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(flashback) │Un enfoiré romantique... - Asmahane.

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Asmahane ♥

• J’avais décidé d’arrêter de me prendre la tête, de me laisser aller, de ne pas trop réfléchir et pour une fois, faire ce que mon cœur me disait et non pas ma tête. J’avais envie de passer plus de temps avec Asma, de passer de beaux moments en sa compagnie, de la savoir à mes côtés, d’être à ces côtés et de nous laisser aller ensemble, de ne pas se prendre la tête tout simplement. Lorsque j’étais avec elle, j’étais bien, je me sentais tout simplement encore plus vivant que d’habitude, comme si une force transparente m’envahissait, me faisant faire des choses incroyables. Ont étaient là, couché dans son lit, reprenant petit à petit notre respiration après avoir couché ensemble. Ont étaient si bien comme ça, aucun problème ne se présentait, personne n’était là pour nous prendre la tête, ont étaient simplement sur notre petit nuage, appréciant pleinement ce moment de bien être qui nous était offert. « Tu sais pas à quel point je suis heureuse avec toi. Je veux... enfin si c'est bien ce que tu sous-entends. Je veux être ta...copine. Ta petite-amie. » J’étais heureux, j’avais juste besoin d’entendre ça pour être aux anges. J’avais plus envie de faire tous ces défis stupides et complètement con en fait, j’avais juste envie d’être posé, et, Asma était la personne avec qui j’avais envie d’être posé, de pouvoir me dire que j’avais quelqu’un avec moi, prêt à me soutenir ou je ne sais quoi. Sentant ces lèvres contre les miennes, j’appréciais ce doux baisé qu’on échangeait, ces lèvres étaient comme un cadeau descendu droit du ciel. « Je suis contente... qu'on l'ai fait... je … hum... » Ne finissant même pas sa phrase, elle approcha ces lèvres des miennes, m’offrant un autre de ces baisés si bon tout en passant sa jambe contre ma cuisse, collant une fois de plus nos corps l’un contre l’autre. La serrant contre moi, je déposa une de mes mains contre ces fesses, la rapprochant encore plus de moi et continuant de gouter ces lèvres aux parfums si doux. Et puis, décollant doucement mes lèvres, je répondis à ces phrases qu’elle avait dites plus tôt. « C’est bien ce que je veux dire, je suis bien avec toi, alors j’ai envie qu’on continue, j’ai envie de pouvoir t’embrasser quand ça me chante, pouvoir te prendre dans mes bras quand j’en ai envie… » J’étais si bien avec elle, je savais très bien avant de venir chez elle que j’avais des sentiments pour cette belle blonde, mais, je ne savais pas que ça allait aller aussi vite. D’un côté, tant mieux, ça nous a permis de se mettre ensemble. « Je suis contente de t'avoir rencontré, Alek... » Plongeant mon regard dans le sien, je caressais doucement ces cheveux, appréciant ce moment de bien-être. Elle était en fait tout ce que je recherchais chez une femme, et, j’avais le plaisir de l’avoir là, contre moi, dans mes bras. La regardant, je préférais lui avouer ma réputation, peut-être qu’elle la connaissait, peut-être que non, mais, je devais lui avouer, rien lui cacher. « Je suis content moi aussi, t’imagine pas ! Mais… Faut que je t’avoue un truc, j’ai la réputation du gars qui va coucher avec des filles suite à des défis, sauf que je voulais que le saches, et, croit pas que tu sois un défis ou autre, si je l’ai fait avec toi, c’est que j’ai de réel sentiments pour toi, et, que j’ai plus envie de faire tout ça, on me l'a proposé, mais, j'avais pas envie de le faire pour un défis, j'avais envie de le faire car j'ai des sentiments pour toi… » Honnêteté, ce mot qui voulait dire beaucoup de chose… •
