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The Way You Look Tonight.

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 Bonaventure était ainsi fait, il essayait de voir le bon en chaque personne car cela lui permettait d’oublier l’espace de quelques instants qu’il y avait des psychopathes capables du pire à l’extérieur de nos maisons. Son boulot à la morgue, les cas qu’il étudiait dans ses cours de criminologie, tout cela, lui donnait un bon aperçu de la noirceur de l’être humain. Aussi, quand il le pouvait, il essayait de trouver des bons côtés à ses congénères. Une façon comme une autre de ne pas sombrer lui-même dans l’horreur. Et puis, les riches personnes avaient leur fonctionnement, parfois c’était juste trop lourd à supporter quand vous en étiez l’héritier. « Tu t’attaques directement au haut du panier… mademoiselle ne craint personne ce soir » rigole-t-il. Ses parents allaient le massacrer sur place mais tant pis, il avait envie de s’amuser ce soir et puis, il n’allait pas la laisser toute seule en cas d’ennuis n’est-ce pas ? Ce n’était pas la conduite d’un gentleman. Toutefois, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le prenne carrément à partie pour se payer le maire. Là, c’était obligé, son père allait le démonter pièce par pièce surtout qu’il lui avait plus ou moins promis de ne pas faire de vague le temps que le juge d’appel réexamine son dossier d’adoption. Mine de rien, elle était bonne actrice. « Je sais pas ce qui m’a pris… Je me sentais seul et voilà, c’est arrivé une seule fois mon amour ! Je te promets… juste une seule fois. Un moment d’égarement. Tu sais bien que c’est toi que j’aime ! Je ne savais même pas qui c’était… Et puis, si tu ne me laissais pas tout seul pour tes défilés de mode, j’en serais pas rendu à guetter de l’affection dans d’autres bras ! » s’écria-t-il tandis que le Maire semblait hésiter entre l’agacement et l’envie de demander des comptes à sa femme qui elle, jouait les parfaits poisson hors de l’eau. Bonaventure se demandait d’ailleurs si elle n’avait pas un amant car elle ne semblait pas si offusquée que cela mais bien coupable. Or, il était certain de ne pas être le sien… Tiens, affaire à suivre !
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Il était énervant Bona à voir le meilleur en chacun mais c'était une qualité que j'admirais chez lui, non seulement il était terriblement séduisant mais il avait un si bon coeur, comment ne pas tomber sous son charme. Je ne pouvais pas vraiment répliquer, il avait sûrement raison et surtout, je me retenais parce que je sentais que je pouvais me disputer avec lui mais amicalement, jamais on s'était pris la tête et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait commencer. J'avais l'intention de commencer notre soirée du bon pied, le maire de Boston allait être notre première victime et le pauvre, je le plaignais parce que je décidais que c'était amplement le bon moment pour faire mon défi de bizutage, c'était le plus difficile mais j'en avais marre d'être une simple bizut, j'avais hâte d'être une membre officielle. Je commençais ma crise de copine après son mec. Si j'avais déjà voulu franchir une étape plus loin avec Bona, on allait pouvoir le prétendre ce soir. J'étais placé à côté du maire et aux paroles de mon ami, les larmes me venaient facilement et je pleurais, devenant un peu plus folle: ''On ne va pas voir ailleurs quand on aime vraiment bébé! Qui me dit que c'était vraiment la seule fois que tu m'as trompée?''. Les larmes coulaient et je venais même le frapper sur l'épaule: ''Alors tu veux m'empêcher de travailler c'est sa? En amour, on encourage les projets de l'autre ! Tu me supportes pas! Je défile pour Victoria's Secret ce n'est pas de ma faute....c'est parce que je suis grosse c'est sa ?! Mes fesses sont plus les seuls pour toi c'est sa? C'est pour sa que tu va voir ailleurs mais je veux être l'unique fille pour toi!''. Le maire de Boston semblait contrarié, il venait me voir et me disait: ''Mademoiselle tout va bien?''. Essuyant des larmes, je lui dis: ''Oui merci, c'est juste que mon copain que vous voyez là ne sait pas la garder dans ses pantalons.''.

