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La tête à l'envers |Lily & Heather|

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- La tête à l'envers -
Lily & Lawrence

La bouteille entre les doigts de la rouquine restait aussi dans ceux d'Heather. La sentant glisser, la jeune Cain la repris pour elle. C'est à peine si elle entendait Lily et heureusement avant qu'elle ne hurle à l'autre crétin de se dépêcher, il avait déjà démarrer. L'état de Lily commençait sérieusement à se dégrader et Heather resta silencieuse jusqu'à l'arrivée. Son état à elle n'était pas brillant non plus et le froid qu'elle ressentait ne faisait que s'accentuer. Trop fatiguée pour suivre Lawrence, elle se contenta d'ouvrir sa portière et de sortir de là.

Lily était entre de bonnes mains à présent et ce n'était pas son petit cerveau d'architecte qui pourrait l'aider pour la suite. On allait poser des questions sur les blessures alors autant prendre la poudre d'escampette avant que son nom ne soit inscrit sur cette foutue liste de patients. Hors de question d'avertir les paparazzis.

Sa confiance en Lawrence demeurait aussi élevé que les températures au pôle nord. Il était dangereux. Si Lily était protégée de sa folie pour le moment, ce n'était pas le cas d'Heather. Il était armé. Il savait tuer rapide et visiblement il avait assez de monde pour nettoyer sa merde. Soit il était aussi mafieux que les russes, soit il était fou ou pire. Dans tous les cas, son entourage n'était pas sûr. Il n'était qu'un assassin, un meurtrier, un psychopathe. Après tout, Heather n'avait pas entrevue une fois l'expression d'une émotion autre que la colère et l'envie de tuer. Alors qu'il ne soit pas réellement surpris en arrivant à la voiture de ne trouver qu'une banquette vide, que deux sièges tâchés de rouge et surtout la portière arrière grande ouverte avec un clochard fouinant la boite à gant. C'était du pain béni une voiture ainsi offerte, non? En tout cas, envolée la brunette et parmi la masse à l'extérieur, bonne chance pour la retrouver.


@Lily-Rose S. Hopkins  @Lawrence H. Austen
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« La tête à l'envers. »
heather & lily




Ses paupières, alourdies par le poids de l’invisible, avaient à présent du mal à s’ouvrir. Paradoxalement, la douleur qui lui cisaillait les cotes était à chaque seconde un peu moins violente, voire même, elle se sentait envahir par une lourdeur qui n’était pas désagréable. C’était comme s’endormir profondément, sans crainte, sans a priori. Juste avec la sensation d’être sur un matelas moelleux et sécurisant. Elle avait perdu totalement conscience quelques minutes avant d’arriver à l’hôpital. Se sentant comme dans un entre-deux, et se demandant qui pouvait avoir un accent russe aussi lamentable. Franchement, ça ne voulait rien dire …

Immédiatement prises en charge par des infirmières qui étaient dans tous leurs états, et ne savaient plus où donner de la tête, en effet une femme avait été admise aux urgences quelques minutes avant elle. Accident de la route. Essoufflées mais efficaces, son dos rencontrant la surface du lit, l’une lui palpa le cou tandis que d’autre s’affairaient déjà à dégager le haut de sa poitrine pour essayer de relancer le cœur. « Allez ma belle, accroche toi ! » répétait la femme, le front trempé de sueur. Évidemment, Lily ne sentait rien à ce moment-là. Ce ne fut que lorsque la première décharge fut envoyée qu’elle eut l’impression qu’on lui arrachait le cœur de la poitrine. Le torse soulevé par l’impulsion, elle ré-ouvrit les yeux, de nouveau assaillie par de violentes douleurs qui semblaient être liées au sentiment de réalité. Elle était si bien, il y a quelque secondes … Pourquoi la ramener pour la faire souffrir ainsi ?! Une autre infirmière était en train d’essayer de glisser un masque à oxygène sur ses narines. Et sur le coup, avec le peu de force qu’il lui restait, elle eut le réflex étrange d’essayer de repousser la femme. Presque comme une supplication. « Non  … » avait-elle murmuré alors que des larmes perlaient sans qu’elle s’en rende compte le long de ses joues. Elle avait croisé le regard surpris de la femme, puis, son avis n’entrant vraisemblablement pas en compte dans l’équation, elle sentit une poigne lui maintenir le visage. « Le masque sera pas suffisant pour son cas … Injectez lui une dose de morphine, il faut qu’on l’intube pour aider son poumon valide à fonctionner. » Parce qu’apparemment, il n’y en avait qu’un seul sur les deux qui était perforé. Elle n’y connaissait rien. Mais en palpant ses côtes, et en voyant sa peau bleuie seulement sur une partie du corps, l’infirmière en avait déduit que l’autre n’avait pas été trop touché. Retombant dans l’inconscience doucement alors qu’elle sentait des aiguilles traverser sa peau, la dernière chose dont elle se rappela fut cette sensation horrible qu’on essayait de lui enfoncer quelque chose dans la gorge. Un tube en l’occurrence. Puis plus rien. Elle avait disparu avec une tripotée d’infirmières et de médecins derrière une porte à rabats.

