An ice cream is everything on summer :: Mira

Impossible de s’imaginer pantouflard en bossant avec Mira. Au contraire, s’ils ne semaient pas tous deux la zizanie en se goinfrant de cacahuètes, ce serait beau. Plus sérieusement, Happy espérait une petite consécration sur ce coup-là. Rien que le fait d’être embauché ailleurs que dans un club où se mêlaient laiderons et cagoles semblait être une véritable promotion à ses yeux. Il comptait tout faire pour qu’aucun amalgame ne soit lancé à son encontre, mais aussi éviter d’être congédier. Il s’agissait de la chance de sa vie ! Quitter les basses besognes du job de gigolo, de sa vie de saltimbanque pour retrouver un bar normal, plein de clients dodus loin d’être abstèmes, mais plutôt éthylophiles, donnerait l’impression au jeune homme de retrouver son indéfectible honneur. Une véritable promotion je vous dis ! « Je sais que tu ne peux rien me promettre, et crois-moi je serais ravi de ne pas t’en demander autant… je croise juste tous les doigts, même ceux des pieds ! Et puis si tu n’y arrives pas tant pis, j’ai déjà rebondi sur mes deux jambes, ça ne sera qu’une fois de plus ! » Pas la peine d’avoir passé et obtenu l’agrégation pour se rendre compte qu’Happy espérait changer de job rapidement, avoir un panel d’options qui élargirait son horizon et l’aiderait à quitter l’atmosphère putride dans laquelle il bossait actuellement. Quitte à passer pour un énergumène aimant les passades de vie labyrinthiques, il se moquait bien d’exacerber quelques défauts pour trouver un autre taff. Bosser avec Mira serait un bonus, bien moins anxiogène que tout ce qu’il avait connu jusqu’à lors, même s’il était resté très mutique là-dessus. « Tu sais que je t’adore ? » lança-t-il en lui embrassant doucement la joue. « Bah écoute je mettrai toutes les chances de mon côté si d’aventure il veut bien me rencontrer. Et n’aie crainte, je suis certain de m’entendre avec les clients ! Qu’ils soient alcooliques ou pas on s’en tamponne, on respecte le client ! » Happy avait l’habitude, et pas question de se la jouer coprolithe impossible d’évolution, ou trop capable de jouer aux amalgames contre les autres. Le client est roi. « Je veux bien que tu me la montres ! Je suis sûr qu’elle est sublime. Mais t’as raison, toi tu excelles en création, autant laisser à des couturières d’excellence le soin des passages qui te posent problème… tu fais souvent de la couture toi ? » s’intéressa-t-il aussitôt de manière frénétique. L’américain trouvait cela passionnant, pouvoir bosser de sa passion. Aucun risque d’être ergophobe, à moins de ne vouloir se foutre de la gueule du monde. Ce serait abscons à bien y réfléchir, là était le truisme ! Happy observa Mira s’asseoir sur un banc et la rejoignit, alors qu’elle sortait son téléphone, mettant de côté leurs impedimenta respectifs pour bosser sur cette petite lettre en question. Cela ne donnerait peut-être pas un blockbuster, mais au moins ce serait plus passionnant qu’une messe d’un ecclésiastique. Après tout, ce n’était pas comme s’ils allaient parler d’uxoricide ! « Hmm… cher glacier qui nous régalez les papilles ? Qu’est-ce que tu en penses ? Histoire de lui passer un peu de pommade, qu’il aille jusqu’au bout ! »

