(flashback) Parce qu'un échange de regard changea deux vies. - Swann

Il m'intimidait, me rendait folle. C'était tout nouveau pour moi d'être touchée par une telle présence. Swann avait ce petit quelque chose qui me donnait l'envie de l'apprécier plus qu'il ne le fallait, de vouloir être sa seule et unique femme qui lui faisait l'amour. Je le voulais ardemment. Pour ma part, je suis simplement le neveu de Poutine, et propriétaire de quelques affaires ici. Je ne pouvais m'empêcher de rire intérieurement à ce qu'il venait de dire. « Simplement » était vraiment le mot qui était de trop. C'était pas n'importe qui, Poutine, c'était un homme politique russe des plus importants, et ça semblait rien lui faire. D'un coté, je préférais qu'il soit le propriétaire de quelques affaires ici, histoire de pouvoir rester à ses cotés, car j'avais l'intention de le revoir qu'il le veuille ou non. Et j'étais bien partie pour. Après un baiser qu'il me donna, qu'il s'amusa à me foudroyer. Excuse-moi, mais je ne connais toujours pas ton délicieux prénom... C'était un détail non négligeable, j'avais carrément oublier. Il était vraiment temps que je me présente, finalement. Je glissais mon bras derrière sa tête, ramenant mon visage vers le sien tout en blottissant mon corps contre le sien. Pardonnez moi. J'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Asmahane Ghalia Johnson. J'ai actuellement dix huit ans et euh... j'aurais du rentrer à Harvard mais j'ai eu quelques problèmes mais ce n'est pas tellement important. Si j'aurais pu, je ne vous aurais peut-être pas vu... Je rougissais alors que j'approchais mon visage du sien pour l'embrasser tendrement. Je me sentais toute excitée de l'avoir contre moi. Je me glissais au dessus de lui, alors je tremblais encore un peu car j'étais si bien. Puis-je vous demander si nous pourrions passer la soirée autre part ? Par exemple, nous mettre dans un endroit plus agréable que le sol d'une backroom de strip-tease et que je vous tienne compagnie toute la nuit. Je pourrais vous faire un petit déjeuner demain matin, non ? J'ai envie de rester avec vous. J'étais tellement bien dans ses bras, j'avais envie de me montrer capricieuse et d'en profiter. C'était comme un second souffle d'être avec lui, je ne pouvais pas rater ça.

J'adorai la sentir blottie contre mon corps, cela me donnait une impression de bonheur quelque peu déroutante. Tout comme son visage si proche du mien, et l'appel de ses lèvres me torturait. Pardonnez moi. J'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Asmahane Ghalia Johnson. J'ai actuellement dix huit ans et euh... j'aurais du rentrer à Harvard mais j'ai eu quelques problèmes mais ce n'est pas tellement important. Si j'aurais pu, je ne vous aurais peut-être pas vu... Asmahane... C'était plutôt joli, et cela semblait venir d'ailleurs. Je m'avouais soulagé qu'elle ne fusse pas acceptée au sein d'Harvard, ce qui m'a permis ainsi de la connaître. Mais après tout, pourquoi ne pas l'aider à l'intégrer maintenant qu'elle était mienne ? Puis-je vous demander si nous pourrions passer la soirée autre part ? Par exemple, nous mettre dans un endroit plus agréable que le sol d'une backroom de strip-tease et que je vous tienne compagnie toute la nuit. Je pourrais vous faire un petit déjeuner demain matin, non ? J'ai envie de rester avec vous. Il était vrai que mon dos commençait à éprouver la rudesse du sol, et ce n'était pas le meilleur endroit pour passer un après... J'ai quelques relations à Harvard, et ce ne serait pas bien difficile pour moi de t'obtenir une place à une seule condition... Que tu apprennes le Russe : je déteste parler avec une femme qui ne sache parler cette merveilleuse langue, même si nous conversons en Anglais. Après un énième baiser sur ses lèvres, je m'écartais doucement d'elle sans pour autant ne pas lui caresser son sublime corps au passage. Je me levais tout en l'invitant à faire de même, me dirigeant vers mes habits tantôt abandonnés. Après avoir couvert mon corps d'eux, je regardais Asma avec un sourire en coin. Il fallait, même si le spectacle était agréable, qu'elle se vêtisse de quelque chose. Je repensais à la robe noire aux élégantes découpent dans le dos - très courte qui plus est - qui était entreposée plus loin, pour Aza-Bela à l'origine, que je venais d'acheter chez Alexander Wang... Du trente-six, ça te va ? fis-je à son égard tout en lui tendant la création.

