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I'm playing the vilain baby, just like you want. (Méline)

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I'm playing the vilain baby, just like you want.



✧ Réception hôtel. ✧Méline & Noah

Kyrielle d’émotions inconstantes, difformes, amorphes, explosées en poussière dans mon ventre creusé. Ma mère alitée, mon père délétère. Mon cœur meurtri par l’appréhension de la perdre, mon esprit tiraillé par le tyrannique despote qui fait office de géniteur. Ses appels intempestifs, alors même que les ecchymoses de ses coups de poing et de ceinture commencent à peine à s’effacer de mon corps. Du matin au soir, du soir au matin. Compte rendu d’automate, fixé, figé, dans des mouvements pré-pensés, préconçus. Où es tu, que fais tu, ne rentre pas tard, pas de fille, étudie, dans une semaine tu es ici. Mon 1984 personnel, je suis Wilson face à Big Brother, sauf que Wilson lui au moins a le cran de se rebeller, de tenter le diable, de s’émanciper. Je ferme ma gueule et je continue, tête baissée, en autruche. Putain de pathos, lamentable être fait de chaire putride, incapable de m’élever au dessus de ma condition, condamné à être le paillasson de mon père. Et plus je me fais rabaisser par son altesse sérénissime plus je deviens exécrable envers tous les autres. Tous ceux que je méprise. Tous, là dehors. Ils me dérangent par leur seul fait d’exister, je leurs vomirais vingt fois dessus les lambeaux de peau que je leur aurais au préalable croqué. J’ai envie de tout défoncer. Sage en a fait les frais. Elle en fait toujours les frais. Toujours quand je tempête, elle est là à côté. Toujours je finis par m’allonger. Toujours je finis par repartir. Je suis inconstant, arrogant, prétentieux, intransigeant, connard assumé, salaud organisé. Une manière d’affirmer ma croyance profonde en la misanthropie. Et pour me soigner de ces querelles intestines, l’espace d’une seconde, d’une nuit, j’occupe mon esprit à des activités plus ludiques. Comme celle d’organiser la soirée d’anniversaire de Cole. Soirée Cole-Girls en comité restreint, des filles, du champagne, du whisky, un huit clos érotique aux portes de l’enfer des riches. Et ça se passera dans ma chambre. Alors, j’ai besoin que ces incapables d’employés soient sur le coup, pas de faux pas, pas de retard, pas de coup bas. Tout doit être prêt et parfait pour le 10, 1h30 pétante. Je descends les escaliers de l’hôtel, mains dans les poches, toujours la même dégaine, la même nonchalance, le même visage insolent qui insulte chaque être croisé par son sourire narquois figé. Et je ne prends ni le temps de dire bonjour, ni le temps de respirer. Je n’ai pas le temps, pas de temps à perdre, mon ton hautain le fait comprendre à la réceptionniste qui, perchée au fil de son combinée, finit par s’arrêter net, l’air interloquée : « J’ai besoin de 3 canapés cuir vintage, une dizaine de bouteilles de McAllan, l’intégralité de votre cave de Cognac et une autorisation de soirée pour le 10 juillet ».



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Elle est fatiguée, ça se voit par ses traits tirés, le teint un peu blafard, les cernes beaucoup trop prononcés. Elle a pas encore commencé à profiter du summer camp qu'elle semble éteinte, comme si un feu invisible l'avait consumé. Méline, elle passe ses derniers jours à fuir son dit petit ami. Les relations c'est pas pour elle, elle a jamais aimé et les crises de jalousie incessante, ça a tendance à la fermer. Alors c'est exactement ce qu'il se passe. Elle se ferme, évite le contact et les seuls moment où on a le loisir de voir la flamme se réveiller soudainement dans ses yeux, c'est quand elle passe à l'attaque. Le service trop long, les repas dégueux. Tout est prétexte à râler, à taper des crises, à montrer sa suffisance aux yeux du monde entier. Elle est probablement devenu la bête noir du séjour princesse. Mais elle n'a jamais cherché à se faire aimer. Elle se fiche bien de l'avis du petit peuple. On pourrait lui attribuer tout les défauts du monde qu'elle les accepterait sans broncher. Elle sait ce qu'elle est, ne cherche pas à se faire passer pour qui que ce soit d'autre. Et malgré la pâle image qu'elle peut avoir, elle avance fière et tête haute dans le hall d'entrée n'ayant aucune gêne à passer devant tout le monde. Passer devant lui. Ah, fallait qu'elle lui retombe dessus à l'arrogant. C'est presque comme si le destin se foutait ouvertement de sa gueule. Les clefs de la 110. Aucune forme de politesse. Elle aime pas être poli sauf quand elle fait jouer l'ironie. Et un bac d'acide à lui verser dessus. Elle pointe du doigt le misérable, vêtu de son sourire hypocrite. Probablement que le deuxième round allait être déclenché et par ennui mortel, elle était bel et bien d'humeur à jouer.
