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« Mais non mais non… Vu comme elle était nulle, ça devait être sa première fois, au pire sa deuxième… » soufflai-je à la Kyla furax qui me faisait face, ne me démontant pas devant ses yeux qui lançaient des éclairs, me voulant rassurant en étalant l’inexpérience de Sophia en la matière… Mais elle n’en avait rien à faire de cela, à la rigueur ça l’énerva presque encore plus. Elle me tourna le dos avec agacement, ne supportant surement plus de voir mon petit air penaud, d’entendre mes justifications à deux balles. Et quand elle réclama l’identité de la jeune femme en question, je finis par le lui révéler. « Je savais même pas qu’elle avait une jumelle ! » me défendis-je avant d’ajouter : « Sinon je l’aurais invitée à se joindre à Sophia et moi ce soir là, ça aurait surement été moins chiant… » Ok, ta gueule Cole, le moment était très mal choisi pour tenter l’humour. Bref, j’avais tenté tout pour convaincre la brune de se faire avorter, même de la payer pour cela c’était pour dire, mais elle était fermée sur la question. Je n’avais pas très envie de lui parler mais je compris au ton et au regard de Kyla que je n’avais guère le choix. « Je t’assure que je me protège tout le temps… » Rectification : « Protégeais… » Parce que maintenant que je m’essayais à la monogamie j’étais censé être serein sur ce plan là. « Y’a peut être eu cette fois avec Sophia, dont je me souviens plus trop… » Parce que si elle, elle était saoule, moi je n’étais pas à jeun non plus. « Et cette fois avec Leevy, y’a un petit moment maintenant… » Et toutes les fois avec toi, bien sûr… Ok, trop d’honnêteté tue l’honnêteté. Parce que l’espace d’un instant, je crus qu’elle allait me larguer. Mais elle me souffla que non, qu’elle voulait toujours être avec moi. Que j’étais juste condamné au canapé et à un sevrage de câlin. Une moue boudeuse déforma mon visage alors qu’elle annonçait la couleur pour le reste notre fin de journée : dépistage. « On n’est vraiment obligés de fai… » Je ne pus même pas finir ma question que déjà elle m’entrainait, son regard me dissuadant de continuer à rouspéter. On était dans cette situation à cause de moi, je n’avais plus qu’à assumer. Et le plus vite les tests seraient passés, et le plus vite je retrouverais le chemin de notre lit et de ses bras… Je me levai donc pour la suivre, direction le labo le plus proche pour une petite prise de sang.(Invité)