don't touch me more -- aaron

DON'T TOUCH ME MORE
Enfin ! Enfin ! Enfin, Sloan allait rentrer de ses longues vacances à l'autre bout du monde ! Oui l'impatiente que j'étais avait trouvé son arrivé beaucoup trop longue, mais aujourd'hui était le jour. Le jour J. Cela pouvait sembler étrange et pourtant je m'étais habillée la classe possible, un jean moulant avec des escarpin et une chemise blousée que j'avais fini par retrousser dans mon jean. Il était mon frère, mais il était aussi celui qui arrivait à trouver le meilleur de moi même, il était aussi le seul Bushnell qui restait dans ma famille, la seule pierre qui allait encore me maintenir la tête hors de l'eau. Arrivant en taxi, je déposais un billet tout en indiquant au chauffeur de garder la monnaie, trop enjouée à l'idée de revoir mon frère, je rentrais dans le hall des arrivées en sautillant, avant de voir un groupe de personnes arriver. Ni une ni deux, je me laissais aller à courir vers la foule à contre sens, me faisant pousser à droite à gauche. Ouvrant grand les yeux, espérant de plus en plus le voir se dessiner devant moi, voilà que mon corps venait de foudroyer un autre, mes bras enlacer sa nuque dans une étreinte des plus intimes, digne de celle que je donnerais à Sloan. Sauf que ... Merde ... Et Merde ! Ce n'était pas Sloan, j'étais en train de faire un câlin à un inconnu, pire peut être à un ex ou un mec que je ne pouvais pas voir. Reculant alors d'un pas, même de deux, distance de sécurité oblige ! Le mec se trouvait devant moi, son regard plongeait dans le mien alors qu'il semblait laisser son regard sur mon corps, un regard trop insistant, je le dévisageais alors de haut en bas. « Vous jouez à quoi là ... Pas la peine de regarder la moindre parcelle de mon corps ! Tout ceci était une erreur, une erreur stupide qui se trouvait être des plus désagréable et j'crois qu'une bonne douche au karsher serait la bien venue. »
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@Aaron W.-Buckley

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Et voilà, les vacances sont terminés. Place au quotidien et à la rentrée. Bien que cela ne lui fait pas peur. Il a passé un bel été, entre les soirées, les visites et la compétition. Peut être même, un brin nostalgique. Faut dire qu'il a fait de bonnes rencontres lors de ces vacances mais certaines dont les conséquences peuvent être désastreuses.. Ouais mais non, pas la peine d'y penser, aujourd'hui. Non, là, il va retrouver son appartement. Puis, il va même divorcer, dans quelques jours. Que demander de plus ? Ce mariage va se terminer et honnêtement, vaut mieux. C'est du n'importe quoi. Plus jamais, il boit à côté d'une chapelle. Oh non. Et d'un casino. Une fois, à l'aéroport, il marche vers la sortie mais fut arrêté par une jeune femme. Un câlin et.. il accepte. Puis, il la remarque mieux et franchement, il ne peut dire non. Large sourire, ce retour est au top. Quand elle se recule, légèrement, il ne peut s'empêcher de la mater.. Bah ouais. Oh mais je joue à rien. C'est le cadeau de bienvenue ? dit-il amusé.. Franchement, il ne pensait pas qu'une chose pareille lui arriverait à son retour. Il arque un sourcil mais gardant ce sourire. Vous trouvez que je pue ? Pourtant, je me suis lavé avant de partir ! Et le retour n'a pas été très long, la destination n'est pas trop loin de Boston. Ah ouais. ça doit être cette hôtesse de l'air.. elle m'a épuisé ! Large sourire, encore.

