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(FB - Beth) I'll tell you the truth.

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Ouah... elle te faisait de nouveau partir avec ses questions. Tu laissais ton regard partir dans le vague. Dans ta tête... c'était le big bang... tu voyais tout le cosmos qui défilait, les planètes, puis la Lune... et la Terre. Gros plan. Les USA, Harvard... puis toi. Et tout autour... une immense fourmilière. Mais t'en fais pas vraiment partie. T'es là, au milieu, paumé, tu observes. Tu tentes de suivre, de comprendre, peut-être même un peu de participer, mais au final t'as toujours un espèce de mur qui te sépare du reste. T'es pas dedans, t'es juste un électron libre qui ne trouve pas sa place et qui se la construit dans son coin. C'est pour ça.... que quand tu revins un peu à la réalité, tu fixas la blonde et déclara dans un sourire flou : "A côté."

A côté de tout, à côté de la plaque, à côté du monde. Sur ta planète. T'es un putain d'alien, un putain de zèbre parmi le troupeau de chevaux. Tu leur ressembles et pourtant... tu dénotes, tu gênes parfois aussi, tu déranges souvent beaucoup. Mais tu t'en fous et ça ne t'empêche plus de vivre. Ca te pèse et te rattrape parfois quand ta solitude frappe, mais pourtant... pourtant tu avances quand même. Te battant contre le non sens de ta vie pour pouvoir continuer de savourer des choses simples. Réaliser ton ça au travers de ton moi pour acquérir à une satisfaction primaire et une réalisation de toi centrée sur ton ego. Ouaip... elle te fait revenir de nouveau en te caressant un peu la nuque. Ca te tire un regard un peu intrigué. Pourquoi elle fait ça au juste ? T'es pas forcément super à l'aise avec ça.

Tu t'agites d'ailleurs un peu, remue la tête et le cou dans une grimace. Nope... décidément... t'arrives pas encore à te lâcher là-dessus alors que t'as un joint dans le nez. Nope nope. Elle trinque, tu réponds, et sourit quand elle manque de s'étouffer. "Bah alors... ? Tu trouves ça bon toi ?" Tu regardais ta bouteille en fronçant le nez. "C'est amer, ça schlingue, ça te donne envie de pisser toutes les deux minutes, et en plus tu rotes comme une merde après. Quand tu vieillis... on te capte direct si t'es addict à cette cochonnerie parce que tu prends du bide..." Tu haussais un sourcil. "J'ai d'ailleurs jamais pigé le concept de ceux qui utilisent leur ventre comme une table. Sérieux c'est... beauf ?" Tu riais un peu bêtement avant de lâcher un soupir et de retourner à ta blonde. Liquide, pas l'inconnue.
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"A côté" Clair. Elle se sent réellement à côté de la plaque là. Elle le fixe, fronçant les sourcils. "A côté ?" Répéta-t-elle doucement, de façon interrogative, pour tenter de comprendre, de chercher la blague la dedans ou bien ce qu'il voulait dire par là, ne réalisant pas simplement qu'il veut dire par là, qu'il est différent des autres, qu'il ne se sent pas comme les autres, qu'il est comme elle, elle se sent maintenant, à côté de la plaque. Beth le regarde, attendant sa réponse, pour comprendre un peu mieux, espérant cependant qu'il ne va pas partir dans des explications encore à rallonge, mais en même temps, ça ne lui déplaît pas de l'écouter, même si elle ne comprendra pas encore tout et sûrement n'en retiendra pas même la moitié... Enfin, pas tout de suite, a voir si sa mémoire l'aidera demain matin, elle en sait rien. Mais dans tout les cas, elle trouve ça fun de parler comme ça, même si au final, elle ne dit pas grand chose elle, le faisant plus parler qu'autre choe, ne sachant même pas qu'il n'est pas de nature si bavarde normalement. Après tout, elle ne sait pas grand chose de lui, sauf qu'il est là ce soir. La blonde ne connait même pas encore le prénom de son interlocuteur et il ne lui vient aucunement en tête de lui demander, cela étant trop compliqué, surtout qu'elle n'est même pas sûre de le retenir. En tout cas, s'ils continuent comme ça, pas sûr qu'elle se souviendra de la suite non plus...

