don't touch me more -- aaron

DON'T TOUCH ME MORE
« Lorsque je suis énervée, je ne réponds plus de rien ... » Cela voulait en même temps tout dire et rien dire, je laissais le suspense après tout je n'avais pas encore trouvé ce que je pourrais lui faire pour me venger de toute cette confrontation qu'il était en train de m'imposer. Diable pourquoi il fallait que je sois tombée sur lui alors que Sloan m'avait proposé une soirée resto, bonne bouffe, à se raconter nos vies, nos vacances ou du moins ses vacances et ma descente aux enfers. « Cherchez pas, de toute évidence vu que vous ne m'êtes d'aucunes utilités, j'irais boire mon verre toute seule. » Owi un verre pour oublier cette soirée de merde, cette rencontre plus que perturbante, dérangeante, oppressante. Et puis il me prenait pour qui, comme si j'avais la gueule à faire la cours à un mec, comme si l'amour ça valait le coup, non j'avais donné et réellement il n'y avait que Sloan qui m'intéressait peut être tout simplement parce que je savais qu'il était le seul à ne jamais me faire de mal. Ma bouche à son oreille je lui murmure quelques mots avant qu'il ne vient susurrer à la mienne, c'est moi à cet instant présent qui aimerait toucher son point sensible de mon genou mais j'étais loin d'être une castratrice et puis il fallait avouer que cela serait du gâchis. « Le croyez vous vraiment ? » Après tout avec lui j'étais passée de la petite amie folle, à celle qui avait un pète au casque et finalement se trouvait être touchée par le fait qu'il m'ai découverte, sauf que finalement il n'était pas Einstein car j'étais loin d'être tout ce qu'il pensait. Non je souhaitais juste voir mon frère dans les plus brefs délais, au lieu de me retrouver avec ce zigoto. Puis au sol, il me regardait d'en haut, me faisant croire qu'il était gentleman, alors un sans classe et au chômage car j'attendais toujours sa main, qui ne venait pas. Me remettant alors sur mes pieds, je lui marchais sur le pied avec mes escarpins, oups j'avais pas fais exprès, du moins je lui faisais croire et autant dire que j'étais une experte dans l'art de l'embrouille et manipulation. « Oh merde ... j'suis désolée ! Comme quoi le sort s'acharne pour les gentlemans qui se la jouent goujats ! » Un sourire aux lèvres, il avait l'air d'avoir vraiment mal malgré mon poids plume, peut être que j'allais le regretter dans quelques secondes, je déposais un bref baiser sur sa joue en guise de pardon et de bisou magique .... pfff la douleur oubliée, sauf qu'il venait de me choper le poignet, c'était quoi cette blague. « C'est bon j'ai pas fais exprès ... J'peux passer mon chemin ou je vous plais tant que cela que vous voulez vraiment me baiser dans l'aéroport ?! »
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Oh, sauvage.. dit-il en se mordant la lèvre inférieure. Bah ouais, il doit bien avouer qu'il aime ce genre de côté.. Toujours la provoquer, ça en devient presque une habitude, en seulement quelques minutes. Hausse les épaules, face à la proposition de prendre ce verre. Proposition qui n'en était pas tellement une. Qu'elle se boit ce verre, seule, ce n'est pas son problème. En fait, ce n'est pas tellement le verre qui m'intéresse chez elle.. oh mais pas du tout. Proche. Beaucoup, qu'il en frissonne mais il décide de rentrer dans son jeu et ne pas se laisser battre par la jeune femme. Non, ça serait trop facile pour elle. J'en suis même convaincu.. En réalité, non mais il préfère penser le contraire. C'est ensuite qu'il vient vers elle au moment de cette chute. C'est peut être ce que l'ont récolte, après tout ? En général, Aaron aurait vite réagit et lui aurait proposé sa main pour la relever... Mais pas avec elle. Fallait être plus gentille, ouais... Certaines filles ont un certain culot, se pense toute permise... mais ça ne marche pas avec lui. Mais voilà qu'en se relevant, elle lui marche dessus, oui mais avec le bout du talon. Bordel, ça fait mal ! Tellement, que ça lui écorche un petit cri. Et ouais, il ne manquait plus que ça pour le retour des vacances. Putain ! laisse-t-il échapper face à la douleur. Rapidement, il sentit les lèvres de la jeune femme sur sa joue, ce qui l'étonne un peu trop. Alors, il lui saisit le poignet, pour l'empêcher de partir et avoir le temps de parler.. Je pense que si, vous êtes originale pour un baiser sur la joue. Ouais, elle, qui ne voulait pas le toucher.. C'est presque une victoire, pour le coup. Et sinon, ouais vous me plaisez et je suis certain que tout les deux, on pourrait passer un bon moment. Mais là, je pense aller à l'hôpital, moins glamour. dit-il avec ce sourie mais s'éloignant en boitant bien. Maintenant, faut aller se faire soigner le pied.

