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Tu pouvais trouver ça admirable, qu'il passe son temps à survivre de petits boulots en petits boulots, gagnant parfois sa place en montrant sa passion et son savoir faire appris de son propre chef, dicté par sa volonté d'apprendre, de comprendre, d'en savoir plus. Ça te rappelait forcément le passé de ton grand-père, qui avant d'avoir eu l'idée de fonder IKEA, avait commencé par vendre des allumettes, puis des décorations de Noël, avant de se consacrer aux semences pour le jardin. Il avait commencé au plus bas, bien plus bas que les jeunes d'aujourd'hui dont le premier travail se trouvera être un petit café à l'angle de leur rue ou le McDonalds du coin, et pourtant il avait fini par amener le succès avec ses idées et sa détermination. Alors les personnes comme lui, comme Benji, ils avaient ce courage, cette inspiration de réussite et de travail dont on aimerait tous être doté. Mais malgré ça, t'étais pas complètement fou : t'avais trouvé une manière bien plus rapide et moins emmerdante de gagner ton propre argent et de te faire toi aussi une place et un nom, et tu choisirais la difficulté pour rien au monde – t'étais flemmard comme ça. « Pourquoi ne pas ouvrir ton propre garage si t'es si doué ? » Tu finissais par demander, essayant toujours de voir plus loin, plus haut dans les possibilités de travail.
Au fond, tu pourrais facilement accepter ses dires et ses visions, puisque tu partageais réellement les siennes sur le sujet du destin, et tu pourrais le titiller avec un grand sourire sur le fait que vous aviez tout de même des points en communs, qu'il le veuille ou non. Mais pourtant, tu n'en profitais pas, et tu te retrouvais à chercher et à sortir des arguments, tentant d'approfondir votre petit débat, en te faisant l'avocat d'une pensée collective dont tu n’adhérais pas. Tu avais peut-être finalement une fascination pour faire chier ton monde, et pour compliquer certaines choses qui ne l'était pas. Ça t'amusait, de le voir comme incompréhensible face à ta fausse vision opposée, de voir son visage réagir à tes mots que tu laissais cavaler sur le destin et l'incapacité de le changer – et peut-être que vos vies étaient déjà prévues et tracées d'avance jusqu'à la moindre cigarette que tu déciderais d'allumer. Effrayant. T'espérais juste que quelque part dans les étoiles il soit écrit qu'il finisse par s'adonner entièrement à ton plaisir et à ton corps, pour au moins une longue nuit torride ou plus, au lieu que tu sois obligé de faire face à une éternité de réjection de sa part. Tu lui faisais d'ailleurs remarquer qu'il prenait un trop malin plaisir à écrabouiller la moindre de tes lueurs d'espoir – et la voilà qui redevenait sérieux, comme s'il ne souhaitait pas du tout que tu imagines que tu l’intéresses assez au point de s'occuper que de ça durant ses vacances. « Et quoi donc ? Eclaire-moi. » Tu questionnais sur ce qu'il semblait avoir de mieux à faire, un index venant caresser distraitement l'une des plumes de la coiffe que tu tenais. Tu levais ensuite des yeux au ciel, riant légèrement entre tes dents. « Je suis toujours vivant, tu ne crois pas que c'est suffisant pour démontrer que je sais conduire ? » Un accident, ça arrive quand même. Il devrait plutôt être heureux que ça l'ai amené à te rencontrer.
T'en apprenais un peu plus sur lui, essayant de ranger chaque petits éléments dans un coin de ta tête, comme tu le faisais souvent avec les gens en général. Plus tu en apprenais, mieux tu pourrais te servir de ces petits détails pour ton amusement personnel. C'est peut-être pour ça que tu te demandais si Benji serait l'année prochaine un nouvel étudiant à Harvard, car ça pouvait tout changer. Une facilité déconcertante à pouvoir te retrouver aux mêmes endroits qu'il fréquenterait, étant dans le même campus, et à pouvoir le titiller par ta pétillante personnalité sans avoir trop d'efforts à fournir. Sauf qu’apparemment, être un étudiant était une idée complètement cocasse voir ridicule, alors tu commentais, te disant donc qu'il avait du ne même pas finir le lycée. Ce qui ne semblait pas lui faire plaisir à en croire sa voix devenue sèche. Tu haussais tes épaules, sans trop vouloir te démonter. « Rien. Juste une supposition. » Tu avouais – parce que franchement, tu pouvais bien t'en contrefiche qu'il ai fini ou pas ses années de lycées, ou s'il avait fait de grandes études. Toi-même, t'avais failli ne pas accepter d'entrer à freaking Harvard pour continuer Youtube à temps-plein. Le genre de dilemme qui pourtant ne devrait pas exister. « Pourquoi ? T'as honte ? » Tu laissais échapper de ta bouche, tes yeux posé sur lui.