La Californienne laisse ses doigts glisser doucement sur la nuque du jeune homme, sans réellement le réalisé, un geste semi-affectueux, semi... Semi rien d'autre en fait, elle le fait un peu par réflexe, parce qu'elle est posée comme ça, avec sa main dans la nuque du garçon et que c'est un geste qu'elle fait souvent quand elle est comme ça avec un mec, enfin, sûrement, elle en sait rien. Peut-être qu'au final, c'est encore pour le tester. Elle le voit d'ailleurs réagir à cela, cherchant peut-être à la faire arrêter ce geste inconscient, qu'elle réalise d'ailleurs qu'elle fait maintenant. Elle stoppe ses doigts, parce qu'elle s'étouffe et sa main glisse sur le torse du garçon, pour s'agripper à son t-shirt, pour pas risqué de se casser la gueule en arrière ou quelque chose dans le style. Elle le froisse, tout en cherchant à reprendre son souffle, tout ça, parce qu'il a dit une connerie. Elle a les larmes qui lui sont monté aux yeux. Franchement, elle a pas l'air con comme ça... Il part d'ailleurs maintenant dans un nouveau monologue, sans lui laissé le tend de réagir, alors qu'elle aimerait. La blonde ouvre plusieurs fois la bouche, sans jamais trouvé l'occasion de parler jusqu'au moment où, enfin, il se tait, focalisé sur sa bouteille. "J'aime bien. Il y a pire comme boisson." Laissa-t-elle alors juste entendre. "Puis, ça fait pas plus aller au toilette que de l'eau. C'est une fausse rumeur. Puis, c'est pas le seul truc qui fait avoir du bide comme tu dis. Faut juste savoir modéré ces choses là. Et l'histoire de la table c'est un énorme cliché aussi ça." Enfin, elle le pense, elle pense ce qu'elle dit, même si là, avec le joint et la bière, pas sûr qu'elle soit convaincante dans ses dires, ni même encore convaincue de ce qu'elle peut bien lui dire.

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Ouah mais ma parole... Elle était un peu longue à la détente pu quoi ? Déjà aussi shootée sur lui ? Voire plus... ? Naaaaan. Si ? Ha ha... Tu repondais à sa question le plus simplement du monde et pourtant elle pigeait pas. Bordel... C'était tout le temps comme ça. Chaque fois que tu t'exprimais t'avais le sentiment assez désagréable de parler chinois et de devoir expliquer, justifier tout ce que tu dis. Tu sors des trucs si hallucinants que ça... ? Tu la fixais de ton air vague avant de rire un peu et de lui coller une pichenette sur le front. Autant la réveiller, au moins légèrement. "A côté du monde miss. J'ai simplement répondu à ta question." Rah la la... Il allait quand même pas devoir faire un exposé non ? C'était chiaaaaaant... Il avait pas envie de faire ça...

Mais heureusement pour toi elle avait arrêté les caresses dans la nuque. Pfiouh... Tant mieux pour elle et son bras surtout sinon t'aurais fini par la mordre. Oui... La mordre. Tu te contrôlais plus vraiment quand tu étais comme ça en fait. Alors t'étais du genre à franchement faire le premier truc qui le venait à l'esprit. Et là, ça aurait été de mordre. Elle te fait ton exposé sur la bière, t'expliquant que tu dis de la merde et tu en apprends enfin sur elle. Elle n'aime pas les clichés tout comme tu les détestes. Elle modère tout dans le but d'être la plus neutre possible mais défend tout de même une image un peu plus idéalisée du monde. Tu rigoles de nouveau, laisses ta tête basculer en arrière et ferme les yeux. Raaah... Bon sang. Vertige.