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Sauvage. Un sourire se laissait dessiner sur mon visage comme si il avait réussi à percer un brin de mystère, et que visiblement au vu de son comportement cela ne le laissait pas totalement indifférent. Un brin de satisfaction de pouvoir charmer un mec même en étant des plus insupportables, comme quoi je ne perdais pas la main, mon sourire s'élargit un instant avant de s'amoindrir de nouveau reprenant mes esprits.
Une fois que j'eu marchais sur son pied, et déposais un bref baiser sur sa joue en guise de pardon, parce que oui pour que ce soit crédiblement involontaire il fallait que je joue la jeune femme confuse Pour un baiser vous avez vraiment de l'espoir, mais à croire que vous préférez lorsque je vous repousse ... » Mais pour le coup, le jeune homme me tenait toujours mon poignet que je tentais un instant de défaire de sa poigne alors qu'il était en train de me jouer le mec triste et au bord du gouffre car je venais de lui marcher sur le pied, femmelette. Même si de toute évidence il venait aussi d'avouer avoir envi de passer plus de temps en ma compagnie, il devait réellement être désespéré ou alors sado maso ou j'étais carrément irrésistible. « Vous allez me faire verser une larme si ça continue ... Y a des infirmières sexy à l'hôpital qui sait peut être qu'elles seront plus coopératives que moi ... » J'en doutais fortement et pourtant au moins j'allais pouvoir me débarrasser de lui. Sortant ensuite mon téléphone de ma poche, je voyais que Sloan venait de me laisser trois messages, avouant avoir déjà pris un taxi pour rejoindre sa chambre de luxe, super comme quoi moi aussi j'allais quitter le coin. Sauf que je n'avais aucune idée de où il pouvait bien crécher, j'étais paumée à dire vrai dans cette ville, tout me semblait beaucoup trop spacieux et éloigné alors qu'en comparaison à NY tout était petit, ridicule même, sauf que je n'étais pas chez moi et j'étais perdue, tout le temps. Le voyant faire semblant de boiter alors que nous nous étions mis en route presque en même temps pour rejoindre le parvis de l'aéroport espérant surement choper un taxi dans le coin. « J'pourrais presque croire que je vous ai réellement fais mal, vu toute la conviction que vous mettez dans votre interprétation. Vous abusez ou me faites pitié j'sais pas trop ! » La nuit était presque tombée déjà, super en plus j'allais me retrouver à flipper dans la nuit, hallelujah, cette soirée était vraiment pourrie, et en compagnie des plus perturbantes.
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Ouais, si effectivement, elle est sauvage, alors ça plait énormément à Aaron. Bon, sauvage dans un seul et unique domaine, pour lui. Cela peut être très intéressant. Mmh... D'ailleurs, elle lui prouve un côté sauvage en marchant sur son pied, quand elle se relève. Douleur et injure. Ouais, ça fait mal, un peu trop, même mais, il récolte un baiser sur la joue. C'est à cet instant que son sourire revient mais légèrement. J'aime les femmes difficiles. répondit-il simplement, avec ce sourire en coin, enfin ce sourire malicieux, surtout. Il la retient pour pouvoir murmurer quelques paroles. Il avoue carrément qu'elle lui plait et non, il ne va pas s'en cacher. Il met carte sur table, en quelques sortes. Mais là, il devrait passer par la case hôpital, histoire de voir si ce n'est pas trop grave. Et ouais, on ne sait jamais. Il veut reprendre le travail et son travail exige d'être debout. Oh mais j'en suis convaincu. Au moins, elles feront preuve de gentillesse. Et voilà qu'il reprend le chemin de la sortie pour prendre un taxi, sauf qu'il se retrouve encore avec cette inconnue. Bordel. Sachez, mademoiselle, qu'un talon dans un pied, ça fait plutôt mal. Vous voulez essayer ? Ouais, à elle de voir, au moins, elle comprendra et elle pourra se mettre à sa place. Il se mit alors dans la rangée des taxis et attendre d'autres qui vont arriver.

