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BENIX ≈ DOIN' IT THE WAY I WANNA.

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Il ne semblait pas vouloir te laisser une chance. Définitivement pas. Et c'est dans ces moments-là où tu te demandais pourquoi ta bite réclamait toujours les mecs les plus difficiles à avoir, pourquoi elle s'évertuait à vouloir dire bonjour à ceux qui ne souhaitaient pas la gratifier d'un quelconque geste de politesse. C'était peut-être le challenge, le défi de finir par y arriver, la frustration et la tension qui s'accumulait ; qui rendait le moment où l'union se créerait inévitablement par tes coups de reins et vos corps nus, parfaite. En attendant, tu rêvais parfois avoir plus de facilité, et tu prenais tout autant ton pied lorsque ta cible de la soirée avait autant envie que toi et que tu n'avais pas ramer dix jours pour enfin te vider. Tu faisais une petite moue un peu exagérée en regardant Benji Skelton, alors que ta proposition un peu plus appuyée ne lui donnait pas autant envie que tu l'avais espéré. « C'est triste, que tu fasses ton difficile juste pour faire ton difficile. Tu te sentirais tellement mieux après avoir accepté mes excuses. » Et c'était peu dire, t'étais presque sûr maintenant que tu lui parlais dans d'autres circonstances que les seuls moments où il devait apparaître zen et détendu étaient après un bon plan torride et épuisant.

Puis tu faisais parler ton âme de philosophe, parce que t'avais peut-être l'air d'un idiot, mais tu avais tout de même un peu suivi tes cours de philosophie – ça aurait été assez difficile de sauter une classe comme tu l'avais fait sans ça et tes visions très personnelles. Alors merci Freud, et l'inconscient, et le subconscient, et les pulsions refoulées et les lapsus et les rêves indéfinissables et les maux physiques incompréhensibles – tu pouvais à ton tour t'amuser à psychanalyser les personnes autour de toi et en faire ressortir leurs désirs inavoués, comme le fait que camionnette man te prenait pour un ange tombé du ciel dès les premières minutes de votre seconde rencontre. Si ça ne vous prédestinait pas à un grand avenir sous les draps ça. Il marmonnait pourtant, et tu souriais en coin, appuyant ton épaule contre le mur à côté, tes yeux posés sur son visage. « T'as jamais étudié Freud ? » Tu demandais – il ne comprenait peut-être pas pourquoi même sur ce détail de rien du tout tu restais sûr de toi.

Tu préférais ensuite reposer la question, car il t'avait donné deux prénoms et que tu ne comprenais pas vraiment lequel était plus valide que l'autre, lequel tu étais supposé utiliser. Il complétait légèrement en te disant qu'il s'appelait Benji Skelton – et voilà qui était cool, tu allais devoir retenir ça, si jamais tu avais besoin de faire quelques recherches ou d'obtenir certaines choses qui serraient plus aisées avec son patronyme complet. Skelton, squelette... Arf, les gens voyaient loin quand même si jamais tu connectais bien les dots. En tout cas, même sur ça il n'était pas très bavard, quelle tristesse. « Dis-moi, Jaaaack, t'as toujours autant cette joie de vivre qui t'anime ? » Tu finissais pas questionner.

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Je fais mon difficile que parce que ça me chante? En gros, je l'énerve seulement pour le plaisir. Non. Son délire ne m'intéresse juste pas. Qu'il veuille se vendre pour "s'excuser", c'est son choix. C'est aussi mon choix de pas accepter le paiement. "Je passe déjà outre le fait que tu aies causé un accident qui m'amène des heures et des heures de boulots. Tu t'es excusé, fine. And enough. Si tu veux quelqu'un pour t'amuser ce soir, tu trouveras pas ici." Continue de chercher parmi la foule, y'a sûrement un de tes compatriotes qui se fera un plaisir de tirer son coup ou le tien pour quelque heures ou pour la nuit.

Je sais plus trop ou il en est dans son délire, mais l'histoire de la tête d'ange lui est restée collé entre les deux oreilles. Un désir subconscient... non, mec, calme tes grandes idées, c'est qu'un surnom sans importance que j'ai cité. Il s'appuie au mur et semblant vouloir dévier le sujet, me demande si j'ai étudier Freud. Faudra lui expliquer que je suis pas un congénère de Harvard! Mais sinon, Freud? Ha d'accord! Conscient et subconscient, refoulement des désirs et autres trucs du genre : je vois où il veut en venir. "T'es un mordu de la psychanalyse? Tu comptes passer au crible tout ce que je dis pour y interpréter des pensées secrètes dont même moi, je ne suis pas au courant?" Le questionnais-je en haussant un sourcil. "Pourquoi je me doute que si tu le fais, ça penchera automatiquement en ta faveur?" Demandais-je en secouant légèrement la tête. On va rigole un peu. M'appuyant à mon tour, l'avant-bras au mur, un peu au dessus de ma tête, j'y déplace mon poids, croisant une jambe devant l'autre. "Vas-y, j'attends ta théorie sur ma personne si t'arrives à identifier." Bien hâte de voir quel genre de conneries il va bien pouvoir me débiter. C'est la nouvelle technique de drague quand l'option numéro un ne fonctionne pas? D'une approche directe et provocante à quelque chose de plus subtile et fais avec plus de finesse et de délicatesse, s'il sait moindrement bien choisir ses mots. On passerait de "ta bite dans ma bouche" à "désir subconscient de ton moi profond de m'avoir dans tes draps"... Allez on fait un pari que ça finit par quelque chose du genre!

Me demandant ma dénomination, je lui donne prénom et surmom. Je le vois tiquer et lorsqu'il demande précision, je lui fourni mon patronyme complet. Après tout, c'est ce qui fait le lien entre les deux. C'est ce qui fait que je me retrouve associé à un personnage d'animation. Même si c'est de manière beaucoup moins évidente que lui. "Seulement quand t'es là, le chaton." Raillais-je. Ça lui fera plaisir ce petit nom tiens, même si je me fous clairement de sa gueule. J'ai une vie calme, je le reconnais. Outre peut-être tous les déménagements. Est-ce ça me plaît? Ça me convient. Être tranquille dans mon coin et mes affaires, surtout avec ceux qui allaient et venaient dans les trous où j'ai pu habiter, ouais, ça m'a toujours convenu. Est-ce que moi, je suis calme? De manière générale, oui, mais je suis parfaitement conscient que je sature à peu et que je rogne facilement. J'ai un caractère de merde par moment et je suis pas toujours facile à vivre. Seulement, parfois t'as pas trop le choix. Alors t'apprends et tu développes. "Et toi, qu'est-ce qui t'animes dans la vie outre ton reflet et le contenu des slips des autres?" Parler pour parler, autant demander. S'il est si narcissique, il me lâchera la grappe.

