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Un mirage ? (Gab)

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Hj : je t'avais dit que j'allais te donner matière pour faire flipper Gab Un mirage ? (Gab) - Page 3 3997999705
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Les mains sur son visage, mes yeux dans les siens, je cherchais quelque chose qui pourrait bien me sortir de cette situation. Et rien … pas de regard malicieux, rien qui ne pouvait me permettre de deviner une possible plaisanterie de sa part. Plus les secondes passaient et plus je paniquais et l’angoisse arriva à son comble quand il me répéta qu’il m’aimait. Ferme là, putain Denys si c’est pour me dire ce genre de chose, ferme là. Il posa ses lèvres sur les miennes et en état de choc, ne me remettant toujours pas de ses mots, je ne bougeais pas, mes lèvres suivant à peine les siennes. Quelques secondes passèrent, avant que je ne puisse articuler péniblement un « Den … Denys » posant mes mains sur ses épaules, le repoussant sèchement. Je devais trouver un moyen pour me sortir de là, pour que son soit disant amour ne m’atteigne pas, que je reste aussi loin de lui et de ses sentiments que possible. Il était hors de question que je baisse ma garde pour lui, que je tombe dans ce genre de piège, qu’il vienne et détruise tout ce que j’avais construit pour me protéger de … de personnes comme lui justement. Pour le moment, la solution que j’avais était pour le moins radicale, puisqu’il m’aimait, je devais créer chez lui le sentiment inverse, je devais faire en sorte qu’il me déteste.  Un léger sourire en coin se dessina sur mon visage et le masque réapparaissait, la trêve était terminée  et nous allions voir jusqu’où il pourrait tenir avant de me dire d’aller me faire voir. « Tu ne peux pas être sérieux ? » je secouais légèrement la tête, passant un doigt sur sa joue «  Tu es tellement naïf Denys … tu ne peux pas me dire ça, comme ça, après un an sans m’avoir ne serait-ce que parler». Moqueuse, mon comportement m’affectait moi-même, après tout, je venais de le laisser me faire l’amour, j’avais fondue sous ses baisers et ses caresses, je m’étais accrochée à lui mais je refusais de me mettre en danger pour lui. Je n’espérais qu’une chose pour le moment, qu’il regrette ses mots, qu’il abandonne et que cet ascenseur s’ouvre pour que je puisse m’en échapper. Et les conséquences de mes actes me feraient certainement mal, mais j’aimais penser que c’était un moindre mal, comparé à ce qui pouvait m’attendre si jamais je me laissais prendre au jeu. Pour moi, j’étais déjà allé trop loin, en si peu de temps, ses lèvres manquaient déjà aux miennes.
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Les secondes passèrent, là, le temps suspendu alors que son regard affrontait le mien en quête de je ne sais quoi, et bizarrement cela me conforta dans ma bêtise de croire que c'était ce qu'elle attendait : que je lui avoue mes sentiments, ceux que j'avais tus l'année passé. Alors je me dévoilais un peu plus, répétant ma déclaration, m'excusant de ne pas l'avoir faite plus tôt. Et l'espace d'un très bref instant, le temps d'un battement de paupière, j'entrevis une lueur inexplicable briller dans ses yeux, presque de la peur, mais ça ne pouvait pas être ça ?  De toute façon, pas le temps de me questionner sur le sens de cela car l'instant d'après, la Gab du début de notre discussion, froide, distante, hautaine, était de retour. Ses mains lâchèrent mon visage après ce nouveau baiser auquel j'avais bien remarqué l'absence de réponse de ses lèvres, et elles vinrent s'ancrer sur mes épaules, pour me repousser, m'éloigner... Je m'écartais troublé, sourcils froncés, la mine songeuse, réalisant déjà un peu combien l'aveu de mes sentiments avait été une erreur. Je me penchais pour saisir mes vêtements sur mes chevilles et me rhabiller alors qu'elle me souriait. Pas d'un sourire heureux, flatté ou touché par l'amour que je venais de lui dévoiler, mais ce même sourire hautain, moqueur et supérieur qu'elle avait eu tout à l'heure, avant que mon baiser ne fasse complètement chavirer l'ambiance. C'est donc tout déboussolé que je finis de nouer ma ceinture en l'écoutant donc reprendre que ce n'était pas sérieux, son doigts venant effleurer sur