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J'étais une femme heureuse lorsqu'il vint me rapprocher de lui. Et surtout si chaudement, je ne pouvais pas être mieux loger. Alek était un homme parfait à mes yeux, il comblait chaque envie, chaque ordre que mon cœur désirait d'assouvir. « C’est bien ce que je veux dire, je suis bien avec toi, alors j’ai envie qu’on continue, j’ai envie de pouvoir t’embrasser quand ça me chante, pouvoir te prendre dans mes bras quand j’en ai envie… » m'avoua t-il. Il me charmait, c'était l'évidence même, et moi je courais dans ses bras, je lui offrais mon cœur comme-ci c'était la première fois que je vivais quelque chose avec un homme. Je lui démontrais mon plaisir d'être à ses cotés, il le savait, je lui disais. Alek était l'homme parfait à mes yeux, chaque seconde à le regarder, à l'embrasser me transportait dans un monde de béatitude, plus rien ne m'inquiétait à présent à part la façon dont j'allais l'embrasser, la façon dont j'allais lui dire que je l'aimais. Car maintenant que j'étais sa copine, il fallait lui dire ce que je ressentais, lui dire « Je t'aime » agrémenté de ma sincérité, de mon amour, de mon respect et de ma totale soumission à son amour. Mais c'est ce que je croyais. Il reprit la parole, et moi je les buvais. Je suis content moi aussi, t’imagine pas ! Mais… Faut que je t’avoue un truc, j’ai la réputation du gars qui va coucher avec des filles suite à des défis, sauf que je voulais que le saches, et, croit pas que tu sois un défis ou autre, si je l’ai fait avec toi, c’est que j’ai de réel sentiments pour toi, et, que j’ai plus envie de faire tout ça, on me l'a proposé, mais, j'avais pas envie de le faire pour un défis, j'avais envie de le faire car j'ai des sentiments pour toi… » Une gorgée qui m'étouffa. Et me fit mal.

J'étais passé d'une femme comblée et heureuse, à une femme dont le cœur venait de se briser de part et d'autre. S'il avait la réputation d'un mec dans ce genre-là, c'était que ça s'était vraiment passé. Je ne savais pas vraiment si je devais le croire, après tout, « on lui avait proposé de ce défi », et au final, il venait de le remporter...facilement. Je ne savais plus quoi penser d'Alek. Sur le coup, je quittais son contact, son corps pour me relever et attraper ma robe que j'enfilais rapidement. Je m'adossais au mur, soucieuse. Je croisais les bras, réfléchissant sur ce qu'il venait de se passer. Si Swann avait eu raison ? S'il avait raison que le seul homme possible dans ma vie et qui me comblerait, c'était lui et pas un autre ? Je m'étais sûrement bercé dans l'illusion d'un amour avec un autre homme ? Certainement. Je levais les yeux vers Alek. Je crois...que j'ai fais une erreur. Même s'il avait été honnête, je n'arrivais quand même pas à lui faire confiance après ce qu'il venait de me confier. Dans le but de plaisir charnel, tu t'es moqué des femmes, tu... ils te l'ont proposés mais tu as fais quoi tout à l'heure ? Combien même tu m'aurais aimé, tu me l'aurais dis avant, combien même tu serais digne de confiance, tu me l'aurais dis avant que je t'offre mon corps... je recouvrais mon visage de mes bras, faisant à présent dos à Alek, je me tenais contre le mur, j'étais perdue. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Non, je ne pouvais pas. Mon cœur n'arrivait plus à l'aimer de la même façon. Je... j'étais à bout de souffle. je...je peux plus.Tu m'as retiré le seul moment où je faisais l'amour à un homme avec la plus grande sincérité des sentiments. Swann a raison, il n'y a que lui en qui je peux offrir tout ce que je possède. Je songeais à mon prince, qui lui était plus que parfait à mes yeux.
