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Nienke&Milan - Have you got colour on your cheecks ?

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Des phares, des phares, des phares. Il y a plein de phares ici, je n’ai jamais compris à quoi ça servait, mais je m’en branle. Ce qui m’intéresse, c’est celui dont m’a parlé Mick, mon collègue. Il est plutôt cool, il skate comme moi et il m’a dit qu’il y avait pas mal de spot sympa à exploiter. Notamment ce phare parce que la rampe qui soutenait l’escalier faisait une gigantesque bar de slide en colimaçon. Plutôt dure à appréhender, mais ça m’arrange. Un peu casse cou, j’aime bien les choses difficiles à faire, et je sais que ce nigaud de Mick m’a subtilement défier d’atterrir sain et sauf en bas de cet escalier. J’ai débauché à 17heures aujourd’hui, ça me laisse une large marge de temps pour faire à peu prés tout ce que je veux. Alors, sur ma planche, clope au bec, torse nu, tee-shirt sur l’épaule et jean baissé sur mon caleçon fraise tagada, je prends la route qu’il m’a indiquée. Et j’arrive au bout d’une demi-heure devant cette énorme bâtisse. C’est vrai que c’est impressionnant, l’endroit est plutôt calme, c’est apaisant. Et je sens déjà l’adrénaline me picoter le ventre. Sourire aux lèvres, j’entre dans le bâtiment, jauge les lieux d’un regard amusé et me plante au milieu de la pièce comme si j’étais le maitre du monde en hurlant : « YOUHOUUU ». Allez, je trépigne d’impatience, j’ai envie de me lancer. Alors je monte les marches deux part deux et atterris dans une autre pièce, tout en haut, sans doute l’endroit où dormait le mec qui vivait ici. Y a encore des bouteilles vides sur une espèce de vieille table en bois, des tags plein les murs, et des mégots de clopes un peu partout. Je tire ce qu’il reste du sommier au milieu de la pièce et le renverse, histoire de me faire une hauteur à sauter. Je fais pareille avec la table un peu plus loin, m’improvisant un petit skate-park privé. Et c’est partie. Je roule, prend de la vitesse, me cale quelques tricks simples, m’échauffe. Avant de prendre le grand large. Boum, je saute sur la rampe de l’escalier et me laisse glisser, tentant de garder l’équilibre au mieux. Et j’arrive en bas, vite, trop vite, et badabouuuuum. Je m’éclate au sol, m’égratigne bien comme il faut le coude et éclate de rire littéralement. Quel con ce Mick, il n’avait pas tord.  


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Les vacances avancent à grands pas, défilent à une vitesse folle. Elle n'a pas l'impression d'être au mois d'Août, ou alors elle aimerait encore débuter le mois de Juillet. Son cœur balance. L'été, elle se sent encore plus libre qu'avant. Nienke, elle est du genre à vouloir que rien ne se termine en fait. Elle adule l'hiver quand la neige recouvre ses cheveux. Elle aime encore plus l'été et le soleil qui brûle la peau. Elle voudra ensuite voir apparaître l'hiver prochain, quand elle en aura marre de faire   le lézard et de voir la plage. Mais elle attendra patiemment. Elle est du genre patiente oui. Comme on aime regarder une fleur éclore. A chaque jour suffit sa peine. Et aujourd'hui, elle a l'intention  d'aller visiter ce vieux phare dont elle a entendu parler par une jeune habitante de l'île. Des vieilles pierres, au dessus de la mer, rien de mieux pour terminer la journée. Nienke avait pris un vieux bouquin à son frère, qui traînait sur la table basse de la chambre d'hôtel. « Orgueil et Préjugés ». Lu et relu. Des dizaines de fois sûrement. Mais elle l'aimait particulièrement pour son odeur âcre de poussière. Elle ne le quitta pas des yeux à partir du moment où elle quitta la pièce. Elle bouquine, évite les vélos, les humains qui marchant bien plus rapidement qu'elle et qui tente de la bousculer. Elle marche, vers le phare abandonné. Ses tongs claquent ses talons à chaque pas. Elle marche dans l'herbe, elle aime sentir cette caresse sur ses pieds. Et puis, après quelques chapitres, elle arrive enfin sur le lieu de son pèlerinage. Nienke pousse la lourde porte en bois et entre. Elle ne peut s'empêcher de caresser les vielles pierres sur son passage, le livre soigneusement fermé tenu dans sa main droite. Mais elle n'est pas seule avec l'histoire du monument. Un frottement. Un glissement peut-être. Le bois sur la rouille. Douce musique. Et l'homme s'étale presque à ses pieds. Elle n'a pas sourcillé, n'a pas frémi. Un éclat de rire malgré la chute. Le son remplit le bâtiment, une musique qu'il a dû rarement entendre. Nienke a fermé les yeux, un court instant, juste pour apprécier la musique. Et elle tend la main au jeune homme. Froide et stoïque. Et pourtant si accueillante.
