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Encore un peu de magie (Veïa)

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 J'avais fouiné, discrètement, dans le téléphone de ma coloc, pour trouver le numéro de Veïa, tout en sachant très bien qu'elle n'approuverait pas la méthode. Mais quoi ? Je ne pouvais pas le lui demander clairement, sinon je savais que Lyra allait me poser tout un tas de questions, des questions auxquelles je n'avais moi même pas de réponse. Je n'avais pas envie que ma meilleure amie pense que je classais Veïa dans mon lot d'histoire sans lendemain, qu'elle pense que je profitais d'elle, parce qu'elle les connaissait, Lyra, mes sentiments pour Gab. Elle aurait sûrement vu mon rapprochement avec sa meilleure amie d'un mauvais oeil, m'aurait accusé de me servir d'elle comme d'une thérapie pour oublier mon ex... Et là dessus, j'aurais eu du mal à me défendre. Parce ma fée Clochette elle l'avait bien, ce pouvoir magique de me faire aller mieux... Alors pour échapper à l'interrogatoire, j'avais fait le fourbe, j'avais trouvé tout seul le numéro de la petite blonde en fouillant dans le téléphone de ma colocataire pendant que cette dernière se douchait et je m'étais lancé, sous prétexte de prendre de ses nouvelles d'abord, je l'avais ensuite invitée. D'une randonnée, projet initial, on avait finalement convenu de se faire une après m cocooning au spa et c'était devant ce dernier que j'attendais la demoiselle, mon sac avec mon maillot et mes affaires sur l'épaule.
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Encore un peu de magie
— Denys

J'avais été surprise et à la fois heureuse de voir que Denys avait cherché à me rejoindre. Habituellement cette méthode en aurait choqué plus d'un. Dans mon cas elle m'avait flatte, car d'une certaine façon avec la relation que nous entretenions je n'aurais pas osé lui donner ce petit morceau de moi-même, ces petits chiffres qui au final lui donnerait accès à sa fée plus facilement, pas simplement par la voie du hasard. Après tout, nous étions donné une promesse de randonne avant la fin de l'été. L'activité au final était complètement différente, nous avions opté pour un rendez-vous au spa. J'avais encore du mal à poser un doigt sur cette relation qui me laissait dans l'impasse des plus total. Même si la peur m'envahissait j'étais encore là toujours prête à le voir au moindre au moment, comme une sorte de drogue dure impossible de pouvoir s'en passer. Nous avions besoin de nous remettre de ce rugby, de cette compétition qui s’achevait entre les équipes. Je portais encore quelques ecchymoses sur ma peau, mais cette épreuve m’avait tant fait rire que je n’en gardais pas un mauvais souvenir pour autant. Après avoir rassembler mes affaires je me dirigeais vers le spa où il m’attendait déjà. Un grand sourire sur mes lèvres je venais vers lui pour déposer un baiser sur sa joue, plutôt long d’ailleurs. «Merci pour l’idée ça va nous faire du bien » J’étais si contente qu’il est eu cette idée, qu’il ose un peu au près de sa fée.  

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  Devant le spa, je me surpris à ne même pas calculer l’hôtesse, pourtant charmante… Comme si, l’imminence de mes retrouvailles avec Veïa faisait taire ma tendance à la drague. Mon regard était fixé sur l’entrée, par laquelle ne tarda pas arriver la jeune femme et son sourire charmant. Elle s’approcha, et à l’éternelle question du –comment se saluer- elle prit les devants en venant écraser ses lèvres contre ma joue… Localisation stratégiquement amicale, mais un bisous qui dura un peu trop longtemps néanmoins pour être qualifié de simple bise… L’ambiguïté toujours là, comme on savait très bien la cultiver. « J’avoue que j’suis un peu cassé aussi par le match, mais j’abandonne pas l’idée de t’embarquer pour un trek. » Ca sentait la fin des vacances, on avait de moins en moins de temps pour réaliser ce petit périple qu’on avait planifié de faire ensemble, mais j’espérais quand même qu’on aurait le temps de le faire. Et puis l’idée de savoir qu’en plus de cette après midi, nous allions avoir une autre rencontre, un autre rendez vous, ça me plaisait. En fait, il aurait même pu s’agir d’une sortie shopping pour essayer des robes, j’aurais signé. Parce que je savais qu’avec ma Clochette, quelque soit le programme j’allais m’amuser. Pour le moment, c’était donc coocooning et spa. On se dirigea d’ailleurs vers les vestiaires, et j’abandonnais quelques minutes la blondinette pour aller m’enfermer dans une cabine, me glisser dans mon short de bain et le peignoir moelleux fourni par l’établissement, avant de ressortir. « T’as envie qu’on commence par quoi ? » Sauna, hamman, bain bouillonnant, soin en tout genre… J’étais pas trop coutumier de ce genre d’endroit, j’étais un peu perdu là dedans moi. J’allais me laisser guider par ma petite fée.
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Encore un peu de magie
— Denys