« Monsieur vous êtes de la famille ? » avait interpellé l’infirmière en direction de Lawrence. Apparemment, l’air de famille n’avait pas l’air flagrant ? Normal, légalement, il n’était rien pour elle. Et pour l’administration, une figure familiale allait devoir faire le déplacement pour la paperasse. Quelle qu’elle soit. « J’aurais besoin de vous pour remplir quelques papiers monsieur … ? C’est pour la prise en charge. » Imperturbable, presque stoïque, l’infirmière semblait complètement déconnectée de la réalité rapide et sanglante qui l’entourait, davantage préoccupée par le remplissage de ses papiers administratifs qu’autre chose. « Je sais pas si c’est votre fille, l’autre là, qui était avec vous dans la voiture quand vous êtes arrivés … Mais elle est entrain de partir. Vous devriez p’têtre aller j’ter un œil. » avait-elle ensuite ajouté, imperturbable, haussant les sourcils en jetant un œil suspicieux sur la caméra de surveillance derrière son comptoir. Caméra qui donnait sur l’entrée des urgences, et sur l’aire de dépôt des patients. Bon visiblement elle ne devait pas avoir compris que ce n’était peut-être pas le moment de parler papiers et disparition furtive. Mais bon, chacun fait son boulot, paraît-il.





@Heather Cain @Lawrence H. Austen
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La voiture était vide. Retourné sur mes pas avec la ferme intention d'enfermer Heather dans une salle de l'hôpital pour mieux la cuisiner - recettes de ma composition évidemment - mes sourcils s'étaient froncés en rencontrant le vide des banquettes arrière. Quoiqu'inquiet pour le sort de Lily, je savais que les médecins ne m'auraient pas laissé entrer, et j'étais qui plus est parfaitement inutile aux soins qu'ils lui prodiguaient. Est-ce pour autant que son sort m'indifférait ? Absolument pas, c'était même plutôt l'inverse. Pour la seconde fois de ma vie, je redécouvrais l'horrible sensation que l'on ressentait face à la perte d'un être aimé. Perte étant un mot ne signifiant pas forcément la mort dans le cas présent, mais la disparition soudaine de la jeune femme, que je considérais comme faisant partie de ma famille, tout comme son père, derrière les portes blanchâtres du bloc opératoire. L'impression d'avoir le coeur arraché de la poitrine alors que les anciennes blessures peinaient à se refermer, c'est dans cet état d'esprit que je répondis à l'infirmière qui me questionnait. Soit mentir pour obtenir le maximum d'informations, soit se montrer parfaitement sincère et ressortir d'ici en ayant la peur au ventre et pas l'ombre d'un renseignement. Le choix fut rapide. « Quelle prise en charge ? » De nouveau, mon front se plisse et j'observe l'infirmière comme si elle parlait chinois. Ou pire, je craignais de comprendre là où elle voulait en venir. « Que va t-il se passer exactement ? Et ne me ménagez pas, je sais encaisser les mauvaises nouvelles et j'ai horreur des non-dits, alors soyez franche mademoiselle. » Ca avait le mérite d'être parfaitement clair. Même si intérieurement, le choc serait rude si j'apprenais que Lily ne s'en sortirait pas, même si je savais que je ne m'en relèverais pas, les apparences seraient préservées. D'autant qu'il y avait une autre personne qui allait être plus mal encore que je ne l'étais déjà : son père.

Quoiqu'il en soit, lisant en diagonale les papiers administratifs que la jeune femme me fourrait sous le nez tout en priant le ciel que j'en finisse bientôt parce que mes doigts commençaient sérieusement à tourner de l'oeil, mon attention se porte immédiatement sur la caméra qu'elle fixe en faisant référence à ma... fille ? Pour un peu, et un sourire aurait orné mes joues glacées. Merci, j'ai cru qu'elle était rentrée à pied. Mensonges un jour... « Veuillez m'excuser. » Abandonnant la paperasse et les protestations de l'infirmière qui se dit qu'elle aurait mieux d'attendre que j'eusse tout signé avant de m'informer du retour d'Heather, je prends la direction du parking des ambulances, marchant à pas de loups quoique parfaitement droit pour ne pas soulever des soupçons inutiles sur mes intentions réelles. La contourner ne fut pas très difficile vu mon expérience. Faire en sorte qu'elle me suive en revanche... « J'ai à vous parler. Vous avez le choix. Soit c'est ici, soit à l'intérieur. » Une fois dans son dos, ma voix s'élève, rauque et d'une sévérité sans faille. J'aurai très pu la porter sur mes épaules, elle aurait crié et tempété tout ce qu'elle pouvait, mais étant donné qu'elle était arrivée ici dans ma voiture, avec Lily et qu'elle était restée, nul n'aurait fait attention aux protestations d'une gamine qu'ils auraient jugé complètement défoncée. Bref, elle avait de la chance que je me montre courtois en lui proposant de me suivre plutôt que de l'imposer. Et si mon ton n'était pas suffisamment avenant, il restait une autre manière d'agir. « Vos mains... il vous faut des soins. » repris-je comme si son sort m'inquiétait réellement tandis que j'avertissais d'un claquement de doigt un infirmier qui passait par là. « Excusez-moi...ma fille s'est blessée avec du verre brisé. » lui expliquais en attrapant avec autorité l'un des poignets de la jeune femme pour la placer sous les yeux de l'infirmière afin qu'il constate lui-même les dégâts et qu'elle ne soit obligée de le suivre à l'intérieur de l'hôpital.