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(The Way You Look Tonight. - Page 2 1881463262, y me reste 2 réponse à faire avant de le terminer The Way You Look Tonight. - Page 2 1881463262)
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La soirée partait totalement en live et Bonaventure devait se faire violence pour ne pas éclater de rire. Il n’avait aucune idée de pourquoi son amie faisait cela mais quelque chose le poussait à se demander s’il n’y avait pas du bizutage dans l’air. De tout de manière, qu’importe la raison, il était prêt à suivre la jolie blonde dans tous ses délires si cela pouvait l’amuser. Il avait l’habitude de se comporter comme cela avec son meilleur ami Ael alors avec Cecilia, cela en allait de même. « J’étais perdu mon petit rouleau de printemps ! Je te jure sur la tête de ma collection de dauphin en cristal que c’était la seule et l’unique fois » s’écria-t-il en jouant le concubin infidèle et pris sur le fait. Le pire, c’est qu’à la base, il était un mari infidèle puisqu’il fréquentait Mira, sa vice-présidente depuis le Summer Camp. En même temps qui aimerait rester fidèle dans un mariage de raison et surtout avec une femme aussi agréable qu’une chanteuse lyrique massacrant un chant ancestral ?! peu de monde mise à par les masochistes. « Je suis jaloux de tous ses hommes qui viennent assister à tes défils, j’ai peur de te perdre ! Tu me regardes même plus de tout de manière. Je suis allé chez le coiffeur la semaine dernière et tu n’as rien dit… Tu ne fais plus attention à moi ! Tu dis que tu veux être l’unique pour moi mais tu ne cherches même plus à me surprendre… La dernière fois, tu t’es endormie avant que nous ayons fini de faire l’amour parce que tu travailles trop » poursuivit-il en devant se mordre la joue pour ne pas rigoler. C’était totalement ridicule. Le Maire décida de s’en mêler et Bonaventure se retint de lever les yeux au plafond. Elle y allait fort là ! « Nous n’avons pas fait l’amour depuis trois semaines ! C’est une éternité pour un jeune couple. Si cela se trouve, elle me trompe aussi !! » rétorqua-t-il en croisant les bras sur son torse. Le pauvre homme ne savait que croire dans toute cette histoire.

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Cette soirée allait être mémorable, avec Bonaventure, le goût du risque et surtout le plaisir que j'avais en ce moment me rappelait immédiatement pourquoi Bona était un de mes bons amis, lorsqu'on était tous les deux, cela ne pouvait que créer des flammèches pour les personnes autour de nous. Je l'aimais encore plus pour jouer le jeu, il fallait que je me pince les lèvres pour ne pas éclater de rire avec la collection de dauphins en cristal, il me relançait dans mon propre délire, ouffff il était fort quand même. Retiens-toi Cecilia, il fait exiprès pour que tu perds ton sérieux dans ton défi de bizutage.... J'étais où est ce que le maire de Boston était et je mettais mes mains sur mes hanches, continuant de jouer la folle furieuse de petite amie. J'écoutais Bona me donner la réplique et j,essayais de cacher mon sourire, j'allais craqué...''Excuse moi si j'étais occupée à penser à ma prochaine permanente pour voir que tu as décidé de prendre la même coupe que d'habitude! Mais tu le sais bien mon coeur que malgré que ses hommes viennent me voir défiler en sous-vêtement, c'est toi qui a le final une fois à la maison. C'est arrivé une seule fois, j'étais épuisée chéri mais on s'est repris dans la douche ce matin là pour que j'aille du appeler le plombier en urgence!''. Je voyais qu'on avait attiré encore plus le regard, tant mieux, un audience c'était parfait. Je m'approchais de lui , les larmes aux yeux, jouant l'actrice qui était sur le point d'éclater de rire , tellement que j'avais mal au ventre. Je le giflais à sa réponse, mon regard s'excusait et je lui dit encore un autre défi de bizutage sans le vouloir: ''Oui d'habitude on fait l'amour de 3 à 4x par jour et on avait rien fait depuis 3 semaines, sa te donne pas une cloche? Je suis enceinte crétin! Et je veux des fraises maintenant! Idiot, tu trompes ta copine enceinte!''.

