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Encore un peu de magie (Veïa)

Anonymous

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  Je savais, au fond de moi, que je ferais mieux de le lui dire. Mais comment ? -Tu sais la brune là, celle qui t’a limite agressée sur le terrain, bah c’est un de mes plans culs de l’été… Parce qu’en fait, ce SC, je fais que ça, j’enchaine les conquêtes pour oublier mon ex- Ok, pas comme ça, clairement, parce que là j’allais la perdre ma fée. Y’avait ce truc qui se dégageait de Veïa, cette fraicheur, cette pureté. J’avais peur que d’être trop honnête sur mes frasques de l’été l’effraient et l’éloigne. Je pouvais pas me douter, qu’elle aussi, elle en avait à son actif, des frasques du genre. Peut être qu’on devrait se la faire en fait, cette conversation à cœur ouvert, pour tout mettre quatre sur table. Mais pas pour le moment. Pour l’heure, c’était elle et moi dans ce bain, dans ces bulles, cette eau délicieusement chauffée et même sa tentative pour m’éclabousser ne suffit pas à faire s’évaporer le bien être dans lequel d’un coup, je me sentais enveloppé. Ca pouvait encore être mieux, ça pourrait être parfait, il ne manquait pas grand chose… Alors je me rapprochais de la blondinette, quémandant plus, réclamant le réconfort qu’elle m’avait promis, mes prunelles se perdant un instant sur ses lèvres, trahissant mon envie, avant de venir se plonger dans les siennes. Ses doigts effleurèrent d’abord mon visage, et mon sourire s’élargit quand ils glissèrent sous mon menton et qu’elle m’attira vers elle. Nos bouches s’unirent alors, dans un baiser qui n’avait rien de timide contrairement à ce bisou qui nous avait permis de nous saluer plus tôt. Nos langues se trouvèrent rapidement, et je ne savais pas si c’était l’eau, la chaleur de l’endroit, ou juste elle, Veïa, mais je me sentis aussitôt mon corps réagir à ce contact entre nos lèvres. Lorsque nos visages s’écartèrent et qu’elle me demanda si ça m’allait, je secouai la tête : « Non, c’est pas encore assez… » Mon sourire s’élargit. Peter Pan est joueur et profiteur, ne l’oublie jamais Clochette.
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Encore un peu de magie
— Denys

Il y avait cette peur de décevoir l’autre, cette peur de ne rien au final et de se dire la vérité. Parce que quand on dit les vrais choses souvent les beaux moments nous semblent peut-être moins uniques magiques, mais j’espérais que se soit contraire dans son cas. Il pouvait garder ses secrets le moment, je ne me sentais pas d’attaquer de creuser dans ce bain bouillonnant.  Ce moment viendrait surement en rentrant à Cambridge quand nous serons de retour à la réalité, cela se fera naturellement ou dans cette future randonnée isolé dans la nature juste nous deux pourrait nous permettre de nous confier sans pouvoir prendre la porte de sortie facilement. Je ne voulais pas perdre cette sensation que je n’avais pas ressenti depuis trop longtemps, cette douce berceuse à  la mélodie qui ne m’a pas côtoyé assez souvent.  J’apportais encore un peu plus de bonheur et du réconfort en l’embrassant d’un baiser langoureux, sans gêne la tête déjà fiévreuse d’avoir sa langue contre la mienne. Bien entendu lorsque je m’étais écarté pour lui demander s’il en avait eu assez, il m’avait répondu que non, comme si je pouvais m’attendre à une autre réponse et je ne voulais pas attendre le contraire de toute façon, parce que moi non plus je n’en avais pas encore eu assez. «T’es capricieux… »  Délicieusement capricieux… Je laissais ma gêne de coté pour laisser mes mains venir frôler son torse pour lui voler quelques frissons et ma tête se penchait pour lui donner plusieurs baisers dans son cou. La terre avait arrêté de tourner et je ne me rappelais plus où nous étions, s’il était possible qu’il est des regards sur nous, des passants trop curieux qui passe par là.  Mes doigts reprirent le chemin de son dos pour le ramener un peu plus près de moi, toujours plus près, jamais assez près.   