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Tu savais que tu forçais, que tu insistais, que tu changeais le sens des phrases et de la situation afin qu'elles te conviennent mieux. Tu savais qu'il avait le droit de refuser chacune de tes propositions, qu'il avait le droit de te repousser, et que continuer encore et toujours dans la même direction après plusieurs rejets clairs et précis s'apparentait simplement à du harcèlement. Et que tu finirais sûrement un jour en prison pour ça. « C'était qu'un petit accident. T'en auras pleins d'autres dans ta vie. Et t'oublies que ma précieuse jeep en a pris pour son compte aussi. » T'étais peut-être pas le plus égoïste du duo en fait, si on prenait en compte le fait que le brun aurait sûrement préféré que tu sois mort si ça aurait pu sauver sa petite camionnette de quelques blessures matérielles. « C'était peut-être le destin qui souhaitait qu'on se rencontre. » Tu supposais soudainement dans un petit sourire en coin – oui, voilà qui allait apaiser son animosité envers ta personne, tout à fait.

Tu n'étais pas un mordu de psychanalyse comme il te demandait. Tu n'en savais pas vraiment plus que ce que tu te souvenais lors de tes années de lycée, et cela prenait en compte aussi le fait que tu aies réellement compris ou non les leçons au départ et que tu ne te sois pas trompé sur les différentes thèses et ce quelles expliquaient. Ce qui était vrai, c'est que tu t'éclatais toujours beaucoup à analyser les gens et leurs paroles lorsque ça te prenait, mais il était évident que c'était juste pour tes satisfactions personnelles et que tu n'étais pas du tout un expert du genre qui pouvait guérir des personnes grâce à ça. « Peut-être bien. » Tu répondais alors que c'était déjà un plaisir pour toi d’interpréter ses mots comme bon te semblait. Il n'était d'ailleurs pas si bête, ayant déjà compris ton fonctionnement un peu biaisé – ce qui ne pouvait que te donner un grand sourire. « Parce qu'il semble que tu commences à très bien me connaître. » Tu répondais tout naturellement, tes yeux perçants le détaillant, avant de lâcher un petit rire lorsqu'il te demandait d'identifier la personne que tu pensais qu'il était. « Ça ne marche pas comme ça tu sais. » Tu le prévenais, car s'il voulait vraiment que tu le « psychanalyses » en bonne et due forme, il se devait de parler, de dire des choses qui pouvaient être pris et compris de différentes manières, ce n'était pas à toi d'imaginer. Il avait pourtant l'air de réellement avoir envie de savoir quelles conneries tu comptais encore sortir sur sa personne, alors tu voulais te prendre au jeu, parce que lorsqu'on te donnait la permission de juger avant même de connaître, il ne fallait pas qu'on te le dise deux fois. Tu mordais alors ta lèvres inférieure et tu le regardais, réfléchissant. « Tu es quelqu'un... Qui est bien trop sérieux et qui a besoin de se détendre un peu. Qui gueule trop vite et prend les choses trop à cœur au lieu de les balayer avec humour et légèreté. T'es comme un petit pitbull enragé : on est attiré par sa jolie gueule mais il nous aboie dessus au moindre pas fait vers lui. Je pense que tu serais tout de même parfait pour un bon hate fuck, transformant toute ta rage dans de bons coups de reins pour te défouler et pour emmener l'autre voir les étoiles. » Tu finissais dans un sourire coquin. Tout n'était pas positif dans ta description, mais tu n'étais pas là pour lui baiser les pieds non plus : tu supposais par rapport au comportement qu'il avait eu la première fois avec toi, lors de l'incident. « Par contre tu as un sens du rejet très aiguisé. » Tu rajoutais, étant donné que tu en faisais les frais. Tu passais ta langue sur tes lèvres, avant de pencher légèrement ton visage. « Alors, je suis loin de la vérité ? »

Face à la manière dont il te parlait, tu te sentais obligé de demander s'il était toujours aussi joyeux et ouvert et chaleureux avec les autres. Lui au moins, il n'était pas du genre à se cacher derrière de faux rires ou sourires, et tu ne savais pas si tu devais applaudir cela ou être ennuyé. Tu riais à sa réponse, et tu faisais semblant pendant un instant d'avoir des griffes au bout des doigts. « On est déjà au stade des petits surnoms ? » Tu demandais pour le titiller, avant qu'il te retourne quelque peu la question. Tu haussais tes épaules. « Mon reflet et les bites des autres me prennent énormément de mon temps, c'est vrai. Mais c'est normal, je ne souhaite pas entrer ma queue dans un trou de balle qui me refilerait toutes sortes de maladies tu vois ? Mais j'aime faire beaucoup de choses moi, j'ai la joie de vivre, je me prend pas la tête. »

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"Tu dois bien avoir un mécano pour ta jeep." Soupirais-je. N'importe qui de censé qui a une voiture, fait affaire avec un garage et/ou un mécano. Sinon ça se trouve assez facilement normalement. À tous les prix et toutes les qualités aussi. Et c'est pour ça que je m'arrange normalement pour tout faire moi-même. Ça revient moins cher, c'est bien fait la première fois et y'a contrôle qualité. "Et je te ferai remarquer que TU ne regardais pas où tu allais." Insistais-je. Je sais pas où il regardait, mais c'était certainement pas devant. Je lève les yeux au ciel en l'entends dire que c'est le destin. "T'y crois vraiment à ce genre de truc?" Demandais-je sans pouvoir m'en empêcher. Moi, non j'y crois pas. Au même titre que les voyants, le tarot ou les horoscopes.

