Roycina + one step closer

Roycina ಇ one step closer

Il faisait moche, pluvieux et froid. Vive le Canada et ses grosses chaleurs! J'ai passé la plupart de mon après-midi à combattre des zombies avec Marzia. Geek comme on est, on a pas quitté la console d'une seconde. Elle me battait, je râlais alors on recommençait une partie. Et quand elle perdait, c'était elle qui boudait alors c'était un cercle vicieux. J'allais gagner, j'étais à deux doigts de la victoire lorsque quelqu'un frappa à ma chambre. « T'as entendu ça? » mais elle ne me répondit pas et ce manque d'attention m'a voué à l'échec. « Nooooon! » criai-je fou de rage en jetant la console à terre. Marzia éclata de rire et se leva en m'annonçant qu'elle allait y aller. Je la regardais à peine tellement j'étais mauvais joueur. Mon amie m'appela en me disant que j'avais de la visite. Ah bon? J'attendais personne pourtant. Je plaquais une main sur mon visage. J'espère que ce n'est pas Sacha, je ne suis pas prêt à la revoir. « Fais la entrer. » dis-je en soupirant en m'imaginant vraiment que c'était mon ex. Sauf que non. La belle Valentina se pointa juste devant mon nez et je me redressais automatiquement, quittant mon lit qui était dans un désordre monstrueux. Un sourire surpris s'afficha sur ma tronche et j'attendais que Marzia claque la porte pour parler. « Que me vaut cette visite improvisée? Tu veux jouer à la console? » plaisantai-je en éteignant tout ça. J'ai pas encore conscience qu'elle pouvait s'imaginer des choses en voyant la blondinette partir comme une voleuse en tenue très décontracté et moi qui avait oublié le port du t-shirt. Entre Tina et moi, c'était assez weird depuis la discussion que nous avions eue. Je ne savais pas trop sur quel pied danser, du coup, je ne dansais pas tout simplement.

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I'm too good to you I'm way too good to you you take my love for granted I just don't understand it — Impossible. Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas croire à la raison qui m’avait fait prendre mes jambes à mon cou à partir du moment où j’avais eu ma révélation. Ce moment où j’avais réalisé que les lèvres qui s’étaient posées sur le mienne n’étaient pas celle dont je rêvais. Ces lèvres que j’avais pourtant ignoré. Reprends toi Tina, une Linetti ça pense pas comme ça. J’avais pris mes cliques et mes claques et surtout mon courage entre deux mains pour aller voir Royce. Je le savais pertinemment au Summer Camp et c’était ma chance ou jamais d’effacer et de passer par dessus la connerie que j’avais faite.
J’hésite pendant quelques secondes une fois devant la porte de sa chambre. Mes cheveux dégoulinent, merci la pluie. On m’ouvre. Une blonde. Ah. D’une certaine manière, je ne peux pas réellement lui en vouloir. Il était célibataire. Bien que la part italienne-jalousive soit en train d’essayer d’exploser, je tente de lui donner raison. Quand je le vois, mon coeur se sert. Il parait calme. Comme si… Comme si finalement je ne l’avais pas blessé. Je rigole, nerveusement.
« Hum… Non. Royce. Je suis pas là pour jouer à la console. »
Je m’assois alors sur le bas du lit, et baisse le regard. Bien que je sois du genre fière en temps normaux, rien que le fait que je me rende compte de ce que j’allais faire était une grande étape pour moi aujourd’hui.
« Royce, il s’est passé quelque chose aujourd’hui, et ça a pas mal changé les choses. »
J’inspire. Puis finis par le regarder dans les yeux.
« J’suis désolée »

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Le contraire m'aurait étonné. Je ne vois pas Valentina en mode geek. Je pense que ça casserait tout son charme de fille toute mignonne et parfaite. J'haussais les épaules. Tant pis pour elle, elle ne connaîtra pas la joie de se faire battre par moi héhé. Je prenais un t-shirt pour me couvrir et la brune posa ses fesses sur mon lit. Pourquoi j'ai l'impression qu'elle va me dire quelque chose de grave. Je fronçais les sourcils et je m'accroupissais devant elle. « Attends, qu'est-ce qu'il s'est passé? » j'ai peur moi. Quelqu'un lui a fait du mal? Pourquoi elle a l'air si bouleversée? J'ai pas encore vu un seul sourire depuis qu'elle est là alors que tout le monde sait que Tina c'est un mini bn. Et puis elle s'excusa. Je grimaçais de nouveau car je ne comprenais toujours pas. Je venais chercher sa main, je voulais la rassurer, qu'elle me dise ce qu'il se passe. « Pourquoi tu serais désolée? » demandais-je en ne lâchant pas son regard d'une semelle. Si elle m'annonce qu'elle quitte le pays pour partir vivre ailleurs, loin de moi, je vais sérieusement faire une crise cardiaque. Je déglutissais, j'attendais une réponse et les secondes me semblaient longues.

