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Salut... toi - Annabeth

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Salut... Toi. ft Annabeth
-Et si je te faisait encore plus mal?
-Essaie... pour voir

•••

Il descends la série d’escaliers qu’il ne cessait de compter à chaque passage, un  exercice déstressant qu’il avait appris il y a longtemps 15, 16, 17… il continue encore son affaire, les pas rapides, voulant arriver à destination au plus tôt.
Cette « mission » était la dernière de sa journée.
Il devait aller vérifier le rétroprojecteur au cours de langue, dans la salle… Combien déjà ?
Son calcul mental stoppe, au même moment que ses mouvements. Il s'arrête entre la 18eme marche, et la 19eme. Et se rendit compte qu’avec tous les numéros qu’il avait récité dans son esprit, il a oublié le plus important, celui de la salle à laquelle il devait se rendre.
Ezéchiel regarde sa montre. Déjà qu’il avait passé 10 minutes à trouver le bon bloc… Les cours allaient bientôt finir.
S’il revenait sur ses pas, Mademoiselle Pearl allait lui reprocher sa mégarde. Et elle était assez mégère quand elle s’y mettait. Elle avait une sorte de regard qu’il détestait… même s’il l’ignorait la plus part du temps. Peut être, même, était ce la raison de son embauche :
Critère de sélection numéro 1 : Supporter Mademoiselle Pearl

Critère de sélection numéro 2 : Avoir le sens de l’orientation.
Il l’avait. Il se rappelait qu’au moment ou son superviseur lui avait annoncé la panne, il s’était imaginé allant jusqu’au fond d’un bâtiment, ce qui logiquement voulait dire que la salle en question se trouvait…
Au fond de ce couloir, décide-t-il en arrivant au pied des marches.
24, termine-t-il mentalement.

Le fond du couloir avait deux portes… Il choisit la gauche. L'ouvre. Fait un pas à l’intérieur. Tout les regards se tournent vers lui. Le sien se pose, mue par sa seul volonté, sur quelqu'un en particulier.
Ce visage…. Ce n’était quand même pas…
-Annabeth ?
S'entends il dire. Ainsi que toute la classe.
Le rétroprojecteur marchant parfaitement bien il s'excuse en regardant la prof, prononce un simple "Excusez moi" puis sort, refermant la porte derrière lui. Sans rien ajouter il d'adosse sur le mur à l’opposé de la porte et attend. Au diable la mission, ils étaient à 15 minutes de la fin du cour.

3 minutes plus tard, des élèves sortirent de l’autre salle, celle à gauche. Ils n’avaient pas pu étudier la reproduction des moustiques de Namibie, parce qu’ils n’avaient pas eu de rétroprojecteurs …


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@Annabeth Morrigan
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Salut... toi
Assise sur la première rangée, la jeune femme est occupée sur son ordinateur, prenant note sur ce que le professeur dit, parce qu'elle est studieuse, qu'elle veut continuer de réussir ses années ici à Harvard en alliant sa passion à côté. Elle ne réagit d'ailleurs pas quand la porte s'ouvre, le cours va bientôt finir, alors sans même regarder elle se doute bien que c'est des élèves pressé par un bus, un train ou quoi qui doivent partir plus tôt... Sauf qu'elle entend alors son prénom. Elle redresse la tête et tourne la tête vers la porte... Elle se fige, son coeur ratant un battement. Qu'est-ce qu'il fait là ? C'est la question qu'elle se pose, qui va la hanter jusqu'à la fin du cours quelque minutes plus tard. Elle se souvient encore de lui, même s'il a quand même changé depuis quoi... Cinq ans ? Six ans ? Ils ne sont plus des lycéens maintenant. Elle a du mal à se concentrer sur la fin du cours maintenant, même si ce n'est pas longtemps... Mais elle y arrive pas, parce qu'elle se demande si c'est réellement lui, si elle n'a pas rêvé... Pourquoi elle l'imaginerait soudainement ici ? Lui qu'elle a rencontré à Strasbourg ? Qu'elle a fuit ? Elle secoue un peu la tête alors que les étudiants à côté d'elle ont déjà commencé à ranger leurs cours... Elle fixe son ordinateur, sur le temps qu'il s’éteint. Elle ne sait pas si elle doit chercher à le revoir, si elle doit l'éviter. Il lui a fait du mal par le passé, sans qu'il ne s'en rende compte... Beth lui en veut un peu encore pour cela...

