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La surprise se posait sur mes traits. La légère brise marine m'aidait à m'éclaircir les idées. Alors elle aussi était à Harvard ? Elle aussi participait au summer camp ? La vie est une garce. Je l'avais oublié par sa sécurité. Je l'avais oublié pour qu'elle puisse avoir la vie qu'elle mérite et maintenant nous allions évoluer dans le même environnement sans que nous puissions nous éviter ? Bien sûr que j'allais tomber sur son doux visage par hasard. On ne rate pas une fille comme Sophia. Après tout, je l'avais repéré sur cette promenade noire de monde. On peut toujours apprendre à s'éviter. soufflais-je en ne pouvant m'empêcher de replacer une mèche folle derrière son oreille. Elle me l'avait interdis et pourtant, je me laissais aller à mes envies sans me soucier des siennes. L'éviter serait le mieux. Mais maintenant que j'avais l'éclat de son visage devant moi, je ne le voulais plus. Sophia avait été l'une de ces rares filles avec lesquelles j'avais laissé parler mes sentiments et quoi de plus fort que la passion des vacances ? Mais moi j'en ai envie ... ça compte pas ? Nos chemins allaient de nouveau se séparer, j'allais tout faire pour, alors laisse-moi une dernière nuit Sophia. Ses prunelles s'accrochaient enfin aux miennes. Je pouvais saisir l'ampleur de ses sentiments. L'envie de rester et de partir qui la tiraillait. Ma langue caressait mes lèvres lorsqu'elle s'appliqua à me dire qu'elle n'avait plus de petit ami. A croire que j'avais toujours eu le bon timing pour entrer dans sa vie. J'arrive au bon moment alors soufflais-je avec un petit sourire narquois au coin des lèvres C'est bon. Me regardes pas comme ça. Je plaisante. titiller Sophia avait toujours été l'un de mes jeux préférés. Une douce teinte rosée venait couvrir ses joues. Adorable. Elle l'avait toujours été et je m'étais toujours amusé avec sa timidité. Pourtant, celle qui n'osait pas entrer dans le vif du sujet avait grandi. Elle voulait savoir, mais il n'y avait rien à dire. Parce que je suis un petit con Sophia. Tu l'as toujours su je t'ai blessé So. Je pouvais plus te regarder. Je pouvais plus être à tes côtés sans me dire qu'un jour, je pourrais faire pire. Ton père avait raison. Ton père avait raison. Regardes tu te portes bien mieux sans moi. et cette fois-ci, c'est un sourire sincère que je lui donnais parce qu'au final, c'était ça le principal. Qu'elle soit heureuse.
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