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Je reste immobile devant cet inconnu, il me déstabilise par son assurance, son regard plein de malice et son sourire sans failles. Une voix hurle dans ma tête, je continue de le dévisager car les quelques mots prononcés m'exaspèrent. Comme si j'allais faire de l'humour avec un parfait inconnu, un mec qui avait osé humer mon odeur et poser ses mains sur mon corps, sans gênes ! « Parce que vous croyez que c'est Noël ?! » A croire qu'il pensait que c'était la fête, que j'étais réellement là pour ses beaux yeux, alors que merde je cherchais Sloan des yeux mais personne à l'horizon, ou peut être que je l'avais loupé, ou qu'il lui était arrivé quelque chose ... La panique prenait possession de mon corps un instant, me mordillant la lèvre inférieure comme à chaque moment de stress, puis ses mots me sortirent de mes pensées, reposant alors mon regard sur le jeune homme qui semblait prêt à jouer : j'avais pas le temps ! « Vous puez, vous êtes collant, vous me dégoûtez ou alors ... c'est ce câlin qui me dégoûte ! Vos mains un instant sur mon corps ... Et puis j'm'en fous pas mal de votre partie de jambe en l'air ... » La seule chose que je voulais c'était voir mon frère et autant dire que l'homme en face de moi n'avait aucune ressemblance avec Sloan, sauf peut être son humour lourdingue par moment. Et aussi son côté séducteur. Son sourire qui était tout de même craquant, merde Lili ressaisit toi !
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Hausse les épaules. Pourquoi pas ? Ouais, Noël, avant l'heure. Cela lui plait beaucoup... mais surtout, il a bien du mal à réfléchir en étant face à cette inconnue. Ouais, les américaines sont encore plus sexy. Mais elle... Pfiouu. Un effet de fou. Tellement que ses yeux passent de son corps à son regard. Peut être même que le regard, c'est pire. Lui puer ? Quand même ! Bon, il vient à faire une petite blague, sans pour autant, rajouter un je déconne par la suite. Les hôtesses de l'air n'était pas trop à son goût et y avait deux gars dans le lot. Donc, tout le long du trajet, il est resté bien assis sur son siège. Arf.. Je vous dégoûte à ce point ? Je suis outré ! dit-il faussement, outré, ouais. Mais ce n'est pas moi qui me suis jeté dans vos bras. Qu'elle se le rappelle bien. Je l'ai jamais fait dans un aéroport... Ouais, il la taquine, la pousse encore plus loin, pour le coup. Parce que c'est drôle et surtout qu'il est de bonne humeur et que personne ne le changera. Il ne se mettra pas en colère, pour elle. Peut être que ça vous tente.. ?

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Il se foutait réellement de ma gueule en plus, une insolence qui m'exaspérait et me mettait dans tous mes états. Oui cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fait de yoga pour me détendre, même pour dire vrai jamais mais il faudrait peut être que je m'y mette. « Votre humour est pourri ! » dis je d'une voix assassine alors que mon regard se trouvait un instant captivé par celui de mon interlocuteur, comme si le fait qu'il me rentre dedans verbalement sans aucunes gênes me donnais une envie de le défier encore plus, il m'hypnotisait presque, certains auraient déjà fait demi tour, pris leur jambe à leur cou et lui il était là devant moi sans bouger juste à essayer de faire de l'humour ou me mettre à bout. « Oui c'était moi et voyez vous je m'en suis rarement autant voulu qu'à cet instant ... » Je marquais une petite pause avant de lever les yeux au ciel à la suite de ses mots, non mais il allait loin, trop loin, comme si j'étais réellement un bout de viande. « Et dommage pour vous mais ce ne sera pas pour aujourd'hui ou du moins pas avec moi ... Vous croyez vraiment que les torchons et les serviettes se mélangent ensemble ?! Que la classe et le peuple, les beaux et les laids ... oh putain que non il était pas laid, il était même carrément sexy avec son assurance, aussi sexy et désirable qu'insupportable et chiant. »
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Pour autant, son sourire est toujours plaqué sur son visage. Non, rien ne le mettra en colère, il l'a décidé. C'est le retour des vacances, avec la rentrée dans quelques jours et aussi, le second bizutage... Donc, aujourd'hui, c'est avec bonne humeur. donc ouais, il a bien envie de la pousser à bout. pourquoi pas, ça reste drôle. Vous voulez dire que le moment où vous avez regretté quelque chose, c'est maintenant ? Il vous en faut peu. Il pourrait tout autant passer son chemin et rentrer chez lui, comme bon nombre de personne mais non, il est toujours là, face à elle. Quelque chose le retient et à vrai dire, il est trop amusé pour y réfléchir. C'est ensuite qu'il lui propose un petit moment intime, dans un lieu de l'aéroport.. bien entendu, il plaisante, il sait qu'elle va refuser mais. on peut avoir des surprises, quelques fois. Il sourit avant d'hausser les épaules. En fait, oui.. C'est vrai, il a déjà eu quelques exemples. Dont un exemple sur Harvard. Ce n'est qu'une question de temps. Il montre une réelle assurance, oui mais au fond, en est-il de même ? Pas tellement. C'est pour ça qu'il mise tout sur l'humour.