Elle reclape alors son ordinateur portable et le range dans son sac, elle se lève enfin, passant son sac en bandoulière sur son épaule. Elle s'avance pour sortir parmi les derniers étudiants... Elle n'a pas tant que cela envie de vérifier si c'est bel et bien lui.. Elle aimerait, mais en même temps non. Elle est déchiré la blonde, elle ne sait pas ce qui est le mieux et maintenant que la porte se referme derrière elle, qu'elle se retrouve en face de lui et que les autres étudiants partent pour retourner chez eux, elle se fige une nouvelle fois, s'agrippant à son sac, comme si c'était celui-ci qui allait lui permettre de ne pas défaillir devant lui... Elle fini par parler... "Ez... ?" Mi question, mi plainte, elle ne sait pas si elle est heureuse ou non de le revoir... Elle devrait, parce qu'au moins, il a l'air de bien aller... Mais il lui rappelle juste que quand elle avait enfin cherché à se rapproche de quelqu'un, elle s'était heurté à un putain de mur et elle n'a pas envie de recommencer avec lui... Elle veut arrêter de fréquenter des gens qui lui font du mal malgré eux...

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-Et si je ne le suis pas?
-Deviens le ...

•••

Il était encore adossé , les mains dans les poches de son jean, les yeux fixé sur la porte de la classe. Au bout de quelques instants, il se rends compte qu'inconsciemment il était entrain de pousser de tout son poids sur le mur derrière lui, comme s'il voulait le faire bouger et s'éloigner de cet endroit, ou bien se fondre dedans.
Cette constatation lui fait relâcher ses muscles, se détendre. Ou du moins sa definition du mot détente.
Il ne détourne pas les yeux de cette porte, à part quand un des élèves de la classe qui vient de sortir ne le bouscule et essaie de demander pardon, Ezéchiel lui jette un regard tellement froid, que le garçon trébuche.

L'interruption l'empêche de voir celle qu'il attendait sortir de la salle.
Il se redresse et avance. Seulement deux pas. Les mains toujours dans les poches. C'est bien elle. Toujours aussi blonde. Toujours aussi ... Elle.
Ce qu'il ressent?
Il la reconnait, c'est une personne de son passé. Il a passé quelques moi en sa compagnie, elle avait été une "amie" pendant une bonne période, avait essayé de le changer... sans le savoir. Mais n'avait pas réussit.
Ce qu'il ressent?
Elle se dirigeait vers lui, le reconnaissant elle aussi. Elle était la jeune fille de L.A. que les françaises ne pouvaient pas saquer. Et que les mecs avaient peur de fréquenter. Celle qui, comme à l'instant, avait l'habitude de s'accrocher aux bretelles de ses sacs. Comme si par se simple geste elle puisait du courage. Il avait toujours comparé cette manie à une ceinture de sécurité.
Ce qu'il ressent?
Rien... ou peut être...
"Ez..."
Avait elle dit.
Ce surnom le fait tiquer. A croire qu'il vient juste de réaliser ne pas l'avoir entendu depuis 5 ans. Le souffle un instant coupé il la regarde, puis réponds
"Salut Beth"

Ce qu'il ressent?
Malheureusement rien, et cela se ressent dans ses paroles.