Mes paupières se ferment, se closent avec une douceur infinie, alors que je savoure cette glace. Sa saveur, ce parfum fraise tagada est aussi magique que l'est le mot Supercalifragilisticexpialidocious . Aussi magique que je pense avoir le pouvoir de convaincre mon patron, cet ornithorynque , sortie tout droit d'une grotte où il doit cohabiter avec des cénobites, et autres cucurbitacés j'imagine . Enfin le boulot reste le boulot, il reste celui qui me donne un chèque à la fin du mois. Même s'il m'a demandé de m'enguignocher pour attirer un peu plus de clients . Je ne tiens pas à devenir une cagole, mais de toute façon, je ne pense pas que ce soit vraiment ce qu'il souhaite également. Faire du Lord Hobo un bar à prostitution n'est pas son objectif… j'imagine qu'il m'a dit cela plus par colère, ou pour me faire comprendre que si je n'étais pas capable d'assumer mes horaires à son bar, un autre comme le Nirvana pourrait m'embaucher... Je rouvre lentement les yeux, avant de poser ce dernier sur Happy, un sourire se dessinant sur mes fines lèvres, le voir aussi heureux, me prouve qu'il porte bien son nom. « Je suis là pour toi, c'est normal, si je peux t'aider je ferai mon possible pour te sortir de cette misère. Et puis, bosser dans un bar comme le lord Hobo c'est vraiment bien… Il y a une bonne ambiance, et sincèrement il n'y a pas tellement d' ethylophile, bon, il n'y a pas non plus que des abstèmes mais on rencontre une tonne de personnes sympas. Et si je n'arrive pas à te faire entrer au lord Hobo, il y a bien d'autres bars à Cambridge qui accepterait de te prendre »dis-je avec un petit sourire, estimant qu'il n'est pas bien difficile de trouver du travail dans une fille comme Cambridge. Lorsque le Bukowski Tavern à fermer l'année dernière, je n'ai cherché et postuler dans d'autres bars que durant une semaine, avant d'être contacté par ce même byzantin, qui n'a pas au final un coprolithe à la place du coeur , ce qui me fait penser qu'il y a une chance pour qu'il accepte de prendre Happy à l'essai avant de l'embaucher définitivement. « Le client est roi, tu dois le respecter, mais lui aussi tu sais… » dis-je en arquant un sourcil, il y a certaines choses que l'on accepte, d'autres non… comme la dernière fit où l'un des clients du bar s'est battu pour me défendre après qu'un autre un peu trop alcoolisé s'est attaqué à moi violemment . Je laisse un soupir s'échapper de mes lèvres, me rappelant cette scène alors que je suis resté pantomime devant … « Oui ; je dessine des vêtements, et j'en crée quelques-uns moi-même que je porte ensuite… je me sers à moi-même de mannequin on va dire ! Je crée de tout, des pulls, des tops, des jupes ... parfois des robes, j'ai fait moi-même la robe que je portais au bal de fin d'année de l'année dernière » dis-je pas peu fière de moi. Cette robe, était simple, mais je la trouvais tellement … féerique, collant parfaitement au thème de cette soirée, et la fierté de ce dire qu'elle venait de mon propre esprit, dessiné et fabriqué de mes mains . Je pense encore à cette dernière lorsque je commence à taper le texte qu'il me dicte. « Oh on fait quelque chose d'abutyrotomofilogène, que ça ne soit pas non plus abscons . Mais pour commencer oui je pense que ce n'est pas mal, après un petit panégyrique sur ces parfums variés, et délicieux... Et après on attaque sur le manque de cacahuètes… et de chantilly aussi ! »