ma joue, narquoise, alors qu'elle soulignait ma naïveté, que je ne pouvais pas ressentir cela après un an sans l'avoir vue ou ne serait-ce que lui avoir parlé. J'avais l'impression de me retrouver à nouveau devant une fille tout à fait différence. Mon visage exprimait malgré moi ma peine et je fis un pas en arrière pour échapper à son doigts et qu'elle ne puisse plus me toucher. "Et pourquoi je ne pourrais pas Gab ? Un an, tu crois que c'était suffisant pour t'oublier ? Pour tout effacer ? Pour que ces merveilleuses semaines à tes côtés s'évaporent ?" Mais bordel, est-ce que tout ça n'était qu'une blague pour elle ? Un divertissement ? Un jeu ? Est-ce pour cela qu'elle avait craqué sous mes baisers ? Pour s'amuser une dernière fois ? Je lui jetai un regard perdu, confus, blessé... "Non, ça suffit pas et je vais t'apprendre un truc : y'a pas de durée réglementaire pour clôturer une histoire. On peut passer dix ans loin de quelqu'un et continuer de l'aimer éperdument..." J'en étais persuadé, ça c'était le romantique enfoui en moi qui parlais. Et c'est sur un ton plus dur, concluant plus sèchement, sans me rendre compte que c'était finalement tout ce que la brune avait souhaité, que je repris : "Y'a pas de durée : la preuve, en quelques secondes, en quelques mots, on peut aussi tout détruire." Ma main se tendit vers le tableau de commande de l’ascenseur, appuyant pour que ce dernier se remette en fonctionnement. Et lorsque ses portes s'ouvrirent quelques secondes plus tard, je m'en échappai, lançant un dernier regard chargé de déception à la demoiselle.
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La peur, elle s’accroche à moi comme un parasite et comme un parasite elle me bouffe de l’intérieur, sans même que je puisse m’en rendre compte. Elle est là, même quand je dors elle est là, elle est l’air que je respire, l’oxygène dans mes poumons et le monstre dans mes cauchemars, j’ai appris à vivre avec elle et j’ai même appris à l’aimer, armure protectrice qui m’empêche souvent, de tomber de haut. Ma compagne de route, celle que je verrais s’en aller à mon dernier souffle mais pour l’instant je n’étais pas prête de la laisser tomber, même si le moment que j’avais eu avec Denys était exceptionnel. J’étais là, faisant preuve de moquerie, alors que lui c’était ouvert à moi et au-delà du masque que je lui servais j’avais au fond de moi, cette appréhension de le voir tourner le dos. Je le regardais s’habiller alors que ma robe était retombée sur mes cuisses et lorsqu’il s’éloigna pour éviter le contact de mon doigt, mon cœur se serra mais il était hors de question pour moi de me laisser toucher. Mon sourire insolent au coin de mes lèvres, essayant de le faire regretter ses mots, lui faisait preuve de romantisme et il y avait ce paradoxe en moi, l’envie de l’embrasser à nouveau, de me perdre dans ses bras et aussi celle de le détruire jusqu’à ce qu’il ne représente plus aucun danger pour moi. J’étais douée pour blesser les gens qui m’aimaient et je l’étais un peu – beaucoup – moins pour m’abandonner à eux, me jeter dans la gueule du loup. Déçu, il appuya sur le bouton qui nous avait offert cette magnifique escapade et les portes s’ouvrirent. Mon cœur se serra, mon souffle s’accéléra, les larmes montaient dans ma gorge mais d’apparence, j’étais calme, impassible. Et il me tourna le dos, prenant la sortie alors que les portes s’ouvraient, cela avait été si facile, j’avais pu le blesser si facilement et il avait abandonné si facilement. Mon soulagement laissa place à la colère, alors que c’était exactement ce que je voulais, qu’il abandonne. Je du réprimer mon envie de le rattraper et tout mon être lui criait intérieurement de dégager. Qu’il s’en aille ! Lui qui est aussi faible que les autres et qu’il me laisse mon vide et moi. Je lui offris un regard à la fois peiné et fier, ces deux parties de moi s’affrontant constamment et les portes se refermèrent, me laissant seule dans la cage d’ascenseur, moi, mon être torturé et le vide qui l’habitait. Mes lèvres tremblèrent alors que je sentais la solitude s’emparer de moi, les larmes montèrent mais le temps n’était pas au remord. Celle que j’étais n’avait pas droit au remord, ni au « je t’aime ».
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