The Way You Look Tonight.

Une soirée mondaine sans le gratin de Boston et de ses environs ne serait pas une soirée mondaine. Bonaventure détestait déjà de s’y rendre mais il n’avait pas le choix, cela faisait partie de son rôle d’héritier. Par moment, il se demandait ce que la vie aurait fait de lui s’il avait été adopté par une famille modeste ou même s’il était resté dans cet orphelinat en Namibie. Peu importe car après tout, nous ne pouvions pas changer le passé mais s’arranger avec ce dernier. Aussi avait-il demandé à l’une de ses plus anciennes amies de l’accompagner. « Tu es ravissante Cecilia » souffla-t-il en voyant la beauté qui l’accompagnerait ce soir descendre l'allée de la Cabot House. Beaucoup d’hommes tueraient pour avoir sa place mais aussi étrange que cela puisse paraitre, le jeune Weasley ne s’était jamais rendu compte du crush de son ami à son égard. Pour lui, elle était sa bonne vieille Cecilia. « Je te remercie de m’avoir accompagné sinon j’étais bon pour demander à ma femme de venir » grimaça-t-il sans se cacher. Cecilia et lui venaient du même monde et elle ignorait nullement le fait qu’il s’était marié uniquement par intérêt afin de rester sur le sol américain. « Au moins, je suis certain de passer une très bonne soirée » ajouta-t-il non sans lui faire un léger baise main en bon gentleman. Oui, la jeune femme allait être principalement sa seule motivation de rester dans ce lieu où richesse rimait avec les plus hautaines des personnalités.

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@Cecilia Von Liechtenstein

J'avais eu mon lot de soirées mondaines dans ma vie, étant princesse du Liechtenstein, on était conviés à un tas de soirée bidon et sans intérêt. Sauf que pour une fois sa me ferait plaisir d'aller à une de ses soirées car c'était une invitation de Bonaventure! Après avoir renouer avec Ael pendant l'été, il semblait que le destin me redonnait Bona sur ma route. Je lui avais répondu avec joie que j'allais l'inviter, simplement pour passer du temps avec lui! On avait un tas de choses à se dire également, cela allait me rappeler quand je traînais avec lui et Ael, comment on aurait pu rendre jaloux les trois mousquetaires. Je lui donnais un câlin: ''Merci Bona, tu es pas mal dis donc, aussi charmant que dans mes souvenirs.''. Je sentais qu'on allait réussir à s'éclater quand même parce que si la soirée était ennuyante, il y avait toujours un moyen de faire des mauvais coups pour s'amuser. Je pensais mon bras autour de son bras et répondit: ''J'ai mis ma bague de fiancailles ce soir, si tu veux, je peux me faire passer pour elle ou pour ta vilaine maîtresse, juste pour voir la gueule des gens.''. Il avait mon crush de jeunesse qui avait conduit à mon histoire d'amour avec Ael mais bon, c'était toujours pour rire et je savais que je serais bien mieux que sa femme pour lui tenir compagnie après tout, il fallait bien que je me pratique à être une épouse. Il était un vrai gentleman, son baise-main me laissait croire que le romantisme n'était pas mort. Je demandais à mon partenaire de la soirée: ''C'est une soirée pourquoi encore?''. Sa réponse allait m'aider à échaffauder des plans.

