Jealous. Mira.

Bonaventure ne savait pas s’il devait lever les yeux au ciel ou au contraire, se fracasser le crâne sur le bar en la voyant comprendre de travers ses propos. A aucun moment il n’avait voulu rejoindre Jane dans les toilettes -loin de lui cette pensée. En réalité, il s’en fichait bien d’elle. Elle n’était qu’une collègue un peu trop envahissante à son goût. Non, lui, il voulait simplement voler quelques instants de son temps si précieux pour un petit câlin ou uniquement un baiser. Mira lui manquait et le jeune homme supportait moyennement de se cacher. Bonaventure était un être tactile, or, jouer les amis en public, c’était sympa mais genre cinq minutes surtout quand il sentait cette dernière jalouse. Aussi sortit-il son téléphone portable pour lui dire le fond de sa pensée. « Puce, c’est pas ce que tu crois, je voulais simplement que tu me rejoignes dans un endroit calme genre deux minutes » tapa-t-il son message mais au bout de trois minutes à observer discrètement Mira, il vit bien qu’elle n’avait pas consulté son portable. Aussi, discrètement toujours, il secoua son portable pour lui signifier qu’il lui avait envoyé un message. Tentative qui se prit un joyeux vent malheureusement pour lui. Bon qu’est-ce qu’il pouvait faire pour se faire pardonner car il sentait bien qu’elle lui en voulait un peu de son manque de virulence. Un manque de réaction à mettre avant tout sur son désamour des esclandres en public. Le jeune Weasley détestait se montrer en spectacle, cela l’agaçait plus qu’autre chose. Il était plutôt du genre à prendre les gens entre quatre yeux et leur signifiait simplement qu’il n’était pas intéressé. Le problème de Jane, c’est qu’il allait devoir se la coltiner durant de nombreuses heures cette nuit alors autant ne pas l’humilier en public sous peine de voir sa nuit de garde tourner au cauchemar. « Mira ! » l’appela-t-il après avoir bu d’une traite son cocktail. « Tu pourrais m’en faire un s’il te plait ? » lui demanda-t-il avant de profiter qu’elle soit devant lui pour lui parler. « En fait, je me demandais si y avait pas un endroit calme pour passer un coup de fil à ma femme. Tu sais, elle me manque et je crois qu’elle me fait la gueule ce soir… tu penses qu’elle apprécierait avoir une conversation avec moi…en privé ? A moins qu’elle ne puisse pas se faire remplacer quelques minutes à son poste. C’est qu’elle est en plein boulot mais j’aime pas l’idée d’aller prendre ma garde dans ces conditions » tenta-t-il à nouveau la conversation à double sens pour se faire comprendre.

©TOWNTROTTER.

Je ne veux pas gâcher cette soirée en étant jalouse. Non je sais que c'est vraiment un frein dans une relation, que ça remet en doute la confiance etc. mais… je peux pas vraiment m'en empêcher à cause de ce manque de confiance que j'ai en moi. C'est vrai que cette femme est belle, elle passe énormément de temps avec mon petit ami, elle doit faire les mêmes études que lui, donc les mêmes passions. Il doit avoir beaucoup plus de points en commun avec elle, qu'avec moi. Je pousse un léger soupir avant de m'éloigner pour servi le client qui m'a gentiment aidé à me débarrasser de cette femme, même si... il ne réussira pas à éloigner toutes les autres qui voudront mettre le grappin dessus ou non. Marié ou pas ! J'adresse un sourire à ce dernier, le remerciant avant de déposer son verre devant lui et de recommencer mon service ; servant des tables, les desservant, encaissant les clients qui souhaitent partir. Je n'ai plus vraiment le temps de me préoccuper de Bon', ne vérifiant même pas si l'autre est de retour à ses côtés. Je ne fais donc pas attention non plus lorsqu'il me montre son téléphone portable, ou plutôt je ne comprends pas ce qu'il veut me dire . Je finis par hausser les épaules en le regardant, avant de détourner le regard reprenant mes tâches habituelles. Bosser me permet de me changer les idées, même si je ne peux m'empêcher de jeter de temps en temps des regards vers Bona, ce pour quoi je capte rapidement lorsqu'il m'appelle tandis que je me dirige vers lui. Je prends son verre . « tu veux boire quoi ? »demandai-je tout de même , relevant mon regard vers lui en écoutant la suite de ces propos. Je me mordille légèrement la lèvre en le regardant, finissant par hausser les épaules. « Si il y a la réserve... » dis-je avant de poser son verre et de me diriger vers une porte derrière le comptoir derrière laquelle je disparais, Bona me suivant certainement, je me retourne tout de même pour vérifier avant d'arriver dans la pièce réservée au personnel, me tournant vers lui en croisant les bras. « Je ne fais pas la gueule mais … bordel elle te drague et tu dis presque rien ! » Le petit « je suis marié » est loin d'être très convaincant selon moi . Je lève légèrement les yeux au ciel. « tu réagirais comment si un mec se mettait à me draguer ? Et que je disais simplement « je suis prise . » C'pas très convaincant... »