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Salut... toi
Les pupilles clair de la jeune femme sont posées sur lui, le détaillant plus que de raison, parce qu'il a changé, elle cherche la différence entre ce qu'il était avant et ce qu'il est maintenant. Elle cherche à s'accrocher à ses petites différences qu'elle peut remarquer pour se dire qu'il doit avoir changer, mais quand il la salue, de cette façon, si platonique... Si indifférente, comme s'ils s'étaient quitté la veille, comme si cinq années ne s'étaient pas écoulées entre leurs derniers échanges, cet échange de trop qui avait fait comprendre à la blonde qu'il ne ressentait rien pour elle, qu'elle se heurtait à un mur avec lui... Ce même mur qui se trouve devant elle... Beth replonge en arrière, à cause de cette simple phrase, deux mots, un salut et son surnom qui dans la bouche du garçon semble si... Si quoi ? Elle en sait rien, elle ne sait pas comment qualifier le faire qu'en fait, ça ne semble pas lui importer que ça puisse être elle ou bien une autre personne en face de lui... Pourtant elle se force à sourire, malgré que ses doigts se cramponnent un peu plus fermement à la lanière de son sac. "Ça fait longtemps..." Le questionne-t-elle réellement mal à l'aise, alors qu'elle a envie de fuir, parce qu'il s'en fout lui que ça fasse un jour ou bien cinq ans qu'ils ne se soient plus vus, parler, regarder... "Cinq ans c'est ça ?" Ce sent-elle finalement obligée de préciser, parce qu'elle veut qu'il réalise que leurs relations, leurs amitiés d'antan datait... Si bien entendu, on pouvait appeler cela une amitié, parce que au final, est-ce que ça n'avait pas juste été une relation à sens unique ? C'est le sentiment qu'elle avait eu, à l'époque, quand elle avait réalisé qu'il en avait rien à faire d'elle, et se retrouver à nouveau en face de lui maintenant ranimait cela, ce sentiment d'être juste... Illusoire, inutile aux autres... Mais en même temps... Il la surprend, parce qu'il connait encore son prénom, qu'il la reconnu du premier coup d'elle, en quelque seconde... Pourquoi ?

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Salut... Toi. ft Annabeth
-Et si je ne peux pas?
-C'est que tu ne le veux pas assez...

•••

Les demi sourire c'était tout ce dont il était capable. Il s'était déjà regardé faire ce sourire devant un miroir. L'image renvoyé n'était pas des plus joyeuse. Mais c'était tout ce qu'il pouvait faire.

Quand Annabeth lui précisa ce que, quelques secondes plus tôt, il s'était rappelé, il ne put qu'avoir son fameux demi sourire.  
"Oui 5 ans"
Avait il répondu.
Il essayait de contrôler sa voix, pour éviter cette intonation de robot. Il voulait se reprendre, pour ne plus être aussi froid. Il tentait de relâcher ses muscles, afin d'éviter cette posture rigide.
Ce que la jeune femme lui avait reproché ce jour la, 5 ans plus tôt lui revenait en mémoire. Et il serra la mâchoire jusqu'a en perdre son demi sourire.
Il s'éloigne, imperceptiblement
"Tu vas bien? "
Dit il, les mains crispé dans les poches de son jean.

Il regarde ses yeux, ceux d'une jeune femme maintenant. Et s'en rappelle il y a 5 ans. Son demi sourire revient, instantanément.
Même si sa condition l'empêche de plein de choses, elle ne l'a jamais empêché d'apprécier la beauté. La beauté des yeux de Beth, de son visage, de tout son être.
Il se rappel encore de la couleur verte que ses pupilles avaient tendance à prendre, par les jours ensoleillé qu'ils passaient ensemble dans la cour de leurs lycée.
Il les avait remarqué, sous leurs arbre, associant ce phénomène au reflet de l'herbe sur ses yeux. Il se rappel qu'il l'avait regardé pendant des heures. Et qu'elle n'avait jamais trouvé ça bizarre.
Elle lui avait sourit quelques fois. Elle était resté concentré sur ses devoirs d'autres fois. S'était allongé sur l'herbe et profité du soleil quand elle en avait eu l'occasion.
Elle lui avait sourit, et il avait eu un demi sourire en retour.

"Je ne suis pas du tout surpris, de te voir à Harvard "
Avait il ajouté.



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Salut... toi
Elle déglutit légèrement quand il lui répond, affirmant ses dires, ce qui l'a met d'autant plus mal à l'aise, même s'il sourit très légèrement, elle sait que ce sourire n'est pas vrai, qu'il est juste faux, juste... Insensible, c'est comme ça qu'elle le voix maintenant, parce qu'il la blessé et elle lui en veut encore. Elle ne rajoute rien pour le moment, elle devrait parler, pour pas que l'ambiance devienne encore plus pesante, mais elle est bien incapable de faire le premier pas vers lui encore, de chercher à renouer contact parce que si par le passé, elle avait cette tendance à aller vers lui, maintenant, elle ne voulait plus, elle ne pouvait plus, elle se l'interdisait parce qu'au final, leur relation lui avait fait du mal, parce qu'elle s'était attachée toute seule, qu'elle aurait très bien pu faire la conversation à un mur pendant ces deux mois et demi qu'elle avait passé en France, cela aurait été la même chose, le même résultat au final... Bien que probablement moins douloureux que cela... Parce que tout comme lui, elle se souvient du temps qu'ils ont passé ensemble, de quand, fatiguée d'étudier, elle prenait une pose et s'allongeait à côté de lui, sa tête posé sur les cuisses du jeune homme pour s'en servir comme d'un oreiller. Des contacts simples, répétitifs qui s'étaient souvent passé entre eux, laissant croire à la jeune fille qu'elle était plus que... Rien au yeux du français. Sauf qu'il l'avait fait déchanter et elle avait fuit en réalisant que pour lui elle ne représentait rien du tout... C'était blessant, humiliant également et elle ne l'avait pas supporter, c'est pour cela qu'elle avait abréger son séjour en France, qu'elle avait prit la fuite deux semaines plus tôt que prévu.