Alors qu'il me questionne si j'ai déjà étudier Freud, je m'interroge a mon tour. J'aurais affaire à un étudiant de psycho qui a décidé que j'étais son nouveau cobaye? Il est souriant au possible l'étudiant, faut lui accorder ça. Je laisse entendre un rire bref lorsqu'il affirme que je commence à bien le connaitre. Y'a juste des trucs qui sont vachement prévisible, le grand. Sa façon de laisser ses yeux courir en dit déjà beaucoup. Lorsqu'il me dit que la psychanalyse, ça ne marche pas comme ça, en deux "rencontres", j'acquiesce légèrement. "Je sais. Normalement faudrait des semaines à me faire causer, mais là t'as pas." Je suis juste curieux de voir quel genre de conneries il va bien pouvoir me sortir. Parce que je me doute que c'est la deuxième ou troisième ou peut importe le nombre de ses tactiques pour visiter ses draps ou s'inviter dans les miens. Le voyant se mordre la lèvre, je comprends qu'il prend l'exercice au pied de la lettre et lorsqu'il parle, me jaugeant, je l'écoute sans intervenir. Lorsqu'il finit, je craque un sourire en coin. Pas si mal. Il parle encore de plan cul, mais a eu la décence de ne pas se pointer directement. Je laisse échapper un léger rire, quelques notes à peine, lorsqu'il par de mon sens du rejet. Ça par contre, c'est directement pour lui. La langue sur lèvres, il finit par me demander s'il est dans le vrai ou dans le faux. "Un pitbull enragé, hen? Sérieux, je peux te l'accorder. Qui bouille vite aussi." Fis-je en hochant la tête. Je suis assez honnête pour le lui donner. "Par contre, le hate fuck, c'est pas trop mon truc." Les coups de reins, je crois pas avoir eu de plaintes, mais je me sens pas l'obligation de me vanter. "Et le sens aiguisé du rejet, tu dis ça parce que je t'ai dit non jusqu'à présent." Ajoutais-je en le regardant directement dans les yeux, toujours un sourire en coin.

Il accroche, comme je le pensais sur le nouveau nickname et j'hausse simplement les épaules. "Felix le chat, ça fait des décennies que c'est connu. À équivalence près avec Betty Boop, ça doit suivre juste derrière Mickey Mouse et Bug Bunny." Lui indiquais-je en haussant négligemment les épaules. Je suis certainement pas le premier qui fait le lien. "Sauf que tu sembles tenir à ta jeunesse. Alors on ne t'associera pas à un chat adulte et expérimenté, non?" Demandais-je pour me foutre de lui un peu. Je secoue la tête à sa réponse sur ce qu'il aime. Il admet son côté narcissique, c'est déjà ça. "Ouais, tu te casses pas la tête et tu mâches pas tes mots, non plus." Soupirais-je.

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« Et alors ? Toi aussi non ? » Tu répondais en haussant tes épaules, parce qu'après tout oui, heureusement qu'il y avait des mécanos prêt à remettre sur pied ta jeep lorsque quelques désagréments l’endommageait, puisque tu n'avais absolument aucune idée de comment la réparer toi-même ni par quoi commencer si tu souhaitais apprendre. La seule chose que tu espérais, c'était de ne pas te faire avoir par des mécanos facturant trop cher ou faisant du mauvais boulot – ça ne te dérangeait pas de lâcher beaucoup d'argent, mais pas lorsque le coût ne justifiait en rien un service impeccable. Il te rappelait évidement qu'encore un fois l'accident était de ta faute, et tes lèvres s'étiraient en un sourire charmeur. « J'ai été distrait. Je t'ai vu me sourire à travers le pare-brise et ça m'a éblouit. » Y avait-il rien qu'une petite chance pour qu'il doute et se pose quelques secondes afin de réfléchir à si tu disais la vérité – ce qui voudrait dire que l'accident était finalement de sa faute ? Tu ne pensais malheureusement pas, mais tu étais certains que ce nouveau compliment très subtil lui plairait – comme tous les précédents. Tu sortais ensuite une phrase encore plus clichée, sur le destin étant la cause de votre rencontre, et il te demandait si tu croyais à ce genre de choses. Tu haussais une nouvelle fois tes épaules. « Et pourquoi pas ? Ça expliquerait tellement de choses dans la vie. » Tu lui disais, même si au fond de toi, non, tu ne pensais pas réellement y croire. C'était facile de rejeter les erreurs que l'on faisait sur le destin prédestiné, sur le fait que tout arrivait pour une raison, et toi-même tu utilisais cette excuse souvent, juste pour éviter d'avoir à te justifier sur certaines choses. 

Il ne fallait pas juger par ton minois, tu aimais parler de pleins de choses, qu'elles soit légères ou plus sérieuses. Tu n'étais pas Dieu, tu ne connaissais pas tout, mais tu pouvais tenir une conversation, même sur la philosophie. Bien qu'habituellement, on te demandait plutôt des questions sur tes vidéos, sur tes merveilleuses idées – haha elle était bonne celle-ci – sur ton rapide succès sur youtube, qui à la longue, commençait à redevenir redondant. Néanmoins, psychanalyser quelqu'un, même en amateur, ne se faisait pas comme ça, et il fallait du temps, et des séances, avant de partir sur un piste qui pourrait aider l'autre et ses problèmes. Ce qu'il semblait savoir. Tu souriais. « Quoi, tu espères déjà ne plus me voir après ce soir ? » Tu demandais, faussement blessé. Surtout que tu serais un psychiatre parfait pour le genre de personne comme lui, t'en étais sûr. Alors après quelques secondes de réflexion, tu te laissais porter par le flow et les idées qui traversaient ton esprit, sur l'homme qu'il était sûrement et sûr quelle était sa personnalité basé par ce qu'il dégageait de son attitude, et ce que tu avais pu connaître de ses mots. Au lieu de l'énerver par tes mots, ça semblait plutôt lui plaire, puisque tes oreilles d'un seul coup l'entendait lâcher un rire, léger, le genre de petit gloussement qui ne restait que quelques secondes, et qui était pourtant si inattendu. Tu te demandais si tu devais rire ou pleurer, de voir que toutes tes tentatives tombaient à l'eau, mais qu'il suffisait que tu sois honnête pour lui arracher un sourire. « Un pitbull enragé oui. A part si tu préfères être un chihuahua. Mais qui aura quand même la rage. » Parce que tu étais toujours prêt à faire des concessions. En tout cas il exceptait la comparaison, trouvant que la manière dont tu le voyais finalement n'était pas si loin de la vérité, à par pour le hate fuck. Ce qui était dommage, car vu qu'il ne te portait pas dans son cœur, tu aurais pu drôlement en profiter. « C'est parce que tu n'as jamais essayé. » Tu répondais, même si tu supposais que s'il était le genre de mec super romantique et à l'écoute de ses sentiments, il n'aimerait toujours pas ça. Tu levais ensuite tes mains en l'air en signe d'innocence, un sourire candide sur tes lèvres alors que ses yeux s'ancraient dans les tiens. « Je ne parle que de choses dont j'ai pu observer lors de nos deux rencontres. » Que ce soit ses cris ou ses mots fracassants créés pour écraser ton ego et pour te frustrer sexuellement. 