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Dès qu'il ouvrait la bouche j'avais envi de lui faire avaler les mots qu'il venait de prononcer, non mais comment pouvait il oser me parler de la sorte, me défier et contrarier. Après tout cela se voyait qu'il ne me connaissait pas , qu'il ne savait pas comment je pouvais être un requin lorsque je l'avais décidé, sauf que malgré tout il avait son petit truc qui me perturbait, qui me faisait rester là devant lui, préférant le confronter encore un peu plutôt que de tourner les talons. « Dit le que je suis une chochotte ... Vous gênez surtout pas, même si je ferais attention à ce que je fais si j'étais vous ... » Des menaces, oui j'étais rancunière et pleine d'imagination pour me venger, peut être que malgré tout ça serait un moyen comme un autre de retomber sur son chemin, ni vu ni connu. Non mais pourquoi sérieusement l'idée de le croiser de nouveau me venait en tête, je voulais le fuir, il m'horripilait plus que quiconque tout en m'attirant d'une façon indéfinissable. « On est pas dans les comptes de fée, on embrasse pas un crapaud pour devenir un prince et on n'embrasse pas les demoiselles pour les faire sortir de leur sommeil éternel ... Vous êtes naïf ou je rêve ! »Je marquais une pause, avant de croiser les bras tout en plongeant mon regard noisette dans le sien, le capturant un instant. « Plus intéressant vous ne connaissez pas un certain Sloan Bushnell ? Car autant dire que c'est lui que je cherche, qui est beaucoup plus sexy, beaucoup plus attirant, et avec qui j'dirais pas non pour l'aéroport ! » Pourquoi je lui racontais cela, certes il pourrait peut être m'aider à le trouver mais lui faire croire que je voulais me taper Sloan dans l'aéroport c'était stupide et totalement déplacé. « Et bien si vous avez du temps à perdre, j'vous laisse continuer à y croire. » dis je alors que réellement je tournais les talons avant de me prendre une autre personne ne pleine tête, m’assommant presque et me retrouvant par terre tel un légume, ridicule.
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C'est vrai qu'il pourrait partir, maintenant mais non, il a envie de rester. Pour ses beaux yeux ? Oui mais pas que. De plus, autant attendre un peu, le temps que les autres étudiants se disputent les taxis. S'il attend un peu plus, peut être qu'il se fera pas piquer le sien ? C'est une possibilité. Donc, il décide de rester encore un moment. Puis, il aime ce petit jeu qui s'est installé même si, pour la jeune femme, ça n'en est pas un. Pourquoi, je ferais attention ? Oui, pourquoi, il est bien curieux, pour le coup. Il avoue que si elle avait été à Harvard, il la verrait bien chez les Eliot, elle se comporte tellement comme eux. En plus, il a déjà couché avec une Eliot. Non, deux. Il garde ce sourire, même quand elle parle de conte de fées, ce qui l'amuse plus qu'autre chose mais à laquelle, il ne répondit pas, davantage. Son regard se fit capturer et autant dire qu'il ne réfléchit plus du tout. Non, j'connais pas. Je reviens d'un voyage d'été et autant dire que je connais pas tout le monde alors votre Sloan, encore moins. Non, il ne l'aidera pas, de toute façon, il ne connaît pas ce gars. Vous croyez qu'il s'est sauvé en vous voyant ? dit-il d'une petite grimace désolé mais, dans le fond, bien trop amusé. Ah ! Vous êtes une ex, c'est ça ? Ouais, je peux comprendre que vous ne supportez pas la rupture mais ça ne doit pas donner raison à votre folie, mademoiselle. Oh qu'il pousse encore plus. Il la regarde s'en aller avant de tomber. Léger sourire mais vient vers elle, rapidement. Ce n'est pas un montre, quand même. Je vous fais perdre la tête, à ce point ? dit-il en la regardant mais en ne l'aidant pas, pour le moment.