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Je skate depuis … je ne sais pas, peut-être mes six ans. Je me vois encore avec mes potes de Brooklyn, on s’amusait à se faire des skatepark avec les poubelles, les poteaux et tous les trucs absurdes qu’on trouvait dans la rue. On passait des journées entières à trainer comme ça. Je me suis cassé la jambe et les deux bras un nombre incalculable de fois. Mais je m’en branle, ça m’amuse, je sais pas, je trouve qu’il y a quelque chose de plaisant dans le skate, ça me ressemble. On se pose sur une planche en bois et on se laisse porter, et fonction des obstacles qui se présentent, soit on décide de les éviter, soit on va les sauter. Le but du jeu, c’est de ne jamais descendre. Et je crois que je suis vraiment comme ça. Je m’en branle de tout, ce n’est pas mon genre de faire demi tour ou de marcher à pieds parce que c’est plus facile que de décoller un olli. Je fonce dans le tas sans réfléchir et puis au pire … je rigole, qu’est ce que vous voulez qu’il m’arrive ? A la fin on meurt, ok, très bien. Alors autant bouffer chaque seconde à fond et se gaver de vie jusqu’à en crever. Naturellement, je n’allais pas me laisser avoir par la peur de cette rampe. La peur ? Je ne suis pas sûre de connaitre. Je crois que chez moi la peur se transforme automatiquement en adrénaline. Alors pareille, je me laisse porter. J’y vais, on verra bien, on réfléchira après. Ouai non, peut-être que j’aurais dû réfléchir avant étant donné le vacarme tonitruant que je fais quand je tombe. Pour autant, j’éclate de rire. Parce que bordel, ce que c’était bon ! Cette appréhension, cette angoisse de trébucher, la manière qu’a eu ma planche de me dire « Eh non coco, essaye encore ». J’ai mal au coude, je suis allongé sur le dos par terre, les jambes à peine replié et je ris à gorge déployée, les yeux fermés. En plus ça résonne dans la pierre, c’est vraiment trop marrant. On dirait qu’il y a un milliers de Milan ici, coucou les copains. Et je finis enfin par me calmer, toujours allongé au sol, cette fois, les jambes tendus, la main sur le ventre pour calmer mon souffle et reprendre ma respiration. Quand une main se tend vers moi. Je suis pas du genre à être surpris, alors je ne réfléchis pas mille ans. J’attrape la main et me relève péniblement avant de me mettre à ausculter mon coude plein de sang, bien écorché. Et je reviens vers l jeune fille, posant les yeux sur elle. Ouaou, elle a l’air calme. Elle ressemble à l’océan là dehors, ou à ce phare avant que je n’y entre. Je la trouve jolie. Ouai, elle est jolie. Alors j’esquisse un large sourire : « Merci », et je tourne de nouveau ma tête vers mon coude avant de demander : « T’aurais pas un truc pour essuyer ça ? », je relève les yeux vers elle en levant ma main tacheté de sang : « J’en ai partout, c’est dégueu ». Sans jamais quitter mon sourire, chaleureux, beaucoup trop chaleureux. Je n’y peux rien, je n’ai jamais su m’arrêter de rire.


