(FB) russian roulette (aaron)

russian rouletteJe venais soudainement de hurler comme l'on le voit dans les vieux films. Rien que de voir l'horreur sur la commode, je n'avais plus aucun mot qui venaient de ma bouche. Surtout en compagnie d'un mather. Moi qui les détestaient, j'avais une bonne raison. Le voyant donc accourir sur les lieux, je restais figée en faisant quelques petits gestes de mes mains. C'était comme si j'avais découvert une araignée et que j'avais la peur de ma vie. Posant mes prunelles bleutées sur le jeune homme, je ne bougeais pas d'un centimètre. Lui ordonnant d'aller chercher mes vêtements, je restais en le regardant de haut en bas. D'accord, d'accord, je vais te chercher ça.. Faisant les gros yeux, je restais donc à l'observer. Alors, qu'est-ce que tu attends ?! Hurlais-je presque en panique. Mais je tiens à te dire que tu m'as aidé à enlever ta robe. Roulant les yeux, je laissais sortir un léger rire de ma bouche comme pour lui prouver qu'il se foutait vraiment de ma gueule. Allons, penses-tu vraiment que je vais te croire dans tes propos. J'oserais jamais me laisser faire avec un homme dans ton espèce. Primate. Soufflais-je quand Aaron vint à disparaître pour aller chercher mes vêtements. Comme si j'allais lui faire un strip-tease, même si ça serait une chose qu'il apprécierais. Une fois qu'il fut revenu, je pris donc mes vêtements dans mes mains avant de lui lancer un regard noir. le repoussant vers la sortie, je ne dis aucun mot de plus avant de fermer la porte sous son nez. C'est bon, tu peux partir maintenant.

russian rouletteJe n'avais pas passé une bonne soirée il faut le dire alors il est sûr que mon caractère changeait en une fraction de seconde sans que je puisse m'en contenter. Aaron était un mather alors je n'allais certainement pas lui sauter dans les bras pour aller l'embrasser de m'avoir sauver d'un présumé agresseur. Sauf que pour ma part, j'ignorais que le jeune homme était au courant de mon passé de déboires. J'avais été dans un centre de désintoxication pour soigner mon trouble de drogues et d'alcool alors ce secret allait sortir un moment donné rien que pour m'emmerder plus qu'autre chose. Je sais ce que j'ai vu.. Je fronçais donc le regard. De mon espèce ? J'hochais la tête. Vous les mather, vous êtes des personnes spéciales. Vous vous droguez et vous faites la fête. Mais c'est pas ça la vie, à quoi ça sert que vous êtes capable de payer vos études pour que ça ne sert à rien ce cheminement. Le bousculant presque, je le fis reculer vers la sortie et sans trop prendre conscience de ce qu'il me disait, je fermais la porte. Poussant un long soupir de désespoir, avant de m'habiller. Enfilant ma robe, je me regardais dans la glace pour bien arranger mes cheveux et finalement sortir de la chambre. Sans trop regarder Aaron, j'enfilais mes souliers à talons hauts.

russian rouletteJ'avais souvent entendu parler de lui, un mather reste un mather qu'on le veuille ou non. Malheureusement pour moi, je devais endurer le fait que ma petite soeur puisse faire partie de ce petit clan. Heureusement, elle n'était pas vraiment connue dans le milieu alors je pouvais faire comme si je ne la connaissais pas et tout irait bien. Je ne suis pas le seul à me droguer, ici. Roulant les yeux, je laissais échapper un petit rire de ma bouche avant de hausser les épaules. Ouais c'est ça. Je n'avais pas fait la déduction qu'il avait entendu ce que mon agresseur lui avait sortit avant que Aaron ne puisse lui faire du mal. Moi-même je n'avais rien entendu alors j'ignorais tout. Ah et c'est quoi la vie pour vous ? Pour moi, les Mather n'avaient pas de coeur. Ils étaient froids et je n'avais aucune confiance en eux. Être populaire, sortir de cet université et avoir son diplôme. J'avais pas mal de projets quand j'allais partir de Harvard et cette année allait être décisive pour moi. Le poussant vers la sortie, je ne perdis pas une minute avant d'enfiler mes vêtements et de sortir de la pièce. Sans trop regarder Aaron, j'enfilais mes souliers. Je vous laisse appeler un taxi, vous-même, je crois que vous êtes assez grandes. Je laissais échapper un rire. C'est déjà fait... Fermant la porte sur mon chemin, je descendis les escaliers avant de me rendre vers ma voiture qui m'attendais déjà.