© belzébuth


@Lily-Rose S. Hopkins @Heather Cain


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Quelle idée stupide de traverser le parking de l’hôpital. Elle n’avait pas vraiment le choix de toute façon. Alors quand la voix de Lawrence lui chatouilla la nuque, le moindre de ses poils se dressa de haine. Un fou furieux. Un malade mental ! Et il en avait après Lily.

« Je te jure que je vais te le faire regretter, s’pèce taré. » Grinça Heather tout en activant la partie garce de son cerveau ou le côté obscure, appelez ça comme vous le voulez.

Raide comme un piquet, elle se laissa entrainer à l’intérieur du centre hospitalier, ruminant et cumulant les pires idées pour réussir à se débarrasser de lui. Lily devenait sa priorité. Heather devait la mettre à l’abri entre les mains de professionnels. Lorsqu’elle arriva devant l’infirmier, il jeta un regard à sa main avant d’indiquer sagement le bureau des entrées. Ce n’était pas vraiment une urgence en comparaison du reste des arrivées. Alors comme tout le monde, on fait la queue et le médecin de trie en fonction des cas.

« Si tu ne me lâches pas je hurle.» souffla Heather entre les dents. « Je dirai à tout le monde que tu as une bombe dans ton coffre de voiture. Ils voudront vérifier et on sait tous les deux ce qu’il y a dans ton coffre, meurtrier. »

Il n’y avait aucune bombe dans ce foutu coffre mais elle pariait que les deux corps qui s’y trouvaient suffiraient à intéresser les autorités locales. Personne n’avait le droit de mettre un mort et un inconscient dans un coffre de voiture.

Il y avait bien assez de monde à l’intérieur du hall pour réagir si de telles accusations venaient à tomber. Heather ne doutait pas un instant que le monde allait paniquer. Le mot bombe avait un pouvoir immense dans ce pays. Après les attentats, avec la guerre et toute l’actualité que l’on voyait à la télévision, n’importe qui était programmé pour penser attentat. La sécurité et autre autorité du genre devaient avoir une démarche à suivre dans ce genre de cas.

La grosse morue de délatrice derrière ses écrans de surveillance saurait au moins se souvenir de quelle voiture était sortie Lawrence. Elle saurait utiliser ses doigts boudinés pour composer un malheureux numéro d’urgence. Dans tous les cas, Heather tentait de se dégager de la prise de Lawrence. Elle ne doutait pas un instant qu’après l’avoir isolé, ce type n’hésiterait même pas à la descendre, à la refroidir et l’enterrer. Il n’aurait qu’à mentir à Lily, dire qu’un autre l’avait eu, qu’elle avait pris la fuite et qu’il ne la retrouvait pas. Cet homme n’était pas fiable. De son côté, Heather souhaitait plus que tout au monde éradiquer Lawrence de l’entourage de Lily. Quoi de mieux que la prison pour y parvenir. Lily comprendrait une fois que ses idées seraient hors de portée de ce meurtrier.  

« Donnes moi une bonne raison et je te jure que je te ferai enfermer là où tu le mérites

Le regard se plissa méchamment, accompagné d’un pincement lèvres mécontent. Le mélange de peur et de colère qui bouillonnait en elle devenait particulièrement dangereux pour la situation. La maîtrise et les apparences jouaient en sa faveur. Depuis toujours on lui avait enseigné comment avoir l’air toujours parfaite. Aujourd’hui, elle enfilait donc le costume qu’elle avait besoin pour jouer les gros durs. Malheureusement, son bras entre les doigts de Lawrence ne trompait pas, lui. Les quelques tremblements contenus dévoilaient toute la peur qu’éveillait l’homme en elle. Cette moiteur accentuait cette idée en ajoutant une pointe d’angoisse. Sueurs froides et autres signes indiquaient aussi un état de santé fragile. Le coup reçu, les bris de verre et la chute avaient fait leur office.