Tu souhaitais une nouvelle fois le titiller sur les surnoms affectifs, mais il se déchargeait de suite de quoi que ce soit, se justifiant par le fait que Felix le chat était très connu, et que la référence était donc facile à trouver, et qu'il n'y avait donc rien de plus à cela. Le coin de tes lèvres se levaient un peu à sa prochaine réflexion. « Si tu veux. Je suis un mignon petit chaton. Rien de mieux pour attirer ceux qui m'intéressent dans mes filets. » Puisque personne ne pouvait résister un joli chaton, il suffisait de voir sur internet. Tu arquais en suite l'un de tes sourcils. « Parce que toi tu les mâches ? T'as pas l'air d'être le mec prêt à faire des concessions et à faire le gentil s'il n'en a pas envie. » Alors que toi, tu savais que tu le pouvais. 

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"Tu l'as devant toi le mécano." Répondis-je simplement en prenant une gorgée. Pas question qu'il y aie quelqu'un d'autre qui se permette de se planter les mains sous le capot. C'est mon bijou ce camion, ça fait des années que je l'ai et que j'en prends soin. Je connais ses moindres caprices par cœur et je sais quoi faire pour bien des problèmes. J'ai pas encore vu chaque boulon de la carrasse, mais presque. Je ne calcule déjà plus le nombre d'heures que j'ai passé à la retaper de fond en comble. Un vrai collectionneur dirait que c'est sacrilège parce que y'a plus grand chose d'origine, un mécano tout frais sorti du diplôme trouverait probablement que c'est un vrai fouillis. Ça m'est arrivé souvent de travailler dans des garages par-ci et par-là, ça reste un boulot que j'aime. Et y'a toujours le vieux bourru qui, s'il voit que tu bichonnes et que tu l'envoies pas balader en lui riant au nez, accepte de te refiler ses meilleurs tuyaux. Pour moi, ça reste encore les meilleurs et, malheureusement, leur expertise se perd.

Lorsqu'il m'explique avec un sourire pourquoi il a été distrait de la route, je roule les yeux. Il lâchera pas le morceau. Mais ça semble lui venir naturellement ce genre. Comme une seconde nature. Ouais, le Don Juan, quoi. Sauf qu'à la différence du personnage mythique, lui semble courir plus le pantalon que le jupon. Enfin, en même temps, je sais pas trop, mais là c'est sur l'intérieur de mon jeans qu'il semble avoir jeter son dévollu.

Il me sort que c'est possiblement le destin qui est à l'origine de notre rencontre et je le relance. Il croit pas sérieusement ce genre de conneries? Traîne-moi de septique, mais je suis loin d'accorder le moindre crédit ou véracité aux dires d'une voyante ou d'une tireuse de tarôts. Y'a personne qui me fera croire que tout est écrit à l'avance et qu'on peut rien y changer. "Ça excuse bien trop de choses aussi." Fis-je remarquer.

Passant de divination à la psychologie et philosophie, je lui donne le défi de m'analyser, à défaut de pouvoir me psychanalyser, faute de temps. Et sensiblement d'intérêt aussi. "Ça briserait ton pauvre petit cœur." Raillais-je en faisant une moue attristé, reprenant ses termes utilisés précédemment. "Je ne pensais déjà pas te recroiser." Fis-je plus sérieusement. C'est pas comme si j'avais fait exprès! À dire vrai, la dernière fois, tout ce que je voulais c'était justement ne plus le revoir! Mais bon, maintenant qu'on y est, vu sa gueule d'ange, j'aurais dû me douter que j'avais des chances de le croiser à une soirée étudiante. Et ça semble l'enchanter nettement plus que moi. Pour l'heure, je suis cependant curieux d'entendre les conneries qu'il pourra me débiter sur mon propre compte. À voir si c'est un autre style de sa technique de drague qui n'est pas vraiment efficace pour le moment. Remarque qu'il doit en emballer plusieurs avec ça, il a juste pas choisi le bon. L'écoutant, il m'étonne : je lui accorde certains points dans son blabla. Et, étonnement, c'est moins porté que je ne l'aurais cru sur une pseudo-prédiction à finir la nuit dans ses draps. "T'oses vraiment me comparer à un chihuahua?" Demandais-je avec un sourire en coin. Il a vraiment du front tout le tour de la tête! L'insulte. Et c'est pas comme si j'étais petit, d'aucune sorte en plus. Et il insiste sur le fait qu'il aurait la rage, le micro-clébard. "Je vais m'en tenir au pitbull." Fis-je avec un bref rire, en secouant légèrement la tête. Oui, je suis souvent imbuvable, peut-être pas enragé, mais c'est vrai qu'il ne faut pas me provoquer. Lui affirmant ensuite que le hate fuck c'est pas trop mon truc, il atteste avec aplomb que c'est parce que je n'ai jamais essayé. "Non, c'est vrai. J'ai sauté cet étape." Grinçais-je, un peu plus froidement. Et c'est loin d'être de bons souvenirs. Avant de ressasser tout ça, j'en calle une rasade de coca, pour me changer les idées et revient à mon vis-à-vis qui me dit qu'il ne fait que se baser sur nos deux rencontres pour étayer son analyse. "Large échantillon!" Fis-je, sarcastique. Et pas nécessairement les meilleurs.

Y'a pas à dire, il affectionne quand je lui refourgue des nicknames! Chaque fois, il tique! Voulant rire ou me rendre mal à l'aise, je sais pas trop, il souligne à nouveau, tandis que je lui assure que c'est pourtant du plus simple à trouver vu son prénom. Je me fous de lui légèrement au passage. Voyant le coin de ses lèvres se soulever, je m'attends à une autre phrase dont il semble avoir le génie. Bingo! Je ne relève pas tout de suite cependant, puisque, suite à une question de ma part, il m'explique ses intérêts. Enfin, expliquer c'est un grand mot, mais c'est pas comme si j'avais besoin qu'il s'étende là-dessus en long, en large et en travers! C'était plus parler pour parler. Et le faire penser à autre chose que le cul. Peine perdue! Je lui fais remarquer qu'il ne mâche pas ses mots et il réplique que fait de même, appuyant sur le fait que je ne semble pas avoir un caractère des plus faciles. Décidant de jouer, je me penche légèrement vers l'avant, capturant son menton entre les doigts d'une main. Je passe mon pouce sur sa lèvre inférieure, faisant mine de grandement m'y intéressé, avant de relever le regard pour le fixer droit dans les yeux. "Fais gaffe, parfois, les pitbulls ça fait qu'une bouchée des chatons." Fis-je à quelques centimètres à peine de sa bouche, mordant dans le vide, faisant claquer mes dents ensemble, comme pour appuyer ma phrase. Je reste ainsi quelques secondes, puis brusquement, le lâche et me recule, reprenant ma place. "T'as raison, je suis pas gentil si j'en ai pas envie." Affirmais-je en prenant une nouvelle gorgée dans mon verre.