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  Vite, la tension qui planait depuis l’évocation du match de rugby, s’évanouit en même temps que nos corps entraient dans l’eau. Apaisement, bien être et… Conneries de gosses. Il fallait croire que rester sages cinq minutes c’était trop nous demander. Après les éclaboussements, c’est en me rapprochant de la blondinette que j’avais entamé un autre jeu, dans lequel nous excellions aussi. Elle comprit vite ce qu’il me fallait pour me consoler, sauf qu’après un premier et langoureux baiser, j’en réclamais davantage. « Peter Pan est pas réputé pour son bon caractère tu sais… » répliquai-je quand elle fit remarquer mon petit côté capricieux. Je souris malicieusement, sourire qui s’élargit en sentant ses mains se poser sur mon corps, mon torse, les frissons me gagnant alors. Ses lèvres vinrent alors se perdre dans mon cou. Mes paupières se fermèrent à nouveau, mais cette fois, mon bien être n’avait plus rien à voir avec la détente de mes muscles dans l’eau chaude et bouillonante. Il n’y avait plus que les lèvres de Veïa qui comptaient. Ses lèvres sur ma peau, ses baisers qu’elle parsemait dans mon cou, ses doigts qui voyageaient dans mon dos pour d’une pression m’attirer un peu plus à elle. Oui, dans ma tête, il n’y avait qu’elle et moi mais dans les faits. Des éclats de voix me firent rouvrir les yeux soudainement : d’autres clients des lieux étaient en train de discuter dans un des bassins non loin de nous, et le son de leur conversation me ramena soudain à la réalité, me faisant prendre conscience qu’on n’était pas seuls. « Tu sais qu’on aurait pas été dans la spa, là, tout de suite, maintenant, je t’aurais déjà arraché ton maillot de main… » lui murmurai-je sur le ton de la menace, au creux de l’oreille, mes mains venant jouer un instant avec la ficelle qui nouait le haut de son maillot.
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Encore un peu de magie
— Denys

Une relation basée sur les jeux, ceux un peu plus enfantins et d’autres beaucoup plus adultes qui relient nos corps un peu trop rapidement. Même si on s’adonnait à des sujets un peu plus risqués depuis quelques temps on oubliait jamais de repartir sur une plus belle base. «Une chance que je t’apprécie comme ça. » Oui une chance que j’apprécie ce cotée capricieux qui me réclame toujours plus de baisers, car autrement je me sentirais mal de vouloir être constamment crocheté à tes lèvres. Je peux le faire ainsi sans me sentir mal et dépendante de ce contact merveilleux, car je sais que tu en redemande tout autant. Il frissonnait aux baisers qui avaient attaqués son cou et mes mains qui se baladaient sans trop de gêne sur son corps à présent. Je me retenais pour ne pas aller plus loin, pour ne pas faire planer un peu plus loin mon Peter Pan, car il avait raison nous n’étions pas seul. Une de ses mains baladeuses venait tirée sur les ficelles de mon maillot sans toute fois les détacher pour autant. «Alors faudra être patient encore un petit peu qu’on ne soit plus ici. » La tentation était toujours présente, mais je me détachais un peu de lui, seulement de quelques centimètres pour faire redescendre cette atmosphère fiévreuse qui nous entourait. Ce n’était même plus l’eau chaude qui faisait son œuvre, mais seulement nos deux corps et nos deux âmes qui ne demandaient qu’à se retrouver d’un peu plus près. Je lui avais fais une sorte de promesse par contre qu’il pourrait y avoir droit quand nous serions de nouveau seul, mais est-ce que Peter Pan avec son caractère enfantin pourrait être assez patient pour tenir jusque là. Je n’avais tellement pas envie qu’il ne me classe que dans un de ses plans culs de l’été, j’avais envie d’être un peu plus que ça. Finalement je m’éloignais de lui avec un regard malicieux en me retrouvant à l’autre extrémité du bain.

