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Séance photo en pleine nature
Ce matin-là, j'avais décidé de rester plus longtemps dormir. Mes compagnons de chambre étant partis faire un tour, je pouvais dormir en toute tranquillité sans le moindre bruit. J'étais un adepte des grasses matinées contrairement à mes camarades de chambre et les entendre crier au lever du jour c'est assez désagréable voire insupportable. Là, je dépendais de personne. Je pouvais dormir comme je le voulais, agir comme je l'entendais sans me conformer aux règles. 12h30, mon réveil sonna. j'ouvris difficilement les yeux, aveuglé par la lumière du jour. Je levai ma tête, grimaçai et m'appuyai sur mes coudes. Je regardai autour de moi comme si je me trouvai dans un endroit inconnu puis je me laissai retomber sur le lit et soupirai.
Le lever était toujours dur chez moi. Je pouvais rester pratiquement une demi-heure, étendu sur le lit en position étoile. Il me fallait du temps pour émerger et là le temps, je l'avais. Pas question de se presser. On était au Summer Camp, on était là pour se détendre plus que ce que l'on fait d'habitude, non? Je décidai finalement de quitter mon lit. J'étirai mes bras fins, me fis craquer le dos et bâilla bruyamment sans même prendre la peine de placer une main devant ma bouche. Je repoussai les draps dévoilant ainsi un torse nu à la peau sombre. Je portais un jogging ample. Je me sentais à l'aise dans ce genre de jogging. La démarche traînante, je pris la direction de la kitchenette et me servis du café, encore chaud. Je m'installai à table, me servis quelques viennoiseries et appréciai mon café. j'inspirai profondément. Le calme, un café à la main, j'appréciai ce moment de solitude. L'agitation au réveil ne présageait rien de bon pour ma journée.
L'après-midi, le programme n'était pas chargé. Les épreuves que se disputaient les différentes équipes avaient cessé et chacun vaquait à ses occupations. Les étudiants profitaient des derniers instants. Moi, j'avais décidé d'aller rejoindre Cameron, une amie à qui j'avais accepté de rendre service. Avant le summer camp, on lui avait demandé en cours de photographie de revenir à la rentrée avec un classeur rassemblant quelques photographies qu'elle avait réalisé cet été. Je n'avais fait qu'accepter de lui servir de modèle. Et puis, entre amis il faut bien se serrer les coudes non?
La vérité est que j'appréciais beaucoup Cameron. Elle était très différente de ce genre de filles niaises et incapables de se débrouiller seules. Elle savait s'imposer, avoir sa propre personnalité, son propre style et elle n'avait pas peur de dire non. Malgré nos caractères différents, sous certains aspects, elle me ressemblait. Son côté rebelle, son refus de se soumettre à la normale m'amusait.
Cameron m'avait donné rendez-vous à 14th devant les chutes d'eau. On s'était mis d'accord sur le lieu du shooting. Le Vermont offrait de paysages splendides dignes de films hollywoodiens. Des cascades, des chutes, des montagnes, des lacs, les étudiants étaient très loin des rues tapageuses de Cambridge. Je m'étais dis que ce lieu pourrait être sympa pour y prendre des photos et, qui sait, peut-être qu'après ça on irait piquer une tête dans l'eau?
13h45, je quittai le chalet et pris soin de bien fermer la porte à clé. Je jetai la clé dans la poche de mon short long et pris la direction des chutes du Vermont. Après presque un quart de marche, j'arrivai enfin au lieu de rendez-vous. J'étais arrivé pile à l'heure, ni trop tôt, ni trop tard. Ce n'était pas dans mes habitudes. J'étais habituellement à la traîne. Les mains dans les poches, je me balançai de pied en pied attendant avec ferveur et impatience l'arrivée de Cameron.
Le lever était toujours dur chez moi. Je pouvais rester pratiquement une demi-heure, étendu sur le lit en position étoile. Il me fallait du temps pour émerger et là le temps, je l'avais. Pas question de se presser. On était au Summer Camp, on était là pour se détendre plus que ce que l'on fait d'habitude, non? Je décidai finalement de quitter mon lit. J'étirai mes bras fins, me fis craquer le dos et bâilla bruyamment sans même prendre la peine de placer une main devant ma bouche. Je repoussai les draps dévoilant ainsi un torse nu à la peau sombre. Je portais un jogging ample. Je me sentais à l'aise dans ce genre de jogging. La démarche traînante, je pris la direction de la kitchenette et me servis du café, encore chaud. Je m'installai à table, me servis quelques viennoiseries et appréciai mon café. j'inspirai profondément. Le calme, un café à la main, j'appréciai ce moment de solitude. L'agitation au réveil ne présageait rien de bon pour ma journée.
L'après-midi, le programme n'était pas chargé. Les épreuves que se disputaient les différentes équipes avaient cessé et chacun vaquait à ses occupations. Les étudiants profitaient des derniers instants. Moi, j'avais décidé d'aller rejoindre Cameron, une amie à qui j'avais accepté de rendre service. Avant le summer camp, on lui avait demandé en cours de photographie de revenir à la rentrée avec un classeur rassemblant quelques photographies qu'elle avait réalisé cet été. Je n'avais fait qu'accepter de lui servir de modèle. Et puis, entre amis il faut bien se serrer les coudes non?
La vérité est que j'appréciais beaucoup Cameron. Elle était très différente de ce genre de filles niaises et incapables de se débrouiller seules. Elle savait s'imposer, avoir sa propre personnalité, son propre style et elle n'avait pas peur de dire non. Malgré nos caractères différents, sous certains aspects, elle me ressemblait. Son côté rebelle, son refus de se soumettre à la normale m'amusait.
Cameron m'avait donné rendez-vous à 14th devant les chutes d'eau. On s'était mis d'accord sur le lieu du shooting. Le Vermont offrait de paysages splendides dignes de films hollywoodiens. Des cascades, des chutes, des montagnes, des lacs, les étudiants étaient très loin des rues tapageuses de Cambridge. Je m'étais dis que ce lieu pourrait être sympa pour y prendre des photos et, qui sait, peut-être qu'après ça on irait piquer une tête dans l'eau?
13h45, je quittai le chalet et pris soin de bien fermer la porte à clé. Je jetai la clé dans la poche de mon short long et pris la direction des chutes du Vermont. Après presque un quart de marche, j'arrivai enfin au lieu de rendez-vous. J'étais arrivé pile à l'heure, ni trop tôt, ni trop tard. Ce n'était pas dans mes habitudes. J'étais habituellement à la traîne. Les mains dans les poches, je me balançai de pied en pied attendant avec ferveur et impatience l'arrivée de Cameron.
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