gracieux sur mon temps libre, je pense que cela pourrait faire pencher la balance » Alors mon visage hoche de façon positive, sans pour autant retirer de ce dernier les soucis auxquels je suis en train de penser. Le délire dans lequel je suis en train de le plonger. Je n'ai aucun droit de faire ça, et je me devrai d'arrêter de manipuler les gens, de tenter d'obtenir absolument tout ce que je désire. Une maman ne fait pas les choses comme ça, une mère c'est bienveillant, c'est touchant … Mais je suis trop rodée, je suis trop bien ancrée dans le rôle que mes parents ont voulu me confier. Je suis trop mauvaise. Egoïste et solitaire dans ce chemin de perdition, je n'ai que très peu d'espoir pour ma rédemption.

« Pourquoi ? Ils sont plus loyaux envers ton père qu’envers toi ? » Un soupir moqueur s'échappe de ma bouche. Ils sont loyaux envers celui qui les paie. Envers celui qui pourrait les virer. Envers le pouvoir qui m'a été retiré. « Nous tâcherons de faire en sorte qu’ils ne nous voient pas dans ce cas… Les écuries sont loin du manoir ? Je veux dire, nous avons moyen de nous en approcher discrètement ? » Je ne l'entends que de moitié, parce que dans cette dernière ligne droite, je me retrouve face à mes souvenirs. La dernière fois que j'ai prit cette route, je ne conduisais pas, c'était un chauffeur qui le faisait pour moi. La dernière fois, j'y allais pour faire face à un destin, à mes choix. Bien déterminée à lâcher ce mariage, à l'affronter. « Annalynne, tu ne peux pas. » Richard Malcolm décontenancé, et ce dégoût dont il m'a gratifié. « Il n'y aura pas de retour. » Et je le savais … Je connaissais sa haine avant même de l'entendre. « Ma plus grande honte est de t'avoir choisit pour fille. » Sa conclusion, perdue au milieu de tout le reste. Et cette robe que j'ai laissé de côté, et Alan qui lui aussi m'a détesté. Balayant cela de mon esprit d'une main effleurant mon visage, je regarde Isaiha en biais. « En contre-bas, dans le jardin. » Je lui précise. « Vaut mieux éteindre les phares. » Et de ma phrase, je le fais, en me disant qu'au moins je connais par coeur comment y aller. Et je ne sais pas pourquoi je me sens dans l'obligation de lui dicter ce qui va se passer. « Dans quelques mètres on pourra s'arrêter et faire le reste à pieds. »



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Il s’était imaginé que la relation entre Annalynne et Clay serait bien plus vieille que cela surtout à la vue de son ventre bien rebondi. Une fausse idée provenant sûrement de son éducation somme toute chrétienne et très conservatrice. A ses yeux, un enfant ne pouvait pas naitre hors mariage mais c’est tout simplement parce qu’il n’avait jamais connu autre chose comme union. Il venait d’un endroit où un homme épousait la femme que l’on lui avait choisi. C’était à ce moment-là bien souvent, que les deux partenaires connaissaient leur première fois. Là visiblement, cet enfant était venu par accident -du moins c’est qu’il supposait mais il n’osa pas poser la question. Pourquoi ? C’était clairement un manque de respect de sa part et secundo, il ne voulait pas non plus blesser cette femme. Elle, qui semblait vivre des moments difficiles avec sa famille. Sur ce point-là, il pouvait aisément la comprendre car lui-même ne pouvait plus voir ses parents et encore moins ses grands-parents. Or, Isaiha adorait voire vénérait son grand-père. C’était lui qui lui avait appris à pêcher, à connaitre les plantes. Il lui avait même offert son premier livre : le tour du monde en 80 jours de Monsieur Vernes. Son parent avait toujours été un grand rêveur et sûrement aurait-il quitté la communauté s’il en avait eu le courage ou plutôt, s’il n’était pas tombé fou amoureux de sa promise. Le jour de son départ, il avait été le seul à le serrer dans ses bras et à lui confier que quoiqu’il arrive, il devait agir avec son cœur et non par sens du devoir ou de l’honneur. D’ailleurs, Isaiha suivait ce conseil à la lettre en restant auprès d’une femme : Amanda. « Je vous souhaite en tous les cas d’être heureux ensemble et de former une belle famille avec cet enfant » dit-il avec gentillesse. Cela pouvait paraitre idiot, surfait mais le lowell restait attaché aux valeurs familiales.