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Ce phare a dû en rencontrer des Hommes. Il doit connaître un certain nombre d'histoires plus folles les unes que les autres, plus romantiques ou plus déchirantes, plus rose ou plus sombre. Il a dû voir l'amour et la haine, les jeux d'enfants et le dur labeur des adultes. Montrer aux bateaux l'emplacement de la côte, servir de lieu pour l'attente du mari, du fils, depuis trop longtemps en mer. Quand Nienke entre dans un bâtiment, marche dans les rues ou les chemins, elle ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'ils ont vécu. C'est instinctif. Son imagination s'active et elle ne peut que réfléchir à l'histoire. Elle aurait pu l'étudier d'ailleurs, mais elle a préféré rester dans le présent, dans le concret malgré tout. Elle est un peu étrange Nienke. Et pourtant, le jeune homme ne semble pas y faire attention. Trop spontané peut-être. Et il attrape sa main avec vigueur pour se relever péniblement. Ni grosse frayeur, ni grosse douleur. Il sourit, tout le temps. C'est étrange ça aussi non ? Sa seule préoccupation si on peut dire, est son coude sanguinolent. Le sang, c'est plutôt beau, avec ce magnifique rouge carmin. Le cœur qui pompe, les artères pulsent. Nienke pose son regard sur la carotide du skater, cherchant le moindre mouvement d'artère gracieux. Sans réfléchir bien longtemps, elle avance vers lui d'un pas lent. Elle dépose son livre sur le sol. Enfin, elle fait passer son débardeur blanc par dessus sa tête, en attrape un coin, essuie doucement la main du garçon de ses doigts fins et finit par poser le tissu sur le coude hémorragique. « C'est juste naturel. » Pas dégueulasse. Comme le fait qu'elle se retrouve en soutient-gorge devant un inconnu. Rien ne la dérange, tant que tout reste pur.  Nienke lui laisse son débardeur et se tourne vers la planche de skate qu'elle attrape avant de jouer à faire tourner une roue de son index en levant les yeux vers l'escalier. « C'est un peu dangereux non ? » Sous entendu de descendre du haut d'un phare par sa rambarde.
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Il me faut bien quelques minutes pour réaliser que je suis entrain de parler à une fille. J’ai le cerveau à contre temps, souvent j’agis et réagis pour ensuite voir l’information frapper mes synapses. On dirait que je suis comme de la fumée ou un fluide étrange un peu gélatineux qui met du temps à prendre forme. Je ne sais pas si c’est inné ou dû aux nombreuses substances que j’ingurgite, mais on s’en branle. L’essentiel étant que là il me faut du temps pour prendre conscience de la personne qui se trouve en face de moi. Et dans ce court moment de réalisation, mes yeux se bloquent sur son visage qui semble me fixer. Ou fixer mon cou, ou mon torse nu comme j’ai laissé mon tee-shirt là-haut. Ou mes tatouages. Je n’en sais rien. Mais elle me fixe comme si elle allait disséquer ma peau, c’est vraiment étrange. Presque gênant. Sauf que je ne suis pas du genre à être gêné, plus intrigué qu’autre chose. Elle est … bizarre. Elle me fait penser à ces espèces de créatures qui parlent lentement en caressant l’air de leurs mains, qu’on voit dans les films, vous savez, ceux avec des grandes oreilles pointues. Comment il s’appelle déjà ce trou du cul ? Ah oui, Legolas. Elle me fait penser à un elfe ! Du genre, on dirait qu’elle flotte, qu’elle est au ralentit, que le temps s’arrête d’exister quand elle marche. C’est … bizarre. Et ça la rend jolie. Je crois qu’elle est assez bizarre pour me plaire, j’ai envie de lui parler. A cette simple pensée je souris et la suite des évènements ne m’aide en rien à perdre cet air de petit branleur niais que j’ai sur le visage. Je dévie le regard quand je la vois marcher vers moi. L’espace d’un instant, j’ai cru qu’on allait faire l’amour comme des adolescents là maintenant out de suite, sans trop discuter. Un peu comme dans un film. Mais je la vois poser son livre au sol, je plisse des yeux pour reconnaitre le titre. Orgueil et Préjugés … putain, pourquoi est-ce que je ne lis jamais ? Et je réfléchis, réfléchis, réfléchis, trouver quelque chose à