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Mon sourire s’élargit un peu plus en l’entendant me répondre que c’était comme ça qu’elle m’appréciait : joueur, taquin et un brin capricieux, réclamant plus toujours plus. Et c’est sans que j’aie à insister beaucoup que j’obtins ce que je voulais : plus de baisers, plus de contact, plus de plaisir… Trop peut être, vu l’endroit où l’on se trouvait, vu la proximité de d’autres groupes dans les bassins adjacents du spa. Nous n’étions pas seuls et j’aurais presque eu tendance à l’oublier sous l’effet de ses lèvres enivrantes. En jouant avec l’attache de son maillot de bain, je lui murmurais le sort que j’aurais réservé à ce dernier si on avait été en tête à tête elle et moi, elle se détacha de moi, amusée, me soufflant de me montrer patient, promesse implicite donc que je pourrais éventuellement me risquer à la déshabiller après le spa… « Vivement la fin alors en fait… » répliquai-je en la retenant juste quelques secondes supplémentaires près de moi pour venir lui voler un furtif baiser avant qu’elle ne s’éloigne complètement, mettant une distance plus raisonnable entre nos deux corps. « C’est plus sage comme ça. » fis-je avec un petit rire en la voyant se placer à l’autre extrémité du bain. J’appuyais sur l’un des bouton de l’immense baignoire à remous, faisant bouillonner un peu plus l’eau, augmentant la puissance des jets massants, fermant les yeux, espérant que ses sensations ferait redescendre un peu l’excitation que les baisers de la blondinette avait fait monter. En me centrant ainsi sur mes courbatures dues au rugby, j’allais me concentrer sur autre chose que sur mon envie d’elle… « Tu veux faire quoi après le bain ? » demandai-je alors. Rentrer directement ? J’avais beaucoup moins envie de m’éterniser ici, malgré tout le bien être promis dans les lieux, je savais que quelque chose de bien plus intéressant m’attendait ensuite.
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Encore un peu de magie
— Denys

Il avait tout ce qu'il voulait pratiquement parce qu'il savait me charmer dans sa simplicité, sans en faire trop, il suffisait pratiquement qu'un d'un sourire pour me faire tourner la tête. Il avait raison vivement la fin moi, non plus je ne saurais encore attendre plus longtemps ce pourquoi je m'étais écarter sagement de sa personne. Après un baiser furtif j'étais retourné dans mon coin pensive, mes pensées étaient enivrés d'avoir la suite même si je voulais lui résister un peu je pas lui donner trop facilement, parce que j'étais trop faible en sa présence. «Oui vivement la fin..» disais - je dans un soupir presque douloureux, d'avoir mal presque mal d'être aussi loin de lui alors que nous étions dans le même bain chaud pour oublier nos muscles douloureux. J'aurais voulu qu'ils soient ailleurs ces gens qui peuplent les autres bains, si j'avais le pouvoir de les chasser je les ferais. Il voulait savoir ce que jevoulais faire après le bain, je me demandais si j'avais le droit de prendre le risque de lui propose le de s'envoler pour une endroit plus intime. Était - ce sage de déjà penser à la suite ? Je me rapproche de lui et je prends doucement ses mains avant de plonger mon regard dans le siens. «Je pourrais te ramener chez moi ?» Je pourrais t'emmèner dans mon univers, celui dont tu n'as pas encore la chance de rencontrer, je pourrais prendre soins de toi la-bas loin de tous ces regards qui n'ont pas le droit de s'intégrer dans notre histoire. Juste rester dans tes bras pour un moment de bonheur. «C'est juste une chambre d'hôtel pour le moment, mais ça peut-être magique quand même. » elle reflétait quand même ma personnalité à sa façon d'être bien rangée, avec les bouteilles de bière dans le frigo et les petits gâteaux toujours présents aussi. Même si je me concentraitsur l'eau, sur les jets qu'il venait d'actionner, j'avais encore cette excitations et elle ne voulait pas redescendre, non parce que malheureusement j'y est déjà goûté, il est trop tard.