@Lily-Rose S. Hopkins  @Lawrence H. Austen

HRP: désolée, j'ai galèré à trouver une solution où elle ne faisait pas un scandale ou avertissait la police et tout ca xD
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« Pour son admission ici monsieur. Je ne suis pas en mesure de vous en dire davantage. Mais compte tenu des informations que vous nous avez fourni sur son état de santé, nous avons besoin d’en savoir le plus possible pour lui prodiguer les soins adéquats : son médecin référent, ses traitements, si elle est en attente pour une greffe ou non. Dans ce genre de cas tous les renseignements sont précieux. Nous devons également prévenir ses tuteurs. Même si elle est majeure, ce sont eux qui auront la responsabilité de prendre une décision … Si nécessaire. Sauf si elle a déjà pris ses dispositions elle-même. Vous n’êtes au courant de rien à ce sujet ? » L’inonda-t-elle de son monologue en l’observant suspicieusement au-dessus de ses petites lunettes ovales. Plus elle l’observait, plus elle le trouvait louche. Vraisemblablement il n’était pas de la famille de la patiente (aucun air de ressemblance apparent à part peut-être le côté roux), il posait des questions que ne se posaient normalement pas les proches, beaucoup trop préoccupés à se lamenter et s’alarmer. Bref, elle le trouvait suspect. Quoique joli garçon. Il irait bien avec son aînée.  Quoiqu’il en soit, récupérant les différents documents en constatant qu’il avait affaire avec l’autre demoiselle, elle poussa un soupire d’exaspération, retournant à sa paperasse en se disant que ce trio était on ne peut plus étrange.

« Donnes moi une bonne raison et je te jure que je te ferai enfermer là où tu le mérites.» L’infirmière n’avait entendu qu’une bride de la conversation. Juste assez en tout cas pour trouver ça plus que suspect, alors qu’elle venait pour prodiguer des soins à la demoiselle. « Tout va bien mademoiselle ? » s’enquit-elle avec un regard vers Lawrence, puis vers Heather qui était pâle comme un mort. Puis elle  s’affaira à désinfecter, retirer les éclats de verre, puis panser les mains d’Heather. « Comment vous êtes-vous blessée ? Ce sont de vilaines entailles que vous avez là. Vous … Vous souhaitez que monsieur attende dehors ? » osa-t-elle demander alors qu’elle devinait l’hostilité entre sa patiente, et son accompagnateur.

Une bonne heure s’était écoulée. Le médecin qui avait pris Lily en charge sortait tout juste du bloc opératoire. Il glissa quelques mots à l’infirmière, regarda d’un air abattu quelques documents. Visiblement, la nuit était loin d’être terminée pour lui, et elle avait dû être plus qu’éprouvante. Il rencontra finalement Heather et Lawrence au détour d’un couloir, non loin d’une salle d’attente.  « Nous avons réussi à prévenir sa mère. En revanche son père est injoignable, peut-être connaîtriez-vous son téléphone pour le contacter ? » demanda-t-il plus naturellement à Lawrence. « Tout va bien pour le moment. Son état est stable. Elle n’avait qu’une seule côte fracturée qui a perforé le poumon gauche. Malheureusement nous pensons que cet incident n’a été qu’un élément déclencheur. Sa santé était déjà très fragile, tôt ou tard … Cela serait arrivé, même sans fracture. Pour l’instant elle est encore inconsciente. Nous avons contacté son médecin référent, il va arriver par le premier avion demain matin. Nous avons été obligés de l’intuber, pour qu’elle puisse continuer à recevoir de l’oxygène dans la mesure où ses poumons sont presque hors d’usage. Sans l’aide de la machine, elle ne peut plus respirer toute seule. Pour le reste … Nous attendons de voir avec la famille. » Puis il fut sollicité par l’interphone, et dû prendre congé. « Veuillez m’excuser, le devoir m’appelle. Il y a une cafétéria au rez-de-chaussée si vous souhaitez vous restaurer un peu, mais vous devriez rentrer chez vous pour cette nuit.. »






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« Non. Non je n'en sais rien. » Pourquoi n'en savais-je rien ? Ma déception s'accumulait, mais cette fois, contre moi-même. Parce que ce n'est pas une question anodine que l'on pose naturellement entre amis, mais qui pourtant tient son poids dans l'ordre des choses. Parce que j'aurais dû le savoir malgré tout. Songeant à la décision que revenait alors, si elle ne se réveillait pas, à son paternel, je quitte un moment l'infirmière pour m'enquérir d'Heather, notant son soupir d'exaspération au passage.

Indifférent à la haine que ressentait Heather à mon égard mais navré de constater autant de vulgarité chez une femme, encore plus d'un âge aussi jeune, je la ramène avec moi jusqu'à l'intérieur du bâtiment immaculé. L'état de ses mains ensanglantées ne semble pas émouvoir l'infirmier qui nous propose d'attendre aux urgences, pour mon plus grand regret. Plus vite elle aurait été guérie, plus vite je me serais retrouvé seule et nous aurions pu avoir notre petite discussion morale. Mais non, là encore je suis obligé d'attendre.