« Merci pour tes encouragements ma belle… de toute façon j’en ai ma claque de passer pour un saltimbanque et un larbin. Ma mère étant dans le coma, son business manque de partir en cacahuète de jour en jour et je ne veux pas gérer ça. Ce n’est pas moins le gérant en plus ! Elle a pris un pantouflard finit pour gérer sa petite besogne. Mais ça ne me dérange pas. Cela m’évite au contraire de devoir répondre aux désirs des cagoles d’escort qui bossent à son club. On parlait d’hétérogénéité tout à l’heure, mais il ne peut pas y en avoir, fais-moi confiance ! Puis quand bien même, je ne veux plus que l’on puisse faire un amalgame vis-à-vis de moi. Pas plus que je n’ai envie de risquer de choper des acariens une minute de plus ! C’est dingue… ma vie pourrait limite inspirer un blockbuster tellement elle est pourrie ! » Happy essayait de tourner un peu la chose en dérision, passant sur le fait d’être au milieu d’un véritable charivari émotionnel. Un lacis de problèmes pesait sur ses épaules, notamment le fait de devoir débrancher sa mère après le Summer Camp. Ca, il se refusa à en faire mention, histoire de ne pas laisser proliférer sa tristesse au cours de cette discussion tout sauf déprimante. « En tout cas, même s’il y a des sac à vin je m’en fous, bosser avec toi serait grave fun ! » fit-il de manière plus positive, à l’aide d’un petit sourire. L’américain ne trouverait certainement pas rébarbatif d’essayer de se faire respecter d’un client. Il le faisait régulièrement dans son job nocturne actuel, et ce sans devenir irascible. Heureusement, sa patience était d’or en la matière, même sans aller jusqu’à se proclamer janséniste. Il ne trouvait pas cela anxiogène et ça, pas la peine d’avoir l’agrégation pour s’en rendre compte. Pour être plus explicite et éviter le défaut d’être mutique, il aimait bien se défendre comme s’il se trouvait en pleine agora, ou défendeur de la veuve et de l’opprimé en plein Empire byzantin, sans pantomime ni ergophobie. « Ta robe de bal était sublime ! Et tu fais des fois des vêtements pour homme ? Je pourrais te servir de modèle ou de mannequin, si ça peut t’entraîner » proposa-t-il, ne pensant pas expliciter là une idée apotropaïque. Quelques soient ses impedimenta, sa volonté était quasi frénétique lorsqu’il s’agissait d’aider quelqu’un. Et si cela pouvait entraîner Mira… c’était idéal. « Ouais, vaut mieux éviter quelque chose d’abscons sinon le type il ne va pas nous suivre, même si je doute justement qu’il soit carrément abutyrotomofilogène le pauvre ! Bon faut pas qu’il aille croire qu’on veut démarrer une relation épistolaire non plus, mais clairement, je te suis : le complimenter sur ses délices, mettre en avant le fait que ça manque quand même de cacahuètes, et si ce n’est pas un total ornithorynque il va saisir le message, obligé, avec un peu de chance, si c’est plutôt un abstème plutôt qu’un éthylophile à mort… »

Devoir gérer un établissement que l'on déteste, tout en sachant sa mère dans le coma, d'avoir une mauvaise réputation par rapport à ce travail. Je pousse un léger soupir, en posant ma main sur l'épaule du jeune homme , n'ayant d'autre moyen pour lui remonter le moral que de lui proposer une solution de repli : un travail en tant que serveur au Lord Hobo , fronçant doucement les sourcils à ses dires. « Si ce n'est pas toi qui gères cet endroit, pourquoi tu te sens obligé d'y travailler, alors que tu n'aimes pas ça ? » Dis-je en fronçant un peu plus les sourcils, ayant toujours pensé que c'était lui qui faisait tourner l'établissement . Enfin c'est une raison de plus pour le sortir de là. Je me sens d'autant plus Quincy à vouloir le sortir de cette merde, il n'y a pas d'association ou de cause pour aider les personnes . Par contre je retrouve rapidement mon sourire lorsqu'il se plaint de sa vie, quelque peu merdique il faut le dire. « Aller le meilleur doit être à venir dans ce cas. » lui dis-je avec un clin d'oeil amusé. Il n'a pas encre passé la moitié de sa vie dès qu'il aura un travail décent, cela lui permettra de remonter doucement la pente. « bon du coup, je te pistonnerai pour le rôle de serveur ça t'irait . Parce que la barmaid c'est moi, et bon… je ne pense pas que tu m'arrives à la cheville en matière de cocktail ». dis-je avec un large sourire sur les lèvres, oui je ne tiens pas non plus à ce qu'il me pique la place le beau winthrops. Un homme ça fait toujours effet au comptoir. « Oh ouais, avec toi, tu pourras couvrir mes arrières lorsque j'aurai envie de me fumer une clope et que ma pause sera passé ! »dis-je en riant, voyant toujours les avantages de bien s'entendre avec mes collègues, même pour les remplacements de dernières minutes, les retards etc. dans ce genre de métier il faut se soutenir, et on s'entraide toujours. Avec Happy, je sais que je n'aurai rien à craindre, on s'entraidera sans problème. Comme lorsqu'il me propose de me servir de modèle pour mes vêtements hommes. « Pour l'instant, j'ai juste fait des croquis oui, mais je n'en ai jamais vraiment créé Mais si tu acceptes de me servir de mannequin, oui je peux t'en faire quelques-uns. Ça te fera économiser de l'argent en plus pour les vêtements. » répondis-je avec un sourire satisfaite. C'est toujours bon de s'entraîner et Happy à un corps de rêve, aux proportions parfaites pour créer des modèles. . Je constate que ma glace est quasiment achevée, arrivant bientôt au cône… alors que le goût est encore sur mes lèvres, je pense que c'est le moment pour commencer notre lettre, qui pour le moment se trouve sur le brouillon de mon téléphone. Je tape rapidement la formule de politesse ainsi qu'une ligne ou deux sur le délice de ces glaces. « je marque aussi qu'il fait des parfums originaux et délicieux aux goûts qu'il faut qu'il continue. » dis-je avec un sourire, avant de m'arrêter quelques secondes pour lécher ma glace … « du coup je propose de faire la technique sandwich tu vois . Un compliment, un reproche et finir sur un compliment. Donc là on met le manque d'arachides » tout en expliquant je continue d'écrire. C'est le genre de chose, stupide, sans intérêt mais qui sont tout simplement géniales et amusant avec Happy. « Et le dernier compliment je ne sais pas... » dis-je en me mordant la lèvre tournant mon regard vers lui, espérant que mon meilleur ami est un peu d'inspiration ?