Et la question d'Ezechiel fuse, brisant le silence. Une question si banale... Si... Futile... Allez bien, c'est relatif... Allez bien comparé à quoi ? A l'époque ? A il y a cinq ans ou bien, est qu'elle doit considérer allez bien comme par rapport au fait qu'elle n'est pas malade, qu'elle est en pleine forme ? Elle le fixe, réfléchissant un peu à cela avant de finalement laisser entendre un. "Je vais bien et toi ?" Assez impersonnel, cherchant dans un sens à imité un peu le jeune homme en face d'elle dans sa façon de parler, alors que ça ne ressemble pas du tout à l'artiste... Par contre, là, elle doit bien admettre qu'elle est surprise par les propos de son ancien ami. Elle le fixe un peu trop, le dévisageant limite. "Pourquoi ?" Pourquoi est-ce qu'il s'y attendait ? Elle n'avait pas encore commencer son dossier pour venir étudier ici à ce moment-là, elle hésitait encore sur la fac. Si c'était Harvard, Yale, Princetown qui allait être sont choix... Elle avait d'ailleurs hésité un moment avant de se laisser imposer le choix par son père. Harvard. C'est ça qu'il avait décidé, mais elle ne l'avait pas suivi jusqu'au bout, sinon, elle aurait été une Eliot, pas une lowell et encore moins, une ancienne mather...
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-Et si je m'en allait ?
-... non ! Attends...

•••

"Je vais bien"
Question Réponse. Il ne peut pas faire autrement.
Et toute question avec "ça va" dedans devait avoir un feedback positif. Puisque la réponse réelle aurait été : "Je vais".

Il remarque le changement de son expression, cette petite ride entre ses sourcils trahissant sa confusion. Ne l'avait il pas vue à maintes reprises par le passé?
Elle avait cette même expression quand elle rencontrait un problème de math particulièrement coriace, elle avait la plus part du temps un crayon entre les dents, ou jouait avec sur la table.
Elle avait cette expression aussi, quand il avait été bizarre, et qu'elle n'avait pas compris ce qu'il voulait dire... Associant cela à la barrière des langues, des cultures, avant de se rendre compte qu'il était juste bizarre.
Elle ne comprenait pas son affirmation. Lui non plus. ça avait fusé tout seul, sans qu'il sache pourquoi.

Pourquoi?
Parce qu'elle avait toujours été tellement intelligente, qu'il n'aurait pas pu l'imaginer autre part que dans une université prestigieuse.
Pourquoi?
Parce qu'il savait qu'elle etudiait déja ses choix, qu'elle voulait integrer Yale ou Princeton, ou une autre de ces Ivy league. Mais que son père la poussait vers Harvard. La prestigieuse.
Et il savait, que peut importe ce qu'elle disait, elle allait suivre le choix qu'il aurait fait pour elle. Il la connaissait Beth... Elle aimait son père.
Pourquoi ?
Parce qu'il avait toujours voulu la revoir. Un besoin qu'il n'avait jamais accepté. N'était il pas incapable d'avoir de sentiments?
Ne l'avait il pas fait fuir une fois?
Comment pouvait il regretter les deux semaines qu'ils avaient raté...c'était leurs dispute, la raison de ce départ précipité.
Pourquoi?
"Parce que j'ai toujours su qu'on allait se revoir"
S'entend il dire.