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(Plus qu'une réponse The Way You Look Tonight. - Page 2 1881463262 Je t'adore de jouer le jeu!)
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Bonaventure s’amusait comme un petit fou à ce simulacre de dispute conjugale. Au départ, il s’était demandé ce qui se passait mais après, il avait tout simplement vu là, une bonne occasion de s’amuser avec l’une de ses cabot préférées. Cecilia était vraiment marrante et une bonne actrice car il y croirait presque à ses larmes ou encore à sa fureur. « La même coupe que d’habitude ? Oh mon dieu je suis choqué que tu n’aies même pas remarqué que j’avais coupé davantage sur le dessus et que j’avais repris ma couleur marron teinte 356B au lieu de la 357Z » s’emporta-t-il faussement en racontant que des âneries car il était même pas certain que ce genre de teinte de cheveux existait. « J’avoue que nous nous étions bien rattrapés le lendemain matin mais tout de même… Accorde moi le droit d’être jaloux ! Je suis celui qui t’attend, seul, dans notre appartement. Tu ne remarques même plus quand je fais le ménage… La dernière fois, je t’avais même fait des cookies et tu les as jeté parce que tu ne voulais pas grossir » continua-t-il de jouer les concubins totalement à la ramasse. Il allait passer pour une grande folle si ça continuait mais Bonaventure avait envie de la faire rire pour la distraire de sa mission. C’était de bonne guerre surtout quand elle lui en colla une nouvelle gifle. Bon sang, elle pourrait y aller un peu moins fort songea-t-il en se frottant la joue. Son regard semblait dire : « T’abuse ! ». « Oh mon dieu ! Tu es enceinte ?! Tu veux des fraises ?? EST-CE QUE QUELQU’UN A DES FRAISES ?! » s’écria-t-il à toute l’assemblée avant de reporter son regard vers Cecilia. « J’arrive pas à croire que tu attends une petite perle… Je veux qu’on l’appelle Flipper comme mon héros préféré dans mon enfance ! » dit-il en la serrant dans ses bras.

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Je me disais que peut-être après mon petit numéro Bonaventure aurait regretter de m'avoir inviter à la soirée surtout avec autant de gens importants, je me laissais emportée et putain que je m'amusais. Mes défis de bizutage m'aidait et surtout de voir Bona jouer le jeu, cela me faisait sourire et je savais que la prochaine bombe que j'allais lancer allait être le clou du spectacle. Je me retenais pour pas pleurer de rire, depuis quand il connaissait des couleurs de cheveux aussi prêt lui ? Il était convaincant, je croisais les bras sur ma poitrine, l'air exaspéré: ''Tu aurais du me le dire, tu sais que je préfère que tu prennes la 359 B comme sa on peut utiliser le même shampooing quand nous sommes sous la douche tous les deux.''. Les invités commençaient à en avoir marre de nous entendre râler de la sorte, le maire de Boston restait pas très loin, le voyeur on dirait. Je soupirais, en essuyant ses fausses larmes de crocodiles qui coulait sous mes joues et répliquait à mon faux-copain: ''Tu peux être jaloux mais c'est énervant bébé! Genre je peux même plus inviter mon styliste à la maison sans que tu penches qu'on va coucher ensemble alors que tu sais qu'il est gay, tu as oublié les avances qu'il t'avait fait au défilé? Tu te souviens même plus que les cookies avoine et raisin me gonfle l'estomac, tu dois toujours les faire au chocolat au lait, importé de Suisse.''. Je voyais les gens s'énerver et on avait le droit même à un public, c'était parfait. Je serrais des dents dans le sens Désolé pour la gifle avant de lui dire la fausse bonne nouvelle que j'étais enceinte et que je voulais tes fraises maintenant et tout de suite: ''Oui je veux des fraises maintenant! Tu voyais pas que ma poitrine a légèrement augmenter et qu'à chaque fois que tu me touches, je m'excite? Oui je suis enceinte de 8 semaines!''. Il s'énerva et avec l'aide du maire de Boston, un serviteur revenait avec un plateau de fraises pour me faire calmer. Je restais dans ses bras: ''Flipper? C'est pas un chien qu'on va avoir mais un bébé, j'avais pensé à Helena pour une fille ou Wendy's comme ma chaine de restaurant préféré et Beckham pour un mec en l'honneur de mon fantasme...''. Les gens applaudissaient dans la salle, bien heureux qu'on avait terminé même le maire venait nous donner des félicitations. Toujours l'assiette de fraises en main, je cachais mon visage dans le cou de Bona et éclata de rire.

