Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ? w/ Happy

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. Première soirée au Summer Camp, autant dire qu'après une journée tranquille passée avec mes soeurs, j'avais hâte de pouvoir aller profiter un peu de ma soirée en tant que célibataire. Parce que même si j'ai toujours ces fichus sentiments pour El' enfouis en moi depuis toutes ces années, il n'empêche que je n'en reste pas moins un homme et puis c'est toujours bien d'aller au bar de l'hôtel pour repérer un éventuel flirt de vacances et prendre la température aussi. Comme toujours, je m'étais habillé simplement d'un tee shirt qui moulait assez bien mon torse musclé et me rend au bar où il y avait déjà pas mal de monde. Je décide alors de me poser au comptoir et y commande un verre, le tout en regardant tout autour de moi. Peut être y trouverais je un petit flirt pour la nuit après tout ? Je suis jeune encore, j'ai le droit d'en profiter si je peux pas avoir celle que j'aime non ? Après quelques minutes, je repère une jolie blonde sauf que non loin de moi accoudé au comptoir, je vois un jeune homme l'ayant repéré aussi. Ok je suis en train de me souffler la fille avec qui je veux flirtouiller pour la soirée, damn it ! Je décide alors d'aller faire connaissance avec ce rival afin d'en savoir plus et de jauger son niveau de séduction, voir s'il la veut vraiment ou si c'est juste pour m'embêter. Bonsoir, je vois qu'on a les mêmes goûts, vins je lui faire savoir en taquinant un peu mais d'un air l'air de dire "va voir ailleurs si les vaches sont bien gardées" et attendant sa réponse.

© SEAWOLF.

Légende paroles:

Dès le début du Summer Camp, la séduction d’Happy avait été frénétique. Impossible de l’arrêter, de soir en soir, il se perdait dans des discours abscons rien que pour avoir la chance d’obtenir un sourire. Sa petite récompense personnelle. Oh bien sûr, le but n’était pas d’obtenir avec la demoiselle une relation épistolaire où il faudrait compter fleurette. Le but n’était pas davantage de s’intéresser uniquement à l’anatomie de sa bouche ou à ses amygdales, Happy avait un peu plus de classe que cela. Mais son appétit restait pantagruélique et ce soir ne faisait guère exception. Pour tester la température, le jeune homme avait opté pour une chemise simple, légèrement ouverte, et un pantalon particulièrement seyant. En somme, rien qui puisse l’accuser de s'enguignôcher. Il repéra rapidement une jolie blonde, qu’il comptait mettre dans sa poche sans sabrenasser. Hélas, la compétition se trouvait belle et bien là, et ladite compétition ne manqua pas de venir le trouver, le taquinant d’entrée de jeu. « On pourrait même dire qu’on a tous les deux de bons goûts ! » reprit-il sans l’ombre d’une hésitation.

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. La séduction fait partie de moi depuis à peu près toujours en fait. Non pas que j'aime séduire et flirter mais depuis la fin du lycée et surtout depuis que j'ai perdu de vue El', je refuse de m'attacher à quelqu'un car à mes yeux il n'y a qu'elle qui compte dans mon coeur, même si mes sentiments à son égard restent enfouis en moi. Au moins en séduisant et en flirtant gentiment, pas d'attaches, juste un peu d'amusement. On promet rien à l'autre hormis de passer une bonne soirée en notre compagnie et c'est ce que je préfère. Certes j'ai déjà eu pas mal de flirts dans ma jeune vie, du moins depuis mon arrivée à Boston parce qu'on peut pas dire qu'à Cleveland, j'ai eu vraiment le temps de flirter ni même à l'armée d'ailleurs. Seulement voilà parfois il arrive qu'on soit plusieurs sur la même fille en vue et ce fut le cas pour moi ce soir. Je vins alors le taquiner gentiment en lui disant qu'on devait avoir les mêmes goûts en terme de fille et il vint me confirmer qu'en effet c'était le cas. D'un naturel assez calme et vu qu'un flirt n'est pas comme une vraie relation à mes yeux, je décide de faire connaissance avec mon rival en me présentant. "Ravie de savoir que vous aimez les blondes alors. Moi c'est Matthew ou Matt et toi ?", vins je lui faire en me présentant car après tout, on est tous les deux dans la même galère. Va falloir qu'un de nouveau se trouve une autre blonde ou brune ou rousse ou whatever pour que l'autre ait cette blonde qu'on a en vue. Même si pour moi une fille n'est pas un bout de viande qu'on se dispute tel des charognards en manque de nourriture.

© SEAWOLF.