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« C'est sûr que c'est bien plus facile alors pour toi. C'est qu'une passion ou ton boulot ? » Tu demandais, des yeux intéressés et calculateurs le fixant en attendant avec une certaine impatience sa réponse. Évidement que ça te donnait des idées, tu en avais toujours lorsque tu mettais la main sur des informations qui semblaient anodines au premier regard mais qui se révélaient être bien plus lorsqu'on y prêtait un peu plus d'intérêt. Ou qu'on savait comment les utiliser. Malgré le fait qu'il ne semblait toujours pas t'apprécier, tu apprenais des choses sur lui comme son nom et ses passions qui se révéleraient être bien utiles plus tard. Et si réparer des voitures était quelque chose qu'il pratiquait pour gagner de l'argent, il serait facile pour toi de faire quelques recherches pour trouver le numéro de son entreprise ou de son portable professionnel, et de l'appeler pour un incident mineur sur ta jeep. Et de le revoir, à son insu. Entre ça et son patronyme, tu pouvais t'estimer chanceux de ce que te rapportait cette soirée sans même que tu le pousses trop trop à se dévoiler, alors que tu n'avais pourtant pas prévu de le voir du tout.


Il levait ses yeux au ciel à tes fausses explications. C'était pourtant mignon ce que tu venais de dire, il pourrait au moins avoir le mérite de le reconnaître. Malheureusement, les pick up lines ne semblaient pas quelque chose qu'il appréciait, et c'était plutôt dommage car il allait devoir faire avec, étant donné que de ton côté, leurs flots sortaient de ta bouche à une vitesse impressionnante, presque naturel. Et que tu n'avais plus l'air de pouvoir t'arrêter, souhaitant trouver la phrase qui pourrait le faire réagir bien différemment. Tu dérivais d'ailleurs sur le destin, chose à laquelle il te disait ne pas croire du tout. Toi tu aimais bien, ça te permettait de l'utiliser comme une excuse ou une justification de tes actes, sans vraiment que tu y crois réellement. Il te faisait remarquer que ça excusait bien trop de choses de s'appuyer sur ce seul argument, et tu haussais des épaules. « Vrai. Mais ce n'est peut-être qu'une faible contrepartie face à toutes les fois où tu l'aurais utilisé. On peut pas tous s'en tirer d'utiliser ça comme excuse sans que personne d'autre ne fasse de même à nos dépend. » Tu expliquais – même si ça ne le concernait pas directement puisqu'il n'avait sûrement jamais utilisé lui-même l'excuse du destin pour se sauver d'une quelconque situation.

« Je sais que t'aime ça. Briser mes espoirs, tenter de fissurer à mille endroits mon cœur qui bat. Ça te donne de l'importance, du pouvoir. » Il était évident que tu exagérais comme à chaque fois lorsque les mots franchissaient tes lèvres, mais tu avais l'impression qu'il était important que tu le rappelles, qu'on ne commence pas à croire que tu étais un petit amoureux transit beaucoup dérangé. Il te disait ensuite qu'il ne pensait pas te recroiser, et tu souriais doucement en coin. « Mais moi non plus vois-tu, comment ça se fait que tu sois ici, tu entres à Harvard l'année prochaine ? » Tu supposais, étant donné que tu ne l'avais pas vu de l'année avant de lui entrer dedans en jeep. Peut-être qu'il était venu pour commencer à se faire des connaissances et pour voir les locaux avant de devenir un vrai étudiant à la rentrée, c'était pas une mauvaise idée. Tu choisissais ensuite quelques phrases et quelques adjectifs, qui pour toi pouvaient très bien décrire le côté du Benji que tu avais rencontré, et tu voulais bien lui concéder d'être un chihuahua s'il n'aimait pas trop ressembler à un pitbull : c'était aussi bien par rapport au contraste avec la rage. Tu haussais tes épaules, le regardant dans un petit sourire. « Si on oublie ta taille, ça t'irait bien un chihuahua, c'est censé être tout mignon, foufou et câlin. » Ce qu'il avait également l'air d'être lui-même, avant qu'il commence à te répondre et à montrer son vrai visage. Il préférait finalement garder l'image du pitbull, il n'était pas fou le mec, il choisissait celui qui avait l'air plus vigoureux et costaud entre les deux animaux. Tu lui faisais ensuite remarquer que si le hate fuck n'était pas trop son truc c'est qu'il n'avait jamais pris le temps de réellement essayé, et tu t'appuyais un peu plus contre le mur, arquant un sourcil. « T'es quand même pas le genre de mecs qui a besoin d'être follement amoureux pour baiser, non ? » Putain t'espérais vraiment pas, parce que si tu devais commencer une nouvelle mission pour qu'il tombe amoureux de ta personne afin de parvenir à tes fins, tu n'aurais pas encore fini dans deux semaines et t'allais devoir rallonger le temps à mettre afin qu'il accepte de coucher avec toi – et tu n'étais pas certain d'être aussi patient. Tu levais ensuite tes mains en signe d'innocence. « Ce sont les échantillons que tu as bien voulu m'accorder, Skelett. » Tu avais vu ce qu'il avait bien voulu te laisser voir après tout.

Il pouvait parler de toi, mais il semblait être bien pire niveau caractère. Il était sans cesse négatif et avait l'air de ne savoir que répondre non sans vraiment se poser ni mentir pour que l'autre en face se sente mieux. Il avait l'air franc, peut-être un peu trop, alors quand il disait que tu ne mâchais pas tes mots, t'avais envie de rire. Toi tu étais dans le côté amusant et provocateur de la chose, tandis que lui te ressemblait peut-être sur le sujet mais face à des circonstances et un caractère qui vous différenciait beaucoup. Il s'approchait de toi d'un coup, et tu ne comprenais pas vraiment ce qui se passait alors qu'il initiait le contact de son propre chef, sa main relevant un peu ton menton. Tes yeux s'ancraient dans les siens alors que la pulpe de son pouce caressait ta lèvre inférieure – et gooood, tu sentais bien qu'il allait te remballer, t'étais pas si con pour croire qu'il était si lunatique que ça et qu'il changerait d'une seconde à l'autre ses décisions, mais qu'est-ce que tu aimerais pouvoir l'embrasser, rien qu'une fois, goûter à ses lèvres ( car le laisser faire afin de profiter du moindre petit contact ne suffisait pas. Tes doigts venaient se renfermer sur le bas de sa chemise, vers sa hanche, et tu lâchais un petit rire à sa réplique. « Mais je n'attend que ça. » Tu répondais, qu'il te montre enfin ce qu'il savait faire, mais voilà qu'il se reculait, prévisiblement, et tu secouais un peu ton visage, ne le quittant pourtant pas des yeux. « Allumeur. » Tu lâchais dans un souffle amusé – définitivement pas gentil, non.