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« Mince, dire que je pensais que j’avais pris du charme avec les années » s’amuse-t-il à lui répondre avec un charmant sourire. Cecilia était une très bonne amie mais pas uniquement qu’une amie. Son père l’avait chargé de veiller sur sa petite princesse et Bonaventure avait accepté par amitié mais également pour honorer l’amitié entre leurs deux pères. La jolie blonde lui arracha un petit rire avec sa proposition. « Tu n’es pas assez rousse pour ressembler à mon épouse et je t’avoue que je préfère ne pas vraiment penser à elle ce soir » lui dit-il en haussant les épaules avant de lui faire un baise main et de la conduire vers la limousine qui les attendait pour les conduire à leur soirée. « Si mademoiselle veut bien se donner la peine » lui dit-il en lui ouvrant galamment la portière, jouant à fond la carte de la galanterie. Que voulez-vous, il était passé en mode héritier et non plus l’étudiant détective privé qu’il était le reste du temps. Cecilia lui demanda la raison de la soirée et Bonaventure attendit d’être dans la limousine pour lui répondre. « Soirée pour lever des fonds pour la compagne de la candidate démocrate. Mon père tente comme tu vois, toujours de me faire entrer en politique. Du coup, il y aura du beau monde et je n’ai pas envie de subir tout cela tout seul… Au fait, dois-je te féliciter pour tes fiançailles avec un prince d’Angleterre ou te souhaiter bon courage ? » lui demanda-t-il en retour.

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Je riais en lui donnant un coup de poing sur l'épaule: ''C'était pour pas que tu prennes la grosse tête quand même et je suis sûr que je ne serais pas la première à te dire que tu es terriblement séduisant Bona,''. C'était agréable de retrouver ce sentiment familier que j'avais en étant prêt de monsieur Weasley, sa me rappelait quand j'avais repris contact avec Ael cet été, c'était pareil avec Bona, comme si le temps ne s'était jamais arrêter. Il était de mon passé mais j'aimais le savoir dans mon présent et même dans mon futur. Je haussais les épaules, j'avais essayé quoi: ''c'est vrai que la perruque sa me va pas. Je te comprends, c'est toi et moi ce soir.''. Je fis une courte révérence et prenait place dans la voiture. Je lui demandais le but de cette soirée, sa serait plus facile de s'éclater et surtout savoir à quel genre de personnes ont allaient devoir supporter. Ah d'accord, c'est vrai que le père de Bon lui lâchait pas les baskets pour le faire rentrer en politique. Je lui dis: ''Il lâchera dont jamais le morceau. Je suis la pour soi, j'ai laissé mon costume de Robin dans le sèche-linge.''. Je fis une moue boudeuse à sa question: ''BON COURAGE! j'en reviens pas encore que mon père m'a fait ce sale coup, il me comprendra jamais alors il décide de gâcher ma vie. On fait une promesse? Si ce soir, on te parle de ta femme et si on me parle de mon fiancé, on doit boire un shot.''

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« Hey ! » râla-t-il en souriant alors qu’elle venait de lui mettre un petit coup de poing dans l’épaule. « On t’a jamais dit que c’était mal de frapper un handicapé, espèce de violente » la taquina-t-il de bon cœur comme il l’avait toujours fait par le passé. Cecilia était une vieille amie mais une des personnes qu’il affectionnait certainement le plus. Ils s’étaient un peu perdu de vue mais la retrouver ce soir lui faisait dire que c’était du temps de perdu. Le jeune Weasley adorait sa compagnie, une des rares héritières avec Ael qu’il pouvait supporter. « Ouep ! Tu vas voir, on va bien s’amuser ce soir… cela fait longtemps qu’on a pas joué avec les rumeurs et les gens » lui dit-il en se rappelant de leur jeu favoris qui était de déclencher des disputes entre les grandes puissances qu’ils côtoyaient. Combien de fois s’était-il fait engueuler par son père à cause de ça ?! Bah il ne le comptait même plus. « Je crois que même sur son lit de mort, il continuera à vouloir faire de moi, un homme politique » hausse-t-il les épaules avant d’évoquer les fiançailles de Cecilia. « Il a peur que tu t’en ailles avec un homme de la rue » rigole-t-il avant de réfléchir. « On va finir totalement ivre avant la fin de la soirée » grimaça-t-il surtout qu’il ne buvait pas d’alcool. « Juste pour ce soir, je vais oublier que je suis musulman… ces derniers temps, j’ai même tendance à l’oublier trop souvent » dit-il tandis que la limousine roulait vers le lieu de leur soirée.