Les deux jeunes gens arrivèrent aux abords du manoir et elle éteignit les phares. Isaiha se sentait presque dans la peau d’un agent secret ou d’un grand bandit. Son cœur battait la chamade, ses mains étaient moites. Jamais il n’avait été aussi stressé de sa vie bien que son visage conservât tout leur calme. « D’accord » se contenta-t-il de dire après s’être éclairci la voix. Il espérait vraiment être à la hauteur des attentes d’Annalynne car il voulait vraiment sauver sa jument. Cette dernière termina par se garer et il sortit de la voiture pour se diriger vers la remorque histoire d’attraper et d’attacher une petite bourse à sa ceinture. Celle-ci contenait des petites friandises pour le cheval histoire de pouvoir l’approcher sans crainte et gagner sa confiance rapidement. Il n’y avait bien que dans les films qu’on pouvait se permettre de monter à cheval d’un claquement de doigts.

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La tension, je la ressens jusqu'aux bouts de mes ongles, elle est palpable, s'en devient presque immuable. Et sa gorge raclée dans un désir de l'effacer n'y parvient absolument pas, au contraire, j'ai presque l'impression que cela décuple le fait évident, nous sommes dans un endroit où l'on ne nous désire pas. « D’accord » Et j'en esquisse un sourire, parce que j'apprécie le fait qu'il ne se dégonfle pas. Après quelques secondes a rouler dans la pénombre je coupe le contact soulignant mon acte d'un « Ca ira. » Nous sommes assez proche de l'endroit. Mais déjà le voilà en train de descendre de voiture afin d'en faire le tour et de récupérer un je ne sais quoi à l'arrière de cette dernière, un instant je l'observe dans le rétroviseur avant qu'il ne disparaisse de mon champs de vision et que je me décide, un semblant de boule au ventre à descendre à mon tour. C'est pourtant censé être un lieu que je connais depuis toujours, et malgré cela, je n'ai jamais autant eu l'impression d'être une étrangère dans cet univers.

Les hectares s'étalent autour de cette maison, palace, qu'on distingue non loin de là, qui a quelques lumières encore éclairée, preuve que les employés sont bel et bien présents comme j'ai pu le penser. Mes prunelles se détachent de l'habitacle avant que mes pas me conduisent aux côtés d'Isaiha. Et ma langue passe sur mes lèvres pour les humidifier avant que je ne les morde et contrôle ma manière de respirer. « Bon. » Que je prononce en recommençant à marcher et lui toujours à ma droite à suivre mes gestes. Laissant derrière nous la bâtisse et ce qu'elle peut receler, mon enfance, adolescence, trésor d'une vie que j'ai envoyé valser. C'est tout à mes pensées qu'on finit par atteindre notre Graal nocturne et sachant pertinemment que non loin de là se trouve la chambre dédier à notre garçon d'écurie personnel. D'une main je la désigne avant de poser l'index de celle ci sur ma bouche qui restera scellée, geste destiné à lui faire comprendre que le silence est de mise. Mais le problème étant qu'au milieu de cela, lorsque mes phalanges se posent sur la porte en bois, déjà la jument se fait entendre à défaut des autres endormis. Si nous restons encore silencieux, il est certain que c'est elle qui va révéler notre présence ici ...