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✧ Réception hôtel. ✧Méline & Noah

Il est impossible d’organiser des soirées dans les chambres de l’hôtel. Comment ça ? De quoi tu parles ? Quel interdit ? Pauvre conne pathétique, tu pues la médiocrité là sur ton comptoir accrochée à ton combinée comme à une seringue de crack. Je répète, j’intime, je suis Noah Arjen d’Aremberg, le 10 juillet, j’organise une soirée dans ma chambre. L’autorisation que je demande est purement administrative, et vous allez me la donner. Accoudé au comptoir penché vers elle, je la fixe sévèrement d’un œil impérieux, scrutant chaque trait de son visage pauvre avec une mine de dégout surfaite. Et elle s’agace, et je le sens. Il est impossible d’organiser des soirées dans les chambres d’hôtel. Leit motiv sordide tout juste bon à me faire monter le sang. J’ouvre la bouche pour cracher à sa gueule de vers les ordres que je me pense en droit d’invoquer. Quand un « les clefs de la 110 », m’arrête net. Je ne prends pas le temps de regarder l’abrutie condamnée d’avance qu’a osé m’interrompre en plein oratoire. Un rire nerveux, éminemment chaotique brise le mur de mes lèvres fermées et d’un geste leste, ma tête pivote, de biais pour venir lui faire face : « Tu permets ? », simple question rhétorique. J’aurais poursuivi ma quête si mes yeux au même moment ne s’était pas arrêté sur ce visage familier. Peste. Garce. Immondice. Je la regarde et me souviens du trajet en bus, de son affront sordide et de la promesse que je me suis faite de la pulvériser un jour ou l’autre. Sourire narquois, bien plus étiré, là au coin de mes lèvres, qui vient la narguer : « Et bien, je constate que les bonnes manières n’ont toujours pas trouvé d’assise stable dans ton cerveau mal oxygéné ». Et je me redresse, non plus accoudé au comptoir, reprenant de ma hauteur, un pas vers elle, le regard fixe, imperturbable, dans ses yeux : « Je … n’ai pas … terminé. ». Phrasé lent, voix taciturne, l’autorité en pleine expression d’elle-même. Et quand j’entends le bruit de clefs remuer dans la main de la réceptionniste, je tourne brusquement mon visage vers elle lui lançant un regard plus noir que l’ébène : « Mes canapés, mon whisky, mon cognac et mon autorisation ». Je tends la main brutalement par-dessus le comptoir, sans délicatesse aucune, lui arrachant des mains les clefs qu’elle tendait à la jeune fille. Pas de politesse. Et à voir son regard effaré, interdit, je comprends que je vais devoir œuvrer plus fort encore pour avoir ce que je désir. Je ne saurais dire lequel de la jeune fille ou de moi elle déteste le plus. Et je tourne de nouveau mon visage vers celui de la mijaurée, l’indifférence la plus complète à l’égard de la réceptionniste qui se frotte la main : « J’en ai pour une seconde », faux sourire, faux battement de cil, narquois, moqueur, provocateur.