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• Dans tous les cas qui me passaient par la tête, j’avais toujours tout gâché, tout c’était toujours mal finit, comme si j’aimais ça me foutre dans la merde, comme si la galère était un plaisir, une deuxième maison. Je ne sais pas vraiment si je peux dire que depuis que je suis ici, j’ai pu avoir une vraie relation avec une fille, une réelle relation amoureuse, à chaque fois je me m’étais dans des histoires plus grotesques les unes que les autres, comme si j’aimais ça… Regardez, pour vous citer quelques exemples… Apple, c’était un défi, je suis tombé amoureux, elle l’a su, elle m’a refoulé. Langley, je sors avec elle juste pour lui éviter de passer pour une catin, alors que j’ai aucun sentiments pour elle en fait, et puis, le plus récent, Asma… J’avais de réels sentiments et j’avais eu un défi de posé sur sa tête, je l’avais refusé, je n’avais pas envie de coucher avec elle pour ce défi, si j’avais couché avec elle, c’est que j’en avais envie, que je savais très bien que j’avais de vrais sentiments pour elle, que c’était elle que je voulais, que pour une fois dans ma vie, j’avais envie de me poser avec une fille, d’être sérieux, de ne plus accepter tous ces putains de défis qui m’avaient foutu dans la merde plus d’une fois. Avec Asma, j’avais envie de tout ça, d’une petite vie de couple, avec elle, ça aurait été parfait, elle était parfaite. Avec elle, j’avais vu ce qu’était ce qu’on appelle l’amour, aimer une personne. J’étais amoureux d’elle, et, je n’avais aucunement envie de la blesser en lui avouant avoir eu un défi qui me poussait à coucher avec elle, mais, que si l’ont avaient couché ensemble, c’est parce que j’en avais envie. Sans plus attendre, elle se leva du lit enfilant sa robe, comme si je ne pouvais pas la voir dans cet état-là. « Je crois...que j'ai fait une erreur… Dans le but de plaisir charnel, tu t'es moqué des femmes, tu... ils te l'ont proposés mais tu as fait quoi tout à l'heure ? Combien même tu m'aurais aimé, tu me l'aurais dit avant, combien même tu serais digne de confiance, tu me l'aurais dit avant que je t'offre mon corps... je...je peux plus. Tu m'as retiré le seul moment où je faisais l'amour à un homme avec la plus grande sincérité des sentiments. Swann a raison, il n'y a que lui en qui je peux offrir tout ce que je possède.» Allez bam, prend sa dans ta gueule abruti. Dos à moi, contre le mur, je la regardais, qu’est-ce que je pouvais bien faire ? j’enchainais les conneries putain, c’est pas possible… Alors, me levant et enfilant mon boxer, j’alla vers elle, la prenant dans mes bras, je la bloqua contre moi pour qu’elle écoute ce que j’avais à lui dire et qu’elle ne parte pas… « Asma arrête… Si j’ai couché avec toi c’est que je suis amoureux merde, c’est pas pour ce putain de défi ! J’étais si bien avec toi que j’avais pas envie de gâcher ce moment de bonheur en te disant ça, j’aurais peut-être du te le dire avant, mais, je te jure que si c’est couché avec toi, c’est que… Que je t’aime… » Ouais, noter le bien les gars, c’est l’une des premières fois de ma vie que je balance à une fille que je l’aime, noter le, car vu ce que je viens de me prendre dans la gueule, j’pense pas avoir envie de le redire dans les semaines qui viennent… Alors, la libérant de mon emprise, je commença à reculer doucement, espérant qu’elle se retourne et me rattrape… •
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Je me sentais presque humiliée, déçue de par ce qu'il venait de me dire. Généralement, une fille se laisserait dire qu'elle avait été l'exception, que les sentiments avaient dépassés son jeu stupide et que je pouvais me permettre de lui pardonner. Mais je n'y arrivais pas, je me sentais vraiment très déçue par ce qu'il était, il n'était pas ce que j'aimais, il n'était pas du tout ce que j'avais cru voir de lui. Je m'étais rendue compte à présent que le seul homme qui pouvait me rendre heureuse n'était pas Alek, mais Swann, c'était Swann que je pouvais voir dans mon avenir, dans mon cœur surtout. Je gémissais sous la peur lorsque je sentis Alek me prendre dans ses bras. « Asma arrête… Si j’ai couché avec toi c’est que je suis amoureux merde, c’est pas pour ce putain de défi ! J’étais si bien avec toi que j’avais pas envie de gâcher ce moment de bonheur en te disant ça, j’aurais peut-être du te le dire avant, mais, je te jure que si c’est couché avec toi, c’est que… Que je t’aime… » En fait, c'était déjà trop tard. Ses mots ne me touchaient plus, son corps ne me rendait pas folle du tout. Le pire dans tout ça, c'est qu'il a juste fallu d'un éclair pour comprendre ce qu'il se passait en moi que tout venait de se détruire. Je venais de perdre le moindre sentiment amoureux à l'égard d'Alek, enfin si j'en avais eu en fait. J'avais l'impression de m'être servie de lui pour fuir la réalité, pour fuir le fait que j'aimais Swann plus que tout au monde. J'essayais de ne pas pleurer, mais c'était dur. Pardonnes moi, Alek... mais je crois que toi et moi, ça ne pourra jamais se faire. Je me tournais sur moi-même pour pouvoir lui faire face, affichant une mine vraiment triste. Je m'en voulais de lui faire du mal de la sorte, mais je ne devais pas lui mentir. J'essayais de me reprendre afin de continuer mes explications. Je crois...que j'ai trop rêvé. Tu es tellement beau, tu as le charisme qu'il me fallait, tu avais tout, tu étais si proche de moi que j'ai cru que je t'aimais. Mais... je crois que la personne que j'aime réellement, ce n'est pas toi. Et... excuse moi de te faire du mal mais je tiens à rester honnête avec toi. Pardonnes moi... Je... tu devrais t'en aller, tu... je te mérite pas. Je baissais la tête, j'étais un peu triste mais j'allais pleurer encore plus s'il restait là. Je m'en voulais d'y avoir cru.
