Invité
est en ligne
Invité
► Feat Ashleigh&Milan
JUKEBOX
J’me sens bien à la Mather. Y a que des gens bizarres, de l’herbe à foison, des bières tout le temps, des meufs bonnes, d’autres vraiment très bonnes. J’me sens comme un roi, un gros pacha, si mes potes au quartier savaient ce que je vivais, ils seraient ultra jaloux. Et puis, j’ai eu la joie de faire mes premiers pas dans la vie étudiante. Qui pour moi, ne se résume qu’à un maître un mot, un peu comme ma vie entière : faire la fête. Ouai, j’ai vagabondé ce mois de Septembre, j’ai fais à peu prés toutes les soirées possibles et imaginables, surtout celles qu’avaient pas lieu à Harvard. J’me suis même incrusté au week-end d’intégration de l’école de commerce. Vous auriez dû me voir avec mon débardeur et mon jean troué au milieu de tous ces bobos fils à papa. Il leur a pas fallut longtemps pour comprendre que j’faisais pas partie de leur clan, et l’organisateur m’a un peu mis dehors à coup de pieds cul. Qu’à cela ne tienne, j’y ai bien mangé, bien baiser, et bien bu. Mais là, j’sais pas, j’me dis que c’est dommage d’avoir tout ce potentiel en bas de chez moi et de ne pas en profiter. Faut peut-être que je m’active à plus m’intégrer au niveau de la confrérie. Il est 19h, j’viens de me réveiller de ma sieste, j’suis assez dans le pâté et j’ai la grosse dalle. J’descend de ma chambre en jogging, charentaises et torse nu, les cheveux en vrac, me grattant les couilles dans l’escalier. Y a plein de gens dans la salle commune et ça me fait marrer quand j’les vois se faire tourner un pétard : « T’en veux ? ». J’viens de me réveiller, j’ai pas les yeux en face des trous, il me faut un petit temps pour réaliser et … dieu que j’aime cette université. J’souris niaisement en attrapant le joint qu’on me tend, en tirant une bonne latte avant de le rendre : « Merci mec ». Et j’me dirige vers le frigo commun, l’ouvre à la recherche d’une tranche de jambon ou de fromage quand j’remarque un pack de bière. J’me tourne vers le mec qui m’a fait tirer : « C’est à toi ? », désignant le pack. Il m’fait non de la tête, j’hausse les épaules, tant pis, alors c’est à moi. C’est l’heure du dîner. Tout heureux, j’attrape les bières, ferme le frigo et m’apprête à repartir dans les escaliers quand mes yeux ripent sur une jolie blonde. Sans trop réfléchir, parce que de toute façon, je ne réfléchis absolument jamais, encore moins quand j’ai la tête dans le cul : « T’en veux une ? », lui désignant les bières.
J’me sens bien à la Mather. Y a que des gens bizarres, de l’herbe à foison, des bières tout le temps, des meufs bonnes, d’autres vraiment très bonnes. J’me sens comme un roi, un gros pacha, si mes potes au quartier savaient ce que je vivais, ils seraient ultra jaloux. Et puis, j’ai eu la joie de faire mes premiers pas dans la vie étudiante. Qui pour moi, ne se résume qu’à un maître un mot, un peu comme ma vie entière : faire la fête. Ouai, j’ai vagabondé ce mois de Septembre, j’ai fais à peu prés toutes les soirées possibles et imaginables, surtout celles qu’avaient pas lieu à Harvard. J’me suis même incrusté au week-end d’intégration de l’école de commerce. Vous auriez dû me voir avec mon débardeur et mon jean troué au milieu de tous ces bobos fils à papa. Il leur a pas fallut longtemps pour comprendre que j’faisais pas partie de leur clan, et l’organisateur m’a un peu mis dehors à coup de pieds cul. Qu’à cela ne tienne, j’y ai bien mangé, bien baiser, et bien bu. Mais là, j’sais pas, j’me dis que c’est dommage d’avoir tout ce potentiel en bas de chez moi et de ne pas en profiter. Faut peut-être que je m’active à plus m’intégrer au niveau de la confrérie. Il est 19h, j’viens de me réveiller de ma sieste, j’suis assez dans le pâté et j’ai la grosse dalle. J’descend de ma chambre en jogging, charentaises et torse nu, les cheveux en vrac, me grattant les couilles dans l’escalier. Y a plein de gens dans la salle commune et ça me fait marrer quand j’les vois se faire tourner un pétard : « T’en veux ? ». J’viens de me réveiller, j’ai pas les yeux en face des trous, il me faut un petit temps pour réaliser et … dieu que j’aime cette université. J’souris niaisement en attrapant le joint qu’on me tend, en tirant une bonne latte avant de le rendre : « Merci mec ». Et j’me dirige vers le frigo commun, l’ouvre à la recherche d’une tranche de jambon ou de fromage quand j’remarque un pack de bière. J’me tourne vers le mec qui m’a fait tirer : « C’est à toi ? », désignant le pack. Il m’fait non de la tête, j’hausse les épaules, tant pis, alors c’est à moi. C’est l’heure du dîner. Tout heureux, j’attrape les bières, ferme le frigo et m’apprête à repartir dans les escaliers quand mes yeux ripent sur une jolie blonde. Sans trop réfléchir, parce que de toute façon, je ne réfléchis absolument jamais, encore moins quand j’ai la tête dans le cul : « T’en veux une ? », lui désignant les bières.
Fiche de réponse créée pour ILH ®
(Invité)