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Faire chier le monde c'était son passe temps favori. Les voir criser, s'énerver, admirer les veines saillantes de ceux qu'elle pouvait pousser à bout. Oh, elle aimait ça plus que de raison Méline et si ces derniers jours, l'humeur n'était pas au beau fixe, c'était une raison de plus pour s'acharner sur ceux se trouvant sur son passage. Noah ? C'était la cible parfaite. Elle savait qu'elle avait remporté le round la première fois mais elle avait toujours en travers le crachat que le malpropre lui avait envoyé en plein visage. Et si elle n'avait pas bronché -ne se départissant pas de son sourire amusé- ça ne changeait pas le fait qu'au fond, elle avait bouillonner. Lui éclater la tête contre le bitume aurait pu être une solution et Méline, elle n'avait généralement pas peur de se salir les mains mais elle se savait bien plus blessante en utilisant les mots. Arme terrible qu'elle maîtrisait avec une perfection déconcertante. Alors le voir ici, jouer de ses petits airs et se croire supérieur à tout le monde, ça la mettait forcément en condition. Et s'il pouvait la divertir un minimum, l'intrépide ne disait pas non. « Tu permets ? » Elle lui rit au nez, hausse les épaules et déporte son attention sur la réceptionniste. L'ignorance et le plus beau des mépris. Le mépriser ? Elle sait faire. « Et bien, je constate que les bonnes manières n’ont toujours pas trouvé d’assise stable dans ton cerveau mal oxygéné ». Ahah. Elle l'ignore avec toute sa supériorité. Qu'il parle donc l'arrogant, elle ne lui porte pas grand intérêt. Et ses paroles sont comme à leurs première rencontre : un flot d'absurdité ne lui évoquant aucune réaction. Puis il fait le mâlin l'idiot, il reprend la parole, donne ses ordres et la brune, elle, elle soupire. « Je … n’ai pas … terminé. » Terrifiant. Elle aurait pu rire du ridicule qu'il lui évoquait et pourtant, elle levait simplement les yeux au ciel, preuve de l'agacement qu'il pouvait déclencher chez elle. « Mes canapés, mon whisky, mon cognac et mon autorisation » Et ma main dans ta gueule aussi ? plaisante-elle avec la pointe d'ironie qui suffit. Et elle tend ses doigts fins, prête à saisir les clefs dont elle a besoin avant que le voleur ne les lui subtilisent devant son nez. « J’en ai pour une seconde » Et elle a une éternité. Hausse les épaules, la nonchalence même. Méline se contente d'un sourire amusée, tapote doucement le nez de l'idiot de son index avant de murmurer. Précoce, exactement ce que je pensais. Elle se mordille la lèvre, secoue ses boucles brunes et sourit. Garde les donc ça ne me pose pas de problème. Elle attrape le registre posé sur le comptoir, fait glisser ses doigts dessus, s'arrête sur son nom. Je prendrais donc celle de la 320. ajoutait-elle à l'intention de la blonde écervellé se frottant toujours la main. Et force était de constater qu'elle l'avait en travers l'abruti puisque sans se faire attendre, Méline possédait les clefs de l'hautain. C'est malheureux, j'peux m'introduire dans ton monde maintenant.
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La patience n’est pas mon fort. Pas plus que la compassion. Et là, devant cette conne mal arrangée, j’ai envie d’exploser. D’hurler à quel point j’en ai rien à foutre de ses sommations, rien à foutre de ses invectives. Je suis en droit de demander ce que je veux, et de l’obtenir quand je le veux. Pas d’obstacles, pas de freins, pas de stops à la satisfaction de mes plaisirs. Le monde entier n’est qu’un amas chaotique de chaire en putréfaction et moi je ne me reconnais pas dans ces corps de viandes, je suis au-dessus. L’arrogance à l’état pur, l’esprit épuré de tout conditionnement affectif, je n’ai pour satisfaire ma misanthropie que le dénigrement instinctif à l’égard de tous ces mort-nées. Et plus je regarde cette réceptionniste, plus mon aversion grimpe en flèche, comme une impulsion primitive, le commandement alpha de mon esprit : détruire, humilier, vomir, tout ce qui à mes yeux n’est pas digne d’exister. C'est-à-dire, à peu prés tout ce qui se permet de s’immiscer entre mon oxygène et moi. Et comme un clin d’œil d’Hadès, voilà qu’une voix sarcastique m’interrompt dans mon élan de jouxte. Et