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Isaiha ressentait la tension chez sa comparse. Elle n’avait pas besoin de mots pour l’exprimer, il suffisait qu’il croise son regard presque hanté. Oh comme il aurait aimé trouvé les mots pour la rassurer, pour lui certifier que tout irait bien. Malheureusement, il était aussi paniqué qu’elle à l’idée de commettre ce crime. Certes, ses motivations étaient nobles mais un vol reste un vol. Or, pour un homme aussi pieux que lui, c’était quelque chose de vraiment honteux. Pourtant, il ne se dégonflait pas, il avançait pas après pas, regardant à droite et à gauche pour déceler la moindre preuve de vie. La nuit était calme, les entourant presque d’une petite bulle mais il savait combien elle était fragile et pouvait éclater au moindre accro. Alors, quand elle lui désigna la chambre qui devait sans nul doute être celle du garçon d’écurie, Isaiha n’écouta que son instinct et alla bloquer la porte de cette dernière avec le premier truc qui lui tomba sous la main. Annalynne ne pourrait pas courir dans son état et il était hors de question que de lui demander un tel effort alors qu’elle était enceinte. Le problème c’est que même s’il la soulevait dans ses bras, il restait le problème du cheval. Isaiha ne pouvait pas gérer tous les problèmes de front. Il sursauta néanmoins quand la jument se fit entendre plutôt bruyamment. « Montre toi… elle doit sentir ta présence » murmura-t-il en veillant à ce que la porte de la chambrée soit bien bloquée. Puis, il s’approcha de sa comparse pour mieux se faire voir de la jument.

Isaiha ne pouvait pas l’approcher comme cela car si la plupart des chevaux sont habitués à l’homme, il n’en restait pas moins des animaux très craintifs. Aussi, resta-t-il à distance, observant l’équidé afin de savoir dans quel état d’esprit, il se trouvait. Pour l’heure, sa jument ne semblait pas effrayée. Nerveuse oui mais pas effrayée. La présence de sa « maîtresse » devait la rassurer. Le jeune lowell frotta ses mains contre son jean, les relevant afin de montrer au cheval qu’il n’avait rien dans ces dernières. Ses gestes étaient lents, mesurés afin de ne pas l’effrayer. « Tout doux ma belle » murmura-t-il en avançant d’un pas décidé vers elle pour ne pas lui montrer qu’il la craignait. Il plongea sa main dans sa petite besace, prenant au creux de celle-ci, une petite friandise afin de sympathiser avec cette dernière. Isaiha restait attentif aux moindres signes : les oreilles, le mouvement de sa queue, sa façon de réagir à sa présence. « Là… » murmura-t-il en approchant sa seconde main de l’encolure pour la flatter avant de glisser vers sa tête. « Ta jument est magnifique » dit-il à destination d’Annalynne.



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Si Serenity ne se calme pas, il est clair que notre présence ne va pas rester bien longtemps un secret, alors j'ai ce semblant d'appréhension au fond de l'estomac, cette boule qui le noue sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Et dans ce méli-mélo de ressentiments, la voix de mon compagnon de fortune me parvient. « Montre toi… elle doit sentir ta présence » Je me fonds dans une docilité qui ne me convient pas, mais puisque c'est pour quelque chose qui me tient à cœur, je ne rechigne pas. Bien au contraire même c'est à la lettre que je suis ses instructions, puisque même si je l'aime, cet animal, je me sais non experte dans le comportemental. De ce fait je m'approche de quelques pas, en essayant de ne rien faire craquer sous mes pieds, sauf qu'il faut dire que c'est compliqué.