La présence de la main de Mira arracha un petit sourire à Happy. Faible, mais néanmoins présent. Effectivement, s’il n’aimait pas bosser là bas, l’américain pouvait avoir toutes les raisons du monde de ne surtout pas chercher à gérer quoi que ce soit dans ledit club… « Eh bien… parce que ma mère tenait à ce club. Je ne sais pas, c’est un peu une obligation. C’est con, je sais » admit-il en haussant les épaules, prenant finalement la main de la demoiselle dans la sienne. Il ne savait pas si elle pouvait comprendre, mais ça lui faisait tout de même du bien de lui en parler. « J’ai envie de croire que le meilleur est toujours à venir ! Et n’aie crainte, je préfère te laisser le bar vu que tu es une vraie pro… moi, le service m’ira très bien ! Je ne serai pas exigeant, je prendrai ce que l’on m’offrira tant que je peux sortir de ce gourbi tu sais… » Puis quelque chose disait au jeune homme que ce ne serait pas forcément un marché de dupe, Mira lui expliquant aussi qu’il pouvait très bien la couvrir en cas de pause dépassée. « Je suis très doué pour couvrir les gens, t’en fais pas… tu pourras compter sur moi ! » s’exclama-t-il, en esquissant un petit clin d’œil complice à l’attention de sa meilleure amie. Quand bien même il ne travaillerait pas pour ce bar, il serait encore capable de la couvrir en retenant le patron à bavasser. Par ailleurs, si son amie si chère ne parvenait pas à le faire embaucher, elle accepta néanmoins de le prendre comme mannequin pour des fringues pour homme, qu’il pourrait ensuite porter. Une économie sur laquelle il ne crachait aucunement, et pour cause, son portefeuille criait tellement au secours qu’il ne pouvait même pas faire de shopping en ce moment. « Au-delà de l’aspect financier qui pèse assez lourd pour moi en effet, ce sera un honneur que tu t’entraînes grâce à moi ! J’ai envie de t’encourager. » Cela servait à ça, les amis, n’est-ce pas ? Même si pour l’heure, ils s’occupaient surtout du brouillon de la lettre à envoyer au glacier, que Mira tapait sur son téléphone, Happy gardait dans un coin de sa tête que l’expérience mannequin serait sûrement riche et intéressante dans le genre. « Ouais, le coup du sandwich excellente idée ! Surtout qu’il n’y a pas que des défauts, il fait quand même des parfums de tuerie… donc manque d’arachide et en dernier compliment, on peut sortir que ses prix sont attractifs malgré le fait que tout soit maison ? »