je la reconnais. Elle et son visage maquillé de fausses perfections et ses airs suffisants et son entrain déroutant. Je la méprise d’instinct comme je méprise tous les autres. Plus encore quand l’image de son sourire narquois, de la photo de ma mère entre ses doigts, vient habiller mes yeux. Et je me défends, et je réponds, et j’attaque. Et elle joue les indifférentes, et ça me met en émois. De cette pulsion latente de haine transformée en adrénaline. Un pur plaisir de sadisme. Elle me débecte et tout en moi lui hurle à quel point je payerai chère pour figer son sourire satisfait de deux entailles grotesques à la commissure de ses lèvres. Et ma main dans ta gueule aussi, je la fusille d’un regard faussement mielleux : « Des menaces, ouh », je porte mes mains à mon cœur et feins d’être blessé, sourire en coin : « ça m’excite. », avant de reprendre mon air hautain naturel et ma prestance, l’ignorant un instant. Le temps de reporter mes yeux vers la réceptionniste et d’attraper les clefs tendues à la volée. Et je me tourne de nouveau vers la jeune fille, narquois, arrogant, moqueur et provocateur dans le sourire et le regard. Et elle me touche le nez et ça me rend dingue cette promiscuité, j’ai envie de vomir : « Et toucher à ma virilité, quelle élégance. Je savais bien que tes premières pensées à mon égard étaient éminemment sexuelles. ». Evidemment, je fais exprès de le prendre comme des avances, exagérant la malice de mes gestes, faisant un pas vers elle, baissant légèrement la tête comme si j’allais lui chuchoter quelque chose à l’oreille : « Je n’ai aucun problème à ce niveau là, sois rassurée princesse. Et si toutefois il m’arrivait de jouer les impatients, ce n’est que pour mettre rapidement fin avec certains calvaires ». Je recule d’un pas, détestant sa proximité. Et son indifférence me foudroie, je la déteste, putain ce que ça m’agace. Je ne peux pas en rester là, hors de question, elle a déjà gagné une fois, une fois de trop, beaucoup trop. Et je la regarde demander les clefs de la 320 interloqué, la réceptionniste qui s’exécute, et moi interdit qui regarde alternativement l’une et l’autre : « Qu..Quoi ?! », Et je me tourne furieux vers la réceptionniste : « Je n’en ai pas finit avec vous », et elle me nargue d’un haussement d’épaule se sentant secourue par la jeune brune à qui je fais de nouveau face, arquant un sourcil : « Garde tes distances, j’ai déjà mangé, et tu n’es pas à mon gout », je tends la main impérieux, effaçant mon sourire d’un coup, reprenant un air sévère et sérieux : « Les clefs ».



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Elle en avait pourtant pas spécialement envie. Disons qu'entrer dans le monde de Noah était dans le top un du classement de la chose la plus inintéressante à faire mais puisque c'était susceptible de l'emmerder, elle se dévouait. « Des menaces, ouh » Elle lui lance un sourire en coin, elle s'amuse de rien et il reprend presque aussitôt. « ça m’excite. » Bah voyons. Elle s'attendait pas à grand chose venant de l'énergumène mais elle aurait pensé qu'il puisse faire mieux. A la place, elle à le droit à la répartie de beauf et plutôt que répondre elle préfère mimer un haut le coeur, preuve du dégoût qu'il provoque chez elle. « Et toucher à ma virilité, quelle élégance. Je savais bien que tes premières pensées à mon égard étaient éminemment sexuelles. » Virilité ? Où ça ? Ce n'était rien d'autre qu'un petit fils à papa sans grand intérêt. Jouant aux grands, aux forts et pleurant presque quand on venait lui subtiliser une stupide photo. On pouvait repasser pour la virilité, c'était plus drôle qu'autre chose d'entendre ce mot sortir de sa bouche de malpropre. Et le voilà qui joue de sa prestance, s'approchant bien trop de la brune pour chuchoter encore un tas d'ineptie. « Je n’ai aucun problème à ce niveau là, sois rassurée princesse. Et si toutefois il m’arrivait de jouer les impatients, ce n’est que pour mettre rapidement fin avec certains calvaires » Propos visé, sans aucun doute mais Méline, ça l'amuse. Encore une fois il l'attaque sur le plan sexuel. Redondant. Alors taper fort, c'est tout ce qui lui reste. Quoi qu'au final, ce n'est qu'un juste retour des choses puisque monsieur