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Lui faisant remarquer que j'en ai pour des heures à être penché sur le camion à le réparer, il argue que sa Jeep aussi a pris un coup. C'est lui qui regardait pas devant! Je vois pas en quoi je devrais me sentir mal. Apprends à conduire correctement et t'auras pas de problèmes, men. Lui faisant remarquer qu'il doit avoir un mécanicien ou un garage régulier pour ça - comme toute personne censé qui possède un véhicule - il me répond que ça doit être pareil pour moi. Y'a bien un mécano pour le camion : c'est moi. Y'a pas personne d'autre qui touche à mon pickup. Ça fait des années que je le retape et que j'en prends soin. Pas question que quelqu'un vienne y fourrer ses pattes pour tout déplacer! À sa question, je tique un instant. Une passion? Est-ce que ça peut vraiment se définir comme une passion tout l'intérêt que je porte à mon F100? Mouais, ça doit être sensiblement ça.

- Ça s'équivaut, fis-je en haussant les épaules. C'est souvent plus long, j'ai pas un garage tout équipé à disposition, alors j'ai dû apprendre à me débrouiller. Et c'est par intérêt, même si j'ai déjà travaillé comme mécano ou homme de main.

Mister me sort son explication pour expliquer notre première rencontre et je lève les yeux. C'est dingue comment ça lui vient facilement ce genre de répliques! À croire qu'il a passer son adolescence à apprendre les techniques de drague 101. Juste dingue. Y'en a a qui ça doit plaire d'avoir affaire à un beau parler dans son genre. Il doit en emballer plus d'un, sauf qu'avec moi ça marche pas. Pas plus que son histoire de destin, parce que j'ai jamais cru à se genre de truc. Lui défends l'idée qu'on peut que ça explique et excuse bien des situations.

- Justement. Y'en a trop qui s'en servent pour ne pas assumer leur actes ou même leurs paroles.

Ça, c'est quelque chose qui m'horripile aussi. Tu fais ou dis quelque chose, alors assume la portée. Y'a trop de monde qui agissent comme des imbéciles en sortant des excuses à la con pour se sauver des conséquences.

Lorsqu'il m'interroge si je ne comptais pas le revoir après ce soir, je reprends ses termes utilisés plus tôt et fait la moue, le charriant. Mais bon, il marche assez pour être capable de me traiter d'insensible, à demi-mots. Je l'ai peut-être mérité, mais ce n'est pas pour avoir un quelquonque pouvoir sur lui, contrairement à ce qu'il affirme.

- Oui, c'est ça : tu fissures mon camion et je te fissure le cœur. C'est mon nouvel objectif, j'ai que ça à faire, tu vois! Répliquais-je sarcastiquement.

En vrai, je pensais pas le revoir. Je m'attends pas à recroiser la route de personnes rencontrés au hasard sur la rue. Comme sensiblement n'importe qui. Seulement bon, j'imagine que j'aurais pu me douter que ça aurait pu arriver. Il est jeune donc probablement encore étudiant, Harvard est pas loin de Boston et on est à une fête universitaire justement. Beaucoup de points qui aurait pu faire que je me doute, seulement, il occupait pas trop mes pensées, alors... Et c'était quoi les probabilités sur la quantité de people ici pour que lui vienne m'aborder? À sa question, je laisse échapper un soupir amusé et craque un sourire en coin.

- Non, je suis pas à l'uni. Je suis plus aux études, précisais-je. On m'a invité.

J'ai jamais fait l'université, j'ai même jamais dépasser le high school pour ce qui est du niveau de scolarité, même si j'ai des papiers qui disent le contraire, gracieuseté des talents de faussaire de mère. Je les utilises plus, mais ça a déjà été le cas.

L'ayant mis au défi de me qualifier, j'élève quelques notes de rire à ses propos. Je peux lui en concédé une partie. Sa comparaison avec un pitbull enragé, faut du front quand même. Le chihuahua... il est dingue et son explication l'est tout autant.

- Je suis pas câlin, ni foufou, mignon t'en fais ce que t'en veux, alors je sais pas d'où je suis censé ressembler à un croque-mollet. Ça jappe plus que ça respire ces bestioles.

Ils sont d'un chiant quand je suis obliger des les endurer en allant faire une réparation des clientes. Les yeux exorbités à s'époumoner et à vouloir me manger, alors qu'une seule de mes bottes à cap d'acier est plus grosse que lui. Remarque, souvent ça va avec le caractère désagréable de la Miss Shopping qui est l'heureuse propriétaire du cabot. Pour le coup, je préfère encore son image de pitbull enragé, bien que ça ne semble pas le démotivé à me parler. Je le vois arquer un sourcil alors qu'il s'accote au mur. Je ferme un instant les yeux, secouant la tête et ricanant à sa question. Oh men, t'as pas idée du ridicule dans tout ça!  

- Non, lui répondis-je en ouvrant les yeux. Absolument pas.

Ça serait encore une connerie monumentale!

- Mais je suis pas pour autant porter sur le hate fuck, précisais-je. Un bon coup, tout simplement sans besoin de raisons ou de se casser la tête, ça existe.

Ouais. One night ou plan cul régulier, à défaut de les qualifier de sex friend, ça m'est arrivé. Souvent. Parce que je m'investie rarement dans une vraie relation : je sais jamais quand je fouterai le camp d'un endroit. Et la dernière fois que j'ai voulu tenter l'expérience... mouais. Passons. Sarcastique, je lui fais remarquer que son panel d'échantillons n'est pas particulièrement vaste pour se faire une idée qui je suis, il lève les mains innocemment, arguant que c'est ce que j'ai bien voulu fournir. C'est pas nécessairement les meilleurs tableaux, puisque que j'étais particulièrement remonté contre lui la dernière fois et, honnêtement, je l'ai encore en travers de la gorge. Mais si son intérêt se porte plus pour le contenu de mon jeans ou pour le cul en général, il est quand même capable d'avoir une discussion intelligible. C'est toujours ça pour lui. Décidant de jouer un peu avec lui, je me penche vers lui, me rapprochant à quelques centimètres de son visage. Son menton entre mes doigts, je joue avec sa lèvre inférieure, faisant mine de m'y intéresser, lui lançant une réplique qu'il aurait peut-être pu donner à un autre. Je le fais rire apparemment, puisqu'il me demande en un sens de lui montrer, de mettre ma pseudo menace à exécution. Cependant, je n'en fais rien et reprend ma place, expliquant que, fidèle à ce qu'il a dit, je ne suis pas gentil si je n'en ai pas envie. Alors qu'il me traite d'allumeur, je rigole doucement, le nez dans mon verre.