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I'm too good to you I'm way too good to you you take my love for granted I just don't understand it — J’avais eu le temps de me retourner plusieurs fois la question dans la tête, de me repasser les épisodes en boucle et de me demander encore une fois si je faisais le bon choix. Le problème, c’était que des choix, j’en avais à la pelle. J’aurai pu choisir de tout ignorer, comme je m’amusais à le faire depuis pas mal de temps. Mais ce n’était plus possible. Quelque chose brûlait en moi et devait finir par s’exprimer.
Royce s’accroupit alors devant moi, presque inquiété de ce qu’il s’était passé. En même temps, je ne l’avais pas prévenu de la gravité de la chose. Et puis… Ca ne lui faisait rien que je sois là comme ça, comme si de rien n’était ?
« Déjà, 1. Tu dis rien que je débarque comme ça alors que ça fait un mois que… Qu’on s’est pas parlé ? »
Mon estomac se serre à l’évocation de cette idée, qui était d’ailleurs un fait. Où était passée la Valentina Linetti douce, mature et rêveuse ? Évaporée apparemment. Tina Linetti-bitchy-sur-les-bords faisait de l’intérim pour le coup et ça se passait mal.
« 2. Je me suis rendue compte de quelque chose, vraiment. »
Je continue alors ma liste et me rend compte que je ne fais que me répéter pour un effet de suspens que je ne cherchais même pas à la base. Je me mets alors à paniquer un peu et je sens mes mains qui se mettent à trembler.
« R…R…Royce, j’ai embrassé quelqu’un aujourd’hui et… »

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C'est vrai que je n'ai pas donné signe de vie. Mais en même temps, je suis comme ça. Je ne suis pas le genre de personne qui prend régulièrement des nouvelles de ses amis. Ça doit faire de moi un mauvais ami je suppose. Et puis, j'avais pas trop envie de retourner vers Valentina depuis notre discussion car j'avais pas trop digéré le fait qu'elle me dise qu'elle me voulait pour ensuite changer d'avis, tout ça en peu de temps. A croire que la bipolaire entre nous c'était elle. Je soufflais en recevant ce reproche. Je pourrais lui retourner la même chose. J'ai pas eu de ses nouvelles non plus. « Et bien eum... je sais pas quoi te dire, c'est cool de te voir. » j'haussais les épaules et je lui faisais un petit sourire. Ce n'était pas la réponse qu'elle attendait mais c'était la première chose qui me passait par la tête. Ses mains tremblaient, sa voix la trahissait. Qu'est-ce qu'elle avait fait? Je levais les sourcils jusqu'au front. Elle se sentait mal car elle avait embrassée quelqu'un? Je voyais rouge, j'étais jaloux mais j'ai pas envie de l'engueuler car elle était déjà pas très dans son assiette. Je contractais ma mâchoire et je me relevais en mettant mes mains dans mes poches. Position décontractée, je-m'en-foutiste. « Et? » dis-je sèchement, trop sèchement, pas comme j'aurais voulu que ça sonne. Je secouais la tête. Maintenant je sais ce qu'elle va me dire. Qu'elle a un coup de coeur pour un autre, qu'elle l'aime et tout le tralala.

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I'm too good to you I'm way too good to you you take my love for granted I just don't understand it — J’eus envie d’être en colère quand Royce ne paraissait pas plus perturbée que ça de me voir, moi, Valentina Linetti, celle qui l’avait planté après lui avoir avouée qu’elle le voulait. Tout était déjà vague dans ma phrase, et elle avait fini par me causer du tord. J’avais fini par réaliser que je n’étais pas prête. Et maintenant, aujourd’hui, au moment où mes lèvres avaient fini par toucher celles de Denys, je m’étais rendue compte que ce n’était pas tellement le fait que je ne sois pas prête, mais plutôt que j’avais peur. Peur parce que j’étais tombée trop de fois. Et que c’était Royce. Et prendre le risque de perdre un de mes piliers me faisait tout aussi peur.
Royce finit, énervé, après avoir entendu que j’en avais embrassé un autre. Je le retiens par la manche, essayant de capter son regard.
« Royce, je voulais pas embrasser Denys. Enfin, je… Merde. Je me suis rendue compte que j’aurai préféré que ça soit toi à sa place. »
Je lache alors sa manche et commence à me ronger les ongles. Quelque chose bouillonnait en moi, comme si je voulais lui en dire plus. Tout lui avouer. Tout lui dire. Qu’effectivement, je le voulais et que cette fois ci je voulais bien qu’il me refasse la liste des options qui s’offraient à nous et choisir la bonne plutôt que de fuir.
« Me fais pas dire plus tu sais très bien que je suis trop fière pour ça. »
Je me pince alors les lèvres, comme pour m’empêcher de dire tout ce que je pouvais ressentir. Je me forçais à garder ces mots pour moi, pour préserver la fierté que j’avais, cette foutue fierté qui avait déjà bien gâché les choses dans ma vie.