se permet de subtiliser ses clefs mettant un point d'honneur à être servit en premier. Qu..Quoi ?! » Avoir le loisir de le déstabiliser laissait un petit goût de fierté dans la bouche de princesse. Elle jubilait intérieurement ne se départissant pas de son petit sourire victorieux. « Je n’en ai pas finit avec vous » Menace, menace. Elle regarde la réceptionniste, fait tourner son doigt au niveau de sa propre tempe pour lui signifier que l'arrogant manque de plusieurs case dans son cerveau. « Garde tes distances, j’ai déjà mangé, et tu n’es pas à mon gout » Et encore. N'avait-il pas l'impression de n'être qu'un vieux disque rayé lançant à tout vas les même piques incessantes ? « Les clefs » Elle le regarde, sa main tendu, fait tinter une nouvelle fois les objets de fer et secoue la tête. Serais tu entrain de me donner un ordre ? Parce que ça ne prend pas, ne marche pas. Elle capitule pas rapidement, pour ne pas dire jamais. J'aurais adoré te rendre tes biens mais vois tu, je n'ai rien à gagner en échange. Elle hausse les épaules, recule d'un pas. Et ne crois pas que posséder les miennes me dérange. Que pourrait-il faire ? Entrer dans sa chambre ? Saccager ses affaires ? Princesse en acheterait des nouvelles, y avait rien là haut qu'elle puisse chérir au point de perdre la bataille. Bonne journée. Voix mielleuse au rendez vous, elle le contourne pour prendre la direction de l'ascenceur. Chambre 320, troisième étage. Et bien sûr qu'il allait suivre ses pas, peut être même faire preuve de violence. Devant tout le monde, à l'abri des regards. Peu importait, avoir peur ne faisait pas partit de son tempérament.
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✧ Réception hôtel. ✧Méline & Noah

Suis-je le seul à voir que je suis dans mon bon droit ? Qu’il est légitime que je sois servi en premier puisque j’étais le premier arrivé ? C’est quoi, une alliance sectaire, une espèce de crémation féministe, se mettre à deux pour mieux saccager l’esprit du mâle dominant ? Et elle veut quoi l’autre là derrière son bureau avec ses sourires faussement narquois, ses airs triomphants et son regard acerbe ? Je m’agace. Et je dois me calmer. Mon tempérament colérique fait des siennes sauf que si je ne le réfrène pas, je donne à ma bougre d’ennemie des raisons suffisantes de sourire. De se sentir gagnante. Et ça, je ne peux pas m’y résigner. Alors je la fustige de regards machiavéliques à mesure qu’elle renforce son sourire imperturbable. Imperturbable. C’est peut-être la chose la plus déroutante chez elle. Comme si elle n’était qu’une espèce de fantôme placide et fade sans aucune profondeur émotionnel. Une incapacité chronique à faire fonctionner son ventre et son cœur. Je pourrais presque l’envier si elle ne me donnait pas à ce point l’envie de gerber. Et je l’intime, main tendue. Un ordre, bien sure que c’est un ordre. J’hausse le sourcil, la fixant droit dans le noir de ses yeux en guise d’acquiescement. Et elle ne cède pas. Et moi je suis bien trop con de penser encore qu’elle pourrait céder comme ça. Elle n’est pas de ce genre la, là où moi je cache mon humanité derrière une armure de glace, elle, se contente de la faire disparaitre. De ne pas en avoir du tout. Et elle tient tête la fourbe au faciès hypocrite. Elle tient tête et je lui donne raison en me montrant aussi peu patient, aussi peu convaincant. Il me faut bien de la force et du courage pour condenser toute ma rage en une seule minuscule particule de bile. La mettre au ban de mon esprit et glisser petit à petit dans son terrain de jeu. Cesse de te montrer attaché Noah, cesse de te montrer vivant. Il faut être mort pour parler à ceux qui sont déjà morts : « Me voir disparaitre devrait être un gain suffisamment alléchant ». Et je baisse mon bras, résigné à l’idée de récupérer le double de mes clefs, enfonçant ma main dans la poche de mon pantalon de costume : « Mais j’ai l’impression que tu as un mal de chien à te passer de moi depuis la dernière fois ». Et mes yeux se plissent, mesquin, et mon sourire s’esquisse, narquois, et ma voix se tasse, taciturne, lente, chaque syllabe prononcée, aucune onomatopée. Elle me nargue encore d’un haussement d’épaule, recule d’un pas. Et je reste là à la fixer. Pas