What the fuck ? -Grace-

Tu allais vraiment la perdre si tu continuais ainsi. Elle était pourtant si importante à tes yeux, mais tu n'arrivais pas à prononcer un seul mot. Tu avais peur de te rattacher à elle comme tu l'avais fait auparavant, souffrir comme elle te l'avait fait. Pourtant, une partie de toi te disait de te laisser aller, seul le futur connait ton avenir. Tu étais prêt à mourir pour que ton fils soit en bonne santé, et qu'il ait une vie plus que parfaite. Mais tout le monde le savait, tu ferais la même chose pour elle. La voir prendre ses affaires, l'entendre parler, ça te détruisait petit à petit. Tu espérais juste qu'elle allait renoncer à tout ce qu'elle t'avait dit. Qu'elle ne pourrait pas s'éloigner de toi, qu'elle ne pourrait pas tirer un trait sur toi. Ton regard la suivait, tu la regardais faire ces moindre gestes. Tu t'avançais vers elle, mais sans t'y attendre. Elle lâcha ses affaires pour revenir près de toi. Déposant un long baiser sur tes lèvres, bien sûr tu n'attendais que ça depuis un bon moment. Tu glissais ta main dans sa nuque, prolongeant ce baiser. Cela t'avait tant manqué, le dernier baiser que tu avais eu de sa part, remontait à maintenant longtemps. Mais au final qu'est-ce que tout ceci signifiait ? Allait-elle accepter le fait que tu sois un homme travaillant dans un cartel ? Qui pourrait perdre vie à tout moment, est-ce que tu arriverais à vivre avec l'enfant qu'elle avait fait avec cet homme ? Tant de question, pourtant tu profitais de ce moment si délicieux. Ton regard se planta dans le sien, tu caressais sa douce joue avec un léger sourire sur le bord de tes lèvres. « Je retrouve enfin la Grace que je connaissais. » lançais-tu sur un ton chaleureux. Tu replaçais une mèche derrière son oreille, pour au final t’intéresser vraiment à elle. « Tu comptes toujours tirer un trait sur nous ? » soufflais-tu doucement.

(Invité)

Bon ok, tu avais compris. Timoteï n’avait pas l’intention de faire rentrer quiconque dans sa vie. Sauf, que toi, tu ne pouvais pas venir chez lui, le regarder, sortir boire un verre avec lui et faire comme si de rien n’était. Alors oui, tu t’étais un peu emporté mais tu ne voulais plus souffrir comme avant. Il avait souffert également, tu n’étais pas la meilleure des copines c’est vrai mais Timoteï n’était pas le mec parfait, la preuve il travaillait dans un cartel. Tu n’étais pas encore sûre d’être prête à accepter tout ça. Tu préférais le quitter en attendant que ton corps et ton cœur l’oublie. Tu t’apprêtais à partir mais tu n’y arrivais pas reposant tes affaires, tu te jetais sur lui pour l’embrasser. Un baiser d’adieu c’était ça pour toi. La prochaine fois que tu le reverrais tu ne l’embrasserais plus. Mais à ta plus grande surprise la main du jeune homme venait se glisser dans ta nuque et il prolongeait le baiser avant que tu n’y mette fin. Il caressait ta joue, il te souriait et te regarder dans les yeux. Tu baissais doucement la tête alors qu’il te disait qu’il retrouvait enfin la Grace qu’il connaissait. Tu mordais ta lèvre et là il te posait la question fatidique. Voulais-tu vraiment tirer un trait sur vous ? Tu savais très bien ce qu’il voulait dire par là et tu savais que c’était compliqué dans ta tête. Oui, tu voulais vous redonner une chance mais il fallait qu’il accepte Ethan et il fallait que tu acceptes le cartel dans lequel il vivait. Tu relevais alors les yeux vers lui. « Je n’ai tirer aucun trait sur nous et je ne comptais pas te quitter à tout jamais. J’attends juste de toi ce que tu ne pourrais me donner » Tu regardais Ethan dans son cosy. Ton fils passait désormais avant tout et avant tout le monde. « Tu as fais ta vie, j'ai fait la mienne. Je tiens à toi, je t'aime bien, je t'aime beaucoup mais tu sais comment ça se passe entre nous non ? » Tu déposais tes mains sur le torse de Timoteï, le regardant également dans les yeux. Après tout vous pouvez y aller petit à petit et voir où ça mène mais il fallait que vous soyez sur la même longueur d’onde.