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Elle acquiesçait à mon –vivement la fin- ce qui me fit sourire davantage. A la base, j’étais celui qui avait proposé l’après midi spa, mais j’avais d’un coup bien envie de l’écourter. Comme si la vision de la demoiselle en maillot, ses baisers en milieu aquatique, tout ça réveillait mon envie de bien plus… Les bruits des conversations non loin de nous nous parvenaient, nous rappelant que nous n’étions pas seuls, que nous devions encore être sages. J’essayais donc de me concentrer sur les jets massants contre mon corps, de détendre mes muscles courbaturés,  puisque ça avait été dans ce but qu’à la base on avait choisi de venir. J’interrogeai Veïa sur la suite, ce qu’elle avait envie de faire. Je m’étais attendu à ce qu’elle me réponde des longueurs dans la piscine, ou peut être un sauna, ou encore en profiter pour se faire masser, mais sa réponse m’allait encore mieux en fait. « C’est une invitation mademoiselle ? » Mon sourire s’accentua un peu plus. « Ca me va Veïa, ramène moi chez toi. » approuvai-je avec un enthousiasme non dissimulé. Peut être parce que j’avais l’intention de profiter de l’intimité de sa chambre pour pouvoir fondre à nouveau sur ses lèvres avec envie, mais aussi parce que j’avais envie de découvrir un peu son univers, en apprendre davantage sur elle et que de découvrir l’endroit où elle avait vécu tout l’été serait un moyen de la percer à jour un peu plus. Sa remarque me fit ensuite répliquer : « La chambre d’une fée, c’est forcément magique… » Et sinon on s’arrangera ensemble pour que ça le devienne…
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— Denys

Je ne pouvais pas rester une minute de plus ici, une minute en essayant de ne plus penser à ses lèvres qui me donnaient les meilleurs baisers. Je pouvais m’écarter de lui quelques secondes, mais je savais qu’au fond je reviendrais vers lui tel un boumerang, me donnant cette envie de fondre dans ses bras de nouveau. Parce que vu que nous avons une imagination si grand pourquoi ne pas se faire notre propre spa dans ma chambre d’hôtel, notre propre lieu détende qui n’inclue pas ses voix lointaines qui résonnent dans les autres bains. Il me répondait avec l’enthousiasme que j’espérais, j’aurais dû mal à le retenir à présent à ce qu’il ne me saute pas dans les bras juste après avoir franchi la porte. Il devrait se sentir chanceux, car rare ceux qui rentre dans ma chambre, mes amies les plus chères mais habituellement je ne partage pas forcément mon univers aussi facilement. «Alors on y va tout de suite, mais avant… » Je le ramenais vers moi de nouveau comme si j’avais peur qu’entre temps il parte dans une autre direction et que je n’ai plus la chance de sentir cette sensation de nouveau. Je capturais ses lèvres brulantes une fois de plus pour un baiser des plus tendres, mais si fougueux à la fois. Un sourire vint à mes lèvres, oui la chambre d’une fée c’est forcément magique c’est pourquoi j’ai peur que tu sois déçu, qu’il n’est pas eu assez de poussière de fée pour la rendre merveilleuse et différente. «Tu me le confirmeras une fois là-bas. » Je me détache de lui pour sortir des bains, c’est moi qui craque la première cette fois, le soulageant peut-être un peu en même temps de ne pas être une fois plus l’impatient. Je reviens rapidement vers les vestiaires pour me changer et ainsi l’attendre par la suite.