Tu redresses temporairement le crâne pour prendre une gorgée avant de te laisser retomber. "Les clichés prennent bien leur source quelque part." Tu étires ton étrange sourire. "Ils prennent source dans des observations empiriques effectuées par des humains lambda... Qui constatent un canevas, un schéma qui se répète sur plusieurs individus en nombre appartenant plus ou moins à la même catégorie sociale, ethnique ou autre... Et ainsi... Naît la généralisation ! Le cliché !" Tu prends une grande inspiration. "Aaaaaah... Belle humanité que voilà... perpétuellement obligée de classifier et catégoriser tout ce qui lui passe sous le nez même dans sa propre espèce pour se rassurer. Ha ha... Bordel."
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Elle laisse entendre un gémissement plaintif quand il lui donne ainsi un coup sur le front, aussi léger soit-il. Elle aime pas qu'on la touche comme ça, qu'on fasse mine de vouloir lui faire mal. Elle le dévisage un instant à cause de ça. "Mais pourquoi tu te sens à côté du monde ?" C'est ça qu'elle pige pas, parce que Beth avait bien comprit le à côté dans un sens, mais pas la signification dans le sens pourquoi et non pas comment. C'est là qu'est la différence entre ce qu'elle a dit et ce qu'il a cru comprendre. Enfin, là, on part sur le principe même de la conversation, l'incompréhension parce qu'on n'est pas capable de parler comme il faut ni même d'écouter comme on le devrait... Alors, si déjà en temps normal, vous êtes incapable de se comprendre, dans leur état à elle et lui, présentement, comment pourraient-ils se comprendre là réellement, sans devoir préciser un peu plus leurs dire ? C'est impossible.

Beth lui exprime alors un peu sa vision du monde, enfin, pas réellement, disons plutôt qu'elle parle d'un sujet qu'elle a déjà vu en documentaire à la télé, rien de bien passionnant, mais quand il y a rien d'autre à faire, rien de plus intéressant à regardé, il est normal que son regard et son attention ce soit porté sur cela, surtout en vue qu'étudiante fêtarde, s'intéressé sur le sujet de la bière, c'est pas réellement plus mal. Elle le regarde alors rire, sans comprendre, mais à cause de la nouvelle bouffée de fumée qu'elle vient de prendre, elle se met à rire un peu avec lui, sans savoir pourquoi, juste rire avec lui, détendre un peu l'atmosphère avant de finalement cesser quand il parle à son tour. Débat à la con, à ne pas faire quand on est défoncé, quand on est en pleine soirée. Il y a quand même des sujets plus intéressant que tout ça... Mais non, ils continuent l'un l'autre, se relançant l'un l'autre pour ne pas cesser de parler tout simplement. "La peur, c'est exactement le leitmotiv de notre société. L'homme a peur de tout, il a se besoin constant de se rassurer, comme tu le dis. Il cherche la protection là où il peut, en inventant des êtres tel que Dieu, ou encore en innovant, dans des construction, des matériaux, etc... Mais au final, chacun de nous a peur de quelque chose en particulier, une crainte plus marquée qu'autre chose... ça peut être la mort, la maladie, la faim... Alors, toi, de quoi as tu peur ?" Le questionne-t-elle soudainement, pour s'intéressé un peu plus à lui et non plus seulement à la société. Elle le regarde, retirant sa main de derrière son cou pour prendre le joint dans son autre main et pouvoir lui glisser doucement en bouche, afin qu'ils partagent réellement cette fumette. Elle en profite d'ailleurs pour boire une nouvelle gorgée de bière.
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C'est qu'elle était curieuse en plus... en temps normal... tu n'aurais pas été super sympa avec elle, tu l'aurais envoyé chier d'un cinglant : "si t'es trop conne pour comprendre, c'est pas moi que ça regarde". Mais non... non pas ce soir. Ce soir t'étais sur un putain d'arc-en-ciel. T'avais l'impression d'être une foutu licorne qui chie des papillons. Alors, tu lui répondis simplement de cette même voix ramollie par la drogue et l'alcool : "A côté du monde... parce que je suis pas comme tout le monde. J'suis comme Ralph dans les Simpsons, j'suis spécial en moins con." Tu riais un peu et soupirais. "C'est comme ça, je fonctionne pas comme tout le monde. Tout le temps obligé de porter un foutu masque, et je suis à côté du monde." C'était sûrement pas beaucoup plus clair maintenant. Fallait dire, tu savais pas vraiment comment exprimer ton ressenti, fallait le vivre pour vraiment l'englober.