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Non mais je devais être maudite d'être tombée sur le chemin du mec le plus chiant et provocateur et insolent qui puisse exister dans le coin, il jouait, il ne se cachait même pas et cela m'énervait plus que tout, surtout qu'il ne lâchait pas l'affaire. « ET la femme difficile ne vous aime pas ... » En conclusion c'était cela après tout, il avait beau être séduisant et attirant finalement son côté insupportable avait pris le pas sur tout le reste. Ou peut être que ma patience avait été dépassé et que je n'avais qu'une envie retrouver le fameux hôtel de mon frère pour me poser enfin ! « Je ne veux aucunement savoir de quoi elles feront preuves, leur réputation n'étant de toute évidence plus à faire ... » Oui j'étais une croqueuse d'hommes certes mais je ne voulais aucunement qu'on me voit comme une fille facile, après tout je savais me faire désirer et choisir lorsque moi j'en avais envi. Nous nous retrouvions à marcher l'un à côté de l'autre, pot de colle ou quoi ?! Manquez plus qu'il me pique le prochain taxi pour faire preuve une fois de plus que son côté goujat l'emportait sur son côté gentleman. « J'me suis sentie plutôt sympa, j'ai épargné vos plus gros atouts et pourtant ça ne va toujours pas ... Vous êtes pire que chiant, pire qu'une meuf insupportable ! Jamais content, toujours à se plaindre, il faut se détendre le haricot ... » Un peu d'herbe, un peu d'alcool est le tour était joué après tout mais peut qu'il était un fils de et du genre à avoir un balai dans le cul et le noeud papillon, coincé jusqu'au cou.
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Mais je ne vous demande pas de m'aimer. Non, il demande juste à être supportable au point de passer un bon moment, ensemble. Ouais encore, à jouer sur les mots et honnêtement ? Il s'en régale. C'est presque naturel. Même si cette fille l'énerve, surtout pour un retour de vacance, il ne peut pas nier le fait qu'il s'amuse un peu, puis, c'est agréable à la regarder.. donc, de quoi devrait-il se plaindre ? Ah oui, son pied. Future infirmière ? Il sait qu'elle n'a rien dit de tel ou même insinuer, non, c'est juste pour savoir, pour la provoquer juste un petit peu. La raison... commence à devenir bien flou. Finalement, il reprend la marche, en boitant un peu jusqu'à la rangée des taxis et attendit qu'un vienne mais il n'est pas le seul à attendre. Un rire s'échappe de sa bouche, à sa réponse. Ouais, il la trouve drôle. L'envie de lui marcher sur le pied lui traverse l'esprit mais il n'en fit rien. Il se résout. Bon choix ? Alors, je dois vous remercier ? Non, parce que c'est presque ça. Quand on vous marchera sur les pieds de cette façon, je pense que vous tiendrez un autre discours. Non mais sérieusement. Ouais, sur le coup ça fait mal. Maintenant, ça va un peu mieux et assez pour choper un taxi. Sauf que tout deux ont la main sur la poignet. Lâche un soupir. Et si, on faisait la route ensemble ? Ouais, il se risque à proposer mais lui, il s'en fiche.

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« Et même si cela aurait été le cas, j'suis pas réellement du genre obéissante ! » Je lui répondais du tac au tac, non il pourrait demander à Sloan si un jour le jeune homme avait l'occasion de rencontrer le mec le plus parfait de le ville, soit mon frère. J'étais indépendante, insouciante, n'en faisant souvent qu'à ma tête et cela m'avait déjà souvent valu des situations plus qu'hilarantes ou embarrassantes. Oui j'étais souvent une grande gueule, une nana qui aboyait pour rien, une attachiante pure et dure. Lorsqu'il me traita un instant de future infirmière, je le dévisageais de la tête au pied, comme si j'avais une tête à être infirmière et encore moins après ce que je venais de balancer sur elles ... Un sourire jaune et grimaçant s'afficha sur mon visage. Je ne répondais même pas verbalement à cette mauvaise blague, préférant faire les cents pas sur le parvis en attendant qu'un taxi veuille bien arriver. Un en approche, je me mettais sur les starting block, non il ne me filerait pas sous le nez, je n'étais pas super patiente et perdre contre le jeune homme serait la chose qui m'achèverait pour ce soir. « J'crois que oui ! » Je faisais une pause avant de reprendre. « Vous êtes douillette en tout cas, voilà ce que j'en retiendrais ... » Le taxi approchait de plus en plus, prête, un, deux, trois, feu ... sauf qu'il semblait être au taquet comme moi, nos deux mains sur la poignet se frôlant dans un contact infime et intime. « Vous ne pouvez déjà plus vous passer de moi ? Mais j'partage pas ! »