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• Comme si je ne venais pas de prendre assez cher, elle était en train d’en remettre une couche. L’impression que j’avais était qu’elle voulait juste creuser un trou, y mettre ma tête, balancer des cobras royals et m’enterrer. Je m’étais laissé croire que je pouvais avoir droit à l’amour, je m’étais laissé bercé par ces putains d’illusions, et, pour une fois que j’étais franc, pour une fois que je décidais d’être honnête, j’en prenais plein la gueule. Je me demandais même si j’avais bien fait de lui dire, si au contraire je n’aurais pas plutôt du ne rien avouer, peut-être que j’aurais pu être heureux quelques jours, quelques semaines, je ne sais pas, c’est comme si le bonheur me fuyait, comme si j’avais la rage, comme si j’étais un isolé, dans un monde à part, monde ou l’amour n’était pas fait pour moi, monde, ou j’étais laissé pour mort, pour déchet sur la chaussé, un monde qui ne me souriait pas, un monde pourri tout simplement, et, malheureusement, j’en étais un de ces habitants, j’y domiciliais depuis ma naissance, et j’étais pas prêt d’en partir. Elle était là, face à moi, et je voyais ces yeux devenir rouge, les larmes montés. Putain, c’était quoi ce bordel ? C’est moi qui me fais jeter comme une merde et c’est elle qui pleure ? Je ne comprenais plus rien, mais je n’aimais pas la voir de la sorte, je n’aimais pas la savoir malheureuse. « Pardonnes moi, Alek... mais je crois que toi et moi, ça ne pourra jamais se faire. » Allez bam, reprend toi ça en pleine face, mange, mâche, avale, digère, ou du moins, essaye de digérer. J’avais pas l’habitude qu’on me jette comme ça, j’avais pas l’habitude de faire l’amour avec des sentiments pour finir par me faire jeter comme une vieille poubelle prête à être balancer dans le camion. Laissant ma main venir lui soulever le visage, je plongea mon regard dans le sien, je ne savais pas quoi dire, c’était nouveau tout ça, j’avais pas l’habitude, je connaissais pas. « Je crois...que j'ai trop rêvé. Tu es tellement beau, tu as le charisme qu'il me fallait, tu avais tout, tu étais si proche de moi que j'ai cru que je t'aimais. Mais... je crois que la personne que j'aime réellement, ce n'est pas toi. Et... excuse-moi de te faire du mal mais je tiens à rester honnête avec toi. Pardonnes moi... Je... tu devrais t'en aller, tu... je te mérite pas. » Ne pouvant m’empêcher de lâcher un soupire, je resta planté devant elle. Ça ne me suffisait pas, je ne voulais pas que ça s’arrête comme ça, que du jour au lendemain, je ne puisse plus la prendre dans mes bras, que du jour au lendemain, je doive passer mon chemin, faire comme si je ne la connaissais pas. « Alors si je comprends bien, tu t’es servi de moi pour essayer d’oublier une personne ? Tu m’as pris pour un pion ? C’est quoi en fait, car là j’ai du mal à comprendre… C’est pas à toi de choisir si tu me mérites ou pas… Regarde dans quel état tu te mets ! Je partirais seulement quand tu auras pas arrêté de pleurer, c’est tout… » Croisant les bras, j’alla m’assoier sur le lit ou j’attendis. Je ne comptais pas partir tant que je verrais ces yeux rouges, alors, elle avait intérêt à reprendre ces esprits. C’est moi qui devrait être en train de chialer là, pas elle. •
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