- Et c'est pas ce que t'essaies de faire depuis que t'es venu me trouver? Demandais-je innocemment après avoir fini le contenant. T'aimes pas te faire sortir ton propre jeu? Le questionnais-je à nouveau, un peu baveusement, lui coulant un regard.

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doin' it the way i wanna.
— with @BENJI SKELTON

Tu n'avais pas réellement de mécanicien attitré pour ta jeep, le genre de mec qui connaîtrait ton engin par cœur et qui en prendrait soin comme si elle était sienne lorsque tu avais besoin de la réparer. C'était peut-être une erreur, mais tu n'avais pas réellement eu le temps de chercher étant donné que tu étais aux États-Unis que depuis la rentrée, et que ta jeep n'avait eu aucun problème avant de décider de faire connaissance avec la camionnette de Benji. Tu te retrouvais maintenant un peu dans la merde, mais t'avais trouvé un mécano dans le coin qui semblait correct – tu avais plus qu'à croiser tes doigts sur ce point-là. Par ce qu'il te répondait tu supposais donc qu'il mettait en pratique sa passion pour les autres et qu'il se faisait un peu de blé dessus, malgré la complexité d'avoir des clients réguliers lorsqu'on n'avait pas une vraie structure et du vrai matos avec de la main d’œuvre pour faire fructifier ce genre d'affaire. « Je vois, t'accumules les petits jobs quoi. » Qu'il devait sûrement se faire payer en cash afin de ne pas avoir à déclarer quoi que ce soit.

Le pire avec tes répliques, c'est que tu semblais ne jamais en venir à bout, ne jamais trouver de fin, ne jamais te trouver à cours de choses à balancer, ce qui pouvait très rapidement fatiguer la personne en face de toi qui avait à t'entendre sans cesse continuer à dire des conneries. Mais tu t'en foutais. Ce n'était tout de même pas de ta faute si tu avais pleins d'imagination et que chaque phrase qui t'étais destinée te donnait envie de partir sur autre chose. Il levait pourtant les yeux au ciel à l'explication que tu avais de votre rencontre – le mec semblait avoir tellement l'habitude de se faire draguer qu'il ne faisait même pas l'effort de trouver ce que tu disais mignon, réfutant également toute excuse de ce fabuleux destin. Tu haussais tes épaules. « Mais peut-être qu'ils n'ont rien a assumer. Peut-être que c'était vraiment écrit qu'ils agissent de telle ou telle manière. Et dans ce cas-là, c'est presque contre leurs volonté. » Et dire qu'il y en avait qui passaient leur vie à essayer de prévoir les futurs événements entre les cartes et les astres et les horoscopes, c'était un peu pathétique.

Il devait forcément apprécier ça. Que tu t'intéresses tant à lui, que tu lui parles malgré son attitude antipathique qui en avait déjà sûrement fait fuir plus d'un, que tu lui fasses tant de sous-entendus qui lui donnait l'occasion de te rejeter, encore et encore, inlassablement. Un pouvoir que tu lui confiais entre ses mains, mais au final pas vraiment un puisque tu savais ce qu'il allait en faire bien avant qu'il ouvre sa bouche pour lancer ses pics et ses poignards affûtés au cœur de chacune de tes tentatives. Mais si au moins te rabaisser pouvait l'amuser pour ce soir,  jusqu'à ce qu'à la prochaine tombée de la nuit, il change d'avis et te réponde oui. Il était sarcastique, ne prenait aucunement les choses que tu disais pour quelque chose de sérieux, même lorsque tu parlais sentiments et si tu étais quelqu'un qui ne prenait pas les choses à la légère, si tu n'étais pas toi, ce Benji pouvait réellement faire mal à un petit être tentant simplement de lui dire qu'il lui plaisait – même si de ton côté, ce n'était pas vraiment en ces termes que tu lui parlais. « Je le sais que tu as le temps, que cela sera ton but de l'été. Mais tu ne vas pas t'arrêter à la simple fissure non, ce serait trop facile pour toi d'épargner cet organe qui bat. Tu vas le détruire de tes géantes mains sans remords, je le sais. » Tu lui disais d'un air triste, comme prêt à affronter ce qui allait irrémédiablement se passer, Felix le grand acteur de la Commedia dell'arte, 10/10 would recommend.

Tu te demandais ensuite s'il serait un nouvel élève d'Harvard l'année prochaine, étant donné que tu ne l'avais jamais croisé auparavant, qu'il se trouvait à ne fête de confrérie et que ça pouvait bien t'épargner des recherches s'il était un futur étudiant. Ça voulait dire que tu aurais encore plus de chance pour tomber sur lui à n'importe quelle heure de la journée, toi qui avait déjà eu un peu peur de ne jamais retrouver sa route après votre première dispute. Il semblait assez amusé de ta question, comme si l'idée qu'il puisse faire des études était risible, et tu arquais un sourcil à sa question. « J'vois, t'as du lâcher le lycée j'imagine. » Ce qui dans ton esprit était la seule option probable étant donné qu'il n'avait pas l'air d'être si vieux qu'il aurait déjà eu ses diplômes. T'arrivais ensuite à lui faire lâcher quelques rires quant à ta vision personnelle de l'individu qu'il était, lui expliquant un petit peu pourquoi le chihuahua t'avait également inspiré en proche second par rapport au pitbull. Apparemment, il ne semblait vraiment pas apprécié cette race de chien. « C'est là tout l’intérêt ! Lorsqu'on te regarde on à envie de te pincer les joues, de te trouver tout mignon comme un chihuahua, sauf que désillusion, il a la rage et veut montrer à tout le monde qu'il peut être hargneux même avec son visage d'ange. » Get it now, Skelett ? D'un autre côté, tu comprenais tout de même : quand tu te prendrais un jour un chien, cette race ne sera pas la première sur ta liste des envies. Et peut-être qu'au fond de ce que ce Benji souhaitait montrer aux gens, il était différent. Peut-être que sous les aboiements et la dégaine facile, c'était quelqu’un de trop sensible qui se réservait pour le véritable amour avec un grand -A. Ou pas, à en juger par ses nouvelles réactions. Ce qui était plutôt une bonne chose de ton côté, puisque tu n'aurais pas à faire des trucs de fou et romantique à souhait juste pour l'avoir une nuit dans ton lit. Ou deux nuits, s'il était vraiment bon. Tu souriais en coin en le regardant. « Oui. Ça existe. Alors pourquoi tu refuses ? T'as besoin d'aucune raison et je suis pas du genre à me prendre la tête honey. » Voyons voir ce qu'il allait bien trouver à répondre comme explication à cela.

