Invité
est en ligne
Invité
Il ne semblait pas vouloir te laisser une chance. Définitivement pas. Et c'est dans ces moments-là où tu te demandais pourquoi ta bite réclamait toujours les mecs les plus difficiles à avoir, pourquoi elle s'évertuait à vouloir dire bonjour à ceux qui ne souhaitaient pas la gratifier d'un quelconque geste de politesse. C'était peut-être le challenge, le défi de finir par y arriver, la frustration et la tension qui s'accumulait ; qui rendait le moment où l'union se créerait inévitablement par tes coups de reins et vos corps nus, parfaite. En attendant, tu rêvais parfois avoir plus de facilité, et tu prenais tout autant ton pied lorsque ta cible de la soirée avait autant envie que toi et que tu n'avais pas ramer dix jours pour enfin te vider. Tu faisais une petite moue un peu exagérée en regardant Benji Skelton, alors que ta proposition un peu plus appuyée ne lui donnait pas autant envie que tu l'avais espéré. « C'est triste, que tu fasses ton difficile juste pour faire ton difficile. Tu te sentirais tellement mieux après avoir accepté mes excuses. » Et c'était peu dire, t'étais presque sûr maintenant que tu lui parlais dans d'autres circonstances que les seuls moments où il devait apparaître zen et détendu étaient après un bon plan torride et épuisant.
Puis tu faisais parler ton âme de philosophe, parce que t'avais peut-être l'air d'un idiot, mais tu avais tout de même un peu suivi tes cours de philosophie – ça aurait été assez difficile de sauter une classe comme tu l'avais fait sans ça et tes visions très personnelles. Alors merci Freud, et l'inconscient, et le subconscient, et les pulsions refoulées et les lapsus et les rêves indéfinissables et les maux physiques incompréhensibles – tu pouvais à ton tour t'amuser à psychanalyser les personnes autour de toi et en faire ressortir leurs désirs inavoués, comme le fait que camionnette man te prenait pour un ange tombé du ciel dès les premières minutes de votre seconde rencontre. Si ça ne vous prédestinait pas à un grand avenir sous les draps ça. Il marmonnait pourtant, et tu souriais en coin, appuyant ton épaule contre le mur à côté, tes yeux posés sur son visage. « T'as jamais étudié Freud ? » Tu demandais – il ne comprenait peut-être pas pourquoi même sur ce détail de rien du tout tu restais sûr de toi.
Tu préférais ensuite reposer la question, car il t'avait donné deux prénoms et que tu ne comprenais pas vraiment lequel était plus valide que l'autre, lequel tu étais supposé utiliser. Il complétait légèrement en te disant qu'il s'appelait Benji Skelton – et voilà qui était cool, tu allais devoir retenir ça, si jamais tu avais besoin de faire quelques recherches ou d'obtenir certaines choses qui serraient plus aisées avec son patronyme complet. Skelton, squelette... Arf, les gens voyaient loin quand même si jamais tu connectais bien les dots. En tout cas, même sur ça il n'était pas très bavard, quelle tristesse. « Dis-moi, Jaaaack, t'as toujours autant cette joie de vivre qui t'anime ? » Tu finissais pas questionner.
Puis tu faisais parler ton âme de philosophe, parce que t'avais peut-être l'air d'un idiot, mais tu avais tout de même un peu suivi tes cours de philosophie – ça aurait été assez difficile de sauter une classe comme tu l'avais fait sans ça et tes visions très personnelles. Alors merci Freud, et l'inconscient, et le subconscient, et les pulsions refoulées et les lapsus et les rêves indéfinissables et les maux physiques incompréhensibles – tu pouvais à ton tour t'amuser à psychanalyser les personnes autour de toi et en faire ressortir leurs désirs inavoués, comme le fait que camionnette man te prenait pour un ange tombé du ciel dès les premières minutes de votre seconde rencontre. Si ça ne vous prédestinait pas à un grand avenir sous les draps ça. Il marmonnait pourtant, et tu souriais en coin, appuyant ton épaule contre le mur à côté, tes yeux posés sur son visage. « T'as jamais étudié Freud ? » Tu demandais – il ne comprenait peut-être pas pourquoi même sur ce détail de rien du tout tu restais sûr de toi.
Tu préférais ensuite reposer la question, car il t'avait donné deux prénoms et que tu ne comprenais pas vraiment lequel était plus valide que l'autre, lequel tu étais supposé utiliser. Il complétait légèrement en te disant qu'il s'appelait Benji Skelton – et voilà qui était cool, tu allais devoir retenir ça, si jamais tu avais besoin de faire quelques recherches ou d'obtenir certaines choses qui serraient plus aisées avec son patronyme complet. Skelton, squelette... Arf, les gens voyaient loin quand même si jamais tu connectais bien les dots. En tout cas, même sur ça il n'était pas très bavard, quelle tristesse. « Dis-moi, Jaaaack, t'as toujours autant cette joie de vivre qui t'anime ? » Tu finissais pas questionner.
(Invité)