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Salut... toi - Annabeth

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Salut... Toi. ft Annabeth
-Mais pourquoi ?  
-Pourquoi pas ...

•••

Hautes études?
Cela fait quelques années déjà qu’il n y avait plus pensée. 5 pour être précis. Cette année fatidique.
Il s’éloigne un peu d’elle , quand le souvenir d’un jour en particulier lui remonte en mémoire. Celui de leurs rencontre.
Il était assis seul à une table au fond de la salle d’étude, adossé sur une chaise, les jambes sur une autres, les genoux plié et un livre posé dessus. Il avait prit l’habitude d’étudier seul.
Au début il s’était toujours tenu correctement, au cas ou quelqu’un n’aurait pas trouvé de place et aurait voulu venir à côté, mais il s’est vite rendu compte que ceux qui ne trouvaient pas de place autre part, ressortait.
Sauf elle.
Beth était entré sans qu’il la remarque, alors que tout le monde la dévisageait, s’était dirigé vers sa table parce qu’elle était la plus vide pendant cette période d'examens. Il avait relevé la tête, et n’avait pas tout de suite capté qu’elle demandait à s'asseoir, il avait regardé aux alentours, encore incrédule que quelqu’un l’approche, puis avait ramené son attention sur Elle… et écouté parler …
Son français aurait fait rire n’importe qui dans cette piéce. Pas lui. Il avait juste sortit un mouchoir de sa poche, et nettoyé l’endroit ou étaient posé ses pieds, s’était remis dans une position plus conventionnelle et posé son livre devant lui “La Physique Quantique: (enfin) expliquée simplement” . Quelque chose hors programme, il n’étudiait même pas la physique dans son cursus, mais il avait déjà tout révisé de ses cours, et n’avait rien de mieux a faire.

Ez’ avait relu le même paragraphe 3 fois avant de se rendre compte qu’il ne comprenait plus rien, avait lancé un regard en biais à la blonde occupé par ce qu’elle révisait, puis avait sourit.
Pour la première fois depuis longtemps.
Son fameux demi sourire.
Il s’était concentré sur son livre, jusqu'à ce qu’elle lui demande de l’aide pour un exercice de chimie.
Les subtilités de la langue française les avaient rapproché, et pendant les 2 mois qui avaient suivit il avait appris à la connaître. Et elle s’était intéressé à lui.
Voilà pourquoi elle était surprise qu’il ne fasse pas de hautes études. Beth était l’une des rares qui connaissait son intelligence, qui savait pour la quantité astronomique de livres qu’il lisait, sur tous les sujets, et tous les types.
Elle prenait ça pour de la curiosité et de l’intelligence, lui le faisait pour se déconnecter de la réalité. Et pendant leurs conversations au sujet des universités, il s’était "un peu" imaginé intégrer l’une d’elles… ça n’avait été que des pensées en l’air. Il ne l’avait jamais réellement cru lui même.
Et quand il était entré en confinement au centre psychiatrique, il avait perdu toute pensé en relation avec l’avenir.
Voilà pourquoi il travaille ici.

"Tu es bien la seule à l’avoir cru."
Il soutient son regard, se rends compte qu’il n’avait jamais été aussi proche de la vérité
"J’ai eu quelques soucis, et je n’ai pas pu les faire… Je n’ai pas à m’en plaindre le salaire est intéressant"
Il parlait beaucoup pour un habituel presque muet.
"Toi tu as finalement choisi Harvard"
Simple constatation, pas de question.
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Salut... toi
Elle est surprise la blonde quand il lui dit qu'elle est la seule à y avoir cru, à penser ça de lui. Elle ne comprend d'ailleurs pas pourquoi il pense cela, parce qu'il était intelligent, qu'il aurait réellement pu le faire et elle est certaine également à ne pas être la seule à avoir cru en ses capacités pour penser cela un jour. Elle se met donc à le dévisager, encore un peu plus, elle allait finirait réellement par le regarder comme s'il était un alien, un extraterrestre, tellement tout ce qu'il lui disait lui était étrange, compliqué même... Parce qu'il se livre un peu à elle, comme par le passé, comme si le temps s'était arrêté quand elle l'avait quitté il y a cinq ans. Beth l'écoute donc, alors qu'il lui parle de son salaire. "Tu arrives à te contenter de ça ? Tout simplement ? le salaire est bon, alors je m'en fiche d'étudier quelque chose que j'aime ?" Non, elle ne le comprend pas, pour elle qui a une passion pour laquelle elle pourrait se battre, elle ne comprend pas qu'on puisse être heureux avec quelque billet, même s'il est vrai qu'elle, elle n'a pas à se plaindre de tout ça, parce que son père est riche, qu'elle héritera de lui, malgré toute les conneries qu'elle peut faire pour ennuyer sa belle-mère.