Libérant son bras pour éviter le scandale bien que l'envie de le lui fracturer proprement m'avait longuement titillé, mon regard devint noir d'encre suite au chantage qu'elle me fait. Cette gamine qui ne cesse d'exiger commence à m'énerver. « Continue comme ça et tu ne passeras pas la nuit, petite. » la menaçais-je à faible voix mais suffisamment grave pour qu'elle comprenne que je ne plaisantais pas. Certes, sa menace à elle était bien réelle, mais mon inquiétude pour Lily l'était plus encore. Quant à sa façon de s'adresser à moi, il faudrait que ça change sous peine que je lui apprenne moi-même les bonnes manières. Après tout, je ne l'avais encore jamais insulté jusque-là, mais sans doute que mon éducation n'équivalait pas la sienne. Tiens donc, et voilà l'infirmière qui s'en mêle maintenant. « Elle a chuté en transportant un vase à l'intérieur de la maison. » répondis-je sans attendre le retour d'Heather. Je pressentais que son explication aurait quelque chose de farfelu qui aurait rendu ses blessures suspectes, et moi encore plus. « Monsieur, reste. » soulignais-je alors en toisant d'un regard clairement autoritaire l'infirmière. Pas question que la gamine s'évanouisse encore dans la nature. « Elle est sous ma responsabilité. » annonçais-je alors plus posément, en guise d'explications. Finalement, je reprends le contrôle, malgré la colère qui gronde à l'intérieur et j'entraîne Heather un peu à l'écart, en feignant un sourire à l'encontre de l'infirmière. L'annonce d'une bombe me causerait pas mal d'ennui. D'abord le fait que Heather ne porta pas le même nom de famille que moi, alors que j'avais parlé d'elle en tant que parente n'arrangerait pas mon sort. Ensuite, les corps dans mon coffre, quoique je puisse les faire disparaître facilement étaient un danger immédiat à éviter devant la stratégie de Heather. Enfin, et le plus important, Lily avait besoin de moi. Alors si je devais passer trop de temps en cellule, je craignais qu'il ne lui arrive malheur. D'autant que son père n'était toujours pas informé. Je fis donc ce que j'avais à fait : être franc, tout en ménageant mes nerfs face à cette gamine écervelée. « Ecoute moi bien, petite. Je tiens à Lily bien plus que tu ne sembles le croire. Je l'ai vu grandir quand toi tu n'étais encore qu'en couche-culotte et je ne permettrais à personne de lui faire du mal. Par ton attitude irresponsable, elle a manqué de se faire tuer ce soir. J'ignore encore ce qu'il y a entre vous deux, s'il s'agit d'une amitié telle qu'on la conçoit à votre époque, mais pose-toi la question de savoir si une amie véritable la laisserait dans l'état où elle se trouve actuellement sans aucune protection face à ces types. Tu penses sans doute que je lui veux du mal, en attendant, ce n'est pas moi qui ais éliminé tous ces gens dans cette station. Ce n'est pas moi non plus qui l'ait mise dans cet état. En revanche, je l'ai transporté ici, et je veillerai sur elle jusqu'à ce qu'elle se réveille. Je te propose bien gentiment de rester aussi, parce que visiblement elle tient à toi et que, par corrélation je me sens donc obligé de veiller sur toi, mais je te fais la promesse de te le faire payer au centuple si par ta faute, ces types parviennent jusqu'à elle parce que tu auras cru bien faire en appelant la police. » Ce fut le monologue le plus long et le plus froid que j'avais murmuré au creux d'une oreille, et ce, depuis longtemps. La libérant de mon emprise, je préfère après quoi, quitter les lieux en la laissant aux bons soins de l'infirmière, pour aller passer un coup de téléphone. Jon injoignable - pour changer - je décide de lui laisser un message rapide et concis. Un agent s'attarde rarement. Entre temps, le médecin avait quitté le bloc opératoire et je me dirige aussitôt dans sa direction, l'air fermé, avec la peur au ventre des nouvelles qu'il allait m'apprendre. Indifférent à Heather qui s'était avancée en même temps que moi, mes sourcils se froncent d'instinct dès les premiers mots qu'il nous adresse. « Sa mère ? » Méfiant, car j'avais toujours pensé que sa mère avait fini par mourir quelque part puisque Jon n'avait plus reçu aucune nouvelle depuis qu'elle l'avait quitté quand Lily était encore enfant, je songe d'abord à un piège tendu par ses ravisseurs, avant que la raison ne reprenne le dessus. Quel intérêt pour eux de savoir qu'elle était ici, blessée ? A moins d'un pugilat, ils la voulaient en vie et bien portante et surtout ne prendraient pas le risque de descendre tous les hospitaliers, ce qui ne manquerait pas d'informer la presse et d'engager une enquête officielle ET officieuse, comme c'est toujours le cas bien que le public lambda en ignore tous les tenants et aboutissants - et qui pouvait, au final, contrecarrer leur plan initial. Je n'en arrivais donc qu'à une seule conclusion, difficile à admettre cependant : il s'agissait bel et bien de la mère de Lily. Comment ? Pourquoi ? Des questions pour le moment sans réponse. « Je l'ai contacté, il devrait arriver d'ici peu. » l'informais-je en priant pour que Jon ait bien reçu mon message. Hors de question de fournir son numéro privé, même à un médecin qualifié. Ce dernier nous évoque alors l'état de santé de la jeune femme. Durant ces longues minutes, je garde le silence, les bras croisés contre mon torse, mes yeux dans les siens. J'entends, je comprends, mais n'accepte pas. Malgré les reproches adressés auparavant à Heather, je me sens coupable. Responsable de ce qu'il lui arrive. « Merci, docteur, mais je reste ici cette nuit. » Pour ce qui est d'Heather, c'est moins sûr, mais pour le moment, je n'en ai cure. Occupé à réfléchir à cent à l'heure sur les choix que j'avais désormais, je prends rapidement une décision. Reste à savoir ce que Jon en penserait. Je ne savais pas quelle somme d'argent comptait son épargne, mais puisque je me sentais un devoir de les aider, la seule famille qui me restait, je ne pouvais permettre qu'il s'en serve pour la santé de sa fille. Aussi, c'est moi qui m'en chargerais. Lily serait alors sur la liste principale, la première à recevoir de nouveaux organes.
 