dire dessus, n’importe quoi, pourvu que je lui paraisse intéressant. Ah ouai, attend, y avait ce film avec Keira Knightley, elle était trop sexy dedans, ma mère l’avait regardé ! Comment il s’appelle le mec déjà ? Marcy ? Garcy ? Parcy ? Et je me confonds en pensées absurdes quand je repose mes yeux sur la jeune fille qui vient d’enlever son débardeur. Ça ne me surprend pas le moins du monde, je ne suis pas du genre à m’offusquer ou faire cas de ce genre de chose, je ne sais pas, ça me parait naturel. Je la laisse essuyer ma main comme un enfant et ne peut m’empêcher d’observer ses gestes soignés, doux, délicat. Vraiment comme un elfe quoi. Et je finis par saisir le débardeur et moi en revanche, j’y vais bien moins délicatement pour essuyer mon coude, à tel point qu’il se retrouve plein de sang. Sans la regarder, trop concentré sur mes lambeaux de peaux qui partent : « J’ai mon tee shirt là haut, je te le laisse en échange de celui-ci ». Beh ouai, je n’allais quand même pas lui rendre le tissu dans cet état. Ce n’est que quand je l’entends dire « c’est un peu dangereux non ? » que mes yeux se lèvent vers elle. Avec ces yeux d’enfants illuminés et ce sourire stupide aux lèvres : « Pas plus que de nager dans un océan, manger trop de pizza ou … je ne sais pas, que ma mère quand elle s'énerve. Ça ne m’empêche pas de toutes les faires », en haussant les épaules avant de ranger son petit débardeur dans la poche arrière de mon jean : « En réalité, hum hum, je suis surtout venu … », je fais mine de prendre un air sérieux, levant la tête, regardant autour de moi : « Visiter cette magnifique bâtisse. On sent que c’est chargé d’histoire », toujours ce faux air exagérément sérieux tandis que j’hoche la tête comme si j’étais convaincu par ce que je disais. Et je repose mes yeux sur elle avant d’ajouter : « Je te fais visiter ? ». Ouai, non, je n’avais pas envie de la laisser passer.


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Le regard de la jeune fille se pose sur la hauteur de l'escalier dont elle ne voit même pas la fin. Sa main se pose sur la rambarde qu'elle caresse du bout des doigts. Quelle idée vraiment. Une recherche d'adrénaline sûrement, un manque à combler peut-être. Nienke, elle aime bien observer les Hommes, et essayer de comprendre les différents comportements. Parce que parfois, les actes paraissent improbables, et pourtant, il y a toujours un cerveau qui fonctionne derrière tout ça.  Elle l'écoute lui proposer son t-shirt, tourne la tête vers lui et hoche la tête. Réponse simpliste  comme d'habitude. Nienke se penche doucement pour récupérer son bouquin et s'assoit sur la première marche, le skate sur les genoux, alors qu'il lui explique sa notion de la dangerosité. Il a raison d'un côté. Mais il aurait plus vite fait d'exploser sa boite crânienne d'une chute de la rambarde que de manger une pizza. On va dire que la mort sera plus rapide dans  une situation que dans une  autre. Mais dans le fond, oui, il pense juste. La mort nous prendra un moment ou un autre. Et puis, il a ses yeux d'enfants, pétillants, remplis de joie de vivre. Il est vraiment drôle ce garçon. On dirait un enfant dans un corps de jeune homme, avec des pensées bien trop philosophiques pour son âge. Mais, il est marrant. Et un jeune homme qui parle de sa mère à une inconnue, c'est vraiment mignon. Une esquisse de sourire à illuminer le visage de la jeune femme. Et encore plus quand elle l'entend dire qu'il est venu visiter ce phare chargé d'histoire. Elle ne le croit pas, mais elle va entrer dans son jeu. « J'espère que tu es un bon guide. » Nienke pose le bouquin sur la deuxième marche, installe le skate au sol et s'assoit dessus, les deux jambes du même côté, tendues, les talons  prenant appuis sur le dallage de la pièce pour qu'elle puisse se balancer légèrement. Elle laisse son regard sur l'inconnu, comme on attend le discours d'un professeur, attentive, comme si elle allait boire ses paroles. « Raconte moi une histoire qu'on vécu ces pierres. »