La blonde hausse d'ailleurs les épaules quand il lui affirme qu'elle a choisit harvard. Un soupire franchissant ses lippes. "On peut dire ça." Avait-elle réellement eu le choix au final ? Elle ne le pensait pas même si par le passé, elle avait pensé aller dans une autre université renommée comme Yale par exemple... Mais non, en réalité, depuis toute petite sa vie est tracée et elle doit juste... Obéir aux exigences de son père pour sa vie professionnelle et cela commence par l'université qu'elle fréquente... Harvard... En même temps, elle ne va pas trop s'en plaindre, parce que ça lui permet d'être de l'autre côté du continent, loin de lui et de cette femme qu'elle supporte de moins en moins à chaque vacance en Californie... "Pourquoi tu ferais pas des études maintenant ?" Pourquoi rester un simple employé ? "T'as déjà un pieds à Harvard autant mettre l'autre aussi non ?" Question simple pour elle, mais l'est-elle réellement pour lui ?
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-Et qu'est ce que tu fais de moi?  
-Absolument tout ce que je veux ...

•••

"Tu arrives à te contenter de ça ? Tout simplement ? le salaire est bon alors je m'en fiche d'étudier quelque chose que j'aime ?"
C’est un peu ça oui. En fait même le salaire j’en ai rien à faire, tant que je cours faire mon jogging le matin autre part que dans le jardin de l’institut. Que je peux me coucher à l’heure que je choisis, et choisir le programme télévisé que j’ai envie de regarder sur ma petite télévision… Je suis relativement apte à faire quoi que ce soit.
Il le pensait juste. Soutenant le regard de Beth sans flancher, ni répondre. Elle ne comprendrait pas. Personne ne comprends. Pas même lui. Alors pourquoi l’emmerder avec ça.
Etudier ou travailler. Quel est la différence. Dans les deux cas on fournit un effort qui fait passer le temps jusqu'à la mort.  
Un mot le fait cependant tiquer… “Quelque chose que j’aime” Et il détourne son regard.
Pour s’échapper à cette expression qu’il ne pouvait lui même reproduire. Ses yeux puaient la passion. Il préférait choisir le terme puer, comme pour se convaincre que c’était quelque chose de mauvais.
Voila pourquoi il avait tourné la tête vers sa gauche.  
Ou alors peut être qu'il avait sentit le poids des yeux de cet l’homme non loins. Sa vision périphérique avait peut être capté le regard qu’il avait lancé à Beth, avant de rebrousser chemin et de partir dans le sens inverse.
Ez renifla, et croisa les bras. Ca ne lui plaisait pas tout ça. Ce mec agissait d’une façon bizarre.

Annabeth lui repondit évasivement, et revenait à la charge avec d’autres questions sur les études. Ramenant vers elle toute son attention.
Beth s’il te plait arrête. Demande t il intérieurement.
"Tu penses qu’il vont accepter quelqu’un qui a à peine eu son bac?”
Etant donné qu’il avait pleinement profité de la période de révision, qu'on lui avait accordé en ce temps la. Le privilége de sortit hors du centre pour quelques mois. Il avait fait la fête, s'était fait tatouer encore plus que quand elle l’a vu pour la première fois, et avait bu jusqu'à l’incoscience…
Ez n’avait rien révisé pour ses examens. N’en avait jamais eu l’intention de toute façon.

