Ça aurait été de stupide de dire que je revenais à la routine puisque je me trouvais sur un autre territoire , un autre pays que mes pieds n'avaient pas encore franchis une seule fois. Ce qui n'avait pas changé c'est que j'étais toujours à la recherche d'alcool. Peu importe où le soleil était rendu dans le ciel je croyais que je pourrais cacher mon cotée alcoolique durant la période estivale. J'avais passé près de deux mois en mode solitaire dans une ville nouvelle. J'avais multiplié les balades nocturnes et les écrits. Je traversais donc cet étendu vert qu'on appelle un terrain de golf. Mon crâne bouillonnait dans un tas de pensées et donc j'oubliais où je me trouvais. J'avais trouvé une bière et elle était bien logé dans ma main avant de retourner aussi vite à mes lèvres. J'étais facile à repérée sur cette verdure. J'étais comme un drap qui venait de partir au vent par accident. Il n'avait pas de raisons évidentes pour revenir. Il avait une raison pour partir alors sans doute que c'était une mauvaise idée pour moi de me mêler aux gens d'harvard de nouveau . Je n'avais pas remise les pieds au campus encore vus les cours terminés. Puis , une balle de golf passa tout près de mon visage ce qui me tira aussitôt de mes pensées troublées. Je lâchais même un petit crie en restant figé quelques secondes. C'est lé qu'une sorte d'illumination se fit à l'intérieur de moi réalisant où je me trouvais et que j'avais marché trop longtemps dans la mauvaise direction. Je me retournais vers une silhouette dans le soleil et je me surpris moi même à lâcher un jurons en italien en découvrant mon frère jumeau. Quelques paroles et ensuite il réalisa très vite que c'était moi. Je restais planté là sans trop savoir quoi faire . Il était une des grandes raisons pourquoi j'étais partie aussi rapidement. «Et bin...» Je fixais l'horizon à la recherche de paroles plus constructives. «Je respire encore...désolé...» Il est rare qu'on s'excuse parce que nos poumons inhale encore de l'oxygène.
Je cherchais déjà une excuse minable au fond de mon crâne , car même si je disais la vérité il n'allai pas me croire. En même temps , quelles étaient les chances que je tombe sur mon frère jumeau au beau milieu du golf. Je n'avais même pas cherché à le retrouver et encore moins communiquer avec sa mère adoptive pour savoir où il était. J'avais donné des nouvelles brèves à mes parents pour qu'ils sachent que je suis vivante , mais par la suite j'avais éviter tous les messages. J'étais partie dans l'idée qu'il me détestait au plus au point , qu'il avait même envie de me cracher au visage alors non je n'avais plus envie de lui courir après , mais je me demandais si le destin avait pas quelque chose à jouer dans tout ça. «Je savais pas que tu jouais au golf...» Je répondais comme une enfant qui se faisait chicaner par ses parents . Encore une fois c'était loin d'être un mensonge je l'imaginais très mal avec un bâton de golf à la main , mais il faut croire que c'était possible. La surprise ? J'étais peut-être naïve et rêveuse mais pas conne au point de penser que de me voir lui ferait plaisir. Je fronçais les sourcils à sa remarque. «J'ai pris des nouvelles de personne je te signale. Encore moins depuis que je suis revenu.» Je restais là juste pour avoir envie de l'énerver un peu . Maintenant que la coïncidence avait fait en sorte que l'on se croie je n'avais pas envie de bouger. Oui j'étais blesser par son attitude , j'avais encore beaucoup de mal à le vivre sauf , que je n'avais pas oublié ce qu'il était. Il était toujours plein de haine , peut-être pas pour tout , je ne savais pas s'il avait changé en deux mois. Une chose est sûr c'est que son regard pour moi n'avait pas changé , toujours aussi glacial que j'en avais des frissons malgré la chaleur cuisante.