La peur... celle qu'elle décrivait... tu la connaissais que trop bien. Mais toi... de quoi tu avais peur exactement ? Tu le savais au fond de toi, tu en avais parfaitement conscience. Tu avais une peur terrible de la solitude, celle qui te ronge à chaque putain d'instant de ta vie même quand tu es entouré. Celle que seul peu de monde peut comprendre. Tu tirais une nouvelle taffe, puis une autre et finissais par relâcher la fumée dans un long soupir, gardant le joint entre les doigts de la main qui tenait aussi ta bouteille de bière. "La peur... sa cache dans le fait d'avoir peur faire souffrir son ça ou son moi. Freud l'explique assez bien dans "Le Malaise dans la Culture". Il explique à quel point on se sert de ce peut nous offrir la culture pour pouvoir se protéger de ce qu'on ne peut pas contrôler autour de nous et qui risque de nous blesser, de nous faire du mal. Alors on se concentre sur ce qui procure du plaisir, en évitant au possible la confrontation difficile avec le réel, le rejet des autres aussi." Même défoncé t'arrivais à citer du Freud. T'étais pas possible. "La facette de la culture qui est la plus risquée et qui nous échappe le plus... c'est celle des relations humaines." Tu reprenais encore une bouffée de fumée avant de coller le joint dans la bouche de la blonde une nouvelle fois. "Je fuis ma solitude."

Mais tu avais aussi un rapport très étrange à cette dernière. Tu la fuyais parce que quand elle te rattrapait de façon brutale, tu te tapais les pires crises de larmes et d'angoisse de ta vie, prostré. Mais tu l'adorais aussi... parce qu'elle te sauvait quand le tumulte du monde, la cruauté et la folie de celui-ci te dévorait... et que tu avais besoin de te sentir seul pour te ressourcer. Paradoxe... tu voulais t'en débarrasser mais tu ne pouvais juste pas vivre sans. "Confidence pour confidence. A ton tour. C'est quoi ta peur ?"
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La jeune blonde lui demandait des explications, pour comprendre, pour avoir le pourquoi de son ressentit et elle l'écoute, fronçant une nouvelle fois les sourcils à ses dires. elle reste silencieuse avant de finir par rire. "Tu t'es jamais dit qu'on se sentait tous comme ça ?" Parce qu'à regarder la société en restant en retrait, on est obligé de s'en sentir exclu en quelque sorte, de nager à contre-courant, mais ce n'est pas la seule raison qui peut faire naître se ressentit, un événement, peut nous pousser à nous sentir plus différent des autres, anormal par exemple. Quand Beth voit toutes ses filles, soucieuse de leurs poids, pour avoir l'air bien, avoir l'air belle, qui parlent en tout tant de régime, qui sont anorexique uniquement parce qu'elles ont peut de devenir un peu trop ronde, trop en chair pour plaire... Elle se dit que la société est réellement malade, qu'elle ne veut pas en faire partie, qu'elle est à côté de la plaque, elle, avait cette peur de grossir pour ne plus entrée dans ses tenues pour ses compétitions, qu'elle a peur d'être trop lourde pour les portés... Elle, la raison de sa pseudo anorexie, est normal à ses yeux, parce que ce n'est pas pour paraître. Enfin, c'est compliqué et elle ne saurait aucunement l'expliquer au jeune homme devant elle. Alors, elle préfère taire cela, surtout que ça ne semble pas réellement un si bonne exemple, elle sait même pas pourquoi elle a pensé à ça. L'effet du joint, peut-être, tout simplement. "On porte tous des masques. On se cache en permanence pour se fondre dans cette société." Précise-t-elle alors, parce qu'elle sait de quoi elle parle là, ça fait plusieurs année maintenant qu'elle porte ce masque de la fille joyeuse, souriante, insouciante alors qu'au fond, c'est pas toujours le cas, c'est loin de l'être même quand ces nuits partent en live et que son colocataire n'est pas là pour la rassurer, pour jouer les ours en peluche comme il sait si bien le faire, qu'il la laisse squatter son lit sans protester...