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Je levais un sourcil. Pourquoi me dire son prénom? J'aurais aimé ne pas savoir. Je crois que ce mec il a aussi couché avec ma meilleure amie Meleya. Il se faisait tout le monde ou quoi? Je suis désespéré de voir que Valentina est tombée dans son piège de beau gosse. Ce mec je le vois un jour, je l'explose. La brune aurait préféré mes lèvres. Tiens donc. Je ne bougeais pas d'un poil et je la fixais bien attentivement. Pourquoi elle me disait ça? J'en ai un peu marre de ses sauts d'humeur, de ses poussées d'adrénaline puis de ses désistements. Je suis fou là. Je croisais mes bras et je regardais le sol en affichant un petit sourire. « Tout ça est... passionnant. A vrai dire, je sais pas trop quoi penser. Tu m'as quand même largué avant même qu'on soit ensemble. » dis-je amusé en faisant référence à l'épisode de la voiture ou j'ai cru qu'il y avait une chance qu'on soit ensemble. Moi je ne veux pas d'une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut. Franchement, elle n'était pas très convaincante. C'est pour ça que je prenais ça à la rigolade. Elle a touché mon ego quand même cette jolie Tina. Je suis un macho, elle le sait si bien et elle va galéré à obtenir ce qu'elle veut. Royce Magyar on ne l'attrape pas comme ça! Je ne suis pas un canard à la pèche au canard.

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I'm too good to you I'm way too good to you you take my love for granted I just don't understand it — Ce n’était pas ce que j’imaginais. Absolument pas. Dans ma tête, bien que j’ai stoppé de croire à la romance depuis un petit bout de temps, je m’étais imaginée courir sous la pluie, arrivée trempée devant sa porte et pouf, ça aurait suffit. Il aurait vu mes petits yeux de chiens battus, aurait compris dans mon regard les mots qui ne pouvaient pas passer mes lèvres et se serait jeter sur moi, m’acceptant malgré mes défauts et le chemin par lequel je l’avais fais passé. Mais à la place, j’avais le droit au Royce fier et mal luné, toujours prêt à me remettre dans la gueule que ouais, elle avait prit peur.
Je soupire, incapable de supporter cette mauvaise foi mal placée. Mais c’était bien de Royce Magyar qu’on parlait, alors à quoi je m’attendais ? A ce qu’il se jette dans mes bras et me baise les pieds en m’appelant sa reine ? Le problème était qu’il avait en face de lui Valentina Linetti, et de ce que je savais, cette nana n’était pas facile en affaire non plus.
« Si tu veux je peux te larguer encore une fois alors qu’on est encore moins ensemble ? »
Apparemment, la douceur et l’honnêteté n’étaient pas de choses que Royce pouvaient comprendre. En même temps, c’était presque certain qu’il ne pourrait pas me comprendre : les femmes avaient cette manière de gérer les sous-entendus avec grâce tandis que les hommes avaient déjà du mal à comprendre une phrase sans figure de style.
« Si tu veux on arrête là, je rentre et on ignore la tension sexuelle qui plane dans la pièce. Qu’est-ce que t’en dis ? Et quand je me sentirais seule la nuit, j’irai dans le lit de quelqu’un d’autre. Et puis ça me permettra de passer à autre chose. Si c’est ce que tu veux Royce. »
L’appeler par son prénom rendait les choses tout à fait plus sérieuse. Mais j’étais rentrée dans une sorte de jeu : je n’avouerai pas à Royce ce qui se tramait dans mon coeur et dans ma tête. Mais lui comme moi étions trop fiers pour le faire : il faudrait trouver un compromis.