Puis le mec décidait de jouer. Réellement. L'âme encore plus sadique que ce que tu aurais cru – et qui pourtant te montrait une étincelle de la manière dont il pourrait se comporter si seulement il acceptait. Une partie de lui plus drôle, plus joueuse, et bien plus séduisante qui t'intéressait de connaître si seulement elle ne décidait pas de faire de son envie numéro une de te frustrer jusqu'à ce que tu jettes l'éponge. Qui ne s'approche pas aussi près de toi et de tes lèvres pour finalement reculer, une malice vicieuse dans le regard. Et pourtant, c'était vrai, c'était quelque chose qu'il t'arrivait de faire, même si tu prenais toutes les chances que tu avais pour ne pas faire semblant mais pour plutôt aller jusqu'à la partie intéressante. « Tu m'allumes pour me frustrer. Je t'allumes pour te faire découvrir le Nirvana. Nos intentions ne sont pas les mêmes. » Tu répondais simplement dans un petit sourire.

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Il évoque la possibilité que j'aie aussi un mécano attitré qui pourra se charger des réparations, alors que je lui ai fait remarquer qu'il devait bien en avoir un. Mais y'a que moi qui s'en charge. J'ai pas tout les outils d'un garage, mais je me débrouille. Et y'a parfois moyen d'aller se louer un espace dans un coin chez un petit indépendant, pour pouvoir utiliser la machinerie si besoin. Y'en a qui sont plus réticents, mais d'autres qui, une fois qu'ils te voient travailler et réalisent que tu fais pas du travail bâclé acceptent de passer le paiement de location en main d'œuvre. J'ai déjà gagner des boulots comme ça. D'ailleurs le brun fait une remarque ce propos.

- Sensiblement. J'ai toujours fait.

Je reste jamais longtemps au même endroit, alors j'ai pris l'habitude de prendre des boulots qui se trouve et se quitte rapidement. J'ai pas de carrière, pas de métier en tant que tel et ça m'est souvent arrivé d'avoir deux ou trois jobs en même temps. En plus de certain à côté. Simplement une habitude. Même si j'ai plus l'obligation de travailler. Je déteste rien faire trop longtemps, ça me rends dingue.

Lui, je sais pas s'il met autant d'énergie à travailler qu'il en a mis pour apprendre par cœur tout son répertoire, mais si c'est le cas, il doit abattre les tâches comme quinze. Sa langue, elle connaît aucun repos! À se demander s'il a un quota à respecter ou une limite qui peut être atteinte. Seulement, je crois pas que j'aurai la patience de tester ça. Surtout s'il continue de me parler de destin comme il le fait! Je me contente de secouer la tête à ses dires. Non, je la goberai jamais celle-là. Que tout est écrit dans le ciel et prévu à l'avance? Nope. Qu'il y croit si ça lui chante, moi c'est pas ma tasse de thé. Pas plus que ses divagations comme quoi j'ai que ça a faire de le torturer. Il se la joue mélodramatique à ma réplique sarcastique. Oh, ça va le délire, hen! First, je suis pas si cruel au point de vouloir m'acharner. Et deux...

- Non, vraiment, j'ai mieux que ça à faire, lâchais-je, plus sérieusement. Et si t'apprends à conduire, ton battant et tout ce qui l'entoure devrait pouvoir rester intact, ajoutais-je, faisant un geste de la main pour le définir des pieds à la tête.

C'est pas que pour notre rencontre. S'il tamponne souvent d'autres bagnoles, y'en a bien un qui lui fera sa fête un jour ou l'autre. J'étais limite de le cogner la dernière fois, mais j'ai préféré partir. Seulement, ils auront pas tous de la retenue et sa gueule d'ange finira amochée.

Passant au sujet des études, il me demande si je ne serai pas un nouveau l'an prochain. Non. Je sais même pas comment je pourrais faire pour être admis honnêtement. Ça fait trop longtemps que je n'apparais plus sous aucun registre scolaire. À ma réponse, il semble capté assez vite mon passé.

- Et. Alors? Demandais-je plus sèchement.

Je suis pas pour autant un taré finit, qu'il tente pas de le tester. Parce que sinon, c'est pas juste apprendre à conduire qu'il devra faire, c'est probablement réapprendre à marcher parce qu'il aura pas su se taire quand il en avait l'occasion. Sa comparaison avec le pitbull enragé aura été véridique au final. Son entêtement pour le chihuahua, ça par contre... Et quand il parle de me pincer les joues, je me renfrogne. Non, ça non plus c'est pas à essayer. Je déteste me faire tripoter : je suis pas un jouet.

Il se questionne, alors que je dis que le hate fuck c'est pas mon genre, demandant si je suis pas le genre à attendre d'être amoureux pour coucher. J'en ferme les yeux et ricane. Et puis quoi encore! Les relations stables ça a jamais été ma force, alors s'il avait fallu attendre... bonjour la solitude et le désert sans vie! J'ai jamais eu de garantie de durée à offrir à personne alors c'est pas comme ça que j'aurais pu avancer quoi que ce soit! À défaut de sa solution, je peux dire avoir cumuler one night ou plans cul réguliers, arguant que j'aime pas trop me casser la tête. Il saute alors sur cette phrase pour me demander pourquoi je refuse son invitation.  

- J'en vois pas l'intérêt présentement, mise à part satisfaire ton égo, lui répondis-je avec un sourire en coin.

Mais bon, s'il veut jouer... Je le teste un peu, m'approchant, jouant avec ses lèvres, tentateur sans pourtant rien lui donner alors que je reprends ma place. Il me traite d'allumeur, tandis que je rigole en finissant mon verre. Ce n'est pas ce qu'il tente de faire depuis tantôt?

- C'est bien, t'as pas perdu ta confiance en tes capacités, commentais-je alors qu'il ne me promet rien de moins que le Nirvana. Donc, j'ai réussi et à t'allumer, et à te frustrer? Tu t'en remettras?

Ou il faut encore craindre que j'aie fissurer son pauvre cœur. À moins que ce ne soit un autre organe. Baissant un instant les yeux, je réalise que ses doigts sont agrippés à mon chandail. Aussi, je le fixe à nouveau.

- Felix. Ta main à ma taille : retires-la.

Et maintenant si possible.

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