Mes prunelles sur celle qui m'a accompagné durant de longues ballades à la recherche de liberté dans le domaine familial, je n'entrevois que de biais ce qu'Isaiha fait. Lui aussi, s'approche à son hauteur, délicatement, comme si elle pouvait s'échapper à tous moments. Les mains levées, il ose à nouveau parler, s'adressant à elle pour la première fois, comme si elle pouvait le comprendre. « Tout doux ma belle » Dans sa bourse il va chercher de quoi détendre la bête, et pour le coup je l'observe dans le moindre de ses gestes. Serenity n'est pas de tout repos, farouche bien des fois, il faut user de grandes parades pour espérer monter sur son dos. Mes pensées s'éloignent vers un ailleurs, souvenir de ce jour où Clay a voulu prouver que rien au monde ne pouvait lui résister, même pas un cheval aussi excessif que sa propriétaire. L'avoir elle comme il a pu me chasser moi. Toujours en position de proie. « Là… » Sa paume va lentement se poser elle, caresse avec vaillance, un brin de bienveillance. « Ta jument est magnifique » Mes lèvres s'ovalisent en un sourire quand mon visage s'incline pour hocher positivement, c'est un merci muet que je lui donne avant de prendre quelques secondes pour pouvoir moi aussi effleurer celle qui a été une amie durant mes années de solitude passées. « Un cadeau de mon père. » Qu'il a voulu m'arracher peu de mois après sous prétexte qu'il était incapable de la maîtriser. Mon père, un sociopathe, quand on y pense. Du contrôle, un maniaque, et de me savoir faite à son image, je l'avoue que parfois, ça me dérange.Je la contemple encore dans l'obscurité, et je me décale sur le côté afin d'aller chercher à tâtons un licol bien que l'idée de l'attacher n'est certainement pas pour me plaire. Une longe est aussi attrapée et je m'en retourne vers elle. Je sais qu'elle n'a pas peur de moi, qu'en temps normal elle ne me craint pas, cependant la tension est à son comble, jusque dans mes doigts qui perdent en assurance, comme si c'était des gestes que je n'avais fait que trop peu de fois. Dans le fond, c'est peut-être un peu vrai, puisque c'était toujours – très souvent – un valet qui, pour moi, le faisait. Une fois attachée, je tente de la guider vers l'extérieur, sauf que les autres chevaux tout à côté s'agite pour une raison que je peine à définir. Un regard sur le côté, d'abord vers Isaiha et me retourne totalement en lui disant « Tiens là. » je lui confis alors qu'en amont je m'en vais à nouveau vers l'extérieur. C'est bien ce que je pensais, les lumières du lieu de vie du garçon d'écuries sont allumés. Quelques pas en arrière, je me heurte le dos à Isaiha, pose mes mains sur mon ventre quand j'annonce la vérité. « Rien ne sert de courir, ils savent qu'on est là. » Et je n'ai toujours pas de plan, parce que bien trop impulsive, je n'avais pas envisagé cette alternative là.



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Cette jument était magnifique, d’une élégance à couper le souffle. Isaiha avait toujours été un amoureux des équidés mais il n’avait jamais pu approcher encore une jument aussi belle. En même temps, il était rare qu’il puisse soigner un cheval ayant dû coûter un prix exorbitant car on sentait que le lignage était excellent. « Un très beau cadeau » souligne-t-il en essayant d’approcher de plus en plus de cette dernière jusqu’à flatter son encolure. Il était vraiment aux anges de pouvoir l’approcher bien qu’il sentait toute sa nervosité. Annalynne n’était pas tranquille et les animaux pouvaient très bien le ressentir. Tout comme lui. Il suivait le moindre de ses mouvements, observait la manière dont ses mains avaient du mal à être assurées. Néanmoins, dans sa grande naïveté, le lowell s’était imaginé que malgré tout, ils allaient pouvoir s’en aller sans faire d’histoire, sans se mettre en danger. Peine perdue. Il ferma quelques instants ses paupières comme pour échafauder un plan mais le hic, c’est que ce n’était pas dans sa nature. Certes il était un homme prévoyant mais c’était bien la première fois qu’il se retrouvait à voler un cheval dans une propriété privée. « Il faut que tu t’en ailles avec ta jument. Je peux les retarder afin de te permettre de partir » lui proposa-t-il. Isaiha comprenait combien il était important pour sa compagne d’infortune de partir avec sa jument et il ne voulait pas être la personne qui s’opposerait à cela. Bien au contraire. Il était prêt à tout pour le lui permettre quitte à se sacrifier. « Je n’aurais qu’à jouer au vagabond perdu » ajouta-t-il en haussant les épaules. Qui pourrait douter de lui ? Isaiha avait l’allure d’un grand naïf malgré sa carrure et s’il ne s’exprimait que dans le dialecte des amish, personne n’y comprendrait quoique ce soit. « Tu as les clés de la voiture et tout est prêt pour accueillir dans le box. Avec un peu de chance, ils ne feront que me mettre dehors et n’appelleront pas la police et s’ils le font… tant pis » poursuivit-il en la pressant. « Allez, il ne faut pas perdre de temps » l’enjoignit-il à reprendre le contrôle de la situation.



©TOWNTROTTER.
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