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Séance photo en pleine nature
Perdu..ça pour être perdu, on l’était. Je m’étonnais même qu’elle me posait la question. C’était pourtant d’une évidence. Je ne savais pas ce que je faisais et je n’étais pas très habile pour dissimuler mes émotions. Je n’étais pas craintif mais je n’étais pas confiant pour autant. Je ne me fiais pas à mon sens de l’orientation vu que je n’en avais pas mais je suivais mon instinct. Je fus rassuré quand je reconnus le sentier qui nous avait amené jusqu’à ces chutes. En voilà une bonne nouvelle. Je me sentais libéré de ce poids. Je pouvais maintenant répondre à sa question avec une confiance que je n’avais pas du tout au début du trajet.
« Mais non on est pas perdu. De suite, les grands mots ! Je sais ce que je fais, suis-moi. »
J’avais dit tout cela d’un air peu vexé. Douterait-elle de mes capacités à me repérer dans l’espace ? Oui ? Ben elle avait bien raison. Le fait que je retrouve mon chemin était un cadeau de Dieu. J’avais eu une chance inouï. Un coup de chance, c’était exactement cela. A présent, je pouvais sourire et continuer mon chemin en toute confiance. Bientôt, nous attendrions les chalets des élèves. Le moment de se dire au revoir approchait. Mon estomac se resserrait pour une raison que j’ignorais. Avais-je fini par m’attacher à Cam’ ? Aucune idée..ouais, peut-être. On avait passé de très bons moments ensemble, des moments gravés dans ma mémoire et pour toujours. Je ne pense pas oublier Cam’ et son caractère bien trempé de si tôt..ça non. Nous marchions côte à côte, nous rapprochant de plus en plus du lieu de rassemblement encerclé par les chalets. Les mains dans les poches, le sourire en coin, je répondis l’air amusé.
« Il se pourrait bien que ça soit un rancard, ouais.. ».
Je n’étais pas timide ni gêné. Si j’avais envie de faire quelque chose, je le disais franchement et en toute honnêteté. Si elle déclinait ma proposition, cela n’allait pas non plus m’empêcher de dormir sur mes deux oreillers. J’étais toujours franc dans mes actes. J’étais spontané et j’avais toujours ce besoin de dire ce que je pense. Finalement, Cam’ accepta pour un ciné. Mademoiselle Meller fuirait-elle les restaurants ? Je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je lui avais laissé le choix. L’un ou l’autre me convenait très bien. J’esquissai alors pour la dernière fois un sourire rayonnant dévoilant des dents blanches comme l’ivoire.
« Va pour le ciné alors ! »
Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre. Il se faisait tard, la journée venait de se terminer et il était temps maintenant de passer au rangement de dernière minute. Les élèves étaient souvent prévoyants. Moi, je faisais toujours les choses au dernier moment et dans la précipitation comme si j’avais besoin de cette dose de stress tous les jours. Ouais, je pimentais un peu ma vie, sinon, rah qu’est-ce que je me ferai chier. Je relevai mon regard vers Cam’ et lui adressa un clin d’œil amical agrémenté d’un sourire.
« Le moment est venu de se dire, au revoir. »
Je l’enlaçai alors dans mes bras. Je fermai les yeux et passa une main dans son dos. Je me balançai la tenant toujours dans mes bras comme une mère qui essayait de bercer sa progéniture. Je relâchai peu à peu l’étreinte et lui fit un signe de la main avant de m’enfoncer définitivement dans l’obscurité et rejoindre mon chalet respectif. Cette journée passée à ces côtés avait été très amusante . Cam’ était la pote que tout mec rêverait d’avoir. Elle n’était pas le genre de fille cul cul la praline qui passait sa journée à se regarder dans un miroir. Elle était simple et avide d’aventures. Des filles comme on les aime !
« Mais non on est pas perdu. De suite, les grands mots ! Je sais ce que je fais, suis-moi. »
J’avais dit tout cela d’un air peu vexé. Douterait-elle de mes capacités à me repérer dans l’espace ? Oui ? Ben elle avait bien raison. Le fait que je retrouve mon chemin était un cadeau de Dieu. J’avais eu une chance inouï. Un coup de chance, c’était exactement cela. A présent, je pouvais sourire et continuer mon chemin en toute confiance. Bientôt, nous attendrions les chalets des élèves. Le moment de se dire au revoir approchait. Mon estomac se resserrait pour une raison que j’ignorais. Avais-je fini par m’attacher à Cam’ ? Aucune idée..ouais, peut-être. On avait passé de très bons moments ensemble, des moments gravés dans ma mémoire et pour toujours. Je ne pense pas oublier Cam’ et son caractère bien trempé de si tôt..ça non. Nous marchions côte à côte, nous rapprochant de plus en plus du lieu de rassemblement encerclé par les chalets. Les mains dans les poches, le sourire en coin, je répondis l’air amusé.
« Il se pourrait bien que ça soit un rancard, ouais.. ».
Je n’étais pas timide ni gêné. Si j’avais envie de faire quelque chose, je le disais franchement et en toute honnêteté. Si elle déclinait ma proposition, cela n’allait pas non plus m’empêcher de dormir sur mes deux oreillers. J’étais toujours franc dans mes actes. J’étais spontané et j’avais toujours ce besoin de dire ce que je pense. Finalement, Cam’ accepta pour un ciné. Mademoiselle Meller fuirait-elle les restaurants ? Je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je lui avais laissé le choix. L’un ou l’autre me convenait très bien. J’esquissai alors pour la dernière fois un sourire rayonnant dévoilant des dents blanches comme l’ivoire.
« Va pour le ciné alors ! »
Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre. Il se faisait tard, la journée venait de se terminer et il était temps maintenant de passer au rangement de dernière minute. Les élèves étaient souvent prévoyants. Moi, je faisais toujours les choses au dernier moment et dans la précipitation comme si j’avais besoin de cette dose de stress tous les jours. Ouais, je pimentais un peu ma vie, sinon, rah qu’est-ce que je me ferai chier. Je relevai mon regard vers Cam’ et lui adressa un clin d’œil amical agrémenté d’un sourire.
« Le moment est venu de se dire, au revoir. »
Je l’enlaçai alors dans mes bras. Je fermai les yeux et passa une main dans son dos. Je me balançai la tenant toujours dans mes bras comme une mère qui essayait de bercer sa progéniture. Je relâchai peu à peu l’étreinte et lui fit un signe de la main avant de m’enfoncer définitivement dans l’obscurité et rejoindre mon chalet respectif. Cette journée passée à ces côtés avait été très amusante . Cam’ était la pote que tout mec rêverait d’avoir. Elle n’était pas le genre de fille cul cul la praline qui passait sa journée à se regarder dans un miroir. Elle était simple et avide d’aventures. Des filles comme on les aime !
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