Spoiler:
Désolé si mes réponses sont un peu plus courtes pour le moment. Je reprends lentement
❝ HARLEÏA + je hais ta façon de me parler et la couleur de tes cheveux ❞I'm meaner than my demons C'est une caméra cachée à coup sûr, parce que faut l'faire qu'après deux mois de vagabondage elle revienne comme une petite fleur portée par le vent jusqu'à mes pieds, alors à part l'écraser j'vois pas trop c'que je peux faire. Mais faut pas que j'oublie mon motto, c'est l'été et j'dois en profiter, pas de meurtre, ni de crise de folie ou quoi seulement d'la bonne humeur et la paix du monde. Enfin j'peux carrément faire une exception pour les deux blondes qui me pourrissent la vie, en fait elles se sont peut-être alliées pour me gâcher les vacances, mais j'crois que je pars un peu trop loin dans une hypothèse qui a aucune chance d'être réelle. « J'le savais pas non plus jusqu'à ce matin quand j'suis tombé sur le club à l'hôtel » J'tais même pas certain d'y jouer correctement mais le principal c'est que j'moccupe et jusque là je m'éclatais plutôt bien, si on oubliait que ma partie venait d'être interrompue par la présence indésirable de Veïa, elle avait le don de toujours se ramener quand j'tais bien. Je l'écoutais se défendre qu'elle était seule au monde et que son arrivée était un secret d'état, genre elle a rien dit à personne ... Moi j'y crois pas, elle a été obligée de prévenir ses amis les plus fidèles, à moins qu'elle en ai pas et c'est bien possible vu l'cas que c'est. J'mavançais vers la balle à ses pieds en prenant bien l'soin de l'éviter, j'me souviens de la fois où elle a essayait d'me toucher les cheveux et j'veux pas que ça recommence. « Trois pas vers la gauche dans deux secondes si tu tiens à la vie » J'lui faisait signe d'un revers de la main de se décaler avant de retenter mon coup, tant pis si j'la touche cette fois-ci. J'envoyais la balle plus loin, c'fou comme c'est facile quand y'a pas sa silhouette devant. 2981 12289 0
C'est dommage de voir à quel point certaine chose ne change pas même après une absence de deux mois. Je ne pouvais pas m'attendre à de grande chose de toute façon. Je rêve souvent en couleur, mais j'ai arrêté de le faire depuis longtemps quand il s’agit d'Harlow. La blessure était toujours là bien grande, mais cette fois je n'allais pas fuir à nouveau. Il avait surement une faille quelque part dans ce marbre sans sentiment et fragilité. Je l'écoutais parler et j'avais un petit sourire en coin lorsqu'il disait qu'il était tombé sur le club par hasard. Je ne doutais pas une seule seconde qu'il puisse l'avoir voler. Il était indomptable, un rebelle dans l'âme pour l'éternité et personne ne pourrait le ramener dans le droit chemin. Après tout, c'était lui le diable dans le duo, moi j'étais le petit ange qui avait du mal à s'envoler avec ses ailes. «Tu l'as emprunté ?» Autant j'avais peur de lui, autant c'était sans doute une des seules personnes sur cette planète que je me permettais de faire quelques remarques. Peut-être il m'avait appris comment faire sans s'en rendre compte. Il voulait que je me décale un peu plus loin pour reprendre son coup. Je me tassais par instinct, car j'avais manqué de la recevoir en plein visage la dernière fois et je n’en voulais pas que ça se reproduise. Par contre, je savais à quel point il détestait qu'on puisse le toucher sans son consentement surtout si on rajoute une jumelle dans le tout. Pendant qu'il se concentrait à envoyer la balle plus loin, je pointais un doigt sur sa joue en guise de provocation. Non je ne tiens pas à la vie cette fois, en fait je n'ai rien à perdre. J'ai pas réussi à te ramener dans la famille, j'ai raté mon année scolaire et sans doute perdu la plupart de mes amis, alors à quoi bon. Tu peux me tuer sur le terrain de golf tout de suite si ça te plait, au moins je serai morte avec un peu d'alcool dans le sang.
