(terminé) AUSTIN ▼ le hasard ? le destin ? de toute façon, on commence à avoir l'habitude, pas vrai ?

… Faux. J'étais dégoûtée. Franchement, j'aurais tellement aimé, même un demi point ! Du coup, il menait et ça m'agaçait vraiment en plus. Au hasard, au hasard. « Mes fesses, tu sais très bien que je ne connais pas ce groupe » me plaignais-je. En plus, c'était vrai.. Je ne savais pas du tout qui c'était et étant bonne joueuse, je mettais une chanson au hasard et j'étais ravie de tomber sur quelque chose de totalement inconnu pour lui. Putain, il me fallait au moins un demi point ! Je ne voulais pas qu'il gagne ! Can you walk on the water with I, you and I ? "Because your blood's running cold" said the familiar, true to life. Can you walk on the water with I, you and I ? Or keep your eyes on the road and live there familiar, without you and I. It glows with gates of gold, true to life. J'écoutais calmement la chanson, le sourire aux lèvres. Jamais de la vie il va trouver et j'en jubilais d'avance. Au moins, j'avais encore une chance de trouver l'une de ses chansons avant d'arriver chez nous !

Le tour venait à moi et je devais dire que je séchais totalement. En fait, on séchait tous les deux, comme quoi on ne connaissait pas tant que ça les goûts musicaux des autres. Il faut dire que mise à part la musique des soirées, il était rare de se mettre à écouter nos albums préférés, car de toute façon ça finissait toujours en troisième guerre mondiale puisque nous n’étions jamais d’accord. Pour finir ce petit jeu -car le voyage touchait à sa fin- il y avait eu égalité partout soit un partout. Pas de quoi se vanter. Je rangeais mon portable pour pouvoir débarrasser toutes mes affaires afin de sortir de l’avion. “Bon bah on se recapte plus tard, ma mère m’attend” Je lui souriais avant de lui faire la bise pour pouvoir m’éloigner d’elle, rejoindre la voiture de ma mère dans laquelle je rejoignais mon ancienne maison et gosh que ça faisait bizarre. Certes elle aurait pu en changer suite à mon départ pour Harvard, mais vu que son restaurant se situait juste en dessous il n’y avait aucun avantage à le faire. Je devais bien avouer que ma mère m’avait manquer et c’était sans complexe que je l’enlaçai dans mes bras. Même elle se montrait surprise de mon geste, mais après la fin d’année que j’avais passé, j’avais vraiment besoin de ça et c’était partie pour de superbes bonnes vacances.

FIN DU SUJET