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Je savais, au fond de moi, que je ferais mieux de le lui dire. Mais comment ? -Tu sais la brune là, celle qui t’a limite agressée sur le terrain, bah c’est un de mes plans culs de l’été… Parce qu’en fait, ce SC, je fais que ça, j’enchaine les conquêtes pour oublier mon ex- Ok, pas comme ça, clairement, parce que là j’allais la perdre ma fée. Y’avait ce truc qui se dégageait de Veïa, cette fraicheur, cette pureté. J’avais peur que d’être trop honnête sur mes frasques de l’été l’effraient et l’éloigne. Je pouvais pas me douter, qu’elle aussi, elle en avait à son actif, des frasques du genre. Peut être qu’on devrait se la faire en fait, cette conversation à cœur ouvert, pour tout mettre quatre sur table. Mais pas pour le moment. Pour l’heure, c’était elle et moi dans ce bain, dans ces bulles, cette eau délicieusement chauffée et même sa tentative pour m’éclabousser ne suffit pas à faire s’évaporer le bien être dans lequel d’un coup, je me sentais enveloppé. Ca pouvait encore être mieux, ça pourrait être parfait, il ne manquait pas grand chose… Alors je me rapprochais de la blondinette, quémandant plus, réclamant le réconfort qu’elle m’avait promis, mes prunelles se perdant un instant sur ses lèvres, trahissant mon envie, avant de venir se plonger dans les siennes. Ses doigts effleurèrent d’abord mon visage, et mon sourire s’élargit quand ils glissèrent sous mon menton et qu’elle m’attira vers elle. Nos bouches s’unirent alors, dans un baiser qui n’avait rien de timide contrairement à ce bisou qui nous avait permis de nous saluer plus tôt. Nos langues se trouvèrent rapidement, et je ne savais pas si c’était l’eau, la chaleur de l’endroit, ou juste elle, Veïa, mais je me sentis aussitôt mon corps réagir à ce contact entre nos lèvres. Lorsque nos visages s’écartèrent et qu’elle me demanda si ça m’allait, je secouai la tête : « Non, c’est pas encore assez… » Mon sourire s’élargit. Peter Pan est joueur et profiteur, ne l’oublie jamais Clochette.(Invité)