Beth continue de boire, alors qu'elle n'a plus le joint en main, elle glisse à nouveau son bras dernière la nuque du garçon, parce qu'elle préfère se méfié, n'ayant pas envie de se retrouver le cul à terre, déjà qu'elle a vu le sol d'un peu trop près tout à l'heure en lui tombant dessus. Heureusement qu'il y avait les genoux du garçon, sinon, elle se serait réellement ramassé de tout son long. Elle est surprise alors par les propos très, théorique du garçon. "T'es étudiant en psychologie ?" C'était pas forcément le cas, suffit de la regarder elle, avec ses cours d'administration, elle a des cours de psychologie du travail, enfin c'est pour ça qu'elle comprend cette histoire avec Freud, qu'elle ne pas passe pour une inculte qui ne sait pas ce qu'est le ça, le moi et le surmoi... Les trois instances de l'être selon Freud. L'origine de tout les malaises que l'homme peut ressentir.

Elle ne répond rien, attendant simplement sa réponse à sa question. De quoi peut-il avoir peur ? Beth le fixe, attendant, se retrouvant même encore avec le joint en bouche. Elle en tire une nouvelle taffe.. Il va bientôt être fini. C'est pas plus mal, elle commence à planer un peu trop là... Elle se penche d'ailleurs vers lui quand il lui répond enfin. La solitude, elle en avait peur aussi, à cause de ses démons, mais ce n'était pas sa peur première... Elle vient alors posé son front sur son bras, appuyé sur l'épaule du garçon. "L'attachement." Laisse-t-elle entendre pour toute réponse à la question du garçon. Elle devrait préciser, le pourquoi du comment, mais là, elle ferme juste les yeux et se laisse un peu bercé, par le fait de ne pas être seule, la musique, l'ambiance, le joint, la bière... Tout ça, ça lui fait un bien fou... Alors elle reste silencieuse à simplement profiter... Pourtant, elle fini par rajouter une chose... trois petit mots. "Et la mort..." Avant de rester tout simplement silencieuse, si proche de lui.
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Et voilà on y revient. C'est pour ça que tu parlais jamais de toi parce que personne n'était foutu de comprendre la nuance entre ce que tu pouvais vivre à ton échelle... Et celle du reste du monde. Dans ton cas il s'agissait pas seulement d'un putain de masque de paraître en société. Il s'agissait pas juste de faire semblant en société ou de se sentir mal vis-à-vis de ce qu'apprécient les autres du même sexe. Il s'agissait carrément de devoir modifier son fonctionnement purement physiologique, de le contrôler en permanence pour pouvoir être dans les clous. C'est aussi ne pas se sentir humain, s'ennuyer profondément avec les autres. N'être qu'un observateur qui apprend et imite parce que son fonctionnement naturel... Génétique... N'est pas identique. Voilà pourquoi tu parlais jamais de toi. Parce que les nuances... Ces putains de nuances sont invisibles, trop dures à comprendre. T'avais pas envie de commencer à te lancer dans le sujet complexe de l'hyperesthésie, de l'hyperempahtie, le l'hyperréactivité, ou même de l'hyperstimulabilité. C'est trop perché. Trop spécifique. Sans parler de ta gestion émotionnelle complètement HS, et de ton besoin d'onansime intellectuel constant pour pas avoir le sentiment de finir en mort cérébrale. Qui va comprendre ça ? La blonde ? Vu ce qu'elle vient de sortir c'est peine perdue. Elle croit certainement que ce que tu sors... Tu le sors juste parce que t'es complètement shooté... Sauf que nan. T'es juste comme ça. Un type à qui tu poses une question simple... Par exemple "est-ce que tu veux du ketchup ?" et qui te sort un exposé de dix minutes derrière pour t'expliquer son choix. Le genre de mec... Qu'est tout le temps sur la retenue à cause de ça et qui réfléchit à chacune de ses réponses pour qu'elle soit bien dans les clous.