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Une rebelle ? Non mais de cette façon, il peut en apprendre davantage sur elle. Du moins, ce qu'elle veut montrer mais pour l'instant ? Oh il est attiré... C'est comme un défi pour lui. Bien sûr, il ne va pas la traquer ou quoi. Non, seulement, quand il la croisera, il viendra à la charge. Bien que la raison première, c'est de l'emmerder. Hausse les épaules quand elle répète qu'il est douillet. Ouais, ce n'est pas faux. Il a eu mal, il ne va pas s'en cacher. Juste qu'il a un peu peur que le talon s'est un peu trop enfoncé. Ouais, on ne sait jamais, ce que ça peut faire à la peau. Surtout avec des chaussures d'été. Voilà qu'un taxi arrive et il fonce. Mais arrive en même temps que la jeune femme. Bon... partage ? Non, alors il se doit de reculer pour la laisser monter. Très bien, je vous le laisse. dit-il en se poussant, la laissant entrer mais... rapide, il arrive à prendre l'autre porte pour s'installer, valise et sac à dos en main. Ouais mais en fait, moi j'partage et je m'en fou de votre avis. Large sourire, il ne descendra pas de ce taxi. Il vient même à donner son adresse sur Cambridge. Aura-t-ele le temps de descendre ? Ou sera-t-elle obligé de faire la route avec lui ?

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« Cherchez pas je suis bien trop complexe pour que vous m'analysiez ... » ET puis merde aussi j'en avais marre de tout ce qu'il pouvait dire de moi, penser sur moi, le tout sans aucunes gênes, comme si nous étions potes et qu'il pouvait se permettre de jouer les détectives et les rentre dedans. Mais le taxi qui venait d'arriver allait me sauver de cette rencontre des plus perturbantes et chiantes, d'ailleurs un brin d'espoir le jeune homme s'effaçait alors que je montais dans le taxi telle une reine qui venait de gagner son trône. Ouf ! Enfin ! J'esquissais un sourire au chauffeur en lui disant où je devais rejoindre mon frère, après quelques explications le chauffeur avait semblé comprendre ... enfin mon sauveur ! Sauf que la porte venait de s'ouvrir me laissant échapper un souffle de désespoir, de lassitude, et merde ! « Vous comptez me les casser sévères en fait ... Y a ma tête qui vous revient pas, vous êtes trop en manque que vous lâchez pas l'affaire ou j'sais pas ... Expliquez moi ! » Et voilà que je me retrouvais dans le même taxi que l'autre comique qui n'était pas drôle du tout, regardant vers ma fenêtre pour mettre une distance de sécurité assez grande tout en l'ignorant, même si son odeur imprégnait rapidement le taxi, cette odeur qui se trouvait être agréable malgré ce que j'avais pu lui dire.
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Hausse les épaules mais de ce qu'il a pu entendre, il aime. Ouais, elle est difficile et c'est ce qui l'attire bien. C'est vrai qu'il peut se montrer insistant ou lourd, quelques fois mais il sait s'arrêter. Là, il n'en a pas envie car l'emmerder est aussi pris en compte. C'est comme ça, elle est insupportable mais bordel, qu'est-ce qu'elle l'attire, En fait, ça devrait être interdit. Finalement, il la laisse monter dans le taxi, tel un gentleman. Oui, il l'est mais pas avec tout le monde, voilà pourquoi, il rentre dans le taxi avec sa valise et son sac. Rien de bien gros. Large sourire, il avoue que non, il ne compte pas partager. Ah non, ça n'a rien avoir avec vous. Je veux juste rentrer chez moi. Deux mois au Canada, c'est bien mais mon appartement me manque. Tout sourire parce que, oui il raconte sa vie mais pas par envie, juste lui expliquer. Et encore, non, il veut juste l'emmerder. Voilà pourquoi, il monte dans le même taxi qu'elle. Peut être un peu maso, ouais.. Mais bien entendu, là, il ne va pas lui avouer, ça serait trop facile et surtout pour elle. Non, il ne la laisserait pas gagner. Ah bon, tout ceci est un jeu ? Pourquoi vous ne voulez pas boire un verre avec moi ? demande-t-il de ce sourire amusé, toujours voulant la provoquer et la faire sortir. Une question à moitié sérieuse.

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