Je ne me rendais pas compte à quel point j'allais pouvoir revivre. J'ai quelques relations à Harvard, et ce ne serait pas bien difficile pour moi de t'obtenir une place à une seule condition... Que tu apprennes le Russe : je déteste parler avec une femme qui ne sache parler cette merveilleuse langue, même si nous conversons en Anglais. sa remarque me fit sourire, je me voyais bien aller à Harvard, étudier là où j'avais voulu aller, faire ma vie comme j'aurais aimé. J'avais encore du mal à y croire. Je ne répondais pas, je ne savais ni quoi répondre, ni comment m'exprimer pour lui montrer ma gratitude si cela se faisait. Je répondis à son baiser, avant de me relever quelques secondes après lui. Mais moi je n'avais pas de véritables vêtements, j'avais une tenue de danseuse du ventre, je ne pouvais pas sortir comme ça. Je me posais contre la console où nous avions fait l'amour. C'est alors que sortant d'un sac qu'il avait sûrement amené, je vis une robe des plus chic. Du trente-six, ça te va ? me demanda t-il. J'étais impressionnée, je n'étais pas habitué à ce genre de vêtement. Je pense que c'est bon. Je pris timidement la robe qu'il me tendait. Je me demandais à qui elle était destiné à l'origine, je me doutais qu'elle n'était pas pour moi, j'espérais que ce soit ne sois pas une femme, je voudrais pas avoir des problèmes, j'avais trop besoin d'argent. J'enfilais sagement la robe, elle était plutôt juste. Je grimaçais légèrement. Hm, c'est un peu juste question poitrine, mais le reste est parfait. Merci. Je m'approchais de Swann, entourant ses épaules pour l'approcher de moi et l'embrasser. C'était ma seule envie du moment, être à ses cotés. Une fois notre baiser rompu, je murmurais. Je resterais avec vous, hein ?

Soudainement, le fait que cette robe puisse être destinée à ma sœur me sorti complètement de l'esprit, si bien que je me laissais charmer par ces fines courbes ayant pour fourreau cette création d'Alexander Wang. J'esquissais un faible sourire en coin tout en m'aspergeant d'un peu d'Armani histoire d'être un brin présentable. Hm, c'est un peu juste question poitrine, mais le reste est parfait. Merci. Effectivement, sa superbe poitrine semblait quelque peu à l'étroit - si bien que j'éprouvais l'envie de l'en délivrer même si je la refoulais au possible, afin de ne pas tarder à regagner mon cocon. Hm, c'est un peu juste question poitrine, mais le reste est parfait. Merci. Ses lèvres rencontrèrent les miennes avec délice : je ne saurais me lasser de ses baisers. J'en profitais pour glisser mes mains le long de son corps longiligne, profitant de notre proximité que j'adorais constater. Je t'en pris, Asma. Lui adressais-je tout en la prenant par la taille, et me dirigeant vers la sortie. Elle te va si bien que l'on aurait pu croire que Wang l'a dessinée pour toi. Après un bref silence, j'ajoutais : Sauf qu'il ne devait pas avoir prit en compte que tu avais des seins. Après une main passée dans mes cheveux, geste qui malheureusement n'améliorait presque en rien ma coiffure désastreuse, nous poussâmes la porte. Sortir ainsi ! Pourtant, c'est-ce que nous faisions, sous le regard de quelques clients s'étant détachés de la danse lascive de la stripteaseuse, et d'un ou deux serveurs vacants à leurs occupations. La fraicheur nous accompagna jusqu'à la porte de ma limousine dans laquelle nous nous installâmes. Ma tête se posa sur son épaule tandis que les rues défilaient sans fin. Ma main rejoignit la sienne tandis que mes lèvres s'emparaient des siennes. Tu es vraiment délicieuse dans cette robe, si bien qu'on ne pourrait pas se douter que t'étais strip-teaseuse...