C'est quelque chose d'assez compliqué pour moi de comprendre le sens de la famille. Le fait qu'Happy se soit senti obligé de travailler dans l'entreprise de sa mère... comme la plupart des étudiants d'Harvard, surtout à la Éliot House, qui se sente obligée de reprendre l'affaire familiale... Tout ça, je ne connais pas, jamais l'idée de devenir banquière comme mon père m'aurait effleuré… de toute façon je suis nulle en math alors le choix était vite fait. « Non ce n'est pas con... » dis-je doucement … pas con, c'est compréhensible j'imagine, surtout si celui qui la gère ne s'y connaît absolument pas. C'est une façon pour lui de garder un œil sur l'entreprise de sa mère, comme elle le faisait. « je ferai vraiment mon possible Happy, promis. » dis-je à mon ami avec un sourire . Je suis une personne qui a le coeur sur la main, mais encore plus avec mes amies, et les personnes qui me sont chères. Je serai prête à tout pour eux...mais si je dois abandonner mon boulot pour lui laisser la place, je n'aurais malheureusement plus d'autre choix que de retourner moi-même vivre chez ma mère et abandonner Harvard pour faute de moyens. « Je risque d'en profiter alors… une cigarette par service, c'est trop peu. » dis-je en riant, moi qui en fume facilement presque un paquet par jour, et par moments les clientes tapent vraiment sur mon système nerveux et pour ne pas leur balancer leurs verres à la figure… une cigarette est de rigueur. « merci c'est gentil, et puis tu pourras me faire de la pub comme ça… tu n'hésiteras surtout pas à dire que c'est Mira Hudson qui a fait tel pull, maillot ou pantalon ! »dis-je en riant, s'il pouvait distribuer des cartes de visite et des flyers ce serait pas mal aussi… le souci c'est que je n'en ai pas encore de boutique ou autres que je pourrai lui demander de vendre, si ce n'est que mon nom pour le moment. Enfin pour l'instant on s'attaque plutôt à l'écriture d'une lettre qui touche bientôt sa fin, même si je sèche pour trouver un dernier compliment que je demande à Happy. « Oui je pense que l'on peut parler de ses prix pour finir … et on signe… je ne sais pas comment on pourrait se faire appeler ? » demandai-je avec un sourire à Happy. Qu'il fasse travailler un peu son imagination à son tour.

Pour clore la discussion sur son potentiel nouveau poste et toute l’aide que Mira voulait bien lui apporter, Happy se saisit simplement de sa main en souriant et en hochant positivement la tête. Il n’avait rien à ajouter, et ne souhaitait pas non plus lui mettre la pression. Elle ferait ce qu’elle pourrait, il en était persuadé. Néanmoins, l’américain esquissa un petit rire amusé en sachant que sa meilleure amie le prendrait sûrement comme alibi pour avoir davantage de pauses, ou des breaks plus longs, afin de pouvoir fumer tranquille. Avantage qu’il pourrait très bien vouloir lui-même, étant fumeur occasionnel, surtout en temps de stress. « T’as le droit à une seule pause clope par service ? » demanda-t-il, limite étonné. Mais en même temps, jusqu’ici, il avait bossé comme gigolo, pas serveur. Il fallait bien mériter sa paye, sans doute… « Hey compte sur moi, je vais tellement parler de toi autour de moi que tu vas crouler sous les commandes ma belle ! » Mira le connaissait suffisamment pour savoir qu’Happy mettrait ses propos à exécution dès qu’il en aurait l’occasion. Après tout, depuis le temps qu’il était gigolo, il connaissait pas mal de monde, tous univers confondus ! « Voilà, parler de ses prix pour finir et signer… M & H, vos plus fidèles clients ? Faudrait limite qu’on se crée une adresse mail pour une éventuelle réponse… »

HJ : je pense que l'on peut soit le considérer clôturé avec ma réponse, soit avec ta suivante, comme on avait dit