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Non mais sérieusement, qu'est ce qui j'y connaissais à l'architecture, aux phares, à l'histoire ou à la pierre ? Je viens à peine de comprendre que la Nouvelle-Ecosse n'était pas aux Etats-Unis, vous pensez sincèrement que j'ai une quelconque connaissance de l'endroit ? Et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de faire comme si. Parce que cette fille bizarre, elle a un livre dans les mains, elle regarde les choses comme si ces choses lui montraient plus de choses qu'elles voulaient bien me montrer à moi, vous voyez ? Genre, on dirait qu'il y a un dialogue qui s'instaure entre elle et le phare que je ne comprends pas, parce que moi je ne parle pas la même langue. Et je ne sais pas ... je m'en branle normalement de tout ça, je me casse pas le cul mille ans quand j'ai envie de parler à une fille. Mais là, je ne sais pas. C'est différent, parce qu'elle est différente, elle est trop vaporeuse, on dirait que son corps est gonflé à l'hélium et j'ai l'impression que je peux perdre son intérêt et sa concentration à tout moment. Damn, c'est donc ça l'effet que je fais aux gens quand ils me disent "Milan, arrête d'être dans la lune" ? Et puis, regardez-moi, pourquoi je réfléchis autant là ? Je n’ai jamais autant activé mon cerveau pour une conversation, j'ai la tête qui va exploser. Et pourtant, je ne m'en empêche pas. De faire le coq, de me rendre intéressant à ses yeux pour, je ne sais pas, l'intriguer, être à son gout, ou qu'elle me regarde. Elle a l'air d'y croire, de rentrer dans mon jeu. Bon, tant mieux. Maintenant Milan, prends une voix un peu plus grave et arrête de sourire comme un con : "Je me débrouille", dis-je en haussant les épaules, les lèvres en petite moue avant de la regarder s'installer sur ma planche. J'adore les bruits de roulements, ils commencent presque à me bercer quand elle se balance de droite à gauche. Et je re concentre subitement mon esprit quand elle me dit de raconter une histoire qu'ont vécu ces pierres. Heureusement, j'ai toujours eu l'imagination assez fertile alors ... je finis par me prendre au jeu. J'acquiesce en la regardant, laissant un sourire étirer mes lèvres, et je me mets à marcher à pas lent, un peu comme elle, regardant chaque pierre de la même manière qu'elle avait de les regarder : « Ces pierres ont connu beaucoup d’histoires … », et je me lance, avec cette attitude de conteur, mettant le ton, la forme, oubliant presque que je parlais à quelqu’un. Un peu d’hésitation au début quand je cherche le fil de mon histoire, qui s’étiole au fur et à mesure que j’entre complètement dans ce que j’invente : « L’une d’entre elles est … celle de Gaspard. Le marin. Gaspard était marin pécheur, il habitait dans le coin avec sa femme Hariette. Gaspard partait des semaines et des semaines en mer pour pêcher le poisson, c’était pour ainsi dire la seule source de revenu qu’ils avaient. Sa femme avait pris l’habitude de rester seule quand Gaspard partait, mais elle détestait rester dans la maison vide parce que le manque se faisait de trop. Gaspard et Hariette n’avait jamais eu d’enfant, ils étaient absolument tout l’un pour l’autre. Alors, à chaque fois qu’il partait, elle prenait son panier, sa couverture, et elle venait s’installer ici, dans ce phare. Gaspard avait l’habitude de partir une à deux semaines, grand maximum. Mais comme Hariette ne savait pas compter, pour connaitre le nombre de jours avant le retour de Gaspard, elle faisait une croix à la craie sur la pierre chaque fois que le soleil se levait. Et, un matin, Hariette s’est rendu compte qu’elle avait marqué toutes les pierres de ce phare. Gaspard n’était jamais revenu … Il parait qu’il était disparu en mer depuis trois ans. Hariette a finit ses jours ici, à l’attendre, comme elle l’avait toujours fait. De temps en temps, elle descendait sur la plage ramasser des coquillages. Et quand elle trouvait des perles, elle les jeter dans l’eau. Pour faire un chemin de lumière jusqu’à la lumière du phare, pour Gaspard, disait-elle … », wow, je suis parti vraiment trop loin. Même moi j’y crois à cette histoire. Et je crois que la jeune fille a l’air absorbé. Alors j’hausse les épaules, parce que je crois que c’est