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Salut... toi
Ses sourcils se froncent encore plus quand elle entend la réponse du jeune homme, complètement surprise par ses propos, ses dires... Comme si, il aurait tout fait pour la revoir alors qu'il avait tout fait pour la faire fuir par le passé, pour lui faire du mal en se moquant d'elle, de ce qu'elle avait bien pu ressentir quand ils étaient tout les deux, dans leurs bulles, loin des autres... Quand un pseudo nous existait... Enfin, non, qu'elle avait cette impression d'un nous entre eux... Elle le regarde, le dévisageant un peu. "Tu pensais qu'on se reverrait ?" Finit-elle pas répétée, quand bien même un peu trop abasourdie par ses propos. "Ou bien est-ce que tu voulais simplement me revoir ?" Parce qu'elle cherche à comprendre, penser revoir quelqu'un pour ne pas se dire qu'on ne le verra plus, se rassurer un peu, parce que c'est plus facile de se dire ça. Si la personne est toujours en vie, quelque part dans le monde, c'est bien plus rassurant, réconfortant que de savoir qu'elle est morte et qu'il n'est plus du tout possible de la voir.. C'est pour ça qu'elle le questionne, s'il pensait qu'ils reverraient uniquement parce qu'il espérait qu'elle soit toujours vivante quelque part, ou, si, finalement, il n'était pas juste ce mur auquel elle s'était heurté par le passé, un putain de mur froid, sans sentiment. S'il voulait la revoir, cela voulait dire qu'au fond, même s'il n'a jamais su lui montrer, elle comptait quand même un tout petit peu pour lui... Non, il faut qu'elle arrête de se leurrer, de se dire que peut-être il a pu avoir un quelconque sentiment d'amitié à son égard... Elle n'était qu'un divertissement pour lui et c'est ça qui fait mal, qu'une occupation temporaire... "Qu'est-ce que tu fais là d'ailleurs ?" Parce qu'il faut bien qu'elle lui pause la question, savoir s'il est également étudiant ou si c'est autre chose... Bien qu'elle ne sache pas réellement ce que cette autre chose puisse être... Peut-être une fille ? Même si elle a du mal à y croire. Il a peut-être changé à ce niveau là... Qu'il est juste le même face à elle, mais que derrière, il soit différent, qu'il ai changé. Après tout, il y a cinq années qui se sont écoulées.
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-Est ce que tu veux ça ?
-J’en ai besoin

•••

Il devrait apprendre à penser avant de parler. Il devrait savoir que, surtout avec elle, il ne pouvait pas agir aussi impulsivement.
Elle avait toujours été aussi franche, aussi curieuse, aussi joliment têtue qu'elle l'est quand elle lui demande de préciser le sens de sa phrase.
S’il avait espéré la revoir, ou s’il avait juste voulu la revoir éventuellement, un de ces jours.

La vérité? Il n’avait jamais voulu la revoir. Avait toujours espéré l’oublier. La première année, son image l’avait littéralement hanté, un des effets des pilules qu’on lui donnait à manger comme des céréales étant les hallucinations.
Le visage de la jeune femme était resté gravé dans sa mémoire, jusqu'à ce qu’on lui change ses médicaments.
Il n’aurait su dire s’il s’était senti mieux… ou pire, de ne plus la voir.

Au bout de quelques mois, avec une nouvelle prescription abrutissante, qui l’avait laissé seul avec des pensées de plus en plus noire, de moins en moins nombreuses, il ne se rappelait plus de Beth. Son image était devenue flouté par endroit. jusqu'à l’oubli.
Mais ce n’était pas grave n’est pas?
Il n'allait pas en être plus mal. Elle était belle, mais n’était plus la.

Quand il avait su pour Harvard. La première de ses pensées avait été pour elle.
Cette image qu’il avait oublié lui était revenu en mémoire, aussi claire que si la jeune femme était debout dans la pièce.
Et il avait repensé à leurs longues discussions sur son avenir à Elle.
Ou plutôt, elle qui parlait lui qui écoutait, et répondait le moment voulu. Combien de fois l’avait il regardé, allongé sur l’herbe, la tête sur sa cuisse. Elle aurait expliqué pourquoi elle choisissait tel université, il aurait joué avec une brindille dans la bouche, faute de fumer son habituel cigarette.
Ezéchiel refusait de fumer à côté d’elle, aussi près. Il ne voulait pas la déranger. Il aimait bien cette proximité, et ne l’aurait pas gâché.