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C'est vrai, j'avais oublié à quel point Bonaventure pouvait facilement battre par une fille, le pauvre, il était faible. C'est vrai que c'était juste des dires que je gardais pour moi, mais c'était de bonne fois, je l'aimais bien mon petit Bona, trop heureuse de pouvoir retrouver cette chimie d'avant. ''J'avais oublié que c'était toi la fille dans notre duo, désolé.''. J'éclatais de rire sa me faisait du bien de pouvoir avoir le coeur léger un soir sans me tracasser de mes soucis personnels. Je hochais la tête, il avait raison et surtout, il était jamais trop tard pour rattraper le moment perdu et surtout si on animait la fête, on allait empêcher les gens de mourir d'ennuis. J'avais hâte de m'amuser un peu, le pauvre il n'échapperait pas à la politique le pauvre, je pourrais peut-être l'engager comme conseiller politique pour le Liechtenstein quand je serais Reine. ''Si tu veux, je t'engage comme conseiller politique quand je serais Reine, voila fin de la discussion.''. Je secouais la tête le voir défendre mon père, sa m'énervait: ''Faut toujours que tu le défends, il m'aime pas mon père, il a que ses intérêts à coeur et si mon grand amour était un homme de la rue, est-ce que sa me rend moins intéressante à ses yeux?''. Je voulais pas débattre, je riais en continuant à marcher, bras autour du sien: ''c'est le but de finir ivre non? Si tu veux, je bois pour toi mais sa risque d'être moins drôle.''.

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(Hj: mon défi de bizutage dans ma prochaine rep)

« Justement, arrête de l’oublier, je vais finir par me sentir vexé que tu ne prennes pas en compte ma féminité refoulée »répliqua Bonaventure avec un grand sourire amusé. L’autodérision, il la connaissait par cœur. Cela lui avait permis plus d’une fois de se sortir d’ennuis ou tout simplement permis de digérer certaines choses de la vie. Ce n’était pas évident de passer de valide à un fauteuil roulant comme ça ne l’était pas de toujours dépendre encore d’une canne pour marcher. Au moins l’humour était une cachette agréable qui ne faisait de mal à personne. « Ouais mais non.. je suis bien moi dans une morgue ! Je laisse la politique aux autres… je préfères continuer d’ouvrir des cadavres » rigole-t-il. Bonaventure se surprenait à vraiment être passionné par la médecine légale. Il avait fait ce choix pour avoir une spécialité afin d’agrémenter son dossier de candidature au FBI mais plus il étudiait, réalisait des gardes et plus, il aimait ce job. « Je défends pas ton père, je dis juste qu’il vient d’un milieu où on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Si tu trouvais le bonheur avec un mec d’un milieu pauvre, je serais le premier à te soutenir, tu le sais bien » lui dit-il avant de déposer un baiser sur sa joue. « T’es ma petite Cecilia t’inquiète pas ! » reprit-il avant qu’elle ne lui parle d’un petit jeu d’alcool. « Non, je vais t’accompagner exceptionnellement ! J’irai parler à mon imam le week-end prochain » rigole-t-il de bon cœur.

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Un peu plus et je pourrais presque demander à Bona si il voulait mettre ma robe et je mettrais son costume, je sentais qu'on ferait parler de nous parfaitement à la soirée, je ne voudrais pas rater une occasion de foutre la honte à quelques dignitaires qui pouvait être ami avec mon père au Liechtenstein. Je riais de bonne coeur, c'était bien le Bonaventure que j'avais tant adoré et que j'aimais bien comme ami, il venait dans un modèle exclusif, impossible d'en trouver deux comme lui dans le même exemplaire. On continuait de marcher à travers ce tas d'inconnus pour moi, toujours le cerveau en marche pour faire des conneries avec le plus beau des Quincy: ''à chacun ses passions, même si sa fait morbide, tu dois te sentir heureux d'être en vie quand tu bosses avec les cadavres.''. Ok jeu de mots super moche mais ce n'était pas mon fort non plus. Je finis par attraper deux verres de chmpagne sur le plateau d'une serveuse à bien voilà, il fallait bien commencer à quelque part. Je hochais la tête en l'écoutant parler du paternel, ah Bona! Comme j'espérais que tu pouvais avoir tort desfois, c'était frustrant d'être beau gosse et raisonnable. Je souriais à son baiser sur ma joue et je lui tendais le verre: ''Je suis contente d'être toujours ta petite Cecilia mais avec quelques années de plus et quelques kilos, je dirais.''. Je me marrais bien. On trinquait: ''Bon voila mon petit Bona que j'aime tant! à la tienne mon ami!''. Cheers! Je regardais autour de nous et je me demandais si c'était le temps de faire mon défi de bizutage, je devais choisir le moment opportun.