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Incroyable! Il osait faire attendre l'infirmière, soustraire Heather aux soins qu'il lui avait lui-même imposés et faire le discours le plus ennuyeux de l'année. Heather leva les yeux au ciel. La folie ronronnait depuis bien longtemps dans la petite tête de Lawrence. Plus il parlait et plus une forme de haine grandissait dans le coeur d'Heather.

"Ca doit être ça qu'on appelle du dénie." Pesta la jeune femme en soupirant. La tête se hocha de gauche à droite. Puis la cadette des Cain réalisa que l'infirmière les regardait de près. Aussi, elle sourit doucement et prit une voix bien plus douce, celle d'une femme qui pardonne, celle d'une fille qui efface les erreurs d'un père. "Il me semble que les russes n'en avaient pas après moi. Je me demande d'ailleurs d'où ils sortent ceux là. Plus j'y pense et plus je me dis que c'est toi l'origine de tout ça. Je ne sais pas encore comment et pourquoi ils en ont après Lily, mais je suis sûre d'une chose c'est qu'elle n'aurait pas eu besoin de tes gros bras et de ta petite tête pour la sauver si TU ne l'avais pas mise dans cette situation." Elle pointa son index vers la poitrine de son interlocuteur puis le remonta doucement sous son menton. De loin, elle avait l'air d'une fille qui offre du réconfort, de face le geste constituait une menace.  " Alors évite de me faire la leçon...papa. Et la prochaine fois que tu voudras jouer les supers héros et te faire mousser en sauvant la donzelle en détresse, va te pendre. Tu éviteras de tuer ceux qui visiblement tiennent à toi."


La vie de Lily aurait pris fin si une machine et un superbe hopital n'avaient pas pris le relais. Savoir que son amie risquait de partir pour toujours rendait Heather encore plus irritable et particulièrement agressive dans ses propos. Dans un grognement agacé, elle pivota pour retourner en direction de l'infirmière. La proposition de faire sortir "Lawrie"  séduit rapidement Heather.

"Exactement." Reprit Heather en appuyant le propos de Lawrence concernant sa responsabilité. Avait-il réussi à convaincre cette récalcitrante tête de noeuds? Avait-il réalisé l'impossible en adoucissant les colères d'Heather? La réponse vous semble logique, non?  "Il est responsable de moi. C'est pour ça qu'il va allait remplir ma paperasse pendant que je me fais soigner. C'est mon père alors il sait tout de moi. Mon nom, mon prénom, ma date de naissance... Il n'arrête pas de me raconter comment il est tombé dans le pomme en voyant tout le sang durant l'accouchement. On va éviter de lui en montrer plus... il en a déjà assez vu."

Qu'il se dérouille avec ça. Avec de la chance, il arriverait à s'en tirer et le nom des Cain ne serait pas marqué sur la liste d'admission. Heather risquait de graves ennuis si quelqu'un de son entourage apprenait qu'elle était ici. Et puis, hors de question que ce type reste avec elle dans la pièce pendant les soins. L'intimité, il connaissait? Elle serait obligée de retirer son haut. Les coupures n'étaient uniquement centrées sur les mains. Elle sentait bien son sein et son flanc de touchés, sans parler de sa tête qui avait lourdement cognée. Si elle n'avait pas eu l'habitude de se battre et d'encaisser les coups, elle serait probablement tombée inconsciente.

Quelques temps plus tard, le discours du médecin énerva un peu plus Heather. La réaction de Lawrence lui parut tellement stupide qu'elle en leva les yeux au ciel, paume tourné vers le plafond. Mais même une prière pour celui qui se trouvait là haut ne changerait rien. Lawrence restait un crétin aux yeux d'Heather.

" Elle a laissé son portable chez moi. Il doit bien y avoir le numéro de son père dedans. J'habite à dix minutes en voiture."
Mais Lawrence avait déjà pris les choses en main. Ouf.