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« Ne vous faites pas plus débiles que vous ne l'êtes ... » dis je alors qu'un sourire s'affichait sur mon visage à ma plus grande surprise. C'était un sourire mi blasé, mi amusé de la situation, alors que de toute évidence il n'y avait aucuns moments plus chiants et insupportables que de me retrouver en confrontation avec un homme -séduisant certes - mais qui me faisait sortir de mes gonds. D'ailleurs lui sourit toujours, à croire qu'il s'est lavé les dents avec Colgate et qu'il veut en faire profiter toute la foule, j'aimerais lui faire disparaître son sourire et pourtant même les pics, mes phrases pleines de crocs n'arrivent pas à le faire changer, il est maso ou insolent, ou inconscient. Nos regards s'épinglèrent pendant quelques secondes seulement et je sentais malgré tout une envie de le fixer encore et encore, sauf que je n'avais pas le temps et il m'énervait bien trop pour que je veuille jouer avec lui. Sa façon de me répondre, froide ou presque, j'avais envi de lui sauter à la gorge sauf que rien que l'idée du contact avec sa peau me ravisait en quelques secondes. Une fois m'avait suffis ? Ou est ce que cela serait trop jouer avec une résistance qui s'ébranlait de plus en plus. « Dommage vous m'auriez sauvé la vie, j'aurais été dans l'obligation de vous payez un verre ... J'trouverais bien plus coopérant ! » Puis son attaque ne me fit pas rire du tout, je m'approchais alors de lui alors que nos corps se trouvaient presque à se frôler, mon regard dans le sien à quelques millimètres seulement, je venais murmurer à son oreille. « Ne redites jamais cela ... Vous ne me connaissez pas et je me trouve déjà bien trop patiente en votre compagnie ! » Moi une ex de Sloan quelle idée, il était vraiment dérangé, même si de toute évidence il ne pouvait pas se douter qu'il était tout simplement mon frère, le mot folle me fit froid dans le dos, alors j'étais folle, tarée, je faisais peur à ce point là ... Je tournais les talons avant de me retrouver en quelques secondes le cul par terre, et la bonne tête de mon interlocuteur ré-apparu, et merde ! « Et vous vous êtes une sangsue ou ça se passe comment ? Vous pourriez au moins faire le gentleman et m'aider à me relever ... » Oui j'étais bien loin de mon NY, des gens "normaux", non il avait fallu que je tombe sur un rigolo ou du moins un mec qui se croyait drôle, qui me provoquait et qui en plus m'attirait, au secours ! Fallait que je parte d'ici, vite fait, bien fait, sauf que je sentais déjà que j'allais lui être redevable.
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Et vous, vous ne répondez pas à ma question. Ouais, têtu mais totalement curieux pour le coup. Qu'est-ce qu'il risque s'il ne fait pas attention ? Là, il est intrigué... Puis, ça serait drôle de savoir, qu'est-ce qu'une fille comme elle pourrait bien lui faire ? Arf, il aimerait tellement avoir plus d'information mais il ne dit rien de plus. Non, il ne connaît pas ce Sloan. Déjà qu'il ne connaît pas tout les étudiant d'Harvard alors un simple gars, encore moins. Me payer un verre ? Alors que tout ce qui vous intéresse, c'est cet homme ? Perdu mais toujours amusé, il la prend au mot et il trouve ça drôle. La pousser à bout, c'est ce qui l'intéresse. C'est ensuite qu'il s'amuse un peu, en la prenant pour l'ex de cet homme et pas n'importe laquelle d'ex : la folle. Celle qui n'arrive pas à oublier et qui suit partout l'homme qu'elle aime. Vrai ou non, il s'en fiche, c'est juste pour continuer la provocation, encore un peu plus. D'ailleurs, elle se rapproche davantage de lui pour murmurer quelques paroles, au creux de son oreille. Lui ? Il frissonne légèrement, à ce contact. Ai-je touché un point sensible ? dit-il en gardant son sang-froid et en se mettant au même niveau que la jeune femme. Non, parfois, vaut mieux faire le fort que le faible qu'il est. Il la regarde partir puis tomber, ce qui lui écorche un sourire. Roh. Pour autant, il vient vers elle mais ne l'aide pas, pour le moment. Et puis quoi encore ? Je le suis et je le pourrais mais, je crois que vous ne méritez même pas que je vous aide. Donnez-moi, une raison.. dit-il en levant les yeux au ciel. C'est vrai, il va un peu loin mais, y a pas écrit : con, sur son front, non plus. Faut pas exagérer.

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