Un bruit cérébral constant qui te donne envie de t'éclater la tête dans un mur. Des pensées envahissantes, trop. Qui te gâchent la vue, te coupent de la réalité en permanence et t'empêchent juste de te concentrer normalement. Une arborescence incontrôlable qui t'emmène sur un chemin, puis un autre, et encore un autre et qui te fait oublier l'idée que t'avais eu une seconde plus tôt. L'épuisement... Constant d'un putain de fonctionnement à 200% tout le temps. Et tu pouvais juste rien faire contre ça hormis te shooter des fois, hurler souvent et pleurer un coup quand c'est trop dur à supporter. Alors ouais... Tu t'étais juste marré à ce qu'elle avait dit. Et t'avais sorti : "Un jour, je te filerai mon cerveau. Juste pour voir. Je te donne pas 24h avec." Ils étaient tellement drôles tous ces neurotypiques à penser réellement savoir ce que ça fait de porter un masque. Nan... Ils ne savent pas. Ils ne pigent pas. Un vrai masque s'appelle un faux self. Tu en avais eu un sérieux à une époque... Tu payais les pots cassés aujourd'hui.

À sa question tu avais juste haussé les épaules. Nan, tu étais pas étudiant en psycho. Mais malheureusement pour toi tu comprenais un peu trop bien les autres même sans ça. T'étais pas infaillible là-dedans. Tu analysais juste tout même sans le vouloir. Encore un truc de ton fonctionnement que tu pouvais pas changer. Cette tendance à tout passer au peigne fin même les trucs banals. Tu te demandais toujours un tas de trucs au sujet de tout, créait des hypothèses en pagaille, cherchait la réponse ensuite pour voir si tu avais bon... Jamais au putain de repos. Même la nuit... T'étais du genre à résoudre des problèmes de maths, des équations ou composer de la musique en dormant. Un putain de cas... Tu te fatiguais. Alors nan, t'étais pas étudiant en psycho. Tu aimais juste lire des bouquins parce que ça te faisait marrer de voir à quel point t'avais bien cerné cette société de merde sans leur aide. Ils te confirmaient juste ce que tu savais déjà.