Ce moment était tout simplement irréaliste à mes yeux. Il était là sur un terrain de golf à essayer d'apprendre un sport de riche à qui pourtant il avait craché aux visages un tas de fois. J'avais beau avoir grandie dans une famille semblable je n'arrivais pas à jouer la jeune fille parfaite. Je portais les vêtements qu'on me disait de porter durant les réceptions importantes et dans un autre cas je préférais pouvoir manger sur le comptoir replier un peu sur moi même à la recherche de réconfort. J'aimerais bien pouvoir me planter les pieds au sol me forçant ainsi à ne pas bouger et à ne pas bouger. Je ressentais au fond de moi que certaines choses avaient changées on aurait dit que j'étais prête à affronter la tempête qu'on nomme Harlow. Une personne incomprise qui refuse tout l'amour que l'on peut lui porter. Bien entendu qu'elle était toute seule dans son coin et du coup tu te sentais mal de ne pas l'emmener lui faire une promenade. Je riais et je savais que j'avais l'aire d'une enfant, quelque chose d'innocent qui n'a encore rien compris, mais les aires de voyous ça ne me fait pas peur. Mon doigt proche de sa joue il me menaçait de ne pas y penser, malheureusement comme il était déjà tendu près de son visage cette pensée avait déjà traversé mon esprit et il est trop tard de reculer à ce moment là. Il toucha sa peau et aussitôt son regard changea avec un air de dégout comme si j'étais une maladie contagieuse qu'il fallait éliminer au plus vite. «Peut-être ... c'est pas ta deuxième maison la prison ?» Du coup ça ne devrait pas être trop douloureux comme visite. «Au moins tu te seras débarrasser de moi et de tes propres mains en plus.» Mais aller qu'est-ce que tu attends, depuis que tu me connais que tu as envie de m'envoyer six pieds sous terre. Je me demande si t'as vraiment le courage de me toucher ou ne serait-ce que de me frapper. Parce qu'on dit toujours qu'on ne frappe pas les femmes, mais une jumelle qu’on n’a pas voulu peut-être qu'on a le droit. Pas besoin de te poser la question en tout cas.
Il se contredisait sans même s'en rendre compte. Il souhaite que je me retrouve six pieds sous terre , mais il oserait même pas le faire par lui même. Alors j'y croyais même plus à ses menaces. T'as peut-être raison j'en vaux pas la peine , mais je vaudrai la peine pour d'autres personnes qui peuple cette planète . J'avais quand même été stressé et mom ventre c'était serré à l'idée qu'il allait me frapper. J'étais masochiste au point d'avoir envie de son attention , d'avoir envie qu'il me prenne dans ses bras comme un frère le ferait. Je m'avançais vers lui avant de frapper mon poing sur son bras , mon petit membre frêle qui n'a pratiquement aucune force.«Et ça tu le sens ?» J'en pouvais plus à l'intérieur de moi , j'en pouvais plus d'une fille qui en rien à foutre de moi. J'ai passé toute une enfance à devoir subir le regard froid de ma mère qui ne s'intéressait pas à moi , peut-être il avait plus de chaleur dans celui de mon père mais dans tous les cas il en avait rien à faire. C'était comme volcan dans mon être qui était en fait éruption. J'en pouvais plus de ses prunelles qui me lançaient des couteux et que je puisse me jetter en bas d'une falaise sans que ça lui fasse rien. Je le frappais de nouveau jusqu'à le marteler sans arrêt. «Ça aussi tu le sens ??» Je sentais les larmes qui commençaient à parler et qui dérivaient sur mes joues. La tempête avait prit l'assaut de mon corps et j'étais comme dans une transe sans m'en rendre compte. Mes membres commençaient à trembler aussi. «JE TE HAIS !» Je te hais de ne pas me laisser une chance , de tout mettre sur mon dos alors que j'ai rien fais. Je te hais de penser que j'avais peut-être le choix d'être élever par mes parents. Je te hais de penser que j'ai pas besoin de toi. J'en peux plus tu me tue.