Tu faisais des suppositions, des hypothèses, encore. Sur son visage, sur ce qu'il te montrait de son caractère, sur l'animal avec lequel tu le reliais aisément. De ça, vous parliez ensuite de sexe, puisque tu lui avais fait comprendre que même baiser avec quelqu'un qui ne te supportait pas – et que tu pouvais ne pas supporter non plus – ça ne dérangeait pas vraiment, que ça pouvait être très bon ; et pourtant, lui semblait nier cela. Il disait préférer un bon coup, comme ça, et pourtant, il se refusait à toi. Il avait vu la chose différemment il fallait croire, et voyait votre relation – aussi petite soit-elle puisque vous vous rencontriez pour la seconde fois seulement – sûrement entourée d'un voile de pouvoir que l'un devait forcément avoir entre ses mains. Si vous couchiez ensemble, tu gagnais, alors que s'il résistait à la tentation, c'était lui qui ressortait vainqueur. Toi, t'avais jamais vraiment voulu qu'il voit les choses comme ça, si blanche ou si noire, quand vous pouviez tout les deux vous accorder du plaisir sur une même plage d’égalité. « C'est pas seulement mon ego. Faudrait satisfaire ta bite aussi. » Surtout que celui qui allait avoir un gros ego, vu comment tu semblais insister, c'était lui dans l'histoire. Puis il s'approchait, un peu trop, et tu restais interdit, à l’affût du moindre de ses mouvements, observant s'il allait réellement embrasser tes lèvres ou s'il déguerpirait comme le vile tentateur qu'il pouvait être. L'allumeur. Mais apparemment, tu faisais de même avec lui, alors il croyait avoir le droit de te rendre la monnaie de ta pièce. Sauf que vos intentions étaient si différentes. Tu essayais pourtant de ne pas prendre les choses personnellement, et une petite moue amusée sur ton visage se dessinait. « Je n'sais pas trop. Tellement de sentiments contradictoires tu m'envoies, c'est dur tu comprends ? » Tu surjouais un peu, avant qu'il baisse ses yeux, se rendant enfin compte que ta main, l'ayant précédemment touché lorsqu'il s'était approché bien près, était restée agrippée à lui. Oups ? « Oh. Ma main épouse tellement bien le creux de ta taille, j'avais oublié qu'elle était là. » Tu répondais sans t'en faire, un sourire charmeur faussement désolé accompagnant ta réponse, avant de légèrement caresser sa hanche pour retirer ta main.
Au fond, tu pourrais facilement accepter ses dires et ses visions, puisque tu partageais réellement les siennes sur le sujet du destin, et tu pourrais le titiller avec un grand sourire sur le fait que vous aviez tout de même des points en communs, qu'il le veuille ou non. Mais pourtant, tu n'en profitais pas, et tu te retrouvais à chercher et à sortir des arguments, tentant d'approfondir votre petit débat, en te faisant l'avocat d'une pensée collective dont tu n’adhérais pas. Tu avais peut-être finalement une fascination pour faire chier ton monde, et pour compliquer certaines choses qui ne l'était pas. Ça t'amusait, de le voir comme incompréhensible face à ta fausse vision opposée, de voir son visage réagir à tes mots que tu laissais cavaler sur le destin et l'incapacité de le changer – et peut-être que vos vies étaient déjà prévues et tracées d'avance jusqu'à la moindre cigarette que tu déciderais d'allumer. Effrayant. T'espérais juste que quelque part dans les étoiles il soit écrit qu'il finisse par s'adonner entièrement à ton plaisir et à ton corps, pour au moins une longue nuit torride ou plus, au lieu que tu sois obligé de faire face à une éternité de réjection de sa part. Tu lui faisais d'ailleurs remarquer qu'il prenait un trop malin plaisir à écrabouiller la moindre de tes lueurs d'espoir – et la voilà qui redevenait sérieux, comme s'il ne souhaitait pas du tout que tu imagines que tu l’intéresses assez au point de s'occuper que de ça durant ses vacances. « Et quoi donc ? Eclaire-moi. » Tu questionnais sur ce qu'il semblait avoir de mieux à faire, un index venant caresser distraitement l'une des plumes de la coiffe que tu tenais. Tu levais ensuite des yeux au ciel, riant légèrement entre tes dents. « Je suis toujours vivant, tu ne crois pas que c'est suffisant pour démontrer que je sais conduire ? » Un accident, ça arrive quand même. Il devrait plutôt être heureux que ça l'ai amené à te rencontrer.