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Notant l’hostilité latente dans le timbre de sa patiente, l’infirmière crut bon de ne pas trop poser de question. Apparemment elle se trouvait au cœur d’un conflit familial, et l’expérience lui rappelait qu’il ne valait mieux pas insister, ni prendre parti. Du moins, pas trop. « C’est vrai qu’il y a des papiers à remplir monsieur. Et je vais désinfecter les plaies sur son torse. Vous devriez attendre dehors. » conseilla-t-elle, désormais plus sur le ton de l’obligation. Une fois qu’il fut à l’extérieur, elle posa un regard soucieux sur Heather, comme si elle suspectait que ses blessures ne soient pas accidentelles, et que l’homme y soit indirectement lié. Elle devait s’ôter d’un doute par conscience professionnelle. « Tout va bien, avec votre père ? … D’ailleurs si je puis me permettre, il n’est pas un peu jeune pour être votre père ? Je suis tenue au secret professionnel vous savez, vous pouvez tout me dire. »

« Sa mère ? » - « Oui, son nom était noté sur son dossier. Mais de ce que j’ai compris les parents sont séparés puisqu’ils ne portent pas le même nom. » avait répondu le médecin, l’air distrait. « Elle a laissé son portable chez moi. Il doit bien y avoir le numéro de son père dedans. J'habite à dix minutes en voiture. » - « Si vous pouvez faire le déplacement ce serait utile en effet. Plus vite il sera prévenu, mieux ce sera. » - « Merci, docteur, mais je reste ici cette nuit. » - « Comme vous voulez. Il y a une salle d’attente à l’étage avec des fauteuils, mais c’est assez inconfortable. Vous pouvez aller la voir si vous le souhaitez, mais elle est toujours inconsciente et ne risque pas de se réveiller avant plusieurs heures. » Etouffant lui-même un léger bâillement, il avait déjà disparu derrière l’embrasure de la porte.


La nuit était à présent bien entamée, voire même, sur le déclin. Bientôt, la matinée reprendrait ses droits sur l’hôpital et l’activité serait plus intense. Pendant la nuit, Lily, comme prévu, ne s’était pas réveillée, bien trop assommée par les antalgiques, la morphine et l’anesthésie pour sortir d’une torpeur presque étouffante. Il devait être aux alentours de 6h du matin lorsqu’une femme passa l’entrée des urgences, essoufflée, ses cheveux roux virevoltant autour d’elle dans une cascade désordonnée. Ses talons d’une dizaine de centimètres claquaient sur le sol, elle avait dû peiner à courir en raison de son tailleur de bureau, très élégant, par-dessus lequel elle portait un trench noir, et un foulard en soie. Elle avait une cinquantaine d’année, mais son visage un peu mutin la faisait paraître un peu plus jeune. Dans l’effort, son maquillage était devenu légèrement imparfait, et on distinguait ses taches de rousseur, ici et là, sur sa peau très blanche. « Lily-Rose Hopkins. Lenore Swanson, je suis sa mère, vous m’avez appelé il y a quelques heures. J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Comment va-t-elle ? » S’enquit-elle à bout de souffle auprès de l’infirmière, qui semblait toujours aussi imperturbable qu’en début de soirée. « Chambre 209. Vous pouvez aller la rejoindre, mais elle dort. Il y a déjà deux personnes avec elle. Le docteur vous recevra dans la matinée. » Sans trop attendre, la femme avait déjà emboîté le pas vers l’étage. Arrivée devant la porte close, elle avait hésité, redoutant probablement ce qu’elle allait trouver à l’intérieur. Si elle y trouvait son ex-mari, cela risquait de faire des étincelles, sans nul doute. Poussant doucement la porte, elle se glissa à l’intérieur, murmurant d’une voix fébrile : « Bonjour … » Son regard alla de l’un à l’autre. « Vous êtes ? » Puis son regard se porta sur sa fille, et elle porta une main sur ses lèvres. Visiblement, c’était un choc. « Que s’est-il passé ? Vous … Vous avez passé la nuit ici ? Est-ce que son père est arrivé ? » Une foule de questions. Peut-être trop en un si court labs de temps.


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Evidemment, la faute m'en revenait, elle n'avait pas tout à fait tort sur ce point. Sauf que si nous marchions sur ce chemin-ci, Lily aussi était impliquée. Quoiqu'il en soit, je n'avais pas de compte à rendre à cette fille dont je ne savais encore rien - bien que le contraire ne saurait tarder - et je prenais sincèrement sur moi pour ne pas l'emmener dans un coin isolé et l'enterrer vivante sous une montagne de terre glaise. Gardant mon sang-froid, soit en restant parfaitement impassible face à son impertinente jeunesse, je ne jette pas même un regard sur l'infirmière une fois revenu vers elle pour me concentrer exclusivement sur Heather. Inutile de la menacer, surtout pas dans ce lieu public, je me ferais cela dit un plaisir plus tard, de lui prouver combien je prenais ma responsabilité de 'père' très à coeur. Une petite fille qui fait des bêtises doit être punie ne pensez-vous pas ?

Plus tard, alors que nous faisions tous deux face au médecin de Lily, mes idées sont confuses tant je ne m'attendais pas à la nouvelle. Loin d'être bavard, surtout concernant la vie privée de Jon, je me contentais d'écouter sans confirmer ou infirmier les hypothèses du chirurgien. Lorsqu'enfin il dût nous quitter, je m'éloignais sans un mot à Heather vers la chambre de la convalescente, ouvrant lentement la porte pour la refermer derrière moi. Qu'elle ne commette pas l'erreur de me suivre.