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Beth, elle se montre encore envahissant avec lui, en lui posant trop de question, en cherchant à comprendre, à savoir si être étudiant n'est pas plutôt quelque chose qui lui correspondrait mieux que de travailler. Elle le fixe, attendant sa réponse, sauf qu'il ne dit rien et elle enchaîne alors en le questionnant pour savoir s'il ne voudrait pas commencer à être étudiant maintenant, parce qu'elle ne comprend pas comment il peut se contenter de si peu, avec tout ce qu'il a déjà lu, sa culture général, il sait tellement de chose... Elle le fixe, ne manquant rien de ses réactions, mais ignorant tout de ses réflexions intérieures. La blonde ignore complètement qu'elle le met mal avec ses questions, mais en même temps, elle aurait plus facile s'il se montrait plus expressif, s'il parlait plus également...

Elle le regarde alors, surprise par ses propos. A peine eu son bac ? "Comment ça ?" Elle pensait plutôt qu'il aurait été du genre à l'obtenir haut la main... "Qu'est-ce qu'il s'est passé après mon départ ?" Le questionne-t-elle alors ? Pourquoi tout semble avoir changé après qu'elle soit partit ? Pourquoi est-ce qu'il n'est plus le même qu'avant ? Même s'il y a des points commun, il y a ses petites différences que la blonde ne peut s'empêcher de remarquer... Elle le fixe, attendant sa réponse, inquiète, soucieuse... Elle veut savoir, même si elle ne devrait pas... Elle aurait dû tourner la page, faire comme lui, oublier ce qu'ils ont été ensemble...
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-Et si je peux pas te le dire ?  
-Mimes le ...

•••

J’ai essayé de me suicider après ton départ.  Je ne me suis pas ouvert les veines, parce que c’est trop salissant. J’ai juste pris un comprimé, ou 26 de quelque médicament que j’ai trouvé dans la boîte à pharmacie. Quelque chose de bien badass comme tentative de suicide tu ne crois pas? J’ai juste passé la nuit aux urgences, parce que quand tu veux faire une overdose, eh bien ces pilules là elles sont pas très intéressantes.

Pourquoi fallait il qu’il ait cette règle de question/réponse. Il doit lui répondre quelque chose, et ses pensées n’étaient pas vraiment une bonne idée. Il choisit donc la solution de facilité. Mentir. Un bon gros mensonge.
"J’ai été arrété ”
Logique comme mensonge. Il avait l’air assez méchant pour qu’on lui contrôle ses papiers une fois sur 3 quand il sortait la nuit, en France.
"J’ai eu un petit accrochage dans un bar et le gars a porté plainte ”
C’est arrivé aussi, mais il s’en était sorti avec une tappe sur les doigts. ça valait toujours mieux que de dire qu’il avait été interné dans un centre psychiatrique.
"Et j’ai perdu un bout de l’année du bac à cause de ça.  ”
Léger, mais ça avait du sens. Et inconsciemment, il veut la faire fuire. même s’il veut encore l’avoir pour lui tout seul.
Il ne sait plus ce qu’il veut.

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"J’ai été arrété ”
"Pardon ?" La jeune femme le regarde, sa réponse est venu directement, surprise par ce qu'il vient de lui dire, elle n'y croit pas, mais en même temps, elle veut plus d'explication pour comprendre, pour ce dire que c'est peut-être possible... Même s'il est clair qu'elle a dû mal à croire qu'il ai été arrêté. Qu'est-ce qu'il a pu faire ? Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Plein de questions, elle le regarder, inquiète, elle n'a pas peur de lui, elle le connait, du moins, elle pense. Elle se met à douté, parce qu'il a pu changer en cinq ans, si ça se trouve, il a tué quelqu'un... Non, elle secoue la tête, refusant de partir dans des pensées si sombre à son sujet, si violente. Elle veut juste qu'il lui explique, lui dise le pourquoi du comment... Ce qu'il veut dire par là. Est-ce qu'il a fait de la prison ? C'est un repris de justesse ? Non... Cela ne colle tellement pas à l'image qu'elle s'était faite de lui... Mais si c'est réellement le cas, elle n'aura fait que se trompé de tout le long sur lui...