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« Oh je pense pas vraiment à ça mais ouais, on relativise beaucoup c’est le moins qu’on puisse dire » répondit-il avec son traditionnel et unique léger sourire. Il faut croire que ce type n’arrêtait jamais de sourire mais en même temps : qui irait faire la tronche quand il avait Cecilia Von Liechtenstein à son bras ? Personne ou alors un homme totalement timbré. Il essaya tout de même de la raisonner un peu sur son père mais aussi de lui témoigner tout son soutien. Par moment, c’était compliqué de lui cacher que son père l’avait engagé pour la surveiller. Elle était son amie et quelque part, il avait un peu l’impression de la trahir mais il se disait que c’était une façon comme une autre de la protéger. De tout de façon, même s’il n’avait pas eu cette mission, il l’aurait fait de lui-même car elle comptait pour lui. Il attrapa la coupe de champagne en songeant que cette soirée allait peut-être se terminer par un bon mal de crâne le lendemain. « Je te rassure, même avec les kilos en trop, tu es toujours magnifique ! » rigole-t-il. Cecilia avait tout d’un mannequin ! « A la tienne ! » s’exclame-t-il avant de boire une gorgée de champagne. La soirée pouvait commencer à présent. « Alors, tu veux t’attaquer à qui dans un premier temps ? » demanda-t-il non sans amusement.

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Ce sourire, si rassurant, bienveillant et qui le rendait terriblement séduisant, comment on ne pouvait pas rester insensible au charme que dégageait Bonaventure? Définitivement, on allait bien s'amuser ce soir malgré que c'était une autre soirée mondaine qu'on allait pouvoir rajouter chacun à notre tableau de chasse. Malgré sa mine adorable, il réussissait à m'énerver quand il prenait la défense de mon père, c'était comme si ils étaient proches tous les deux ou des vieux potes, ce qui serait totalement impossible mais au fond, je savais que Bona pourrait personnifier le côté ange de ma personne, celui de la raison mais je ne digérais toujours pas mes fiancailles arrangées avec une monarchie que je détestais particulièrement. Je lui donnais un bisou sur la joue, il savait bien parler aux femmes celui la. On trinque et surtout après la partie intéressante, on choisissait notre première victime. Je regardais autour de moi et reconnaissait dans cette marée de personnes politiques, le maire de Boston. Sourire aux lèvres, je pointais à Bona discrètement: ''Le maire de Boston en personne pourquoi pas?''. Je me rappelais aussi que j'avais un défi bizutage à faire, pauvre Bona, l'occasion était trop belle, j'allais faire une pierre deux coups. Je fis un clin d'oeil à Bona, complice et surtout pour me faire pardonner de ce qui allait suivre, je le prenais par la main et l'entraînait près de monsieur le maire. Après je me retournais et lui tapait le torse un peu fort: ''Comment tu as pu me tromper avec elle! C'EST MOI QUI T'AIME PAS CETTE FOLLE! J'EN REVIENS PAS! CETTE BAGUE NE COMPTE PAS POUR TOI! Je t'aime Bonaventure, je pouvais crever pour toi et toi tu en baises une autre!''. Les larmes me montaient aux yeux, oui j'étais une bonne actrice..

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(Défi bizutage The Way You Look Tonight. 3997999705

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