(Invité)

« La même chose s’il te plait » répondit-il machinalement en cherchant une manière de l’aborder, de désamorcer le conflit qui semblait être sur le point de naitre entre eux. Bonaventure ne voulait vraiment pas passer à côté de Mira. Elle était importante pour lui, il voulait véritablement construire quelque chose mais il se connaissait suffisamment pour savoir qu’il n’était pas doué dans une vie de couple. Il était tête en l’air, n’avait jamais les bonnes réactions et surtout, il se faisait souvent bouffer par le boulot. La chance qu’il avait, c’était que Mira était également passionnée parce qu’elle faisait et sûrement comprendrait-elle ses absences… du moins, il l’espérait. Aussi, lorsqu’elle lui répondit qu’il y avait la réserve et qu’elle s’en alla dans cette direction, il regarda rapidement autour de lui pour savoir s’ils étaient observés avant de lui emboiter le pas. A peine entré dans la pièce qu’il la referma sur eux et s’approcha d’elle pour mieux prendre ses mains dans les siennes. « Chaton, je vais passer ma nuit de garde avec elle et je préférais ne pas me la mettre à dos en la rembarrant méchamment en public. Je pensais le faire en privé et lui demander d’arrêter son cirque » lui répondit-il en l’attirant dans ses bras, glissant les siens autour de sa taille pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. « Je crois que je le prendrai mal également… Si tu savais combien j’ai envie de pouvoir dire à tout le monde : regardez tous, cette femme est à moi, j’ai la chance d’être son petit-ami donc allez tous vous faire téter les yeux par les poissons rouges car il est impossible que j’aille voir ailleurs » reprit-il avec sincérité. Bonaventure donnerait tout ce qu’il avait pour pouvoir l’embrasser en public, dire qu’elle est sa petite-amie. « Je te demande pardon si je t’ai blessé avec ma réaction ou plutôt mon manque de réaction. Pour tout te dire, je suis pas habitué à ce que l’on me drague ouvertement… je suis plutôt du genre à collectionner les râteaux d’ordinaire » grimaça-t-il de manière assez comique.

Spoiler:

©TOWNTROTTER.