terminé : « Il parait qu’en se baladant sur la grève, on retrouve certaine des perles qu’Hariette a semé … ». Je suis quand même un vrai petit con, à mentir pour paraitre intéressant, pour ne pas qu’elle se moque de moi. Et je finis par venir m’asseoir en tailleur en face d’elle et de ses pieds tendus : « Y’a aussi l’histoire de ce petit abruti de Milan qu’est venu faire du skate dans ce phare et qu’est tombé sur cette fille qui ressemblait à un elfe … Il la trouvait jolie, mais comme il ne savait pas trop comment le lui dire, il lui racontait des histoires inventées sur ces pierres », un haussement d’épaule, et je repose mes yeux sur elle, dans ses yeux, la mine un peu boudeuse. Avant d’esquisser un rire léger : « Personne ne sait ce qu’est devenu Milan, parait qu’il s’est fabriqué un canoë et qu’il navigue sur toutes les plages du monde avec son canard de compagnie. Parce qu’il adore les canards. »



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Il va vraiment me raconter une histoire, je m'attends à quelque chose de drôle, d'un peu fou, un peu à son image. Il semble parler aux pierres comme je l'ai fait auparavant. Il me fait sourire un peu plus, étirant légèrement mes lèvres vers mes joues. Et puis l'histoire débute, un peu difficilement, en cherchant les mots adaptés. Je me laisse complètement envahir par le récit du jeune homme, ferme les yeux pour imaginer les scènes. Une histoire d'amour, c'est un choix qui paraît ne pas coller à la peau de l'inconnu mais pourquoi pas. Je l'imagine en marin, il est marrant avec sa tenue bleue et blanche. Et moi, les cheveux remontés en un chignon plus ou moins dressé, une tenue traditionnelle. Un baiser avant le départ en mer. Et puis l'attente, le décompte des pierres dans le phare, mon panier et ma couverture. Et jamais je ne reverrai l'amour de ma vie. Enfin, Hariette ne reverra jamais l'amour de sa vie. Elle est triste cette histoire, trop triste pour lui et sûrement trop triste pour moi. Je fronce les sourcils et mordille l'intérieur de ma joue, avant de rapidement reprendre une expression neutre. Je jette un coup d’œil aux pierres, cherchant des croix à la craie. Se sont-elles effacées avec le temps ? Ou n'ont-elles jamais existées ? J'ai envie de me lever et d'aller sur la plage, de partir à la recherche des perles du chagrin, ou plutôt de l'espoir. Mais je crois que je suis un peu trop triste pour me relever maintenant, comme abattue par la nouvelle, les épaules basses. Je le suis des yeux quand il vient s'asseoir face à moi. L'histoire est terminée, mais c'est comme s'il allait me raconter une suite. En fait, c'est une autre histoire, peut-être la sienne du coup, mais comment en être certaine ? Il attire de nouveau mon attention sur lui, plongeant son regard dans le mien comme pour le capter et que je ne m'en défasse plus jamais. Je ne rebondis pas sur le fait qu'il trouve que je ressemble à un elfe et qu'il me trouve jolie. Je suis restée bloquée sur un seul mot.  « Pourquoi abruti ? » A peine la question lancée qu'il me parle d'un canoë fabriqué et d'un canard de compagnie. Et après la tristesse d'Hariette, malgré elle plutôt, je me mets à rire franchement, d'un son cristallin. Je replis mes jambes, toujours de la même lenteur et lui tends la main pour l'aider à se relever. « Je vais chercher les perles, viens avec  moi. » Comme un ordre, sans lui donner le choix de me quitter ou pas. En l’entraînant dehors, j'en oublie même mon livre sur l'escalier et le fait que je suis en soutien-gorge, et je le force à ne pas récupérer son skate. Juste toi et moi,  rien de plus, rien de superflu. Un léger vent s'est levé pendant nos discutions, enfin, pendant son histoire, mais la nuit est encore assez loin. Il balance mes cheveux dans tous les sens, couvrant régulièrement mon visage.  Mes pas semblent accélérer de plus en plus mais la falaise me force à m'arrêter subitement. A moins qu'il n'ait tiré sur mon bras pour m'éviter de tomber car j'ai gardé sa main dans la mienne. Je plonge mes yeux marrons dans les siens. « Ton canard n'est sûrement pas assez fort pour nous aider à descendre... ».