Je laisse Happy me prendre la main, serrant même mes doigts contre les siens. Ce geste n'a rien d'un geste amoureux entre nous, mais nous sommes là l'un pour l'autre ; et parfois les gestes valent bien plus que les mots, surtout lorsque l'on est aussi peu douée que moi pour les utiliser. Enfin je ferai un effort pour jouer les lèche-bottes et peut-être un peu faux-cul avec mon patron, pour tout faire pour que mon meilleur ami est une place dans ce bar, pour mette fin à son autre boulot. J'avoue que, par la même occasion j'en tirerais parti avec mes pauses. « Oui une pause de 10 minutes toutes les 3 heures... Donc bon si tu bosses de 18h à 00h, soit tu as 2 fois 10 minutes, soit une fois 20 minutes, et tu en profite pour manger un bout . Enfin faut se reléguer avec les autres pour ne pas qu'on la prenne tous en même temps évidemment … mais quand il y a peu de clients… je me permets des pauses supplémentaires. » dis-je avec un clin d'oeil en son intention. S'il y a 3 clients dans le bar, je me permets d'aller en griller une devant le lord hobo en surveillant que personne ne pique dans la caisse. J'adresse un sourire au jeune homme, qui me promet de m'aider pour me faire une clientèle. « si ça marche, je t'embaucherai comme chargé de communication ou je ne sais pas quoi si tu as besoin d'un boulot encore mieux que serveur ! » dis-je en riant… enfin ça ne sera pas pour tout de suite ça, faut-il encore que je lui crée des tenues et que j'obtienne mon diplôme final. « ou H&M comme la marque de vêtements… ça crée une part de mystère je trouve comme ça...et je suis d'accord avec l'adresse mail, que l'on mettrait en tout fin avec un ps pourquoi pas » dis-je en souriant finissant d'écrire tout ça sur mon téléphone, avant de ranger ce dernier et de finir ma glace. « Bon j'ai plus qu'à rentrer prendre ma douche et écrire ça ! » dis-je avec un sourire en me levant de mon banc, bien décidé à le faire après tout. «  et je n'oublie pas le fait qu'on doit courir ensemble toi et moi » dis-je avec un nouveau sourire avant de le prendre dans mes bras, comme signe d'au revoir avant de reprendre mon jogging en direction de mon cottage cette fois.

Voilà je pense qu'on peut le cloturer , pour bien mettre une fin et dire qu'ils se séparent quand même à la fin du rp

De toute manière, que Mira lui obtienne ou pas un autre job, elle pourrait toujours compter sur son aide. Happy était assez doué pour jouer la comédie, et cela permettrait très certainement à la jeune femme de gagner quelques minutes bien méritées de pause, quand bien même l’américain ne bosserait-il pas au même endroit… « C’est logique que tout le monde ne se barre pas en pause en même temps ! Ne t’inquiètes pas, je pense que ce système est un peu le même partout, je m’adapterai sûrement très vite. Puis pour ce qui est de te donner du temps supplémentaire… tu peux me faire confiance » renchérit-il en esquissant un petit clin d’œil complice à sa meilleure amie. « Oh tu sais, je suis tellement endetté de partout que si tu m’embauches ailleurs, je serai preneur ! Tu verras, l’employé modèle, c’est moi ! » fanfaronna-t-il faussement, à moitié hilare de cet élan de fierté ne lui ressemblant pourtant pas. Happy plaisantait, mais dans le fond, la vérité demeurait : son endettement restait bien réel. « H&M c’est génial ! T’es la meilleure ma bichette… vas-y pour le ps, histoire que l’adresse mail ne vienne pas casser la structure de tout ce qu’on a dit avant… » Vu que ça n’aurait rien à voir avec la choucroute, en théorie. Happy venait juste de finir sa glace, se disant que leur manœuvre commune ne pouvait que réussir et que ce serait un plaisir que de voir l’éventuel changement chez le glacier plus tard… « Tu as mon numéro, tu me joins quand tu veux pour qu’on se fasse un jogging ma belle ! » s’exclama-t-il en la prenant dans ses bras pour la saluer une dernière fois, avant de partir de son côté. Pour sûr, même si ce n’était pas au cours de ce Summer Camp, ils se reverraient très bientôt.

HJ : valaaa j'ai mis ma fin également, histoire que ce soit bien clôturé ! Merci pour ce RP, n'hésite pas à me joindre quand tu voudras pour un autre