Je reviens vers le comptoir, en entendant Bonaventure m'appeler pour un nouveau verre. Machinalement je lui demande ce qu'il veut boire, même si quelque chose me dit que ce n'est pas seulement pour le verre qu'il m'appelle. Depuis le départ de sa collègue dans les toilettes pour se changer, je ne peux pas vraiment dire que je suis très souriante à son égard. La jalousie est un très vilain défaut je sais... je devrai m'en mordre les doigts d'avoir fait ce que j'ai fait à cette femme, Juste parce qu'elle draguait mon copain… mais non ! Je l'assume totalement, enfin, façon de parler vu que j'ai demandé à quelqu'un d'autre de le faire, mais ça c'est juste parce que je suis sûr mon lieu de travail et en service... je ne veux pas risquer ma place non plus. Je relève les yeux vers lui avant de tourner les talons pour me diriger directement vers la réserve, ayant compris qu'il voulait parler au calme et en privé de cette petite scène qu'on venait d'avoir. Je me mordille légèrement la lèvre lorsqu'il me rejoint, je n'ai me pas les discussions trop sérieuses comme ça, mais dans un couple il faut bien en avoir un peu j'imagine. Je grimace un peu à ce qu'il dit, levant même les yeux au ciel, ne prenant pas vraiment très bien le fait qu'il va passer la nuit avec cette dernière. « et tu crois qu'elle va arrêter ? » demandai-je en haussant un sourcil, ayant du mal à croire que la jeune femme se contentera simplement d'un "non" . je fais une légère moue, les femmes peuvent se montrer très persuasives pour avoir ce qu'elles veulent . J'ai envie d'avoir confiance en Bon', je ne demande que ça à ne pas avoir peur qu'il aille voir ailleurs …mais pour cela, il faudrait déjà que j'ai confiance en moi je pense. « Voir un homme me draguer, me dire des mots doux à l'oreille, et ne rien pouvoir faire… avoir l'impression que la chose à laquelle tu tiens s'échappe d'entre tes doigts… ça fait plus que mal tu sais. » dis-je en entrelaçant mes doigts aux siens pour avoir tout de même ce contact avec lui, n'aimant pas non plus être fâché avec lui, voulant tout de même lui faire comprendre ce que je ressens, passant outre le fait que je me sente inférieure à cette femme. Je relève les yeux vers lui, un petit sourire aux lèvres, rougissant légèrement à ce qu'il dit. « Crois- moi j'avais bien envie de lui dire à celle- là que tu étais à moi et de retirer ses sales pattes de ton bras. » Mais malheureusement je ne le peux pas, et j'ai juste dû attendre qu'il réagisse, ce qu'il n'a pas vraiment fait. « c'est pas grave » dis-je en haussant les épaules. J'ai l'habitude d'être blessé à cause de ce manque de confiance, mais ce n'est pas de sa faute. « a vrai dire je préférerais que tu continues de collectionner les râteaux. » dis-je avec un sourire, avant de venir me resserrer contre son torse, calant ma tête dans le creux de son cou. « essaie juste d'être plus convaincant… repense à tous tes râteaux et des arguments de ses femmes. » dis-je avec un petit sourire, en déposant un baiser dans son cou.

c'est rien t'inquiète pas Jealous. Mira. - Page 2 3850463188

(Invité)

Il n’avait aucune idée si Jane allait s’arrêter ou non mais si elle continuait, il allait lui faire comprendre peut-être moins gentiment. « Si elle continue, je saurais me montrer persuasif avec elle. Elle n’est pas mon genre de tout de façon et surtout, j’ai beaucoup mieux dans mes bras » lui dit-il avec un léger sourire, conscient qu’ils vivaient peut-être leur première petite crise en tant que couple. Bonaventure devait lui faire comprendre qu’il n’irait jamais voir ailleurs tout en la rassurant et Mira, elle, devait lui faire confiance à son tour. « Je sais que ça fait plus que mal mais tu oublies une chose : c’est toi et toi seule que je souhaite dans ma vie et dans mon lit Mira. Je me fiche des autres femmes, elles peuvent même être d’anciennes gloire de beauté, je m’en fiche car tu es la plus belle à mes yeux » réplique-t-il à la fois pour la rassurer mais également pour provoquer ce petit rougissement qu’il trouvait absolument craquant chez elle. « Je n’ai pas l’intention de m’échapper. J’attends même le verdict du juge avec impatience pour venir te sauter dessus en public » rigole-t-il en voulant se montrer confiant quant à leur avenir commun. Le Quincy ne voulait pas s’imaginer le contraire, il ne voulait pas penser que le juge puisse confirmer l’annulation de son adoption. C’était impensable pour le jeune homme, il ne voulait même pas y songer un seul instant. Il continuait d’espérer, de croire qu’ils avaient un avenir tous les deux. « Bientôt tu le pourras chaton encore un gros mois à tenir » murmura-t-il avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne quand elle vint se blottir contre son torse. Oui, début novembre, ils seraient fixés quant à son sort. Un petit rire secoua ses épaules quand elle lui affirma qu’elle préférait qu’il continue de recevoir des râteaux. « Je ne cherche pas de compagnie mise à part la tienne donc j’évite les râteaux… Au pire, j’entacherai ma réputation de gendre idéal pour faire comprendre aux autres femmes que je ne suis pas un cœur à prendre. C’est fou quand même, je ne pensais pas qu’être marié attirerait autant de femmes » avoua-t-il tout en frissonnant sous ses lèvres. « En venant te voir, je pensais pas gâcher le peu de temps que nous avons à cause d’une collègue » soupira-t-il avant de se reculer légèrement pour l’embrasser. « Tes lèvres me manquaient atrocement »

©TOWNTROTTER.