Légende paroles:

Loin d’Happy l’envie de jouer les abstèmes ce soir. Sans aller jusqu’à dire que l’alcool coulerait à flot, il avait envie de s’amuser tout en passant par la case séduction. L’américain pensait jeter son dévolu sur cette fameuse blonde et non créer un attroupement autour de lui telle l’Agora dans la Grèce antique. Un peu de calme et d’intimité, en somme, un parfait truisme en puissance, lui correspondant comme un gant. Seulement voilà. A aucun moment il n’aurait pu prévoir la présence de ce beau brin, à la carrure certaine, se déployant tel un ampélopsis, la force en plus. Finalement, la blonde lui paraissait un brin moins importante, sans savoir pourquoi. Il était curieux de savoir ce que ce presque parfait inconnu allait lui vouloir à lui, alors qu’il aurait très bien pu jouer également la carte de la séduction. « Je crois qu’on peut se dire « tu », non ? » proposa-t-il, tendant même la main pour le saluer de manière aimable. « Moi c’est Happy, enchanté Matt ! » fit-il, l’appelant par le diminutif que son interlocuteur avait lui-même énoncé d’entrée de jeu. « Je suis assez curieux de savoir pourquoi tu es venu me parler à moi et pas à cette… fameuse blonde justement ! Tu bois quelque chose ? »

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. Certes j'apprécie draguer de jolies filles mais si je vois qu'un autre est sur le coup, je n'ai pas envie de me battre pour un simple flirt alors que je peux en trouver une autre de libre. Je préfère de loin me battre pour avoir l'amour d'Elen plutôt que celui d'un simple flirt qui aurait crushé sur moi. Parce qu'à mes yeux et même si je respecte les femmes, un flirt n'est rien comparé aux sentiments que j'éprouve depuis toujours pour mon ancienne meilleure amie et que jamais vraiment pu lui en faire part car nos vies nous ont séparés tout ce temps. Alors quand ce beau brun à l'allure tout aussi musclé que moi a repéré cette jolie blonde et qu'il vient me demander de le tutoyer, je ne peux m'empêcher de lui sourire. D'autant plus qu'il n'hésite pas non plus à tenter de savoir pourquoi je suis venu lui parler à lui plutôt que d'attaquer direct avec la jolie blonde qui nous plait à tous les deux après s'être présenté à son tour. Alors je vins lui répondre. "Enchanté alors Happy et pas de problème pour le tutoiement", vins je lui répondre avant de reprendre. "Pourquoi se battre pour une fille qu'on ne reverra sans doute jamais ? Mais je peux te retourner la question aussi après tout", vins je lui demander à mon tour pourquoi s'attarde il à me parler s'il veut la jolie blonde dans son lit ? C'est vrai quoi ?, tout en attendant sa réponse.

© SEAWOLF.

Spoiler:

Pour le moment, la blonde semblait aux antipodes. Elle aurait aussi bien pu être un laideron ou une véritable cagole à cet instant qu’Happy ne s’en serait pas plus intéressé. Il ne fallait pas lui en vouloir, sa curiosité avait un effet frénétique sur lui, presque électrique, comme si une sorte de spectre s’était emparé de son âme, ne le laissait s’intéresser qu’à sa petite curiosité. J’ai nommé Matthew, ou Matt. Là résidait sa curiosité, tel une zizanie d’émotions différentes ressenties à son égard. Il ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam et pourtant il avait déjà tendance à l’apprécier. Une rareté pour l’américain. Aussi rare que d’être un saltimbanque en puissance ou de balancer un bon vieux supercalifragilisticexpialidocious de derrière les fagots. Un vrai énergumène, cet Happy. « Je trouve que c’est plus sympa, après tout on n’est pas vieux ! » fit-il d’un ton léger et humoristique, preuve qu’il n’avait pas l’intention de le rabaisser plus bas que terre mais bien d’engager une conversation comme s’ils étaient déjà potes. Un truisme en puissance. « En fait, je te rejoins. J’ai jamais trop aimé la compet’ façon testostérone et puis j’ai déjà oublié son prénom. J’ai fait fort cette fois, je n’ai même pas attendu le lendemain pour l’oublier… par contre, toi t’as oublié de répondre à ma question concernant ce que tu veux boire » s’amusa-t-il à en rire afin de détendre définitivement l’atmosphère.

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. La blonde semblait être très loin pour chacun de nous deux car pour l'heure seul ne comptait que notre envie de curiosité de l'un et de l'autre. D'ailleurs, il put s'empêcher de me faire savoir qu'il avait déjà oublié son prénom, comme s'il avait été la voir pour lui demander. Honnêtement si j'avais été la voir pour lui demander, je ferais un minimum d'efforts pour m'en souvenir ne serait ce que par respect pour cette dernière ? Après tout, on peut très bien flirter et le faire en respectant l'autre non ? Du moins cela reste mon point de vue. Il vint donc me répondre au sujet de la blonde tout en me rappelant le fait que j'avais pas répondu à sa question. Et pour cause, mon verre était déjà dans mes mains. Alors je vins lui répondre. "Tu peux pas te souvenir de son prénom si t'as pas été lui parler, tu crois pas ?", vins je lui répondre légèrement perplexe quant à ce sujet et reprenant. "Et si je te dis que je peux pas répondre à ta question vu que j'ai déjà ce qui faut dans mon verre", vins je lui répondre en venant le taquiner légèrement, tout en attendant sa réponse.