T'en apprenais un peu plus sur lui, essayant de ranger chaque petits éléments dans un coin de ta tête, comme tu le faisais souvent avec les gens en général. Plus tu en apprenais, mieux tu pourrais te servir de ces petits détails pour ton amusement personnel. C'est peut-être pour ça que tu te demandais si Benji serait l'année prochaine un nouvel étudiant à Harvard, car ça pouvait tout changer. Une facilité déconcertante à pouvoir te retrouver aux mêmes endroits qu'il fréquenterait, étant dans le même campus, et à pouvoir le titiller par ta pétillante personnalité sans avoir trop d'efforts à fournir. Sauf qu’apparemment, être un étudiant était une idée complètement cocasse voir ridicule, alors tu commentais, te disant donc qu'il avait du ne même pas finir le lycée. Ce qui ne semblait pas lui faire plaisir à en croire sa voix devenue sèche. Tu haussais tes épaules, sans trop vouloir te démonter. « Rien. Juste une supposition. » Tu avouais – parce que franchement, tu pouvais bien t'en contrefiche qu'il ai fini ou pas ses années de lycées, ou s'il avait fait de grandes études. Toi-même, t'avais failli ne pas accepter d'entrer à freaking Harvard pour continuer Youtube à temps-plein. Le genre de dilemme qui pourtant ne devrait pas exister. « Pourquoi ? T'as honte ? » Tu laissais échapper de ta bouche, tes yeux posé sur lui.
Tu faisais des suppositions, des hypothèses, encore. Sur son visage, sur ce qu'il te montrait de son caractère, sur l'animal avec lequel tu le reliais aisément. De ça, vous parliez ensuite de sexe, puisque tu lui avais fait comprendre que même baiser avec quelqu'un qui ne te supportait pas – et que tu pouvais ne pas supporter non plus – ça ne dérangeait pas vraiment, que ça pouvait être très bon ; et pourtant, lui semblait nier cela. Il disait préférer un bon coup, comme ça, et pourtant, il se refusait à toi. Il avait vu la chose différemment il fallait croire, et voyait votre relation – aussi petite soit-elle puisque vous vous rencontriez pour la seconde fois seulement – sûrement entourée d'un voile de pouvoir que l'un devait forcément avoir entre ses mains. Si vous couchiez ensemble, tu gagnais, alors que s'il résistait à la tentation, c'était lui qui ressortait vainqueur. Toi, t'avais jamais vraiment voulu qu'il voit les choses comme ça, si blanche ou si noire, quand vous pouviez tout les deux vous accorder du plaisir sur une même plage d’égalité. « C'est pas seulement mon ego. Faudrait satisfaire ta bite aussi. » Surtout que celui qui allait avoir un gros ego, vu comment tu semblais insister, c'était lui dans l'histoire. Puis il s'approchait, un peu trop, et tu restais interdit, à l’affût du moindre de ses mouvements, observant s'il allait réellement embrasser tes lèvres ou s'il déguerpirait comme le vile tentateur qu'il pouvait être. L'allumeur. Mais apparemment, tu faisais de même avec lui, alors il croyait avoir le droit de te rendre la monnaie de ta pièce. Sauf que vos intentions étaient si différentes. Tu essayais pourtant de ne pas prendre les choses personnellement, et une petite moue amusée sur ton visage se dessinait. « Je n'sais pas trop. Tellement de sentiments contradictoires tu m'envoies, c'est dur tu comprends ? » Tu surjouais un peu, avant qu'il baisse ses yeux, se rendant enfin compte que ta main, l'ayant précédemment touché lorsqu'il s'était approché bien près, était restée agrippée à lui. Oups ? « Oh. Ma main épouse tellement bien le creux de ta taille, j'avais oublié qu'elle était là. » Tu répondais sans t'en faire, un sourire charmeur faussement désolé accompagnant ta réponse, avant de légèrement caresser sa hanche pour retirer ta main.
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