La fatigue me rend irritable et le fait de voir une jeune femme draguait mon Bona, c'est un peu la goutte d'eau qui fait débordait tout le reste. J ne demande que ça d'avoir confiance en Bon', mais… C'est les autres qui ne m'inspirent pas confiance. Lorsque je vois cette femme prête à tout alors qu'elle sait que le Quincy est marié, qu'est-ce qui peut bien l'empêcher elle ou les autres ? Je grimace légèrement. , laissant mes doigts caresser doucement l'avant-bras de Bonaventure. « Ah bon, et c'est quoi ton genre ? » dis-je malgré tout avec un petit sourire en coin, continuant de laisser courir mes doigts sur sa peau, laissant l'atmosphère se détendre légèrement d'elle-même. Je n'aime pas les prises de tête… mais faire comme si de rien n'était, continuer de lui adresser des sourires, le regarder sans aller à son boulot, avec cette femme en sachant que je vais stresser à l'idée qu'il se passe quelque chose durant cette nuit. C'est difficile d'admettre ses faiblesses… surtout celle-là. Je relève mon regard vers lui croisant le sien, laissant ce petit sourire venir caresser mes lèvres et ce rougissement effleurer mes joues. « ne dit pas n'importe quoi non plus... mais j'en prends compte... Je ne tiens pas à te partager non plus ou à partager mon lit avec quelqu'un d'autre. T'es mon chat à moi. » dis-je avec un petit sourire avant de me mettre sur la pointe des pieds et de déposer mes lèvres sur sa joue . Je souris un peu plus lorsqu'il me parle de juge, me rappelant que son jugement pour son adoption se rapproche à petits pas mais tout de même. Je me colle un peu plus contre lui, respirant son odeur avec laquelle je ne pourrai pas m'endormir ce soir malheureusement.Dans quelques minutes, il faudra retourner au bar, à mon service, et il me sera impossible de retourner dans ses bras sans éveiller les soupçons. Oui j'ai vraiment hâte que ce mois passe, et sans embûche si possible ; alors je trouve que ce n'est pas mal qu'il évite de draguer d'autres meufs et que ces dernières continuent de lui mettre quelques râteaux, ça me rassura je pense. « On veut toujours ce que l'on n'a pas je crois ... ou ce que l'on ne peut pas avoir… je ne sais plus vraiment c'est quoi le proverbe. » dis-je en riant avant de m'écarter un peu de ses bras pour le regarder avec un sourire « ce n'est pas grave t'inquiète pas, tu as encore un peu de temps avant ta garde non .» Demandai-je en me pinçant légèrement les lèvres. « Faut juste que je trouve autre chose pour que la garce rentre chez elle et ne puisse pas faire sa garde avec toi ! » dis-je avec un sourire en coin, j'ai plein d'idées pour la mettre hors-jeu. J'attrape les lèvres de Bon' entre les miennes, jouant avec, les caressant avec les miennes, avec douceur et tendresse . « tu sais qu'on pourrait nous surprendre ici ? » dis-je avec un sourire contre ses lèvres avant de me reculer légèrement.

(Invité)