par peur ou pudeur. Plus pour calmer mes nerfs, contenir mon poing qui se sert, ma mâchoire qui se contracte. Feindre la détente. Et ne pas lâcher prise. D’un « bonne journée » ironique, elle plante le décor. Chronique d’une guerre amorcée. Je la suis du regard quand elle me contourne, comprenant dans la trajectoire qu’elle prend, qu’elle se dirige vers l’ascenseur. Et j’attends quelques secondes avant de marcher à mon tour. Derrière elle, jusqu’à la rattraper, là, devant la porte de cette ascenseur. A côté d’elle, mains dans les poches, air hautain, tête levée vers les numéros d’étage qui défile : « Elle va être excellente», sous-entendu, la journée. Et je baisse la tête pour la regarder, de biais, les yeux dans les yeux : « Parce que je ne vais pas te quitter d’une semelle. Je vais être là, à côté de toi, continuellement. Aussi insupportable que ce puisse être. Et je sais que ma simple présence suffit à satisfaire ce point », j’esquisse un large faux sourire amusé tandis que l’ascenseur s’ouvre en face de nous. Je ne la quitte pas des yeux, tendant simplement le bras comme si je l’invitais à ouvrir le pas : « Bienvenue dans mon monde. Princesse ».



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Parfois, elle se demandait comment elle faisait. Pour être aussi impitoyable. Pour ne rien ressentir. Pour ne rien montrer à personne et continuer dans son jeu de personne de ressentant absolument rien. Fallait croire qu'elle était juste forte. Et puis Méline, elle avait vécut une descente aux enfers que peu avait connu. Rapide mais douloureuse. Peut être qu'elle n'avait juste jamais vraiment réussi à remonter la pente. Et toute sa colère, toute sa peine, elle les noignaient sous des tas de faux semblant. Des sourires à en vomir. C'était surjoué, elle le savait bien et elle s'en fichait. Parce que dans le monde des apparences, feindre la parfaite petite vie était ce qui marchait le mieux. Et si être une pétasse sans nom lui permettait de sentir un peu mieux, elle n'hésitait pas à sortir la carte à chaque occasion. C'était comme ça qu'elle marchait, preuve qu'elle débloquait. « Me voir disparaitre devrait être un gain suffisamment alléchant » Ou pas. C'est sous estimer le niveau de sadisme dont elle peut faire preuve. Et supporter la présence de l'arrogant si ça pouvait l'emmerder était totalement le genre de supplice qu'elle était prête à endurer. « Mais j’ai l’impression que tu as un mal de chien à te passer de moi depuis la dernière fois » Aha, qu'il croit. Mais si ça peut lui faire plaisir, autant lui laisser une minime satisfaction pour une fois. Les pensées qu'il peut avoir lui importe peu de toute façon à princesse, qu'il raconte donc son flot de débilité, ça changera pas son quotidien. Preuve de son indifférence, elle tourne les talons lui adressant au passage un autre de ses sourires. Elle se sait agaçante Méline, elle aime jouer sur ça. « Elle va être excellente» Elle n'aurait pas dit mieux. Il lui offrait une disctraction, elle ne s'en plaindrait pas. « Parce que je ne vais pas te quitter d’une semelle. Je vais être là, à côté de toi, continuellement. Aussi insupportable que ce puisse être. Et je sais que ma simple présence suffit à satisfaire ce point » Elle glisse dans l'ascenceur, appuie sur le bouton du troisième et rit légèrement. Idiot profond. « Bienvenue dans mon monde. Princesse ». Encore une fois, elle gagnait. Et d'une facilité déconcertante à vrai dire. C'était presque trop prévisible. Il entrait dans son jeu et puisque de toute évidence, ça n'avait pas fait son chemin jusqu'à son cerveau, entrer dans son monde était exactement ce qu'elle voulait. Histoire de le pourir de l'intérieur. Les portes se refermaient, l'ascenceur commençait son ascension et la brune, elle appuyait sur le bouton permettant de stopper l'engin. Le voilà prit au piège entre deux étages. Elle le regarde, air mesquin puis se colle à lui avec un sourire. Il déteste ça, elle le sait, ça l'amuse. Ses doigts viennent courir sous son tee shirt, frôlant le torse du bougre avec une satisfaction non dissimulé. Bienvenue en enfer Noah. Elle appuie bien sur son prénom, sourit une nouvelle fois, le scrute de ses prunelles ébènes. Oh ouais, bienvenue en enfer.