(Invité)

Tu ne pouvais pas imaginer ta vie sans elle, elle était un pilier pour toi, une amie, et peut-être même une âme sœur. Mais pour le moment, la situation était largement plus compliquée. Certes, tu avais fait ta vie, mais elle aussi. Pourtant, ça ne te dérangeait pas tant que ça, du moins pour elle tu l'accepterais. Pourtant quand elle partait, tu ne faisais rien pour la retenir, du moins à part un regard insistant, il n'y avait absolument rien. Tu ne savais pas si tu devais lui montrer qu'au fond de toi, tu l'aimais toujours. Tu n'avais pas envie de te casser la gueule encore une fois, est-ce que cette fois-ci, ça pourrait marcher entre vous deux ? Beaucoup de question, et aucune réponse malheureusement. Mais là, elle était dans tes bras, tu prolongeais ce baiser, en pensant à totalement plus rien. Ses lèvres t'avaient manqué, comme elle tout simplement. Il était temp que vous parliez, que tu puisses te situer, tout comme elle d'ailleurs. Tu ne voulais pas rester dans le doute et l'incertitude. Ton regard se posait dans celui de la jeune femme, caressant de ton pouce sa joue. « C'est sur, nous avons fait notre vie chacun de notre côté, mais ça n’empêche rien. » lançais-tu doucement. Tu n'avais pas tord, ce n'était ps parce qu'elle avait un enfant et toi aussi, qu'il était impossible de concevoir quelque chose. Pour une fois tu suivais ce que disais ta mère : Quand on veut, on peut. Nombre de fois qu'elle te l'avait sorti pour n'importe quel problème. A force tu allais devenir comme elle, à croire que tout était possible, ce qui n'était pas entièrement faux. Tu souriais légèrement, entre vous deux c'était toujours compliqué, mais au moins il était impossible de s'ennuyer. « Tu sais que je pourrais tout faire pour toi Grace et ce n'est pas nouveau. Mais je ne peux pas quitter mon boulot, même si je sais que c'est le premier point que je devrais changer. » soufflais-tu. Tu avais décidé de cacher ton boulot à tout le monde, tu ne voulais pas avoir de pitié ou de dispute à ce sujet. Tu n'avais pas besoin de ça, tu aimais l'adrénaline qu'il te procurait, tu aimais le danger et surtout l'argent que tu pouvais empocher. Tu savais que ça n'allait pas lui plaire, mais c'était la vie. « Je t'aime énormément Grace. »

(Invité)

Tu devais partir c’était obligatoire. Timoteï ne montrait aucune envie au fait que tu restes près de lui et tu ne voulais pas une fois de plus te prendre un coup dans la gueule. Tu en avais légèrement marre. Malgré tout, son regard insistant t’avait forcée à faire demi-tour pour venir plaquer tes lèvres aux siennes. Timoteï prolongeait ce baiser et lorsque tu t’écartais de lui tu t’excusais un peu subtilement en lui disant que chacun avait sa vie maintenant et qu’il faudrait peut-être mieux en rester là. Timoteï te disait que cela n’empêchait en rien et sa main venait caresser ton visage. Tu souriais légèrement, il te disait ensuite qu’il pourrait tout faire pour toi. Mais que jamais tu ne pourrais lui demander d’arrêter son travail. Il finissait tout de même par te dire qu’il t’aimait énormément et là ton cœur éclatait. Ton corps était emplit d’un milliers de feu, tu te sentais bien. Depuis des mois tu ressentais enfin quelque chose qui s’apparentait au bonheur. Bien évidemment tu étais heureuse parce que tu avais ton fils mais là il y avait un petit plus et c’était d’autant plus magique. Tu t’écartais un peu de lui, baissant légèrement les yeux, mordant ta lèvre par la même occasion. « Je ne te demande absolument pas d’arrêter ton travail. Je sais que tu as besoin de ça et je sais que tu sauras me tenir à l’écart de tout ça pour me protéger et je le ferais également pour protéger mon fils. Tout ce que je te demande c’est d’accepter mon fils comme j’accepte le tien je ne pense pas que ça soit insurmontable si ? » Tu souriais mais tu voulais vraiment être claire sur ce point. Il était hors de question que tu t’engages dans une relation où ton fils serait mit à l’écart ce n’est même pas pensable à vrai dire.