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Rolala c'est fou comme elle se vexait vite. Je suis désolé d'être un con. J'ai jamais été doué dans les sentiments. A vrai dire, ceux que j'avais pour Valentina ne m'effrayaient pas, mais c'était ceux que j'avais pour Sacha. C'est possible de craquer sur deux filles? Ouais, entre temps, pendant l'absence de nos nouvelles, c'était la guerre avec Sacha et récemment... je ne sais plus trop où on en était. Elle m'a quand même envoyé un message pour me dire que son mari plus tard ça sera moi. Elle m'énerve. Quand je la jette de ma vie, elle essaye de revenir par tous les moyens. Du coup, c'est pour ça que je faisais le mec qui s'en foutait devant Tina, car bordel j'étais paumé et je n'avais pas envie de lui expliquer. Car lui expliquer que mon ex me hantait c'était prendre le risque de la perdre. Même pas de risque, je sais qu'elle partira, et j'aurais vraiment du mal à m'en remettre. J'ai le cul entre deux chaises. Mon petit diablotin du coin de ma tête me poussait à construire quelque chose avec Valentina pour rendre jalouse Sacha. Et mon petit ange gardien m'interdisait de faire ça. J'ouvrais la bouche mais je ne savais pas quoi dire pour la retenir. « Attends, fais pas ça. » et j'attrapais son bras au cas où elle allait filer. Je me mordis la lèvre, torturé entre le bien et le mal, la folie et la raison. « Excuse-moi d'avoir cru que tu n'en avais plus envie. C'est le bordel dans ma tête en ce moment. J'ai pas le temps pour une relation là tout de suite... Oscar est hospitalisé, entre la vie et la mort et je... je dois être présent pour lui pour Leevy. Ma soeur vient d'avoir un enfant et je n'ai aucune idée de comment elle s'en sort car je suis au Canada. Je suis en train de culpabiliser et j'hésite à rentrer à Boston. » déglutissais-je en ayant le coeur serré en sachant que mon fils respirait grâce à une machine. Je posais mes mains sur ses joues et je la regardais tendrement. « Est-ce que tu m'attendras? » autant poser la question tout de suite. Je suis pas prêt maintenant, ça ne veut pas dire que je n'avais pas envie d'elle.

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I'm too good to you I'm way too good to you you take my love for granted I just don't understand it — Peut-être que le fait que nous étions tous les deux des personnes fières avec un petit caractère avait fait que nous nous étions rapprochés. J’étais une italienne, élevée dans une famille nombreuse pleine de garçons, petite, et pleine de caractères comme les ritales. Royce était quant à lui des pays de l’Est, bien connu pour ne pas être tendre avec tout le monde. Nous étions tous les deux des personnalités fortes. Et pourtant, nous avions réussi à tombés sous le charme l’un de l’autre. C’était peut-être ça qui avait tout fait.
Il me retient alors. Et je me rends compte que c’était tout ce que j’avais voulu entendre. Qu’il se rende compte qu’on partageait quelque chose. Quelque chose de vrai. Tout du moins pour moi. Et c’était sûrement la première fois depuis longtemps que j’osais m’en rendre compte. Me le dire. Je l’avais dis à voix haute à Denys. J’avais rendu la chose réelle.
A peine me parle-t-il d’Oscar que j’ai des frissons. Il avait déjà perdu un enfant, tout comme moi. Bien que le sien ait vécu et que la mienne non, nous partagions cette douleur. Je m’installe à côté de lui, prend sa main et passe l’autre dans son dos. Comment Maria serait aujourd’hui ? Elle aurait presque eu deux ans. Elle parlerait, elle marcherait. Je l’imaginai toujours brune avec des yeux bleus. Et elle me manquait alors que je ne l’avais jamais réellement porté, qu’elle n’avait jamais respiré. Et pourtant, pour moi, Maria avait existé.
« Je… Je savais pas Royce. »
Je me sens alors désolée de l’importuner avec des choses comme ça. De lui en vouloir de ne pas m’avoir couru après.
« Tu penses pas que je… Que je pourrais te soutenir plutôt que de rester à t’attendre comme une conne ? »
Je suis alors en train de chercher n’importe quoi pour qu’on se trouve une excuse.
« Je me sens bête de te dire ça dans une telle de situation. Je me sens égoïste alors que je sais ce que c’est… enfin »
Je me colle alors un peu plus à lui et fais passer une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille.
« Je tiens à toi Royce Magyar. Et des fois les plus belles choses naissent quand on s’y attend le moins. J’ai réalisé que je voulais essayer d’avoir une de ces belles choses. Mais ça m’est jamais arrivé avant Royce… Alors, j’ai eu peur. »
Je pose alors ma tête sur son épaule.

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