Je ne peux pas me le cacher il homnibule mes pensées. J'avais hâte de le rejoindre, j'avais hâte de partager ce moment en sa présence, comme si tout pouvait être magique avec lui. J'avais cette chance de le voir et une autre qui ne tarderait pas à se dissimuler puisque l'idée de la randonnée gravitait encore autours de nous. J'avais décidé de ne pas réfléchir et de le saluer comme j'avais envie, peut-être que j'avais choisi la manière la plus chaste, en choisissant de ne pas prendre ses lèvres avec passion. Nous commencions toujours comme ça dans la timidité,  ne sachant pas sur quel pied danser, comme deux adolescents qui apprennent à se draguer.             «J'y tiens aussi. On va guérir vite !» Oui parce qu'avec cette journée au spa, ce moment à passer ensemble, on ne pouvait qu'aller mieux et reprendre des forces. On se quittait pour rentrer dans les cabines et enfiler nos maillots de bain, ainsi que lespeignoirs.  Il pouvait penser que je m'y connaissais plus que lui parce que j'étais une fille, mais même si j'ai grandi dans un milieu de riche je ne suis pas une habitué de ce genre d'endroit.  Je prends soins de moi de différente manière.  Je réfléchis rapidement comme il me laisse choisir notre première destination.     «Un bon bain bouillant pour mes muscles endoloris. »  J'avais besoin d'une bonne détente. En même temps j'avais besoin de cette journée pour me faire a l'idée que l'été s'achevait, repartir à neuf avec Peter Pan au bras pour le moment. J'engageais le pas vers les bains à ses cotées. Je trouvais l'idée drôle d'imaginer Denys se faire donner des soins.

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 Bien sûr l’idée du spa, mes muscles et mes articulations validaient à deux cent pour cent, mais je réitérais mon envie d’embarquer Veïa pour un trek, et je ne pus m’empêcher de sourire en l’entendant me confirmer qu’elle y tenait aussi. « On va guérir d’autant plus vite qu’on va passer la journée à prendre soin de nous. » On allait forcément sortir d’ici en forme. D’ailleurs, pour vite profiter, je me changeais rapidement et m’enroulais dans mon peignoir et la blondinette ne tarda pas à me rejoindre dans la même tenue. Je lui laissais les rênes, pensant qu’elle saurait mieux que moi par où débuter. J’avais l’impression d’être un gosse paumé dans un supermarché : trop de choix, trop d’endroit où allait, je ne savais pas où donner de la tête. Je serais surement plus assuré et plus apte à prendre les commandes pour notre sortie rando. Veïa annonça qu’un bain bouillonnant serait une bonne entrée en matière pour ses muscles endoloris. « C’est ça d’arracher les shorts aussi, tu t’es attirée les foudres de mes coéquipiers ils t’ont pas fait de cadeau… » rigolai-je en la taquinant un peu, me rappelant ses exploits sur le terrain. Arrivant devant la grande baignoire, suffisamment pour qu’on y entre tous les deux, je dénouai mon peignoir et l’accrochai sur un des portes manteaux prévu pour ça. Je me glissai ensuite dans l’eau délicieusement chaude et animée de jet massant. « Oh c’est le bonheur, viens vite… » soufflai-je en fermant les yeux pour apprécier cette sensation magique sur mes courbatures.
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Encore un peu de magie
— Denys