L'attachement. Tiens tiens... Tu le connaissais bien celui-là. Toi aussi tu le fuyais comme la peste à cause de ton problème d'hyperémotivité. L'amour c'était pas un truc pour toi. T'en devenais complètement toxique et obsessionnel, un putain de taré angoissé de la vie qui pète un câble pour rien. Alors t'avais décidé de laisser ça de côté dans ta vie. Et la mort bah... Ça faisait un bail que tu l'attendais maintenant. Tu l'aimais bien, elle te semblait être le seul moyen de couper court à ta dépression existentielle que tu étouffais tant bien que mal. Seul moyen d'accéder enfin au silence et au calme que tu attendais tant. Tu avais de nouveau ce sourire étrange sur la face et fixais le plafond. "C'est une connerie d'avoir peur de la mort. Ça permet d'accéder enfin à la quiétude... Une espèce de béatitude. Tu laisses de la tristesse derrière toi. Et alors ? Les gens finissent par se remettre et grandir. La vie continue. Je l'aime bien, la mort."
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Il reste silencieux, face aux propos de la jeune femme, mais elle ne cherche pas plus loin, elle s'en fiche un peu de ce qu'il pense tout bas, s'il ne lui dit pas de vive voix, elle ne peut pas réagir et puis, il pense ce qu'il veut, elle fait de même. Cela ne l'empêche pas de poursuivre sur sa lancé, de lui dire autre chose, de continuer à lui parler. Après tout, Beth, elle est ainsi, elle se fiche du regard que les autres peuvent poser sur elle, parce qu'elle ne vit pas pour eux, elle vit pour elle uniquement, c'est sa vie, elle en fait ce qu'elle en veut et si les personnes qui l'entourent n'apprécient pas ou bien critiquent tout simplement, tant mieux pour eux. Elle, elle s'en bat le coquillage comme on dit. Elle le dévisage par contre quand à ses propos et soupire malgré elle. C'est quoi cette phrase qui fait soit super sexiste, soit monsieur je me prends supérieur. Tout ce qu'elle trouve à répondre ? "Ouais, si tu le dis." Elle s'en fiche, qu'il pense ce qu'il veut encore une fois, elle va pas partir dans un débat avec lui à ce sujet, parce qu'il sera borné, parce qu'il lui fait cette mauvaise impression d'être imbu de lui-même à cet instant et elle regrette d'ailleurs soudainement d'être venu vers lui pour avoir du feu. Elle devrait réellement arrêter d'aller vers le premier venu comme ça à chaque fois...

Tirant une nouvelle latte sur latte sur le joint, elle l'écarte ensuite de sa bouche pour répondre à la question du garçon, sur sa peur à elle, elle s'avachit alors un peu sur lui, tournant un peu la tête pour boire une nouvelle gorgée de bière, réalisant qu'en fait, elle a déjà bu de la moitié sans s'en rendre compte. Elle vide trop vite celle-ci, c'est pas bon, elle se le dit, mais elle ne retire pas le goulot de ses lèvres pour autant... Elle boit encore un peu, avant de reculer son bras et de nicher un peu plus sa tête dans son bras et un peu sur l'épaule du garçon dont elle ignore toujours le nom. "Je parlais pas de ma mort à moi. Mais de celle des gens qui m'entourent, parce qu'eux, ils trouvent le repos, mais ils te laissent derrière, il te laisse seul... Tu t'obstine à voir des gens, les fréquenter, essayer de devenir proche d'eux pour au final, te retrouver seul parce qu'ils partent avant toi..." Parce que la mort est le pire des départs, il est définitif, expéditif. Elle vient de marmonner tout ça contre lui, un peu trop doucement, un peu trop faiblement, mais le mélange du joint et de la bière, quand on mange pas, c'est dangereux, surtout après plusieurs heures de sports... Elle aurait dû rentrer chez elle quand elle a capté que sa pote n'était plus là, elle aurait dû refuser même tout simplement de venir. Elle avait besoin de se reposer de dormir et là, c'est clairement ce qu'elle allait très prochaine faire si elle ne se redressait pas... Chose qu'elle tente de faire. Rester en mouvement pour ne pas tomber dans les bras de Morphée, sauf si le gars sur lequel, elle est assise depuis tout à l'heure s'appelle Morphée, elle n'est en théorie pas encore dans ses bras...