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Je ne sais pas tellement ce qu’il m’a pris d’inventer cette histoire. C’est vrai, où sont passés les draguons, les samouraïs, et les pingouins qui parlent pour attirer les marins dans ce phare ? Je me surprends dans mon propre romantisme, sérieux, je joue à quoi ? Peut-être parce que j’ai vu qu’elle lisait Orgueil et Préjugés et dans mon inconscient ça a fait « tilt, cette fille aime les histoires d’amour ». Et je me prends presque à mon propre jeu inventant de toute pièce une histoire fantasmée. Ils sont mignons Gaspard et Hariette. Je suis sure que Gaspard est dans le ventre d’une baleine avec son petit copain en bois. Ah ouai, non ça c’est une autre histoire. Le seul truc vrai dans tout ce que j’ai raconté c’est qu’il y a effectivement 1095 grosses pierres à vue de nez. J’y peux rien, parait que je suis un génie des mathématiques et en balayant l’endroit des yeux, je suis à peu prés tombé sur le chiffre. Trois ans. Olala, quel con. Elle a l’air triste, j’ai envie de courir, de remuer les bras, de lui dire : « Hé, t’inquiète pas, ce n’est pas vrai ». Elle a l’air trop sensible, le genre un peu trop ailleurs pour supporter la tristesse. C’est la première fois que je rends une fille triste quoi, quel abruti ! Pourquoi je me prends la tête là ? Pourquoi est-ce que je me sens obligé de jouer les intéressant ? Fuck it, Milan, depuis quand t’en as quelque chose à foutre de ce que les gens pensent de toi ? Alors je me résigne à jouer les coqs et je vais m’asseoir en face d’elle, la regardant dans les yeux : « Parce que j’aurais mieux fait de te raconter l’histoire d’Amiral Moustache, le chat acrobate … », un haussement d’épaule, bizarre que ça me fasse chier sa réaction. Et je finis par esquisser un petit sourire quand elle se met à rire, ouai ouai, je suis vraiment trop bête comme garçon. Elle me tend la main et je l’attrape sans réfléchir, me relevant avec elle, presque à deux doigts de tomber l’un comme l’autre. Je crois que moi je suis du genre à flotter sur les planches de bois et elle sur les nuages. Et là, je ne sais pas, dans ma tête y a juste un chat qui joue des maracasses. Même moi j’y crois aux petites perles, et je suis convaincu qu’on va en trouver. Et je me laisse trainer dehors, toujours accroché à sa main. Et wow wow wow, la falaise devant, on dirait qu’elle ne l’a pas vu. J’effectue une petite pression sur sa main, la tire à peine pour la retenir : « Attends! », et je la tire par le bras, esquissant un sourire plus grand encore quand mes yeux croisent les siens. Un brin espiègle, bien amusé, l’enfant illuminé : « T’as déjà volé ? ». Quelques fractions de seconde de silence, et sans attendre sa réponse, je reprends à voix basse : « Ferme les yeux ». J'attends qu'elle s'exécute, lâche sa main quelques secondes avant de la faire grimper sur mon dos : « Tends les bras, mon canard m’a montré comment faire une fois ». Et je l'empoigne bien comme il faut pour éviter qu'elle bascule : « N'ouvre pas les yeux, sous aucun prétexte, sinon ça ne marchera pas ... ».  Et avec elle sur le dos, je me mets à courir, de plus en plus vite, longeant la falaise en pensant trouver un peu plus loin un endroit plus commode à descendre. Et je fais des zigzags comme un véritable avion, j’en fais même le bruit, tournant sur moi-même, accélérant, ralentissant. Cinq bonnes minutes de courses avant d’arriver quelques mètres plus loin, à un endroit où la pente de terre est plus délicate, les rochers moins nombreux, donc facile à descendre. Je l’arpente, marche doucement en faisant attention à où je mets mes pieds, même si de temps en temps ils s’enfoncent dans des flaques et que nous manquons de trébucher. On arrive tant bien que mal en bas de la falaise, un peu plus loin que les pieds du phare : «Tu peux les ouvrir ».