"J’ai eu un petit accrochage dans un bar et le gars a porté plainte ”
Il explique, lui résume l'histoire... Elle le regarde, incrédule. Coup et blessure, si c'est une première, si le gars est pas trop blessé, il aurait pas du finir en prison... A-t-il réellement été emprisonné ? N'a-t-il pas juste fait de la garde à vue ? Elle le fixe. "Pourquoi ?" Nouvelle question, elle veut comprendre... pourquoi ils se sont battu, comment il a pu finir en prison pour ça... A-t-il vraiment fini en prison ? Elle n'y croit pas. Elle s'y refuse... parce que si c'est le cas, cela veut dire que le gars avec qui il s'est battu à été très grièvement blessé. Elle se refuse à le voir comme violent à ce point, elle qui l'a toujours vu si calme, si solitaire... Non, la blonde ne peut pas le voir comme ça, massacrer un homme juste pour le plaisir...

"Et j’ai perdu un bout de l’année du bac à cause de ça.  ”
"J'y crois pas !" Voilà, elle a fini par lui dire, parce qu'elle ne veut pas y croire. Elle la dit un peu trop vivement, trop fort, trop vite et sur la défensive. Elle poursuit d'ailleurs sur sa lancée. "Je te crois pas ! T'es pas comme ça ! T'es pas un gars violent à ce point !" Elle réalise ce qu'elle dit... mais elle refuse de s'être trompé comme ça sur lui, l'a-t-elle un peu trop idéalisé ? Ses souvenirs avec lui sont-ils à ce point des mensonges ? Il ne l'aimait pas, pas même en tant qu'amie, alors pourquoi ce serait-il ouvert à elle à ce moment là ? Lui montrer son vrai elle. Si ça se trouve, c'était qu'un putain de jeu pour lui à l'époque. Elle n'était qu'un passe temps, un amusement, un pari peut-être même... C'est tellement courant au final les mecs qui font des paris sur des filles. Elle se recule alors, se heurtant contre le mur derrière elle, elle le regarde, complètement perdue, et triste... "Je..." Elle ne sait même plus quoi dire... Elle ne veut pas y croire ? Elle l'a déjà dit, deux fois. Qu'elle s'est trompé sur lui ? Non, parce que ça veut dire qu'elle croit ce qu'il a dit... Elle secoue la tête. Il a ce don de la mettre mal, alors qu'elle cherche à jouer les fortes, à faire la fille pour qui tout va bien et lui, il débarque comme un putain d'ouragan et il ravage tout. Elle devrait le détester pour ça, pour ce qu'il lui a fait dans le passé, mais elle n'y arrive pas, pas encore...
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-Je ne te crois pas?  
- … Il le faut