L’ambiance semblait beaucoup moins lourde entre eux et Bonaventure se détendit quelque peu. Il ne voulait vraiment pas partir fâché ou du moins, avoir l’impression qu’un fossé se creuse entre sa petite-amie et lui. Il tient beaucoup trop à cette femme pour ne pas en être affecté. « Mon genre ? Quincy mais pas trop, blonde, de taille moyenne… tendance un peu folle, un sourire qui me fait tourner la tête et surtout répondant au superbe prénom Mira » s’amusa-t-il à répondre tout en appréciant le contact de ses doigts sur sa peau. « Je ne dis pas n’importe quoi, juste ce que je pense » lui répondit-il peu après, un léger sourire aux lèvres. Il avait pris conscience que Mira n’aimait pas vraiment les compliments ou plutôt qu’elle en était gênée. Elle semblait manquer de confiance en elle et ce n’était pas son petit-ami qui allait lui faire la morale là-dessus. Bonaventure souffrait beaucoup à ce niveau-là surtout vis-à-vis des autres hommes. C’était idiot mais il ne pouvait pas s’empêcher de les envier, de vouloir retrouver toute sa mobilité afin d’offrir à Mira tout ce qu’elle était en droit d’attendre de lui. A la place, il devait composer avec son handicap. « Je crois que c’est ce que l’on ne peut pas avoir » rétorqua-t-il avec un léger rire tout en la gardant contre lui, ses lèvres venant déposer de légers baisers au creux de son cou. Il aurait tellement aimé pouvoir passer la soirée avec elle mais bien souvent, ses nuits étaient occupées à ses gardes à la morgue ou alors à son boulot de détective privé. Heureusement qu’il n’avait pas besoin de beaucoup de sommeil pour tenir. Qui sait, peut-être aurait-il le temps de lui apporter un petit déjeuner rien que pour avoir le plaisir de se rallonger quelques minutes avec elle. C’est fou comme en si peu de temps, elle était devenue importante dans sa vie. « Hey, si tu la mets hors jeu, je vais me coltiner sa part de boulot. Ne t’inquiète pas, je vais me montrer très convainquant… quand je veux, je peux devenir tellement con que même l’âme la plus suicidaire ne voudra pas de moi » dit-il sur un ton malicieux. Un ton qui ne voulait dire qu’autre chose : il allait se donner à cœur joie de démolir son côté « attirant ». Le baiser de sa belle le ramena toutefois à des pensées bien plus romantiques. « Si tu savais comme je m’en fiche là maintenant… si tu avais le temps, je serais même prêt à te plaquer contre cette porte et à te faire l’amour pour te prouver combien je suis rien qu’à toi » murmura-t-il d’un ton taquin avant de mordiller sa lèvre inférieure.

©TOWNTROTTER.

Je souris doucement continuant de faire courir mes doigts sur sa peau, appréciant chaque recoin de son corps, ayant même l'envie de découvrir un peu plus en profondeur ses tatouages, apprendre la signification de chacun de ses dessins . C'est quelque chose qui me passionne, et je ne pense pas que Bona sache à quel point il a cet effet sur moi. J'écoute la description qu'il me donne, m'amusant à avoir certaines expressions sur le visage. « Hum… je suis fort blonde tout de même … il ne faudrait pas qu'une autre Mira pointe le bout de son nez. » dis-je en souriant avant de hausser légèrement les épaules à ce qu'il dit, avant de me mordiller légèrement la lèvre, lâchant son bras pour passer une main dans mes cheveux, toujours gênée lorsqu'il me fait des compliments… depuis le temps, il faudrait que je commence à y croire, à arrêter de me dire que les hommes me voient comme mon père me voyait . « Un jour je le penserai peut-être aussi. » finis-je par dire avec un timide sourire aux lèvres, relâchant mes mèches de cheveux pour m'approcher de nouveau de lui, et cette fois-ci, passer ma main dans les cheveux du Quincy devant moi. « et moi mon genre, tu n'as pas envie de le savoir ? » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, changeant discrètement de conversation comme je sais si bien le faire. Je grimace un peu lorsqu'il me rectifie sur le bon proverbe, avant de rire, ne le prenant pas mal, je peux être blonde par moments. « Oui bah voilà ! Une alliance montre que tu es inaccessible normalement… Les vêtements que je peux m'offrir… j'en veux pas, je veux celles qui font exploser mon compte en banque ! » dis-je en riant à ma comparaison… Les hommes inaccessibles, ont quelque chose d'attirant j’imagine. « Il faudra que tu demandes à ce cher Darwin pourquoi il ne veut que les femmes en couple… il pourra certainement mieux t'expliquer que moi. »dis-je en levant légèrement les yeux au ciel. D'ailleurs je n'ai toujours rien trouvé sur ce dernier, mais ça ne saurait tarder… j'ai bien l'intention de me venger du tour qu'il nous à fait… et ça, avant les vacances d'octobre si possible…tout comme j'ai bien envie de me venger encore un peu de cette femme. Je ne suis pas rancunière à la base… mais la jalousie plus l'envie de m'amuser un peu, donne c très bon goût de vengeance entre mes lèvres . Je me mordille d'ailleurs cette dernière avant de faire une légère moue en entendant Bon' « mais… t'osais que t'es pas drôle, je peux jamais m'amuser ! » dis-je en faisant une moue boudeuse en le regardant, battant un peu mes ciels et faisant des yeux de chiens battus. « Juste un petit coup… Je suis sûr que t'as plein d'idée en plus toi ! » dis-je avec un sourire taquin, craquant, qui j'espère réussira à le faire succomber . Mon baiser réussira peut-être à finir de le convaincre non . Hum je n'en suis pas sûr, riant même à ce qu'il me dit, pas vraiment le genre de pensée que je voulais lui faire monter en premier lieu. « sauvage en plus. » dis-je en riant, jouant encore un peu avec ses lèvres « Oh pire je peux te rejoindre à la Quincy House demain matin... » dis-je en souriant avant de me reculer mettant fin à notre baiser. « mon patron va se demander où je suis. » dis-je en grimaçant, ayant un peu laissé en plan le comptoir.

