(terminé) AUSTIN ▼ le hasard ? le destin ? de toute façon, on commence à avoir l'habitude, pas vrai ?

3 juillet 2016. Une date comme une autre et de toute manière, les jours s'enchaînaient et se ressemblaient tellement que je n'avais pas fait attention à la date. Je savais quel jour nous étions car il était écrit sur mon billet d'avion. Mon taxi avançait tranquillement en direction de l'Aéroport International de Boston-Logan et je devais avouer que j'avais très hâte de partir d'ici. Autant il y avait beaucoup trop de souvenirs chez mes parents – en particulier vis-à-vis d'un certain mouton – mais la fin d'année avait été pitoyable à Cambridge donc je préférais partir. Après avoir tout foutu en l'air avec celui que j'aime, voilà que le garçon avec lequel je commençais à passer du temps et être un peu entichée de lui avait décidé de partir en Angleterre pour retrouver sa famille. Athéna et Emilia avaient beau essayer, je n'arrivais pas à avancer et penser à autre chose. Andrew sur un autre continent et Austin qui a disparu de ma vie, j'étais au fond du gouffre. Heureusement que CS n'avait rien écrit sur mon cavalier et moi.. Sinon je pense que j'aurais passé la veille à pleurer. Soupirant doucement, je collais mon front contre la vitre, espérant que ce voyage allait durer très vite, pour retrouver mes parents et mes petits chiens au plus vite. Changer d'air était devenu indispensable. J'aurais bien aimé aller au Summer Camp mais.. Je sentais que je n'y avais pas ma place. Comme si je retournais quelques mois plus tôt. Était-ce seulement le fait d'être proche d'Andrew qui m'avait fait être sociable ? J'en doutais fort. Cela devait être plus le fait que j'avais retrouvé mon panda et mon koala.

Sursautant doucement, la voiture venait de s'arrêter et je ne tardais pas à payer le chauffeur, le remerciant avec un léger sourire avant de sortir, sans oublier de prendre ma valise dans mon coffre. Entrant dans le terminal de l'aéroport, je cherchais l'endroit où je pourrais déposer ma valise. Une fois fait, je regardais où se trouvait ma porte d'embarquement et je m'y présentais sans attention. Les vérifications faites, j'allais m'acheter un petit truc à manger avant de chercher une place pour m'asseoir. Une place de libre et.. Oh. Des prunelles émeraudes se posaient sur moi sans que je ne m'y attende. Il aurait pu m'envoyer un sms pour me prévenir qu'il était là. Sauf que voilà, la seule place de libre était évidemment à côté de lui. Niveau hasard et destin, on n'avait pas franchement de bol nous deux. Si deux personnes sont faites pour être ensemble, elles se recroiseront, forcément. C'était des conneries à l'eau de rose, mais il faut dire que ça nous arrivait bien trop souvent pour que cela ne soit que des coïncidences. J'étais ravie de le voir, mais en me rappelant notre dernière discussion, je ne savais plus trop sur quel pied danser. Après tout, je n'avais rien à me reprocher et de toute façon, il y avait une chance sur deux pour que l'on soit l'un à côté de l'autre dans l'avion.

Avançant vers lui, je venais prendre place à ses côtés. Je doutais qu'il attende quelqu'un et j'étais d'autant plus surprise qu'en fait.. Il retournait à Cleveland. Qu'allait-il faire là-bas ? Tendant mon paquet de Maltesers, je lui offrais un petit sourire. « Je te promets de ne pas avoir fait exprès de prendre le même avion que toi » tentais-je pour déclencher la conversation. De toute façon, j'allais bien voir la température à son ton et sa réponse. Je savais bien que j'avais fait n'importe quoi en jouant sur deux tableaux, mais bon.. J'espérais qu'un jour, il oublierait ça. Je n'aurais jamais cru qu'être proche d'un autre homme déclencherait de telles réactions chez lui. J'en avais longuement parlé avec Athéna et Emilia et leurs points de vue sur le sujet étaient clairs : Je n'avais rien fait de mal comparé à lui qui m'avait trompé l'été dernier et qui m'avait fait poiroté sans se soucier s'il me faisait du mal à aller à droite à gauche durant notre première année à Harvard. Même si leur avis est logique.. Je n'ai d'autre choix que de rester éternellement amoureuse de lui. Et même si ce n'est pas une partie de plaisir d'être amoureuse de ce mec, ça reste quand même mon premier amour et ça ne changera jamais. ♥