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 J’étais plus que ravi de l’invitation… Bien sûr, j’aurais pu la réinviter à finir l’après midi chez moi, dans mon bungalow, seulement, ce dernier je le partageais avec Lyra qui ne m’avait pas informé de ses plans… Alors je n’étais même pas sûr que là bas, on aurait eu l’intimité qu’on recherchait, puisque c’était un peu la présence d’autres qui nous faisait fuir ce spa. Et d’autant plus que Lyra n’était pas n’importe qui. Je n’avais pas encore parlé à ma meilleure amie du drôle de lien qui se tissait peu à peu entre Veïa et moi, peut être parce que je redoutais sa réaction, peut être parce que je préférais que ce soit la blondinette qui lui en parle en premier… Bref, pour éviter un moment un peu embarrassant et des explications confuses, mieux valait éviter mon cottage et de tomber nez à nez avec Lyra, alors la chambre de ma petite fée serait parfait pour que nos lèvres s’adonnent sans modération à leur activité préférée. Et puis j’étais curieux de découvrir son univers, même si ce n’était qu’un hébergement temporaire, pour les vacances, je savais que j’allais y retrouver son aura magique, ou qu’on saurait donner aux lieux cette magie dans tous les cas. Elle m’attira à elle, venant capturer mes lèvres des siennes et je fermais les yeux pour mieux savourer ce délicieux contact, puis elle se détacha de moi pour sortir de l’eau. Qui était le plus pressé de nous deux de se retrouver dans un endroit plus calme ? C’était difficile à dire parce que je ne tardais pas à me lever et quitter le bain après elle, suivant ses pas jusqu’aux vestiaires, empruntant une cabine de libre pour me défaire de mon short de bain mouillé et renfiler mes habits, que je n’avais pas l’intention de garder bien longtemps sur moi ensuite, une fois chez Veïa.  Je rejoignis la demoiselle, sortant de l’établissement : « Je te suis Clochette, fais moi découvrir ton monde féérique… » lui soufflai-je en glissant ma main dans la sienne.
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Encore un peu de magie
— Denys

Derrière la porte de ma chambre il ne serait pas question de tout autre problème pouvant empêcher qu’on soit dans les bras de l’un et de l’autre. Je savais les conséquences  de se retrouver dans son bungalow, car dans celui-ci il aurait Lyra et malgré qu’elle est une place si importante dans mon cœur, elle nous avait empêché de passer un moment plus long. Il faut savoir mettre toutes les chances de notre cotée, je partageais ma chambre seulement avec le silence et ma solitude et cela me suffisait pour le moment.  Une pièce où il n’était pas question de modération, mais d’un simple secret que l’on gardait encore entre nous deux.  Un recueil qu’on a fermé à l’aide d’un cadenas, bonne chance pour trouver la clé pour ceux qui sont trop curieux. J’avais filé tout droit au vestiaire sans regarder derrière moi, car je savais qu’il suivait mes pas lui aussi. Un peu trop de confiance se dégageait en moi je dois l’avouer, mais pour une fois qu’elle est présente laisser moi un peu rêver. Je l’entendais à l’extérieur impatiente de partir de cet endroit.  Il voulait voir mon monde féérique, mon monde plein de poussières magiques.  «Avec grand plaisir.. » Nous n’étions pas trop loin des chambres puisque le spa appartenait à l’hôtel, alors ce fut une courte balade avant de lui ouvrir la porte sur mon intimité, sur un peu plus d’information sur sa fée mystérieuse qui avait du mal à lui laisser quelques indices sur son chemin.  Une chambre qui ne laissait aucune trace de poussière où toute était rangé à sa place comme il le fallait. Des fleurs sur ma table de chevet et sur la table basse. Une fenêtre plutôt grande où j’avais passé trop de temps à observer les étoiles lorsque je ne sortais pas pour une longue balade. Je me retournais vers lui en cherchant son approbation, sa réaction sur ce que je lui offrais devant ses yeux.  «Pas trop déçu ? » Je me laissais tomber sur mon lit en ressentant mes courbatures apparaitre de nouveau. Pas de soucis elle allait bientôt disparaitre de nouveau puisque j’avais le meilleur remède à mes cotés. Pour la première fois je me sentais un peu timide en sa présence, d’avoir peur qu’il se soit attendu à quelque chose plus merveilleux. Sans doute que mon appartement sera plus représentatif de ma personne qu’une simple chambre au Summer Camp.  Il en fallait beaucoup quand même pour me déstabilisé et me rendre nerveuse ainsi. Tu mérite une médaille Peter Pan.    

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