(Invité)

Toi qui ne voulais plus t'attacher pour le moment, préférant te concentrer sur Tobias, voilà que tu retombais dans les bras de la jeune femme. En même temps, tu l'avais toujours aimé, même si tu disais le contraire. Elle était ce bout de femme qui savait te rendre dingue en un claquement de doigt. Elle pouvait faire de toi, n'importe quoi. Juste l'idée de la voir s'éloigner de toi t'était insupportable. Il était temps que tu fasses quelque chose, tu devais ouvrir ton cœur même si tu détestais faire ça. Tu devais la retenir, la garder près de toi. D'ailleurs en quelques mots tu voyais un léger sourire apparaître sur ses lèvres. Après tout, tu te sentais capable de recommencer quelque chose avec elle. Du moins, tenter quelque chose, il fallait que tu prennes ton temps. Même si ces derniers mois, tu n'étais pas aller à gauche et à droite, comme quoi d'avoir un enfant te faisait voir le monde sous un autre angle. Tu t'assagissais petit à petit, qui sait tu serais peut-être l'homme parfait ? Il est vrai que ton boulot comptait beaucoup pour toi, il était le seul moyen de te détendre, de faire disparaître toutes les ondes négatives. Dangereux, mais c'était une passion comme une autre. Un léger sourire apparaissait sur ton visage, tu semblais plus détendu de l'entendre parler. « Je ferais toujours tout pour que tu sois en sécurité, toi et ton fils. » soufflais-tu, la preuve tu tenais ton fils bien à l'écart de tout ça. Tu ne voulais pas qu'il y arrive quelque chose, personne n'était au courant que tu avais un fils dans ton boulot et heureusement. « Pour toi je le considérai comme mon propre fils, il n'y aura pas de différence entre lui et Tobias. Même si au début j'aurai du mal, je l'avoue. » Ce qui était plutôt normal, mais avec le temps tout finirait par s'arranger.

(Invité)

Seulement trois hommes t’avait fait souffrir dans ta vie. Enfin beaucoup plus que ça mais côté amour seulement trois. Et Timoteï en faisait partie. Mais il était tellement attractif pour toi, que tu ne pouvais t’empêcher de te retrouver une nouvelle fois dans ses bras. En réalité, tu avais encore envie d’y croire. C’était certes la dernière mais tout le monde avait le droit à une dernière chance et puis tu n’avais pas été toute blanche non plus dans votre relation donc tu te devais de mettre ta fierté et ton orgueil de côté afin de tenter une dernière fois. Peut-être que cette fois-ci était la bonne et honnêtement tu l’espérais vraiment. Timoteï avait changé, il était enfin devenu un homme comme tu l’avais toujours voulu. Toi aussi tu avais mûrie et tu avais enfin trouver un but dans ta vie grâce à Ethan donc cette envie de t’auto-détruire était terminée. Timoteï n’aurait plus à supporter ce comportement de rebelle adolescente qui tente de mourir à chaque instant pour qu’on s’intéresse un minimum à elle. Tu te détachais un peu de lui pour lui dire que tu ne demandais qu’une seule chose. Qu’il accepte ton fils c’était tout ce que tu voulais. Il te disait qu’il ferait en sorte de toujours vous mettre en sécurité mais également qu’il essayerait de considérer Ethan comme son fils. Tu souriais, car tu savais que c’était compliqué pour Timoteï tout ça et tu le comprenais parfaitement. « Je ne t’en demande pas tant, il a un père ce gamin et un père parfait à mes yeux » Il est vrai que Maxime s’occupait extrêmement bien de son fils. Tu ne renier pas les qualités de papa de Timoteï mais tu voyais Maxime le faire au quotidien et tu n’avais rien à lui reprocher. « Tout ce que je veux c’est que vous vous entendiez bien. Pour le moment c’est pas trop compliqué il ne fait rien à pars manger, pleurer et uriner mais par la suite qui sait peut-être qu’on sera encore ensemble » Tu ne voulais pas t’emballer non plus c’est pour ça que tu préférais rajouter le « peut-être ». Mais tu étais heureuse et ça te faisait du bien de retenter quelque chose avec Timoteï. Tu t’approchais à nouveau du beau brun pour venir à nouveau l’embrasser langoureusement. Tu te détachais une nouvelle fois de lui après avoir mis fin au baiser. « Je vais te laisser maintenant, il faut que je rentre… » Tu lui souriais, laissant une main glisser sur son torse.

(Invité)

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