Première année où je n’allais pas au Summer Camp. Ouais. Ouais, cela pouvait vraiment paraître étrange, mais je pense qu’après tout ce qui était arrivé cette année, j’avais besoin de retourner à mes origines et oui, retrouver ma petite maman. Elle aussi ça l’avait surprise de m’avoir au téléphone. Elle m’avait remarqué que j’avais mûri depuis tout ce temps et une fierté avait grandit en moi. Je ne comptais pas vraiment bouger une fois chez moi. Sans doute donner un petit coup de main à ma mère dans son restaurant en échange d’une légère paye comme elle me l’avait proposé moulte fois il y a quelques années de cela et à l’occasion sortir prendre l’air et profiter des rayons du soleil.

Le Uber ma déposa tranquillement devant l’aéroport, alors que je réglais par carte avant de sortir et d’entrer, mon billet d’avion en main. ça faisait du bien de reprendre l’avion, d’être en vacance en fait, tout simplement. Bermuda, chaussure en toile et lunette de soleil, j’étais un véritable touriste, mais je n’étais pas le seul dans l’avion à avoir opté pour ce look. Je m’asseyais à ma place, sortant mon casque et mon téléphone dans le but de passer les quelques heures de trajet. Quand soudain, une voix forte familière attira mon intention. Je relevais les yeux et bien entendu, de toutes les personnes qui auraient pu être mon voisin pendant une heure. “Ce n’est rien, le monde est petit comme on dit” Je souriais, refusant son petit casse-croute. Ma réponse n’était pas spécialement froide, juste courte afin de mettre un terme à la discussion. Mon but n’était pas de jeter un froid entre nous, mais je n’avais pas grand chose à dire. Je remettais mon casque sur mes oreilles, prêt pour un long voyage.

En toute honnêteté, je n'aurais pas cru que je prendrais le même avion qu'Austin cette année. Déjà parce que 1) j'avais logiquement pensé qu'il allait aller au Summer Camp, comme tous les ans et 2) sans méchanceté aucune, je ne voyais pas trop pourquoi il rentrait chez lui. Il n'était pas du genre à être collé H24 à sa mère, mais j'étais contente qu'il aille la voir. Enfin, je supposais que c'était ce qu'il allait faire. Je crois qu'à part nos parents, nous n'avions plus énormément de personnes que l'on connaisse là-bas. Sûrement lui plus que moi, d'ailleurs. Je n'étais pas étonnée que l'on soit l'un à côté de l'autre.. C'était tellement prévisible mais bon, ça ne permettrait peut-être de discuter un peu avec lui. Je lui avais même proposé à manger mais.. J'eus le droit à une petite phrase très calme avant qu'il ne remette ses écouteurs. Bon.. Ce n'était pas pour tout de suite de discuter ensemble. Deux heures comme ça.. Histoire de ne pas non plus piétiner, je prenais ma tablette pour jouer avec. Si je commençais à trop bouger, je sentais que ça allait l'agacer et pour une fois, ça aurait été moi la plus hyperactive de nous deux. Mieux vaut rester calme.