© SEAWOLF.

Spoiler:

Le panel féminin présent ce soir à la base paraissait très lointain désormais pour Happy. Comme quoi, il ne lui en fallait pas nécessairement beaucoup pour exacerber son côté non pas séduisant mais bien avenant envers autrui. En l’occurrence, il l’était envers ce Matt, qu’il ne connaissait guère mais qui lui paraissait avoir au moins le sens de l’humour. Bon point. « Je ne lui ai pas parlé directement mais entendu son prénom… je crois ! » tenta-t-il de se remémorer le début de la soirée. Happy n’oubliait rien, son hypermnésie se souvenant toujours pour lui. Rien de plus rébarbatif que de savoir toujours qui a prononcé quel mot de trop dans une situation. Rien de tel pour garder une belle rancœur à l’esprit. Fort heureusement, ce n’était pas le cas pour Matt, avec qui il ne s’était jamais accroché, il n’avait pas eu le temps de devenir irascible ou simplement pas eu l’envie ni la raison. « C’est pas parce que tu as ce qu’il te faut que tu ne peux pas me dire ce que tu bois, c’était ça la question ! » rit-il de bon cœur, pince sans rire.

Y'a pas assez de filles pour deux, on dirait ?
— with Happy

05 août soir. Même si ce soir j'étais venu au bar dans le but de me détendre et de faire de nouvelles rencontres féminines, je dois reconnaitre que celui qui était au départ un potentiel rival allait sans doute devenir un ami d'ici peu de temps. Parce que son côté nonchalant et qui ne se prend pas la tête me plait bien. Certes j'ai cru qu'il avait été parler à la blonde que l'on convoitait quelques minutes plus tôt et pourtant la réalité fut toute autre quand il vint me confier qu'il avait du entendre son prénom tout bêtement. En même temps comment aurait il pu entendre un prénom avec la musique environnante ? Puis il vint me faire savoir que ce n'était pas parce que j'avais mon verre plein que je ne pouvais pas lui dire ce que je buvais mais pourquoi ne m'a il pas poser la question directement aussi ? Parfois les questions détournées peuvent vouloir dire pleins de choses alors je vins lui répondre. "T'es en train de me faire croire que t'as réussi à entendre un prénom de là où nous sommes avec la musique à fond ? Non à moins d'avoir une ouie à l'épreuve du feu, c'est juste impossible, tu crois pas ?", vins je lui faire savoir avant de reprendre. "Ah bah dans ce cas je peux te dire ce que je bois, une tequila citron me semble il et toi alors tu vas prendre quoi finalement ?", vins je lui demander en retour et attendant sa réponse.

© SEAWOLF.

Spoiler:

Happy lui-même éclata de rire face à son petit mensonge. Effectivement, il n’avait pas pu entendre le nom de cette demoiselle et pour cause, le brouhaha ambiant avait tendance à parasiter son appareillage auditif. Il avait simplement voulu faire bonne impression, ne pas être juste pris pour un handicap - ou futur handicapé à tout le moins - par quelqu’un qu’il ne connaissait pas du tout. Sa condition lui paraissait tellement rébarbative à expliquer qu’il ne s’y risquerait sûrement pas, et se contenta d’afficher un large sourire amusé. Jouer les énergumènes, il adorait cela. Exacerber un faux côté de son tempérament également. Mais ce n’était pas pour mentir à autrui, non. Juste histoire de juxtaposer ce qu’il aurait rêvé d’être, à savoir bon entendant, à ce qu’il était vraiment, à savoir futur sourd… « Ouais je suis percé à jour ! De toute façon son prénom je m’en serais contrefoutu rapidement… je ne sais pas, tu trouves qu’elle a une tête à s’appeler comment ? » fit-il, plus amusé qu’autre chose. Pas besoin de se la jouer à faire une anthologie ou d’être un menteur, Happy comptait faire preuve de sincérité. Sans pour autant aller jusqu’à déballer sa future surdité, fallait pas déconner. Inutile de se créer en plus un climat anxiogène face à un presque parfait inconnu. « Te semble-t-il ? T’en as déjà bu plusieurs ? » rit-il de bon cœur avant de pointer son propre verre. « Vodka martini ! Ma première de la soirée et sûrement pas la dernière… t’es là depuis longtemps ? » Hors de question de jouer les abstèmes non plus, du reste…