•••

Elle ne le croyait pas.
ça non, elle ne le croit pas du tout. Ou peut être est ce qu'elle y croyait mais essayait de ne pas y croire, peut être qu'elle voulait juste se montrer indigné parce qu'elle ... le respectait? Qu'il l'effrayait?
Il ne savait plus ce qu'il devait penser, parce que pour lui, l'histoire était plus que plausible, qu'il était l'archétype parfait de l'impulsif dangereux, qui n'avait rien à perdre.
Ou du moins c'est l'image que ses copains de classes lui avaient renvoyé de lui même, depuis son plus jeune âge. Depuis que l'un d'eux avait su qu'il allait voir un psy, et qu'il était "détraqué".
On l'avait traité de parias, les mères avaient empêché leurs enfants de l'approcher, les enseignants le traitaient ... de manière différente. On le tenait aussi loins que possible des activités de groupe, et on lui demandait rien s'il ne faisait pas ses devoirs...
On le fuyait.
Un peu comme elle l'avait fait. Après 2 mois et demis en sa compagnie.
Elle l'avait fuit. Mais avant ça elle était toujours resté près de lui. Lui avait tenu compagnie, et peut être n'avait elle jamais entendue parler de sa réputation. Puisqu'elle était aussi impopulaire que lui... parce qu'elle parlait une langue qu'ils ne comprenaient pas... parce qu'elle était avec lui.
Au début, elle avait initié toutes leurs conversations, il avait été réceptif, elle ne l'avait pas considéré comme un dangereux psychopathe sans coeur. "Le dangereux psychopathe sans coeur qu'il est" se rappela i il. Il ne l'avait pas intimidé par sa stature imposante, alors qu'elle devait lever la tête pour le regarder, et qu'il avait ce regard, qu'il devinait, vide.
Non elle ne l'avait pas fui en ce temps la.
Et maintenant elle ne croyait pas en son mensonge, qui pourtant aurait convaincu n’importe qui d’autre.

Sans le préméditer sa main vint a la rencontre du visage de Beth, il la posa le plus délicatement possible sur sa joue , et du pouce traça la ligne de sa pommette. Il la regarda dans les yeux et eut envie de sourire.
Le comportement de Beth l'avait tellement pris de court, à croire qu'elle essayait de le défendre contre des gens invisibles... Qu'elle essayait de le défendre contre elle même peut être. Se convaincre elle même qu'il n'était pas aussi violent.
Et il ne l'était pas.
"Je suis désolé” dit il.
Tout simplement. Sans rien ajouter. Pour quelques secondes. ou quelques minutes. avant de faire retomber sa main et de continuer.
Il avouait tout?
"C’était pas aussi grave qu’il n’y paraît. un accrochage de bar tout ce qu’il y a de plus normal, le mec était juste beaucoup trop saoul pour se tenir droit après un coup de poing, et il est tombé sur l’un des coins de la table. Quand la famille a porté plainte, elle avait assez de connaissances haut placé pour faire traîner ma garde vue, et me créer des problèmes pour un petit bout de temps.  ”
Apparement non. Il mentait encore.
mais pour combien de temps?

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Elle sursaute un peu, quand la main du français vient se poser sur sa joue, la caressant doucement. Elle relève le regard vers lui, surprise, ne comprenant pas ce geste qu'elle aurait tant aimé recevoir de lui avant... Pas maintenant, avant, parce que maintenant, c'est trop tard. Elle devrait le repousser, comme il la repoussé par le passé, comme une mal propre, comme un chiot dont l'enfant s'est lassé... Mais elle n'en fait rien, que du contraire, la surprise passée, la blonde cherche d'autant plus de contact avec sa main, avec ses doigts, appréciant sa caresse, comme le ferait un chat.

Cependant, ce moment se brise, quand il s'excuse, elle tourne alors la tête, pour rompre le contact entre sa main et son visage. Elle ne veut pas le croire mais il l'y force, il raconte encore plus en détail, lui faisant comprendre que c'est réellement arrivée, qu'il a blessé un homme un soir et qu'il a réellement eu des soucis avec la justice... La prison... Elle ne veut pas le voir, elle ne veut pas le croire... Non vraiment pas, mais il cherche à la forcer... Elle ferme les yeux, pour se couper un peu de lui, du monde, pour réfléchir un instant, avant de le regarder et relève la tête vers lui, plantant son regard dans les siens. "Si t'as réellement fait ça, ne me touche plus. Ne m'approche plus Eze. Tu sais à quel point je déteste les gens qui n'ont pas de respect pour la vie." Lança-t-elle alors, parce qu'elle lui avait parlé par le passé, elle s'était livré à lui, sur l'accident qu'elle avait eu avec sa mère, cette sensation d'être la responsable, que sans elle, sa mère serait toujours là, le prix de la vie, l'importance de celle-ci... La danseuse lui avait tout dit sur sa vision des choses, lui parlant à lui comme elle aurait pu en parler à ce psy que son père lui avait contraint de voir, ce psy devant qui elle s'était toujours muré dans le silence... Beth avait tout dit à Eze, dans un français imprégné de son accent américain, empli également de mot anglais quand elle ne trouvait pas le terme en français. Mais il savait tout cela, elle lui avait expliqué... D'ailleurs, elle ne lui laisse pas plus de temps pour s'expliquer, elle s'écarte de lui et tourne les talons... Elle se fait violence, elle aurait aimé qu'il la caresse encore un peu et là, tout ce qu'elle espère c'est qu'il va chercher à la retenir chose qu'il n'a pas fait dans le passée, chose qu'elle espère mais dont elle le sait incapable.
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-Tu vas partir?  
- …Tu l’as demandé