Mon regard avait bien du mal à rester fixe et j'avouais regarder hors du hublot pour lancer quelques coups d’œil à Austin. Je ne savais vraiment pas comment amorcer la conversation. Une serveuse vint à nous pour nous demander si nous voulions à boire. Ne sachant pas s'il l'avait entendu, je lui avais juste un peu poussé l'épaule. J'espérais qu'il ne dorme pas. Après avoir été servie d'un verre de jus d'orange, je tentais une nouvelle fois de parler avec lui, en sachant qu'il avait retiré ses écouteurs. « Tu as coupé un peu tes cheveux.. » murmurais-je, un peu surprise. J'aimais ses longs cheveux, et.. Je pensais qu'il n'y aurait jamais touché mais que ce soit un peu plus court lui faisaient des belles boucles et.. Oui, il était toujours aussi beau et j'aimerais au moins qu'on se reparle un petit peu. Mes vacances n'en seraient que plus belles..

C’était peut-être méchant de ma part de couper court à la conversation de cette façon, mais entre nous, je n’avais pas vraiment grand chose à lui dire et j’avais toujours un peu les nerfs qu’elle ait jouer sur les deux tableaux de cette façon. Certes, c’était un peu l’hôpital qui se fou de la charité, l’arroseur arrosé quoi, mais j’avais du mal à accepté d’avoir été pris pour un con. J’avais fini par m’endormir de mon côté, contre le hublot, histoire de faire passer les longues heures de vole, plus rapidement. Mais ma nuit fût de courte de durée en sentant quelqu’un me pousser légèrement. Forte heureusement pour Madisson, c’était simplement pour me prévenir de la venue de l’hôtesse de l’air pour un petit rafraichissement. J’optai pour un coca, me redressant par la suite dans mon fauteuille.

Mon casque à présent posé sur ma nuque, je souriais à la remarque de Madisson. C’est vrai que j’avais décidé de tout couper ou du moins une bonne partie. Depuis le temps qu’on me fait chier avec ça, SURPRISE ! Je n’avais pas fait ça pour eux, j’avais juste envie de repartir sur de bonnes bases et par conséquent, tout reprendre à zéro. “Ouais, nouveau départ, nouvelle coupe” Riais-je. “Du coup tu retourne voir ta mère ?, Pas de Summer camp pour toi cette année ?” Demandais-je un brin surpris. Pas surpris qu’elle aille voir sa mère, car ça c’était plutôt commun, mais plutôt de voir qu’elle n’allait pas au Summer Camp avec ses amies.

Vu la tête d'Austin, il semblait avoir été entrain de dormir et je ne pouvais me retenir de penser qu'il était très mignon au réveil. Soit, je ne laissais prendre sa boisson avant de tenter une petite discussion avec lui. C'était pour parler de ses cheveux mais.. C'était mieux que rien. Nouveau départ. Bien.. Comment devrais-je le prendre ? Au vu de son ton, ça ne m'était pas destinée et j'espérais que ce soit réellement le cas. Je n'avais pas envie qu'il m'envoie chier pour le reste de ma scolarité et de ma vie. Ses questions me firent sourire. « Ma mère et mon père, oui » En espérant que ce dernier ne soit pas à l'aéroport à notre arrivée pour ne pas qu'il chope mon ex pour le tuer.. Euh. Lui avais-je dit que nous n'étions plus ensemble ? Sûrement. Je crois.. « Je pense y rester tout l'été » l'informais-je au cas où. Pour ce qui est du Summer Camp.. J'essayais juste de ne pas raviver des vieux souvenirs qui ne servaient de toute façon à rien. « La fin d'année m'a un peu refroidi alors.. J'ai préféré ne pas y aller » soufflais-je tout bas. « Athéna et Emilia en profiteront très bien sans moi, même si j'aurais aimé y aller avec elles vu que c'est leur premier » dis-je calmement. Pas besoin des « ça me rappelle quand on est sorti ensemble et quand on a rompu, sans façon, merci ». Qu'est-ce que ça changerait ? Rien du tout. « Ta mère doit être contente que tu reviennes un peu » souriais-je. « Tu.. as prévu des trucs cet été ? » Tentative de se voir #1. Qui ne tente rien n'a rien. Autant essayer et de toute façon, on se croiserait forcément.