(Invité)

« Une autre Mira ? Hummm laisse-moi réfléchir. Nop, elle t’arriverait toujours pas à la cheville » répliqua-t-il avec le même sourire. C’est fou comme Mira avait su atteindre son cœur en si peu de temps à croire qu’elle avait trouvé le moyen de passer par des chemins détournés. Dans tous les cas, Bonaventure ne s’imaginait plus dans d’autres bras que les siens. C’était effrayant et encore certains moments, il se surprenait à se sentir chanceux. Comment une femme comme Mira pouvait-elle s’intéresser à lui ? Il avait l’impression d’être une coquille vide, de n’avoir rien à lui offrir pour la rendre heureuse. Et pourtant, elle était là, tout en patience à lui sourire. « Tu sais quoi, avant que tu ne le penses un jour, je me chargerai de le penser pour deux » reprit-il avec un petit clin d’œil pour mieux laisser échapper un petit rire à sa question. « Dis moi tout, quel est ton genre belle Mira Hudson ? » lui demanda-t-il non sans déposer un léger baiser sur le bout de son nez. Elle était amusante avec sa façon de lui expliquer les choses. « Quelque chose me dit que quand tu ne peux pas avoir certaines fringues, tu arrives tout de même à te les procurer. Tu es bien trop têtue pour renoncer facilement n’est-ce pas ? » la taquina-t-il. Mira lui donnait envie de croire que tout était possible parce qu’elle avait cette façon particulière de croquer la vie malgré son manque de confiance en elle. Oui, elle lui donnait envie de se surpasser pour elle.

« Hey, c’est quoi cette moue boudeuse ?! Bon d’accord… j’ai une idée ! Qu’est-ce que tu dirais d’appeler ce soir pendant la garde en te faisant passer pour ma femme. Genre une bonne âme a appris que Jane me draguait et t’a aussitôt téléphoné. Tu pourrais largement te venger tout en me réclamant comme tiens…Discrètement, je te promets de filmer sa réaction » rigole-t-il en lui proposant ce plan qui n’avait vraiment rien de Quincy. Cela ne l’empêcha pas de lui avouer son désir de la plaquer contre une porte. Ce n’était pas de sa faute s’il était devenu accro à son corps et surtout aux petits cris qu’elle poussait. « Tu lis dans mes pensées toi… ça serait génial si tu pouvais passer » lui dit-il avant de soupirer en la voyant se détacher de lui. Elle lui manquait déjà. « Oui sans doute.. je vais te laisser bosser... » ajouta-t-il avant de la laisser regagner le comptoir. Bonaventure attendit quelques secondes avant de sortir à son tour, prenant la direction des toilettes pour hommes avant de revenir à son siège. « T’étais où ? » boudait Jane qui visiblement avait troqué son chemisier contre son haut de travail. « Comme toi, aux toilettes ! » répliqua-t-il en haussant les épaules sans plus lui accorder d’attention. A la place, il se mit à regarder ses mails et répondit à ses clients.

©TOWNTROTTER.

