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Un rire sincère s’échappa de mes lèvres alors qu’elle s’amusait à souligner son bon goût en matière de Zacharias. « Promis je leur répèterais pas, je ne voudrais pas les vexer… » Mais c’était agréable à entendre, surtout quand on avait un aîné comme Emrys, ex VP Winthrop plus que populaire auprès des demoiselles et un autre frère, qui avait eu son époque coureur, comme Priape, et qui avait entre autre eu une aventure avec une fille qui vous plaisait. Alors oui, Lyra le disait peut être comme ça, l’air de rien, mais ça me faisait du bien de l’entendre flatter mon égo… Surtout en ce moment. « Merci. » soufflai-je avant de venir poser mes lèvres sur son front, affectueusement. Parce que la passion avait laissé place à cela entre nous : de l’affection. Un lien plus fort, plus solide, plus durable. « Je suis pas sûr que le violet m’aille au teint. » Non mais moi ? Chez les Lowells ? Je serais presque plus à l’aise chez les Cabots… Ou pas. Parce qu’il y aurait Lyra là bas, et que rien que pour ça, je serais capable d’y postuler, de leur montrer mes « numéro d'art » de chez ravensburger, réalisés quand j’avais sept ans, de leur montrer mes clichés ratés de la soirée d’ouverture du SC ou bien même comme mon amie le suggérait de me lancer une petite choré. « Attends, comment t’as fait là ? » demandai-je en essayant de l’imiter, secouant des bras avec la grâce d’un manche à balai. Ok, les -numéro d’art- ça marcheraient peut être mieux que la macarena… Lyra me raconta ensuite son plan de modèle nu. Et comme quand il était question d’argent, mon découvert me poussa à tendre l’oreille, intéressé. Je ne me voyais pas sérieusement le faire, mais quand on faisait les comptes, c’était tentant. « 200 balles en une soirée ? C’est même pas ce que je vais me faire en une semaine au garage ! » m’exclamai-je. Ca y est, j’avais mordu à l’hameçon, et je commençais à me projeter. Ca faisait bien marrer Lyra qui m’expliqua un peu plus en détail en quoi ça consistait, précisant juste que la feuille de vigne ne ferait pas parti du tableau. Je grimaçais. L’idée d’être en tenue d’Adam devant un tas d’artistes qui vous scrutaient, bof bof. Le délire exhib, très peu pour moi. Mais le pactol qu’on pouvait empocher. « Ok, deal. On fait ça, inscris nous. Mais je veux être avec toi. » Parce que je savais qu’elle saurait rendre le moment moins gênant et carrément divertissant.(Invité)