J’écoutais réellement attentivement tout ce qu’elle était en train de me dire. ça me faisait vraiment bizarre de ne pas partir au Summer Camp cette année, profiter du soleil, des potes, des soirées et de l’alcool à volonté, mais je penses que ce dont j’avais réellement besoin, c’était de retrouver ma ville d’enfance et me reposer un peu afin de débuter une nouvelle année tout frais. Il faut savoir dire stop à un moment donné. Je souriais à sa réponse, me dire qu’elle pouvait maintenant profiter pleinement de ses vacances simplement munies de ses deux meilleures amies était étrange en sachant que la toute première fois où nous nous étions retrouvé à Harvard, elle n’avait personne. Et je ne dis pas ça dans le but d’être méchant, attention. “Ouais, elle d’y attendait pas” Souriais-je fier de mon coup.; “J’vais lui donner un petit coup de main pour le restau pour me faire un peu de tune, mais si ta question est :” Est-ce que j’ai une place pour qu’on puisse se voir cet été” La réponse est oui” Dis-je un petit sourire aux lèvres avant de réceptionner ma bouteille de coca. “Puis je pourrais passer voir Trump comme ça” C’était bien beau de le voir en photo Instagram, mais c’était bien mieux en vrai, faut dire ce qui est. Un petit coup d’oeil à ma montre, il nous restait un peu plus d’une heure. Je comprenais pourquoi je ne bougeais jamais, la patience n’était pas mon fort.

Avoir une « simple » discussion avec Austin me faisait vraiment du bien. Je n'aurais pas cru penser cela un jour, mais c'était vraiment agréable. Un peu plus et je pourrais croire que nous étions deux adultes qui étaient capable de tenir une conversation des plus calmes. C'était dingue. Après tout, nous grandissions alors il était un peu logique que nous arrivions un jour. Le fait de parler ne voulais pas dire que tout était oublié, mais ça me permettait au moins de me dire que je pourrais le croiser sans voir des éclairs sortir de ses yeux. Je souriais en imaginant la tête de sa mère quand il l'a appelé pour lui dire qu'il débarquait à Cleveland pour les vacances. Heureusement qu'elle n'a pas le cœur fragile.. Depuis le temps, elle est rodé avec ce petit mouton (a) Je riais un peu à la suite de ses paroles. « Ok tu m'as grillé trop facilement » dis-je avant de rire encore une fois. Rire.. ça faisait longtemps. Je ne pouvais qu'avouer que j'étais ravie de pouvoir le voir cet été. Loin d'Harvard, juste chez nous. Si j'allais en parler à Athéna ou Emilia ? Mh, non. J'avis appris qu'elles ne me disaient pas tout alors pourquoi devrais-je tout leur dire ? De toute façon, je connaissais leur opinion sur mon ex, pas besoin d'avoir une leçon de moral par SMS ou appel alors qu'elles s'amusent comme des grandes au Summer Camp. « Tramp et Scamp et.. Je crois que ma mère en a pris aussi pour elle et un chat » souriais-je. Une vraie animalerie mais elle aime tant les animaux que je crois que mon père ne serait capable de lui dire non. Un court instant, je le voyais loucher vers sa montre. « Tu veux tuer le temps avec un jeu ? » J'aurais bien proposé de faire des conneries mais.. Soyons un peu mature voyons (aa)

“Waouh c’est devenu une ménagerie chez vous” riais-je. Et dire que moi ma mère n’a jamais voulu que j’adopte ne serait-ce que des poissons sous prétextes que c’était une trop grosse responsabilité et qu’elle ne donnait même pas deux jours à quelconque animal sous ma surveillance. Bon, elle n’avait pas tord, peut-être qu’autrefois je l’aurais lâchement délégué à ma mère déjà over booké pour aller me défoncer dans une cave totalement lugubre et longue vie à tous ses animaux qui ont échappés à mes griffes et maintenant, on va dire que ça coûte beaucoup trop cher et que j’y réfléchirais peut-être lorsque j’aurais fini mes études et que j’aurais une femme et des enfants. Genre une bonne petite famille bien posée, car oui au fond -très au fond- de mon coeur, j’ai cette image de petite famille parfaite qu’on voit dans les séries américaine, avec le mari bien riche. Quoi ? Rêver n’est pas interdit.

