'cause this is torturous, electricity between both of us (w/ artur)

Ses prochains mots arrivèrent dans la continuité des siens avec une assurance égale, soutenant le regard impérieux qu'il posait sur elle. Et de quoi as-tu envie au juste, Artur ? La perche avait été trop facile et elle ne s'attendait pas vraiment à avoir une réponse à cette nouvelle provocation de sa part, mais elle n'avait pas vraiment pu s'empêcher de le dire pour autant. Peut-être qu'au fond, inconsciemment, Phèdre voulait en savoir plus. Qui sait, si ça marche.. Elle savait que le tester, le chercher n'était pas la chose la plus sure à faire mais au point où ils en étaient cela n'avait plus vraiment d'importance. Elle fit la mou en jetant un regard à la tente du jeune homme non loin d'eux, qui se caractérisait par un amas plat de duvet, sac et si on y regardait bien en dessous, une tente pas montée. Entre nous, j'appelle pas vraiment ça une tente. Désolé, la mienne me donne bien plus envie. Ce qui était plus ou moins faux si on soutenait les insinuations implicites que tout cela comprenait, chose que les deux étudiants semblaient bien loin de réaliser. Non, tu as raison, parfois il me fatigue, et je ne voudrais pas qu'il déteigne sur le mien. La susceptibilité de Phèdre avait atteint ses limites face à sa dernière remarque. Glissant une main dans ses longs cheveux blonds, elle s'éloigna de lui en direction de l'autre tente voisine appartenant au fameux garçon indiqué précédemment, un sourire malicieux glissant sur ses lèvres avant qu'elle ne le transforme en un sourire amène alors que le garçon remarquait sa présence d'un air surpris, arrêtant un instant de batailler avec sa propre tente. Sa mémoire exceptionnelle fit le reste pour elle alors que la française se souvenait instantanément d'un autre étudiant l'apostropher à la descente du bus. Josh, c'est ça ? Si le concerné avait questionné le fait que c'était bien à lui qu'elle venait parler, le doute n'était plus permis. Salut, j'suis vraiment désolée de te déranger mais j'ai oublié ma crème à l'hôtel et... j'aurais voulu savoir si tu pouvais m'en prêter, tu me rendrais vraiment un grand service. Un instant plus tard, le garçon, qui devait être en première année, lui tendit un flacon de crème accompagné d'un bien sur peu assuré. Phèdre plaqua un grand sourire sur ses lèvres. Merci, c'est super gentil, j'te la rends après ok ? Elle se retourna alors pour faire le chemin inverse vers sa tente, montée elle, haussant les sourcils à l'adresse d'Artur en faisant sauter le tube de crème dans sa main.

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Les remarques non exhaustives qui sortaient de sa bouche l’intéressaient à première vue lorsqu’elle lui demanda ce dont il avait envie. Difficile à dire, Artur avait toujours envie de tout, tout le temps, le but étant de ne jamais regretter, ne pas laisser filer des occasions que ce soit du sexe ou bien juste un bon moment à passer. Il sentait que la curiosité pointer le bout de son nez et ça l’amusait énormément. Devait-il trop en dire ? Voir même mentir sur la situation ? Le jeu était trop tentant pour ne pas continuer « Dis-moi ce que tu aimerais tant entendre, je suis l’homme de toutes les situations » et c’est pas fini la pommade sur les chevilles… Lourd ? Artur ? Personne ne voit de quoi tu parles. Elle acquiesçait sans trop en dire avant de lui faire remarquer que sa tente n’était pas encore montée. Ok, un point pour elle. « je te propose un truc super romantique, une nuit à la belle étoile, ne sois pas si pessimiste Phèdre » Artur ou l’art de retourner n’importe quelle situation. Il était évident que sa tente allait se monter en quelques minutes d’ici peu, mais chaque chose en son temps, hein, d’abord la clope et après on se met au travail, enfin avant l’arrivée de la jeune femme « J’étais sur le point de la montée mais j’ai voulu secourir une demoiselle en détresse avant » il l’a regarde partir dans l’autre direction, vers la tente du mec à côté presque apeurée de voir une femme si proche de lui. Le mather ne put s’empêcher de hocher la tête négativement, comme un signe de désapprouvement. Après avoir eu ce qu’elle était venu chercher au départ, elle fit un signe à Artur qu’il prit comme un affront. Il ne put s’empêcher de sourire d’un air nonchalant avant de se tourner vers sa tente qu’il déplia sans mal et accrocha les quelques piquets qui servaient à tenir le tout. Il mit ses affaires à l’intérieur avant de se relever l’air fier.
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