lightning strikes everytime she moves (w/denys)

Baby, this is what you came for lightning strikes every time she moves and everybody's watching her but she's looking at you — Il se souviendrait d’elle. Il se souviendrait d’elle comme la nana qui lui avait mis la boule comme jamais parce qu’elle pensait à quelqu’un d’autre. Et même si Denys était clairement super mignon, super sexy et qu’ils avaient partagé un baiser, rien ni faisait. Quand elle avait quelqu’un d’autre dans le crâne, c’était quasiment mission impossible de l’en sortir. C’était juste assez étrange pour Tina de s’en rendre compte, de l’admettre, elle qui ne voulait plus rien de sérieux.
« Attends toi à en avoir plus d’une, de relation platonique, surtout si tu deviens psychologue. »
Elle lui fait alors un clin d’oeil, avant qu’ils ne retombent sur le sujet qui l’avait empêché de batifoler dans le sable avec Denys. Royce. Son meilleur ami dont elle tairait volontairement le nom. Parce que pour l’instant, même si elle venait de le réaliser, elle n’était pas encore prête à hurler sur tous les toits qu’elle semblait ressentir quelque chose pour lui.
« Pas fuir, ok… » dit-elle en acquiesçant, comme si elle prenait mentalement des notes.
Elle sourit, timidement quand il lui dit qu’elle avait elle aussi le droit au bonheur. C’est vrai, mais c’était parfois bien compliqué de s’en rendre compte. Valentina se lève alors subitement.
« Alors je vais aller le voir, maintenant, sinon je le ferai jamais. Et puis tu sais quoi ? Tu me ramèneras mes cours plus tard. T’as quand même besoin de bosser. »
Elle se baisse alors et lui fait un baiser sur la joue.
« Tu feras un bon conseiller, du moment que tu évites de coucher avec tes patientes. »

 Je rigolai à ses mots, amusé, même si je savais bien sûr qu’elle avait raison, que professionnellement, j’allais devenir un expert des relation platonique, la sex therapy n’étant pas franchement ce que recommandait les bouquins de psycho. C’est d’ailleurs avec ses ouvrages à elle qu’elle m’abandonna, se relevant après ses confidences et cet échange au sujet de son meilleur ami. Ne pas fuir. Elle semblait réceptive au conseil et comptait l’appliquer dès à présent : elle annonça qu’elle allait lui parler tout de suite et un petit sourire confiant étira mes lèvres. « Laisse moi en tête à tête avec Freud alors, au moins il me mettra pas un vent lui. » me marrai-je en la voyant soudain décidée à affronter cette discussion indispensable avec son ami. La soirée révision pouvait attendre, elle. J’eus le droit à une bise de la brunette, dont les mots firent s’accentuer un peu mon sourire : « Merci… Et toi, tu feras une bonne prof… » Et au final, même si cette soirée révision-drague n’avait pas l’issue que j’avais escompté, je me sentais plus proche de Tina, ayant découvert une nouvelle facette de la demoiselle. Je lui soufflai donc avant qu’elle ne s’échappe : « Tu me tiens au courant hein ? » Je voulais savoir moi, la suite de leur histoire, savoir si mon amie avait trouvé un peu de bonheur avec le jeune homme, même si de ce dernier elle n’avait pas prononcé le nom et que je ne le connaissais pas encore. Puis je la regardais s’éloigner, attrapant l’un des livres qu’elle avait abandonné sur la plage, le feuilletant distraitement sans grande motivation, l’esprit un peu trop déconcentré par la discussion que nous venions d’avoir…

HJ : on archive ?

(Invité)