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La situation était surréaliste mais la conversation… cela dépassait tout. Bonaventure avait l’impression d’être dans un mauvais épisode d’un soap brésilien. Non mais depuis quand il se teignait les cheveux ? Cela lui arrivait de temps en temps pour s’éclater, pour mettre un peu de peps dans son quotidien -ou lorsqu’Ael lui donnait un défi bien corsé ; mais ce n’était pas le genre à jouer les biches effarouchées. A y regarder de plus près, il tenait plus de la grande folle que du mec super viril qui fréquente et trompe un mannequin. Par moment, il se faisait peur mais après tout, un peu de fun dans une vie, cela ne faisait pas de mal ?! Surtout qu’il avait l’impression que Cecilia en avait besoin pour intégrer la Cabot House. « Ouiii mais j’avais besoin de changement ! Mes cheveux étaient tout terne et je crois… non, je dois t’avouer une chose : j’en peux plus de ton shampoing. Je veux sentir autre chose que la cerise dans ma vie… je veux de la framboise, de la mangue et pourquoi pas sentir le chocolat ?! C’est ça notre plus grand problème, on manque de fun… on fait toujours les mêmes positions au lit » soupira-t-il en ayant conscience des messes basses qui se faisaient autour d’eux. Son père allait le tuer mais tant pis, l’amitié avant toute chose et surtout avant les désirs politiques de son paternel. « Mais c’est parce que tu es trop sexy ! C’est normal de vouloir coucher avec toi ! n’est-ce pas monsieur le Maire ? Elle est trop sexy n’est-ce pas ? » s’écria-t-il avant qu’elle ne lui apprenne qu’elle était enceinte. Là, elle allait loin mais il continuait à jouer le jeu en sachant qu’un jour ou l’autre, il lui rappellerait cette soirée pour avoir une faveur. Bonaventure avait beau être Quincy, il pouvait être aussi retord qu’un Eliot par moment. « Comment voulais-tu que je sache ? Dès que je te touche, tu es toujours excitée mais maintenant que tu le dis, j’ai remarqué que tes seins tenaient bien plus dans mes mains » fit-il mine de réfléchir. Mon dieu, venait-il vraiment de dire cela à voix haute ? Weasley junior avait envie de se coller des tartes car il n’avait jamais osé dire des choses pareilles à une femme, bien trop respectueux de ces dernières. « Quoi c’était mignon Flipper ! Va pour Beckham, j’avoue que c’est un de mes fantasmes aussi.. un jour, il faudrait que l’on invite cet homme dans notre lit » dit-il en entourant sa taille de ses bras, souriant alors qu’elle éclatait de rire dans son cou. Bonaventure s’éloigna un peu du reste des convives, la gardant près de lui. « Bon tu m’expliques pourquoi j’ai joué un fou furieux ? » lui demande-t-il en souriant avec amusement.

 


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Je savais que j'étais capable de pousser des conneries à être exploiter le plus loin possible mais ce soir avec Bonaventure, je récrivais le record guinness, j'en pouvais plus, j'étais sur le point de craquer. On était si convaincants tous les deux au risque de se faire expulser par le père de Bona, je voulais voir où la situation pouvait aller grâce à deux défis de bizutages que je me devais de faire. Je me fichais qu'il pouvait y avoir pleins de gens importants dans la salle, ce qui comptait c'était que je vois Bonaventure sourire comme avant, comme pendant tous les moments qu'on avait partagé lui, moi et Ael, cela faisait du bien de revenir en arrière pour laisser le futur être encore plus brillant. Je tentais de ne pas mourir de rire mais sérieux qui se préoccuperait de ses cheveux comme sa, il était crédible le Quincy. Qu'il parle de mon shampooing à des positions ennuyantes qu'on avait au lit, m'étira un sourire un peu trop grand: ''Si c'était seulement sa le problème, tu aurais dû m'en parler! Je veux bien essayer le shampooing qu'on a vu l'autre jour malgré que je crois encore que c'est seulement pour la crinière des chevaux. C'était pas de ma faute si tu t'avais froisser un muscle qu'en on a essayé la position 43 du kamasutra et que tu voulais que t'en tenir au missionnaire mon chéri.''. Oh my god, celle la avait failli m'achever. Les regards des gens autour de nous était trop drôle à voir, en espérant qu'on allait pas s'attirer des problèmes. J'avais toujours les bras croisés sur mon torse, roulant des yeux quand il allait voir le maire de Boston lui demandant si j'étais sexy...Je le regardais avec des gros yeux et je pouvais entendire le maire lui dire: ''Votre petite amie est très jolie monsieur mais ce n'est pas l'endroit pour régler vos problèmes non?''. Je lui lâchais la bombe de ma fausse grossesse, il aurait mérité un coup sur le commentaire de mes seins mais c'était bien placé, je devais lui accorder: ''Je sais, je m'excuse, c'est les hormones qui me travaille et tu es trop beau, comment ne pas avoir envie de toi 24h sur 24? Je dormirais dans la voiture pour éviter que j'abuse de ton corps pendant ton sommeil commençant ce soir.''. J'allais devoir le rassurer après cette engueulade de couple. Comment il parlait de Beckham, je du plaquer ma main sur ma bouche pour éviter le coup de grâce, j'en pouvais plus. J'en profitais pour me coller contre lui et rire dans le creux de son cou et dès que je vis qu'on était plus loin des convives, les choses revenaient à la normale. J'éclatais de rire, essuyant même des larmes de rire, wow c'était une vraie thérapie. ''Ha ha ha hahahahahah! Je m'excuse Bona, c'était le moment idéal pour finir mes défis de bizutage et je te rassure, je ne suis pas enceinte, c'était une partie du défi, tu as été génial.''. J'essuyais encore des larmes et mangeait des fraises que j'avais sous le nez lui tendant même la bol.