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Une histoire de chat acrobate ? Il faudra qu'il me la raconte plus tard, parce que pour le moment, je suis bien décidée à chercher les perles. Sûrement pour rester un peu plus avec lui, parce qu'il me fait rire et me rend triste coup sur coup. Et c'est bizarre d'être capable de ça non ? D'habitude, quand je rencontre un garçon, il essaye de me décrypter, mais surtout de me draguer pour me mettre dans son lit. Lui, Milan si son prénom n'est pas inventé comme l'histoire du canard (et du phare sûrement, mais je veux croire qu'elle est réelle), ne semble rien chercher de tout ça. Il se laisse porter par le peu de mots que je prononce, par le peu de réactions que j'ai.  Et même si cela peu paraître dans une certaine tension sexuelle, rien n'est calculé à l'avance. Et cela, c'est ce que j'aime. Nous partons dehors, main dans la main. Sa légère pression sur mon bras me fait me tourner vers lui. Et mes yeux interrogateurs ne le quittent plus. Voler ? Le silence s'installe entre nous, sans que cela ne soit gênant. J'aime le silence des paroles, et le bruit du vent. « Ferme les yeux. » En quelques dixièmes de seconde l'ordre est réalisé. Nos mains se lâchent. Les paupières closes, je sens qu'il s'est rapproché de moi. Son dos se colle contre mon corps, et je pose  mes doigts sur ses épaules et saute sur son dos lorsque je comprends qu'il le souhaite. Avec l'un des sens en moi, on ressent beaucoup plus les choses. Mon ventre nu est collé contre son dos, j'ai toujours aimé les contacts peau à peau, c'est tellement naturel. Je tends les bras à sa demande, serrant mes jambes contre ses hanches pour ne pas tomber. Un sourire qu'il ne peut voir sur le visage. Je sens qu'il me tient fermement lui aussi et pourtant, j'arrive rapidement à l'oublier, lui. Mon cheval de fortune avance à un bon rythme, un galop plus qu'un trot vu comme le pas est berçant. Je me sens très rapidement en confiance, et même si on tombait à la renverse tous les deux, je pense que j'en rigolerai. Je me sens libre, comme une enfant, comme s'il n'existait plus que lui et moi sur la terre, qu'il n'y avait plus rien de triste dans le monde. Il fait les bruitages, tourne et retourne à m'en donner le vertige. Les bras tendus, fouettant l'air. Je ne me force même pas à fermer les yeux, cela semble si simple. Et les rires qui sortent de ma bouche sont absolument naturels. Je vole oui, et bien mieux que Rose et Jack dans Titanic !Beaucoup diraient que nous sommes fous, c'est sûrement vrai. De la vie. Et comme à chaque vol il y a un atterrissage, il finit par ralentir le pas et me permettre de rouvrir les yeux. Cinq minutes de rire intensément enfantin, j'ai dû rajeunir de plusieurs années avec cette descente. Toujours sur son dos, j'observe le phare d'un nouvelle angle en calmant mon rire. J'ai l'impression que le ciel veut se couvrir de nuages d'un gris plus soutenu. La mer semble nous appeler maintenant que nous en sommes plus près. Gaspard nous appelle-t-il à le retrouver ? Mes bras retombent et étreignent le jeune homme, les mains serrées sur son torse.  Je pose mon menton sur son épaule en cherchant son regard. « Milan, es-tu magicien ? » Son prénom sonne comme une comptine joyeuse. Et sous ses airs de petit fouteur de merde, il semble se cacher un jeune homme drôlement romantique.  

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