“Question/Réponse” son mantra lui revient en tête, et la question de Beth aussi.
"Quand j’ai su que je venais en Amérique, j’ai pensé reprendre contacte"
Il n’avait pas pensé à la manière. Avait vaguement souhaité la revoir à Harvard. S’était préparé mentalement à l’effort physique que des recherches nécessiterait. N’aurait pas su comment faire mais aurait essayé, commençant par L.A .
Peut être.
Voila que pour sa deuxième semaine dans cette université avec une centaine d’étudiants, il l’avait trouvé, Elle, dans une classe qu’il n’était même pas censé visiter.
Beth lui posait une question...
"Je suis assistant de direction. Un peu le superman des vieillard de l’administration. "
Une phrase un peu plus longue que ce dont il avait l’habitude.



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Elle le regarde, attendant la réponse, comme une condamnée qui attend le verdict final de son procès, le jugement, la sentence... Elle redoute ce que pourrait bien lui dire le français, elle espére une chose, mais s'attend à obtenir l'autre, parce qu'elle sait comment il est maintenant, qu'il en a rien à faire d'elle, qu'elle est juste... Banale à ses yeux, une fille parmi les autres, une étrangère qu'il a connue un temps... Beth hausse les épaules en entendant sa réponse. Sans son arrivée ici, il l'aurait juste continué de l'oublier. C'est cela qu'elle comprend. Se souvenait-il réellement d'elle ? Elle devrait le croire, mais elle n'y arrive pas, parce qu'il a quand même réussi à la reconnaître malgré le temps qui s'est écoulé, même en même temps, elle relativise. En cinq ans, elle n'a pas tant changé que cela. Elle avait dix-sept ans à l'époque, la fin de la croissance, des changements physiologique... Elle était déjà une femme à l'époque, alors non, elle n'a pas changé, c'est pas comme s'il l'avait connu avec ses rondeurs d'enfant, son visage encore un peu grassouillet par exemple... Non, elle était presque là même qu'il y a cinq ans, la même couleur de cheveux, la faible dose de maquillage, presque le même style vestimentaire... C'est comme si la blonde était resté figée dans le temps en quelque sorte... Presque. Parce qu'elle a continuer d'évoluer psychologiquement, devenant pire aux yeux de sa belle-mère et aussi de son père, ayant même maintenant des tatouages, qu'il ne semble pas encore remarqué... Il faut dire qu'hormis les deux sur son poignet, les autres ne sont pas... Visible, elle ne se promène pas encore les fesses à l'air ou en soutif pour permettre de voir celui sur ses côtes ou dans l'aine de sa jambe, ou simplement même encore sur sa fesse... Détail minime physique au final... Bien que le piercing pourrait peut-être le choqué, mais en cours d'administration, elle préfère le retirer... Elle devrait peut-être remettre son anneau... C'est la fin de la journée alors ouais, elle pourrait, elle le fera.

Elle le questionne alors sur ce qu'il fait ici. Il travaille... Elle le fixe un peu. "Je pensais que tu ferais de hautes études aussi..." Souffle-t-elle, un peu surprise parce qu'elle ne l'imaginait pas être juste un homme à tout faire comme ça, elle l'aurait plus vu dans un autre métier, un peu comme avocat. Oui, elle trouve que ce job lui aurait bien aidé avec son manque de compassion pour les autres... Il aurait pu être brillant la dedans, surtout pour défendre des ordures. Mais elle ne dit rien de sa pensée, de son raisonnement. Après tout, c'est sa vie, il en fait ce qu'il en veut. Il n'est rien pour lui. Il lui a très bien fait comprendre et ressentir.

Parce que quand elle était rentrée chez elle il y a cinq ans et qu'elle avait fait cette rétrospective, sur leurs relation, leur soi-disant amitié, elle n'avait vu qu'une chose... Une pauvre fille qui s'était accroché à un mec qui n'en avait cure d'elle. Il ne l'avait aidé qu'une fois, ensuite, elle s'était tout naturellement tournée vers lui en permanence, s'imposant à lui sans lu laisser réellement le choix, et même s'ils passaient beaucoup de temps ensemble, lui, il n'était jamais venu la chercher. C'était toujours elle qui allait le voir, le trouver, lui demander de rester avec elle... Jamais l'inverse.
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