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« Pas ma faute si la nature m’a doté d’une chevelure abondante » bouda-t-il faussement. Bonaventure jeta un petit coup d’œil à l’assemblée et aperçu son père qui lui faisait un regard de tueur sous le regard rieur de sa mère. Oh le prochain Thanksgiving allait être fameux pour son matricule mais tant pis, il s’amusait comme un petit fou. En plus, ces derniers temps, sa vie n’avait pas été des plus roses notamment avec son mariage forcé. Le pire, sans doute, c’est qu’il avait naïvement pensé au départ que cela pouvait fonctionner avec Suzanne, que les choses malgré le caractère arrangé de leur situation, pouvaient se transformer en quelque chose de plus romantique. Oh comme il avait déchanté à la vitesse de la lumière. A présent, il était heureux avec Mira et n’attendait qu’une chose : pouvoir le crier sur les toits. « Je venais de rentrer du kiné, c’est pas ma faute si je me suis froissé un muscle et puis je te signale, qui n’a pas réussi à faire la position 52 ?! » lâcha-t-il avec le regard rieur en se concentrant à nouveau sur la jeune femme. N’empêche, le coup de la fausse grossesse, il ne l’avait pas vu venir – la gifle non plus. « Hors de question que tu dormes dehors… au pire, je m’enfermerai dans la salle de bain ou je prendrais du Redbull pour tenir la cadence » dit-il avant qu’ils n’arrêtent le massacre et s’éloignent pour mieux rigoler de leurs conneries. « Je m’en suis douté par contre, c’était obligatoire de me gifler ? C’est que tu n’as pas fait semblant ! » dit-il les yeux plein de malice. « Alors c’est bon, tu vas pouvoir être une future Cabot officielle ? »

 


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Je crois que je vais avoir des crampes dans les joues à force de me retenir de rire comme sa. C'était parfait comme soirée, je n'aurais pas pu souhaiter mieux.Je sentais déjà le regard de monsieur Weasley qui allait nous réprimander plus tard, mais chaque seconde en avait valait la peine. C'était du Bona et du Cece en pleine action, j'adorais, c'était comme si le temps ne s'était jamais arrêter. Je roulais des yeux à son commentaire sur sa chevelure, omg il allait finir par m'achever celui la, il est tellement crédible. Je restais immobile, croisant les jambes, plaquant une main sur mon visage, je sentais que j'allais craqué. Peut-être que quelques minutes auparavant, j'aurais mérité l'oscar pour ma performance mais maintenant, c'était simplement trop drôle. Je lui répondis , faussement insultée: ''C'est pas juste, c'est mon ernie discale qui m'empêchait de me pencher pour que tu puisses me prendre par derrière, c'est pas juste , on avait dit que c'était un sujet clos!''. Je hochais la tête approuvant ses dires qui ne faisait aucun sens, il fallait bien que je m'excuse de la gifle qui avait parti tout seule sans le vouloir. Le massacre finissait et je le retrouvais cachant mon visage contre le sien pour éclater de rire. Cela faisait du bien de rire ainsi, c'était une vraie thérapie. J'essuyais des larmes pour regarder Bonaventure, reprenant mon souffle normal: ''Je suis super désolé Bona, il fallait que je sois le plus crédible possible, je m'excuse. Je vais t'en devoir une.''. Je mangeais quelques fraises avant de déposer le bol sur la table près de nous: ''Oui c'est sûr! Oh oh.''. Je reconnaissais Monsieur Weasley qui venait vers nous. Je lui donnais un petit coup de coude: ''C'est le moment de s'éclipser je crois? On a combien de temps avant qu'il vient nous gronder?''.

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