Je crois qu’au final durant tout l’été je n’ai pas forcément prise le temps de prendre soins de moi avec les soirées, les épreuves, je me suis égaré un peu au point même que parfois je ne retrouvais pas mon lit et je m’endormais ailleurs. Oui la fée s’égare vite c’est le cas de le dire.  Alors oui il avait raison nous allions pouvoir profiter de nous remettre de toute ces émotions.  Ce qu’il ignorait c’est que de simplement voir son regard et son sourire, faisait déjà en sorte que je me sentais mieux, comme une vague d’apaisement sur mon corps endoloris.   «J’en ai bien besoin» Après lui avoir donné ma proposition, il revenait sur le sujet d’arrachage de short. C’est encore un mystère le fait que j’avais les mains beaucoup trop baladeuse et que je n’arrivais pas à toucher cette foutu ficelle. Je riais nerveusement, de peur qu’il m’est prise pour une perverse. Non ce n’était pas une technique, faut croire que je suis juste très maladroite et que les sports ne sont pas fait pour moi. Puis, il avait eu sa vengeance lui aussi, il me l’avait arracher à son tour à ma plus grande surprise.  Il se glissait à l’intérieur de l’eau chaude, un vrai petit paradis terrestre.  Je ne me fis pas prier longtemps quand il me disait de venir le rejoindre rapidement pour que je tente aussi. Après avoir accroché mon peignoir je me glissais à l’eau laissant retomber un soupire de soulagement. Je m’immergeai complètement dans l’eau plaquant ainsi mes cheveux blonds sur mon crâne.  «T’as raison c’est le pur bonheur.  » Je lui souriais et restais sage un moment avant de l’éclabousser et de rire comme une enfant. Je ne restais jamais tranquille longtemps.  

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  Besoin de prendre soin d’elle, ou besoin de passer la journée en ma compagnie ? J’aurais pu jouer les taquins en lui demandant de préciser, certes. Mais je savais que formuler la question à haute voix me garantirait de la voir me revenir également. Et comme je n’étais pas très doué pour mettre des mots définissant mes relations en ce moment, j’allais éviter. Elle choisit donc notre première destination : le bain bouillonnant vers lequel on se dirigea, moment où j’en profitais pour la charrier sur sa technique de rugby particulière, à savoir : l’arrache de short de ses partenaires. « En tout cas ta technique a fonctionné, mes coéquipiers ont marqué plus souvent contre notre camp, tellement ils étaient déstabilisés. » rigolai-je alors. Je m’immergeai ensuite avec plaisir dans cette eau chaude et spumeuse, paupières closes pour mieux me délecter du contact contre ma peau et invitant la demoiselle à m’imiter. Je rouvris les yeux, pour profiter également du moment où elle ôta son peignoir, profiter de la vue que j’avais lorsqu’elle dévoila son corps svelte. Elle confirma combien cela faisait du bien, souriant, un sourire sage qui aurait du me pousser à me méfier parce qu’à peine avais-je refermé mes yeux que je reçus des éclaboussures sur le visage, en même temps que son rire résonnait. « Hey ! » protestai-je, mes paupières se rouvrant avant de lui envoyer à mon tour de l’eau d’un geste de main. Et puis subtilement, je me rapprochai d’elle dans la baignoire. « T’étais pas censée prendre soin de moi, tout faire pour te faire pardonner de m’avoir battu lors du match et me consoler de ma défaite ? » réclamai-je alors, mes prunelles venant se plonger dans les siennes.
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Encore un peu de magie
— Denys

Après mes rires nerveux face à ces commentaires sur mes techniques au rugby il me disait qu’au final ça avait permis de déconcentrer l’équipe. Oui leur nombreux but dans notre camp nous a permis la victoire, car il faut dire nous n’avons pas eu souvent le ballon en main. «Tu aurais surement préféré que j’attaque de baiser, mais une certaine personne aurait pas apprécié» luis dis-je avec un sourire doux pour ne pas qu’il le prenne mal. Je ne l’avais pas fait sous prétexte que nous n’étions pas seul et en plus il m’avait dit qu’il ne vaudrait mieux pas. Ce n’était pas une question de temps, j’avais compris très rapidement le problème, après avoir entendu les moqueries d’une brune que j’ignorais encore le prénom. Je ne lui avais pas posé plus de questions, car je crois que s’il avait besoin d’en parler il viendrait à moi. Dans tous les cas il aura besoin de s’expliquer avec elle, un jour ou l’autre. Une fois à l’eau, je me sentais déjà beaucoup plus apaisé que sur la terre ferme. Je regardais un peu de ce que je pouvais observer du torse de ce cher Denys, mais avant qu’il remarque je l’avais éclaboussé subtilement, mon rire allait me trahir très rapidement. Je reçu de l’eau aussi rapidement après le sons de sa voix. Il se rapprochait de moi dangereusement ce qui fit apparaitre un sourire en coin au creux de mes lèvres. Il avait raison je devrais prendre soins de lui, mais c’est ce que je faisais au final je lui changeais les idées, je le faisais retomber en enfance en lui renvoyant de l’eau, sauf que bien entendu il pourrait avoir une suite plus tendre. «Peter Pan a vraiment beaucoup de peine d’avoir perdu ? Mais oui je vais te consoler. » lui dis-je sur un ton presque malicieux. Je m’approchais de lui un peu plus, comme il l’avait fait. 

