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Dire que je n'étais pas vexé, pas blessé par ses mots, son attitude, son sarcasme, cela serait mentir. Alors pourquoi finir par fondre ainsi sur elle, la plaquant avec fièvre contre la paroi de l’ascenseur, capturant de nouveau ses lèvres avec envie ? Est-ce que je n'avais vraiment que deux neurones ou bien étais-je masochiste ? Rien de tout cela, j'avais juste décidé de mettre mon cerveau en off, de profiter de ses retrouvailles, de la tester aussi... Si ses mots elle les pensait vraiment, si elle croyait sincèrement que je n'étais rien, qu'un sombre idiot, une passade de sa vie, elle allait bien finir par me repousser... Et alors que ma bouche glissait dans son cou, inspirant son parfum avec délice tout en parsemant sa peau de baisers toujours plus enflammés, je sentis ses doigts se poser sur mes épaules. Durant un quart de seconde j'y crus presque. Que ça y est, elle allait me repousser, me stopper, me dire d'arrêter... Mais finalement, ses mains s’agrippèrent de plus belle au tissu de ma chemise. Mon pouls s'accéléra en sentant sa jambe remonter contre la mienne. Ma main glissa alors le long de sa cuisse, terminant de remonter complètement sa robe, venant même effleurer la dentelle de son sous vêtement... Ma bouche voyagea jusqu'à son oreille alors qu'elle me murmurait que j'étais prévenu... "Et toi, sois prévenue que je n'abandonne pas facilement Gab..." Il faudra plus que sortir les griffes et minimiser nos souvenirs pour me faire plier. Mes lèvres retrouvèrent les siennes alors que mes doigts poursuivaient leurs audacieuses caresses entre ses cuisses. 365 jours, et Gab avait toujours ce pouvoir sur moi, m'électrisant malgré elle, m'attirant comme un aimant...(Invité)