Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ? w/ Happy

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. Certes j'avais envie de passer la soirée avec Ivy mais comme elle s'était jurée de ne plus toucher une goutte d'alcool et que j'avais envie de m'amuser un peu en buvant, histoire d'oublier mes soucis du quotidien qui allaient revenir une fois rentré à Boston, les soucis que peuvent me causer mes soeurs sans trop le vouloir ou pas. Au final j'étais content d'avoir trouvé un ami de comptoir que je pouvais défier facilement avec des shots de vodka. Rien de plus simple que de boire le plus vite possible un shot de vodka non ? D'ailleurs, on était tous les deux à égalité, il allait encore nous falloir nous départager. Alors je vins lui répondre. "Oh bravo, joli descente aussi mais on refait un tour, vu qu'on est à égalité, faut nous départager tu crois pas ?", vins je lui dire, esquissant un sourire, tout en redemandant deux lignes de shot de vodka au barman et une fois les lignes servies, je vins commencer en premier. Allais je avoir la chance de mon côté ou non ce soir ?

© SEAWOLF.

Spoiler:

HJ:

Happy lui-même avait bien besoin de se changer les idées, d’oublier son quotidien, ses problématiques, tout ce qui l’attendait de pénible une fois  de retour à Boston. Il aurait bien aimé que ce Summer Camp ne prenne jamais fin, d’ailleurs. Et ce soir, contre toute attente, il avait fait la connaissance d’un ami capable de tenir la distance avec l’alcool, aimant apparemment les défis et prêt à se changer les idées en sa compagnie… que demander de plus ? Les deux avaient finis à égalité ce premier round de shooters, et l’américain n’était pas peu fier d’eux deux. « Joli descente toi-même, t’as bien géré ! » le félicita-t-il aussitôt, avant d’hocher vivement la tête de haut en bas. Effectivement, ne pas chercher à se départager serait limite criminel. « Moi je dis… faisons feu ! » s’exclama-t-il alors que Matt faisait signe au barman de les resservir. C’était reparti pour un tour…

HJ : j'avoue honte à moi, heureusement que tu étais là ! C'est parti pour se départager autant de fois qu'il le faudra !

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. A peine venions nous de faire connaissance que déjà on se lançait un défi mais en même temps on avait déjà un ou deux verres dans le nez alors on était pas vraiment très frais pour trop réfléchir. Mais le premier coup on avait tous les deux réussis alors j'espérais gagner au second coup sauf que manque de chance, cette dernière ne semblait pas être avec nous puisqu'on vins perdre tous les deux cette seconde fois. Alors je vins exploser de rire et vint proposer à mon nouvel ami une solution qui pourrait arranger l'un de nous deux ou les deux vu que cela pourrait nous aider à dessaouler un peu. "Bon je crois qu'on a pas la chance avec nous, je te propose que si tu réussis, tu payes à manger pour nous deux et si c'est moi qui gagnes, je paye, tu marches ?", vins je lui proposer, tout en attendant sa réponse et venant retenter une troisième fois. Après tout, ne dis on pas que jamais deux sans trois ? J'espère gagner même si payer à manger à un nouvel ami ne me gêne pas le moins du monde.

© SEAWOLF.

Spoiler:

HJ:

Effectivement, ce deuxième round ne les départageait même pas. Non pas qu’Happy en soit désespéré, au contraire, si Matt avait gagné il se serait incliné de façon très sport. Ce n’était pas le cas, mais son acolyte de ce soir vint avec une belle alternative, pour le gagnant comme pour le perdant. Celui qui l’emportait payait à manger à l’autre… autant dire que l’américain hocha positivement la tête aussitôt, partant du principe qu’avoir quelque chose dans l’estomac avec autant d’alcool d’ingéré d’un coup, ce ne serait pas du luxe ! « Bah écoute, moi je suis totalement d’accord ! Qu’on perde ou qu’on gagne, on continue la soirée ensemble alors moi ça me botte ! » s’exclama-t-il alors que c’était reparti pour un tour. Et ce fut Matt qui remporta l’énième tournée, sous l’air quasi fier de son comparse. La suite de la nuit ? Un excellent délire commun dans un petit restau du coin, hyper sympa, où ils demeurèrent un temps infini.