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► Feat Nienke&Milan
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Des phares, des phares, des phares. Il y a plein de phares ici, je n’ai jamais compris à quoi ça servait, mais je m’en branle. Ce qui m’intéresse, c’est celui dont m’a parlé Mick, mon collègue. Il est plutôt cool, il skate comme moi et il m’a dit qu’il y avait pas mal de spot sympa à exploiter. Notamment ce phare parce que la rampe qui soutenait l’escalier faisait une gigantesque bar de slide en colimaçon. Plutôt dure à appréhender, mais ça m’arrange. Un peu casse cou, j’aime bien les choses difficiles à faire, et je sais que ce nigaud de Mick m’a subtilement défier d’atterrir sain et sauf en bas de cet escalier. J’ai débauché à 17heures aujourd’hui, ça me laisse une large marge de temps pour faire à peu prés tout ce que je veux. Alors, sur ma planche, clope au bec, torse nu, tee-shirt sur l’épaule et jean baissé sur mon caleçon fraise tagada, je prends la route qu’il m’a indiquée. Et j’arrive au bout d’une demi-heure devant cette énorme bâtisse. C’est vrai que c’est impressionnant, l’endroit est plutôt calme, c’est apaisant. Et je sens déjà l’adrénaline me picoter le ventre. Sourire aux lèvres, j’entre dans le bâtiment, jauge les lieux d’un regard amusé et me plante au milieu de la pièce comme si j’étais le maitre du monde en hurlant : « YOUHOUUU ». Allez, je trépigne d’impatience, j’ai envie de me lancer. Alors je monte les marches deux part deux et atterris dans une autre pièce, tout en haut, sans doute l’endroit où dormait le mec qui vivait ici. Y a encore des bouteilles vides sur une espèce de vieille table en bois, des tags plein les murs, et des mégots de clopes un peu partout. Je tire ce qu’il reste du sommier au milieu de la pièce et le renverse, histoire de me faire une hauteur à sauter. Je fais pareille avec la table un peu plus loin, m’improvisant un petit skate-park privé. Et c’est partie. Je roule, prend de la vitesse, me cale quelques tricks simples, m’échauffe. Avant de prendre le grand large. Boum, je saute sur la rampe de l’escalier et me laisse glisser, tentant de garder l’équilibre au mieux. Et j’arrive en bas, vite, trop vite, et badabouuuuum. Je m’éclate au sol, m’égratigne bien comme il faut le coude et éclate de rire littéralement. Quel con ce Mick, il n’avait pas tord.
Des phares, des phares, des phares. Il y a plein de phares ici, je n’ai jamais compris à quoi ça servait, mais je m’en branle. Ce qui m’intéresse, c’est celui dont m’a parlé Mick, mon collègue. Il est plutôt cool, il skate comme moi et il m’a dit qu’il y avait pas mal de spot sympa à exploiter. Notamment ce phare parce que la rampe qui soutenait l’escalier faisait une gigantesque bar de slide en colimaçon. Plutôt dure à appréhender, mais ça m’arrange. Un peu casse cou, j’aime bien les choses difficiles à faire, et je sais que ce nigaud de Mick m’a subtilement défier d’atterrir sain et sauf en bas de cet escalier. J’ai débauché à 17heures aujourd’hui, ça me laisse une large marge de temps pour faire à peu prés tout ce que je veux. Alors, sur ma planche, clope au bec, torse nu, tee-shirt sur l’épaule et jean baissé sur mon caleçon fraise tagada, je prends la route qu’il m’a indiquée. Et j’arrive au bout d’une demi-heure devant cette énorme bâtisse. C’est vrai que c’est impressionnant, l’endroit est plutôt calme, c’est apaisant. Et je sens déjà l’adrénaline me picoter le ventre. Sourire aux lèvres, j’entre dans le bâtiment, jauge les lieux d’un regard amusé et me plante au milieu de la pièce comme si j’étais le maitre du monde en hurlant : « YOUHOUUU ». Allez, je trépigne d’impatience, j’ai envie de me lancer. Alors je monte les marches deux part deux et atterris dans une autre pièce, tout en haut, sans doute l’endroit où dormait le mec qui vivait ici. Y a encore des bouteilles vides sur une espèce de vieille table en bois, des tags plein les murs, et des mégots de clopes un peu partout. Je tire ce qu’il reste du sommier au milieu de la pièce et le renverse, histoire de me faire une hauteur à sauter. Je fais pareille avec la table un peu plus loin, m’improvisant un petit skate-park privé. Et c’est partie. Je roule, prend de la vitesse, me cale quelques tricks simples, m’échauffe. Avant de prendre le grand large. Boum, je saute sur la rampe de l’escalier et me laisse glisser, tentant de garder l’équilibre au mieux. Et j’arrive en bas, vite, trop vite, et badabouuuuum. Je m’éclate au sol, m’égratigne bien comme il faut le coude et éclate de rire littéralement. Quel con ce Mick, il n’avait pas tord.
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