It’s clear to see that time hasn’t changed a thing + Sophia

  Je sais bien? C'est pas mon genre les bourrelets qui tombent et la peau fripés quoique .... je lui levais le bras pour passer mes doigts le long de son bras et suivre la courbure de son aisselle  T'as déjà la vue qui baisse, t'sa oublié des poils ici j'attrapais le rasoir que je passais délicatement contre sa peau pour lui enlever les indésirables, puis je reprenais ce que j'avais entrepris. Mes paumes se pressaient contre ses clavicules, puis je glissais sur ses bras avant de remonter pour tracer des lignes invisibles contre son cou. Tant mieux. Parce que je m'en serais terriblement voulu si t'avais pris froid. J'aurais me sentie obligé de faire le garde malade la voix charmeuse, le souffle contre son oreille, je replaçais ses cheveux derrière ses oreilles lentement pour profiter de cet instant qui ne durerait pas. C'était l'espace d'une douche. D'une soirée. Notre histoire n'avait jamais eu vraiment de fin. Et si je lui donnais la fin qu'elle attendait. M'attendrait-elle encore ? Serait-elle encore à ma recherche ? Je soufflais contre sa gorge. Ses mains glissaient le long de mon torse et une myriade de frissons se dessinait contre ma peau. Elle avait ce pouvoir sur moi. Mes yeux ne s'était pas fait attendre pour se poser sur ses courbes, pour en suivre chaque trait. Elle avait ce grain de beauté que j'avais toujours aimé. Une petite tâche de naissance en forme de lune sur l'omoplate. Du bout de la langue je la dessinais lorsqu'elle me présentait son dos et à nouveau mes doigts se confondaient sur elle, contre sa poitrine, son ventre, puis son visage.  Parle-moi de toi Sophia. Dis moi ce que j'ai loupé  exhalais-je dans le creux de son oreille tout en y déposant quelques baisers. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Elle m'attirait. Elle m'avait toujours attiré.

Retrouver cette complicité était un plongeon dans le passé. Je fermais les yeux un instant pour humer son odeur, frottant l'arrête de mon nez contre la forme de son épaule. Mes mains se déplaçaient avec agilités contre son corps. Je pouvais sentir son ventre son contracter sous mon touché, les frissons l'envahir avec une rapidité affolante. J'aimais ça. Savoir que j'avais toujours ce pouvoir sur elle. Elle ne partait pas en courant. Pourtant, je voulais jouer, border la limite du désir pour suspendre les sentiments dans le ciel, aussi haut que les étoiles. Mes lèvres ne cessaient de faire des éloges à son épiderme. Je continuais de laisser cette trainer chaude, mais elle se tournait. Elle rompait cette étreinte pour ouvrir ses lèvres pulpeuses. La surprise. L'aberration. Elle avait été adopté. Mes mains quittèrent sa peau, soudainement devenue trop chaude. Tout ce qu'elle avait construit s'était évaporés en un claquement de doigt. Une soeur jumelles. Mes yeux se faisaient plus grands. Plus ronds. J'aurais aimé lui dire qu'elle était unique. Que ce sosie ne faisait pas d'elle un double sans profondeur. Que sa douceur était bien plus belle que toutes les autres. Que personne ne pourrait lui ressembler parce qu'elle était la seule.  Je ... Bordel. Je m'attendais à ce que tu me racontes tes voyages, que t'as été élue reine de promo ou une connerie dans le genre. Je passais une main dans mes cheveux encore sous le choc de cette nouvelle. Le point positif c'est que je vais fantasmer sur vous deux maintenant, tu crois que ça serait faisable un plan à trois ? peut-être que j'aurais pas dû sortir cette blague maintenant. Peut-être que j'aurais dû me taire. Sauf que je ne voulais pas que l'ambiance ne retombe et qu'elle parte. Pourquoi avait-il fallu que je pose la question.  du coup j'ai le droit de dire que ton père adoptif était qu'un pauvre con. Tu me diras, je l'ai toujours clamer haut et fort soufflais-je en me pinçant les lèvres. Ce soir tu peux être celle que tu veux. La petite fille à papa, lisse et parfaite ou cette nouvelle femme qui se cherche encore et moi ... j'aimerais bien découvrir la nouvelle Sophia. terminais-je par dire lascivement en la plaquant contre la parois de la douche, la main contre sa pommette.

Sophia avait une jumelle. J'étais surpris. Agréablement, faut se le dire. Quel homme ne rêverait pas qu'une femme pareil soit en deux exemplaires. L'air rêveur, la jeune femme me ramenait à la réalité en me donnant une tape derrière la tête. Je ne devais pas m'approcher de sa soeur jumelle. Elle ne voulait pas. Sauf que ses paroles, dans cet ordre précis me donnait l'envie contraire. Je voulais voir de mes propres yeux le yang de Sophia. Je voulais voir les traits doux du visage de sa jumelle se déformer par la sournoiserie et le feu de son tempérament. Mon regard s'accrochait aux arcs de son faciès. Je passais mon pouce sur son derme pour lisser les rides qui s'y étaient crées. Je ne pouvais pas lui promettre que je ne m'approcherai pas. J'étais intrigué et bien souvent, je me laissais dicter par l'envie. Mon envie. Elle pouvait m'en demander des choses, mais ça non. Cet homme avait fait tout son possible pour m'éloigner de sa fille. C'était à cause de lui. Il m'avait poussé à bout en faisant remonter à la surface mes vieux démons. Il avait joué avec mon passé en tirant les cordes les plus sensibles. Il en savait trop. Bien trop, alors j'avais dû me protéger. Partir sans donner de nouvelle m'avait semblé être le plus adéquate. Il a peut être fait de toi la femme que tu es aujourd'hui, mais un jour tu comprendras. dis-je en haussant les épaules. Ce n'était pas à moi de lui ouvrir les yeux. Je n'allais pas pleurer dans ses jupes, puis c'était de l'histoire ancienne non ? Alors je préférais la pousser contre la parois de la douche. M'enivrer des délices de son corps. Sophia était une femme aujourd'hui et la seule idée de découvrir ce nouvel aspect me rendait complètement dingue. Est-ce que mes doigts allaient brûler autant que par le passé ? Est-ce que sa peau avait toujours le même goût. Est-ce que la saveur de ses lèvres m'envouterait ? Ses ongles glissaient contre mes hanches, puis mon fessier. Un sourire se dessinait sur mes traits, alors que mes mains étaient passées dans son dos pour la ramener contre mon corps durci par le désir.