« T'as pas le fantasme des jumelles alors ? » dis-je avec un sourire en coin , continuant de jouer avec les poils de ses bras, les sentant doucement se dresser au contact de mes doigts. Je sais que, beaucoup d'hommes fantasment un peu sur le fait d'avoir deux femmes dans leur lit, et encore plus, lorsqu'il s'agit de deux femmes identiques... Malheureusement pour lui si c'est son rêve, je suis bien seule …même si cette histoire de sosie qu'Ael connaîtrait, mais qui serait morte, continue de me trotter dans la tête . La curiosité me pousse à vouloir en savoir plus sur cette mort tragique dont j'ignore tout... y compris sur ce sosie. Peut-être que je pourrai demander l'aide de mon cher compagnon, comme pour enquêter sur Darwin… je vais lui donner du boulot. Avec un petit sourire, je viens porter ma main dans ses cheveux le décoiffant un peu plus, et lui donnant cette allure sauvage, un peu rebelle que j'aime tant, faisant ainsi passer sous silence mon manque de confiance en moi. C'est ma petite astuce pour faire passer à la trappe les sujets qui me déplaisent, n'aimant pas vraiment parlé de tout cela. Je lève quelques minutes les yeux au plafond, cherchant la meilleure façon pour décrire mon prince charmant. « Bruns, un poil mystérieux, drôle. Je cherche un partenaire de crimes aussi. Par contre je n'aime pas vraiment les poils. » dis-je en riant en laissant mon regard s'attarder sur son t-shirt blanc, sachant bien qu'il aurait bien besoin d'une épilation de ce côté-là.. « Mais après il faut qu'il soit également calme par moments, pour les soirs où je veux simplement regarder la télé en mangeant des bonbons, et romantique... » dis-je avec un sourire amusé en regardant Bon' « et les tatouages aussi… je t'avoue que c'est mon point faible... » dis-je en riant légèrement, ça fait bad boy, mais c'est artistique et mystérieux . Je hausse légèrement les épaules, en gardant ce sourire en coin aux lèvres.« Disons que j'ai mes astuces en effet pour avoir ce que je veux en matière de vêtement... » Je préfère garder le mystère sur la manière dont je me procure certains vêtements , qui n'est pas très légale il faut dire .

Je l'écoute me parler de son idée de me faire passer pour sa femme au téléphone dans la soirée et de parler à cette Jane. Je grimace légèrement, n'aimant pas vraiment ce genre de conversation téléphonique « hum je sais pas trop… j'aime bien faire des coups dans le dos… en face je n'ai pas vraiment de répartie... » dis-je en me mordant la lèvre, ce serait marrant si je me mettais à l'incendié mais est-ce-que je saurai le faire aussi ? « tu crois que je peux être une panthère aussi dans mes paroles ? » dis-je avec une petite moue. Moi je me vois plus en Panda roux quand je parle . Je relève mon visage vers lui, reprenant ce sourire désarmant aux lèvres. « il va falloir que je me réveille tôt pour venir te rejoindre aussi … je risque de ne pas être de très bonne humeur... » dis-je en laissant courir ma main sur son visage avant de descendre sur son torse, avant d'approcher mes lèvres de son oreille, collant mon corps au sien, commençant à mordiller légèrement le lobe de son oreiller avant de lui susurrer. « j'espère que tu réussiras à te faire pardonner. » je finis par me reculer de lui et sortir de la réserve, tournant à peine mon regard vers lui, voulant faire naître ce désir et ce côté inaccessible chez lui . Je passe une main dans mes cheveux et m'humidifiant les lèvres en revenant dans le bar. Personne ne semble avoir remarqué mon absence, alors je reprends rapidement mon service , avant de voir revenir mon petit ami dans la pièce, l'autre pétasse déjà installée… Non je n'ai pas l'intention de m'arrêter au chemisier moi ! Rien que de la voir, je n'ai pas envie d'être sage. Je passe rapidement à côté d'eux, entendant ce qu'il se dise avant de revenir vers Bon' avec le cocktail qu'il m'avait demandé tout à l'heure. « je l'ai oublié désolé. » dis-je avec un petit sourire, posant son verre à côté de son téléphone. Je retire rapidement ma main avec le téléphone de mon petit ami dans la main, le plus discrètement possible. De toute façon pouffiasse dévore des yeux mon mec alors ! Je m'éloigne en adressant un sourire amusé à Bon', pensant qu'il a vu que j'emporte son téléphone, juste un emprunt de quelques secondes…

(Invité)

(Contenu sponsorisé)