•••

Sa réaction était des plus logiques. Il l’avait poussé à le faire n’est ce pas? il avait demandé à ce qu’elle parte, en lui disant qu’il était violent. Un ex détenus. Alors pourquoi est ce qu’il ressent un pincement au coeur en la voyant partir? pourquoi est ce qu’il se sent plus qu’une merde quand il l’entends parler. Quand elle se dégage, et lui demande de ne plus la toucher.
Qu’elle déteste les gens qui manquent de respect pour la vie…
Oui. ça il le savait, ne lui en avait elle pas parlé auparavant? Quand elle lui avait parlé de sa mère. De cet accident qui l’avait marqué.
Quand il lui avait caressé les cheveux et cueillit une larme, ou deux, du bout de ses doigts. Quand les mots français et anglais s’étaient mélangé, mais qu’il l’avait quand même compris… qu’il avait compris ses sentiments, sans que lui même en aie?

Elle lui avait parlé de ce point. Il s’en rappelle maintenant. Peut être s’en était il rappelé en concoctant son mensonge, et inconsciemment s’était dit que ce serait une bonne idée pour l’éloigner.
Mais est ce qu’il le voulait vraiment?

Il tends la main et lui touche l’épaule, la ramène vers lui
"Non attends ! Beth … ” dit il dans une voix qu’il ne se connait pas. Une supplique.
Vas t elle l’écouter?
Plus pertinent, va t il lui parler? Dire la vérité?
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Ps: un peu léger mais j'ai besoin de la réaction pour continuer.
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Beth, elle vient de lui dire ce qu'elle pense, le fait qu'elle le voit comme un mec irrespectueux, pourtant, elle ne voulait pas y croire, elle s'y refusait, mais il la forçait, alors elle accepte ses dires, même si elle a du mal. Elle le repousse dés lors, s'écarte de lui en parlant froidement, en lui montrant bien qu'il vient encore une fois de la blessée et elle se détourne de lui, pour partir, encore une fois lui tourner le dos pour l'oublier, le fuir, esquiver les sentiments qu'elle a pour lui, qu'il lui fait ressentir malgré tout, malgré le temps qui est passé, la distance, les blessures. L'artiste part, mais le supplie intérieurement de la retenir, même si elle ne sait pas ce que ça ferait, parce qu'elle ne l'en pense pas capable du tout, non, il ne le fera jamais. Il ne l'a pas fait quand ils étaient proche, pourquoi le ferait-il maintenant qu'ils sont devenu des inconnus, des étrangers qui ne se sont plus vu depuis cinq longs années... En cinq ans, on oublie deux misérable mois non ? Normalement oui. Mais pas elle, elle n'a pas oublié son séjour en France, le temps passé avec lui et Dieu seul sait à quel point elle aurait aimé oublié.

Elle se fige, quand il la touche, surprise, elle stoppe son geste, surtout quand il vient à parler, à lui dire d'attendre. Elle reste dos à lui, incapable de le regarder. A-t-elle rêvé ? Elle le pense. Parce que jamais il n'aurait fait ça, pas avec cette voix. Son imagination lui joue des tours semble-t-il... Elle reste donc immobile, attendant qu'il poursuive, qu'il prenne encore la parole pour expliquer pourquoi, si soudainement, il la retient.
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