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✧ Réception hôtel. ✧Méline & Noah

Ne cède pas, ne cède pas. A cette voix fourbe dans ta tête qui te dit qu’elle peut gagner, qu’elle gagne, que t’es le seul pantin de l’histoire à te décarcasser, te débattre comme un chien. Ne cède pas à cette voix mesquine, tu sais que tu vaux mieux que ça, que tu vaux cette fille mille fois et que ce ne sont pas ses sourires à deux balles qui remettront en question l’assurance que t’as. Ne la laisse pas croire qu’elle te fait de l’effet, de quel effet tu parles Noah ? Elle n’est rien, de la viande, de la chaire putride, désarticulée. Elle n’est rien de plus que l’écho d’un haut le cœur permanent que t’inspire le reste du monde. Qu’elle joue les hypocrites, qu’elle te nargue de ses yeux moqueurs, qu’elle hausse les sourcils et les épaules d’indifférence. Tu n’en as que faire. Ne cède pas, ne cède pas, saisis l’essentiel. Toi qui aspire à côtoyer l’enfer, te voilà lancer dans un jeu de go instable. Engouffre toi, enfonce toi, ne te débats pas. Pour une fois, tu es en droit de céder à la colère tes caprices de Méphistophélès. Souviens-toi, tu es l’esprit qui toujours nie, et c’est avec justice, car rien n’existe en ce monde qui ne mérite d’être détruit. Détruis là, elle et son sourire, détruits sa suffisance et sa condescendance. Laisse-la se complaire dans l’idée que tu pourrais te ramasser, laisse la jouir de tes faux pas, de tes mots mal crachés. Tu n’en as que faire, saute, rejoins là, maintenant. Reviens morts ou ne reviens pas.

Et quand elle me contourne, je la suis du regard, répétant à mon esprit malade ce discours d’insatiable. Là où mon ventre gravide de tant d’extase malsaines s’incère la corne vive d’un Sheitan acerbe. Et l’amertume dans ma gorge. Et le dénigrement dans mes yeux. Mes yeux bleus vitreux, qui se laissent peu à peu habiter par leur marquis. Sade en puissance, je m’avance ferme et la rejoins devant l’ascenseur. Ça ressemble à l’épilogue d’un film de guerre, face à nous, l’arène close. Et le silence dans ma tête quand tout s’évanouit, interrogations, précipitations, élucubrations futiles et inutiles. Je penche ma tête vers elle. Vois comme je m’incline sans me baisser, vois comme je dessine mon sourire faussé. Elle voulait entrer dans mon monde, nous y allons. A domicile, il est encore plus hors de question pour moi de la laisser repartir médailler. Et j’entre dans l’ascenseur suivant son pas déterminé. Le dégout dans ma bouche vole à mes yeux. Je fixe le vide, les portes qui se ferment, le bruit sourd quand il démarre, la secousse quand il s’arrête. Non surpris. J’aurais pu faire la même chose. Et je tourne mon visage blasé, méprisant, dénigrant vers son faciès de poupée. Ne prononçant mot, ne prononçant son. Pas même un soupir ou une flagellation d’air. Que le silence et la potence à dépasser. Que va-t-elle faire ? Je ne le devine pas. Mais reste impassible, hors de question de trembler, de s’interroger, de quémander. J’y suis, j’y reste, avec l’aplomb d’un Hadès, la détermination d’un Artaud. Son air mesquin, la promiscuité qui ne tarde pas à venir. Le frisson de mon corps tout entier, du dégout à l’état pur, du rejet chronique, deux matières noires incapables de se lier. Et ça se lit dans mes yeux, mon écœurement, le mouvement las de la tête que je fais quand je me redresse, la crispation de mes épaules quand je sens que malgré moi, mes bras pourraient la jeter en arrière. Ses doigts sous mon tee-shirt et ma respiration tempéré. Si d’aventure mon cœur bat fort, c’est plus de rage que de lubricité. Bienvenue en enfer Noah, qu’elle me susurre. L’enfer c’est moi, que lui lancent mes yeux perçant. Et d’un ton taciturne, désabusé, je reprends : « A quoi est-ce que tu joue ? ». Je la fixe de haut, décomposant son visage imparfait, elle contre moi, mes pulsions de thanatos réfrénées. Et d’un coup d’un seul, brutal et sans délicatesse, je pose mes mains sur ses hanches et la fait pivoter. Dos à moi. Avant de la pousser avec une violence maitrisée contre une des parois de l’ascenseur. Moi derrière elle, sans être totalement collé. Ma main droite qui de sa hanche glisse aux boutons de son jean. Ma main gauche qui de sa hanche remonte à sa chevelure. Clairs obscurs. Tantôt brutaux, tantôt lents, mes mouvements prennent le temps de coloniser l’espace. Ses cheveux que j’empoigne, fermement, avant de pencher ma tête à son oreille : « Tu m’écœure ». Pour autant je n’arrête pas. Dents serrées. Ni de déboutonner son jean, ni de serrer ses cheveux dans mon poignet. Comme Dante l’a écrit « abandonne tout espoir toi qui entre ici ».