Soit, j’étais loin d’y être. En attendant j’avais des occupations bien plus grandes, comme trouver de quoi tuer le temps jusqu’à Cleveland et dieu seul sait que ce n’est pas gagner. “On pourrait faire un blond test. Je te fais écouter une chanson de ma playlist, tu devine et inversement et celui qui gagne paye notre première bouffe en ville” proposais-je. En même temps, assis dans même pas dix mètres carré, ce n’était pas évident de trouver de quoi s’occuper l’esprit. Alors oui il y avait tout ce qui était film et magasine, mais autant être honnête, ça me faisait rapidement chier tout ce blabla inutile. “Qui commence ?” A moins qu’elle avait une meilleure idée, ce qui n’est pas impossible.

Il est vrai que les animaux chez nous.. c'est une longue histoire d'amour. J'étais d'ailleurs ravie que mes parents aient accepté autant de chiens chez nous parce que.. c'était les miens avant tout, mais au vue de la dernière année passée à Harvard, j'avais préféré ne pas imposer mes vas-et-viens à Tramp comme à Scamp. Entre mon appartement, la Cabot House, les nombreux voyages et mes excursions chez Andrew, ça aurait été bien trop compliqué à gérer. Autant faire simple et.. je reviendrais peut-être avec l'un d'entre eux à la rentrée. Sanaa avait un peu déserté et Athéna et Emilia passeraient sûrement plus de temps ailleurs que dans notre chambre donc.. Je reprendrais mes bonnes vielles habitudes. En parlant de cela, je devais dire que parler posément avec Austin de tout et de rien n'avait rien d'habituel, par contre. Cependant, cela me faisait du bien et je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin. De plus, il m'avait dit avoir du temps pour que l'on se voit donc.. Je n'allais pas cracher sur sa proposition ! Évidemment, je ne m'attendais plus à être en couple, etc. Mais.. Je commençais à me dire qu'êtres amis seraient déjà mieux que rien. Je doutais qu'un jour il me refasse confiance et c'était bien fait pour moi.

Lui proposant de faire un jeu, je souriais à son idée. Surtout.. Le fait qu'il allait forcément perdre me plaisait bien (a) Je n'allais pas faire en sorte de le laisser gagner vu que Monsieur Da Silva allait travailler un peu.. Autant que ce soit pour me nourrir ! « Marché conclu ! » dis-je en souriant tout en sortant mon I-Pod et mes écouteurs. « Honneur aux dames ? » souriais-je avant de rire doucement. De toute façon, je venais déjà de trouver la chanson idéale. J'avais tellement de tout dans mon baladeur.. Lui donnant un des écouteurs, je lançais une chanson où plusieurs garçons chantaient « tout ce que je n'ai jamais dit ». Je mettais l'autre écouteur pour profiter un petit peu en voyant s'il était si doué que cela pour retrouver mes chansons.. Enfin, il devait forcément connaître, voyons (aa)

Le jeu était à présent ouvert et j’attendais avec impatience qu’elle me donne ses écouteurs pour que je puisse écouter son premier morceau à l’aveuglette. Malheureusement pour moi, les premières notes ne me parlaient vraiment pas. Et j’étais réellement censé connaître le nom de l’artiste ou du moins le nom de la chanson ? Quelque chose me dit que je n’allais pas gagner à ce petit jeu, mais j’avais aussi de bonnes colles dans mon téléphone. “T’écoute des chansons des années vingt ?” Disais-je en me moquant légèrement avant de pouffer et d’enlever l’écouteur. “Aucune idée” J’haussais les épaules. Avait-on déjà dit à quelqu’un que j’étais du genre mauvais perdant ? (a) Bon, ce n’était plus un secret pour Madisson à présent. Elle me connaissait depuis tellement longtemps. Donnant ma langue au chat après avoir réfléchit plus d’une dizaine de minutes, j’attendais sa réponse.