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  Je la taquinai sur ses attaques, la déconcentration qu’elle avait fait subir à ma team et là elle me sortit une réplique que je n’avais vu venir. Ce fut mon tour d’avoir un rire nerveux. De fixer le bout de mes tongs alors qu’on avançait vers le bain bouillonnant. Veïa avait pas besoin d’en dire plus, le malaise qui avait régné sur le terrain lors du match était encore bien présent dans ma tête, même si pour ma part, ça ne m’avait pas empêché de m’amuser et de jouer la partie à fond. Je raclai ma gorge avant de redresser le visage pour affronter un peu son regard. J’imagine que je lui devais des explications non ? Qu’elle devait se demander qui était cette fille de mon équipe ? Et pour quelle raison elle avait été aussi peu courtoise avec elle et avec Cece ? Mais c’est pas un simple : « Désolé pour ça… » que je repris la parole. Et le meilleur moyen de chasser l’embarras c’était de se laisser aller dans l’eau. Le bonheur. Jusqu’à ce qu’elle me fasse descendre de ma bulle en m’envoyant de l’eau, riante. Une fée arroseuse. Je me rapprochai et lui rappelai un peu ce qu’elle m’avait promis dans ses sms : du réconfort. Et j’étais prêt à jouer les dépressifs si il le fallait. Avec une moue triste, je surjouais donc : « Je suis très très malheureux Clochette… » Et elle se rapprochait elle aussi, mon regard se perdit sur ses lèvres alors que je réclamai : « Console moi je t’en prie… » Et pas avec un joint. Pas avec un verre de vodka. T’as pas besoin de ça pour me faire planer et elle le savait. Elle le connaissait maintenant, ce pouvoir qu’elle avait de ses lèvres sur les miennes.
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Encore un peu de magie
— Denys

À chaque fois que je tente de comprendre Denys, de voir plus loin que ce simple petit univers qu’il aime partager en ma présence, je rencontre un mur surtout quand il s’agit des filles qui peuplent sa vie.  Peut-être a t’il peur de me faire fuir et de mettre fin à ce rêve. Je ne voulais pas créer cet embarras entre nous, mais ma curiosité faisait en sorte que j’avais besoin de savoir au final.  Je n’éprouvais pas de jalousie forcément, mais cet instant au match de rugby m’avait laissé perplexe me rappelant aussi que je n’étais pas seule. Cette après-midi au spa me fait rapidement oublié et je cesse cette conversation, mais tiens toi prêt je reviendrai un jour avec ces questions et tu devras avoir les réponses cette fois.  «C’est pas grave. » Une fée ça ne se prend pas la tête pour une fille énervé surtout que je suis là pour prendre soins de lui, le consoler un peu.  Il essayait de me convaincre qu’il était très malheureux en accrochant une mine boudeuse sur son beau visage. Une image qui me fit rire très facilement, j’avais fais cette promesse de lui donner du réconfort, il n’avait pas douter une seule seconde que je ne lui donne pas, mais il me priait quand même de le faire.  Toujours un peu d’une certaine en manque de la magie que je pouvais lui apporter. Il voulait un baiser, un baiser de fée, le meilleur de remède, comme une pilule qui vous fait planer, mais c’est naturel et beaucoup plus réel.  Je dépose mes doigts sur sa joue que je caresse avant de suivre le chemin jusqu’à son menton pour qu’il avance vers moi. «Viens ici que je te donne un peu de bonheur. » Je joignais mes lèvres au sienne pour un long baiser langoureux au milieu de l’eau chaude.  Ses baisers avaient le don de me serrer un peu l’estomac et de faire emballer mon pouls plus que j’en avais conscience.  . «Ça te va en guise de consolation ? » Je connaissais déjà la réponse.  

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