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Elle était d'un feu plus brûlant que l'enfer. Elle se propageait chez les autres détruisant petit à petit tout ce qui pouvait les maintenir à flot et elle finissait par les réduires en cendre dans un plaisir non dissimulé. Elle ferait la même chose chez lui. S'auto détruire, le détruire par la même occasion. Ne laisser plus que des miettes de sa personne, les éparpiller un peu partout, le rendre fou, dingue, malade. Déclencher de la rage chez sa personne, le mettre hors de lui, le laisser se consummer petit à petit. Oh, elle allait faire tout ça Méline et prendrait même un malsain plaisir à le faire. Elle irait défoncer tout ce qui pourrait le maintenir hors de l'eau. Elle arracherait chaque parcelle de lui, petit à petit, jusqu'à ce que le dégoût et l'aversion qu'elle pouvait voir dans ses yeux à son encontre devienne une supplique. La supplique qu'elle le laisse tranquille. Qu'elle arrête ses jeux malsains, son immersion dans sa tête. Elle allait le torturer et prendrait plaisir à le faire. Elle jubilerait devant l'enfer qu'elle construirait chez sa personne et ne laisserait qu'une fois certaine qu'il serait incapable de se relever. Le jeu était lancé. Elle sait qu'elle l'insupporte princesse. Elle sait qu'il ne peut pas la voir en peinture. Elle le lit dans ses yeux. Elle sait qu'il déteste quand elle le touche, quand elle s'approche et pourtant, elle le fait. Elle fera tout ce qu'il hait jusqu'à ce qu'il l'implore d'arrêter. « A quoi est-ce que tu joue ? » L'air innocent sur le visage, elle ne répond pas. Laisse ses doigts explorer sa peau, se contente de le fixer. Et il l'attrape, la retourne, la plaque contre une paroi. Elle sourit finalement, encore une fois. Violence. Ca continue à l'amuser, elle se fiche bien de tout ça. Y a la main de l'hautain qui s'affaire sur son jean, l'autre qui lui empoigne les cheveux. Elle ferme les yeux, laisse sa langue passer sur ses lèvres. « Tu m’écœure » Qu'il susurre et elle rit. Elle rit parce que ce n'est pas crédible. Elle n'y croit pas. Oh, elle sait qu'elle déclenche des tas de chose chez lui, idiot qu'il est d'assurer le contraire, tout ses gestes prouve son avancement. Je t'excite qu'elle contredit. Sa main libre remonte, se loge dans la nuque de l'arrogant, elle y plante ses ongles sans hésitation puis utilise la deuxième pour faire sauter le dernier bouton de son jean. Elle lui laisse l'accès, ça ne représente rien d'autre qu'un jeu malsain. Elle utile la pression sur son cou pour l'attirer un peu plus, pour sentir son envie contre elle. Oh, il peut la détester, la haïr, elle sait que malgré ça il la veut. Pas par simple envie sexuelle, pas par attirance, juste par possession. Une envie animale.
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