Le temps passa. Et la nuit prenant peu à peu ses marques, j'observais toujours dans son sommeil Lily et ses fils suspendus ici et là. Intérieurement, une bataille se livrait en moi, entre le bien et le mal. La déception et l'inquiétude. L'agent et l'homme. Plusieurs fois ma main avait caressé son front, éloignant les mèches rebelles qui marquaient son visage menu, et plusieurs fois j'avais cru percevoir un signe de réveil. Mais ce n'était jamais que le fruit de mon imagination et de la fatigue accumulée au cours de la journée. Finalement, Morphée me joua son dernier tour, et mes yeux se refermèrent pour un sommeil agité.

Ce n'est qu'au petit matin que mes sourcils se fronçèrent quand un bruit de poignée que l'on appuie me réveilla. M'attendant d'abord à voir Jon, j'eus la surprise de découvrir une femme d'âge mûr, aux boucles rousses et au visage mutin qui me rappela immédiatement la similarité avec sa fille. La mère de Lily. Jetant un oeil à Heather qui n'avait pas bougé d'un cil depuis qu'elle avait décidé de me suivre dans la chambre, au cours de la nuit - je reporte toute mon attention sur cette énigme que jamais je n'aurais pensé devoir résoudre un jour. « Bonjour. » répondis-je poliment sans me lever de mon siège, mon expression clairement masquée par la pénombre environnante. Quelle heure était-il ? Six heures. Déjà six heures. « Ce serait plutôt à moi de vous poser la question, ne pensez-vous pas ? » Après tout, j'étais ici avant son arrivée, et la politesse exigeait que le dernier arrivé soit celui qui se présenta le premier... Tout en l'observant et constatant par ailleurs le choc qui transpirait de sa personne maintenant qu'elle avait découvert l'état de santé déplorable dans lequel se trouvait Lily, je murmurais dans un souffle qui se voulut mesuré. « Oui, et non. » Oui, j'ai passé la nuit ici et non Jon n'était pas encore arrivé. Ce qui, soit dit en passant, vu son instinct naturellement protecteur, m'étonnait et commençait même à m'inquiéter. Quant à sa première question, aucune réponse ne lui parvint. A la place, je l'interpellais à mon tour, curieux et méfiant. « J'ignorais que vous habitiez dans cette ville. En fait, je vous pensais décédée. Comme le père de Lily, je présume. Il n'est pas au courant, n'est-ce pas ? »

 


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- La tête à l'envers -
Lily & Lawrence

Il était parti, enfin. Elle se retrouvait seule et capable de respirer un peu d'air sans cette lourdeur et cette menace sur ses épaules.

L'infirmière se questionnait mais les blessures sur son torse l'interrogea d'avantage sur des questions d'ordres médicales avant celles de sécurité. Certains hématomes lui parurent inquiétants. Sans vraiment perdre de son sourire et de sa douceur, elle annonça à Heather qu'elle allait devoir passer des examens plus approfondis. Ca n'avait rien d'étonnant aux yeux de Miss Cain. Il était évident que le choc qu'elle avait reçu en tombant de cette fenêtre avait été violent. Certes, elle ne s'attendait pas à avoir autant.

Quelques temps plus tard, après avoir fait le poireau dans le couloir, elle passait ses propres examens et terminait dans une chambre, seule. Lorsqu'elle tentait de se redresser pour partir rejoindre Lily et obtenir de ses nouvelles, une main se posa sur délicatement sur son épaule.

"Restez coucher, Madame."

Cette voix lui était familière et sans avoir à lever les yeux sur le propriétaire, elle soupira et se rallongea. Impossible de désobéir à cet homme. C'était l'un des rares à avoir un brin d'autorité naturelle sur elle.

"Vous m'avez retrouvé, Maurice." Souffla-t-elle entre l'admiration et la lassitude. "Z'êtes pire que l’herpès, Maurice."

Un sourire en coin passa sur sa bouille alors qu'elle fermait les yeux. Il était très fort ce Maurice, sa nounou en costume cravate et armée. Il n'était pas forcement chargé de sa sécurité mais plutôt de celle de l'image de l'entreprise familiale. Heather devait l'accepter en échange d'argent pour éponger sa dette.

"Merci, Madame. C'est mon métier de garder un oeil sur vous. Vous aviez disparu plusieurs heures. Votre arrivée ici m'a semblé logique... au vu de vos antécédents. Qui est Austen?"

Un petit rire lui échappa alors elle commençait à sombre dans un sommeil agité.

"Tu connais pas le fil..."

Sa voix avait diminuer jusqu'à ne devenir qu'un petit filet inaudible.



@Lily-Rose S. Hopkins  @Lawrence H. Austen
HRP: je vous laisse ici pour ma part. Je ne peux plus suivre le rythme. :rvmp: Bonne continuation.
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