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Et voilà qu'elle était vexée. Ca t'arrivait souvent d'avoir ce genre de réaction, on prenait souvent ce que tu disais comme une marque de supériorité. Est-ce que c'était parce que les gens avaient un putain de complexe d'infériorité ? T'en savais trop rien mais tu n'y faisais plus vraiment attention. Toi, tu ne cherchais pas forcément à passer pour quelqu'un de pédant là, juste à lui faire comprendre que tu vivais parfois un véritable cauchemar que seules peu de personnes pouvaient envisager... et que quelqu'un qui n'a pas l'habitude de le vivre ne parviendrait certainement pas à gérer. Lui, il était né avec ce bordel ambiant, il s'était construit avec, il avait l'habitude. Ce n'était pas de la supériorité, c'était de la différence, c'est tout. Alors tant pis, tu ne t'en formalisais pas.

Elle s'appuyait sur elle, il se laissait faire, baissant les armes pour ce qui est du contact physique... parce qu'après tout à cet instant ça t'était plutôt agréable de recevoir un peu de chaleur humaine. Tu ne rechignais pas à ça ce soir, tu t'en foutais de tout après tout. Même du bruit... magie de la weed. Tu avais abandonné l'idée de continuer ta bière en revanche. C'était vraiment pas ta tasse de thé. A la limite tu aimais bien le Delirium Red parce que ça sentait tout sauf la bière... mais ça s'arrêtait là. On revenait sur ce sujet si poétique et joyeux de la mort. Tu posais tes yeux verts sur elle, tu comprenais ce qu'elle voulait dire. Mais bon... tu l'avais jamais trop vécu donc tu pouvais difficilement te prononcer. Elle en revanche... ça puait le vécu à des kilomètres. Tu te poses pas ce genre de question sauf si tu l'as déjà vécu.

"Faut voir les choses sous un autre angle..." Ouais... sûrement. Tu laissais pisser les paroles sans trop faire gaffe. "Il faut se dire que justement, si les gens partent avant toi, c'est le bon moment pour pouvoir profiter un max des moments que tu passes avec eux. Au moins t'es sûre d'avoir aucun regret derrière." Tu marquais une petite pause. "Profiter pour ne pas laisser de non dit, et si la personne vient à s'en aller alors... alors t'auras un max de bons souvenirs, et tu sauras que tu auras fait de ton mieux pour que cette personne ait une vie qui déchire sur cette planète." Nouveau sourire, tes yeux retrouvaient le plafond alors que tu restais béat.
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La blonde se redresse, parce qu'elle se sent partir et qu'elle ne veut pas s'écrouler comme ça, si vulgairement. Alors elle se recule un peu, le dos droit et non plus voûté comme à l'instant, elle plonge son regard dans celui du garçon, se concentrant sur celui-ci, comme si elle cherchait à s'hypnotiser elle-même en le regardant ainsi, sauf qu'il bouge, quand il a fini de parler. Elle a pas réellement écouter ses paroles, elle plane à moitié... Elle rit alors un peu, bougeant un peu sur lui, pour se pencher sur le côté en s'agrippant à lui, pour ne pas tomber, elle dépose sa bière à terre, le joint presque fini toujours coincé entre ses doigts, elle vient alors le mettre, une fois redressée, entre les lèvres du garçon. Elle sourit un peu ses doigts lâchant le joint, glisse maladroitement sur la joue du garçon avant de se poser sur son épaule. Elle se penche alors encore en avant. Elle a du mal à tenir... Elle se rapproche encore, venant nicher son visage dans le creux du coup du garçon, son souffle heurtant sa peau... Elle ferme les yeux. "T'as... Quelque chose de rassurant..." Probablement un peu la carrure, le fait qu'il ne la repousse juste pas, qu'il accepte un peu sa présence... Cela lui fait du bien... Elle rit alors un peu contre lui. Légèrement, elle ferme un peu les yeux. Léger moment d'absence encore. Elle bouge un peu, pour pas glisser de sa position, sans même savoir si cela dérange ou non l'homme qu'elle envahi de la sorte. "Beth." Murmure-t-elle alors, pour quand même se présenter, pour qu'il ai un prénom, enfin, plutôt un surnom pour la réveiller, ou l'empêcher de dormir sur lui comme ça, au choix.

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