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The sky is open for us. ▬ James ♥

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The sky is open for us.
Aujourd'hui, je rentre à Paris. Pas seul, non, mais avec James. J'avais l'intention de présenter mon petit ami à mes parents. Ces derniers savaient bien que je devais venir, cependant ils ne savaient pas que je venais avec James. Et sincèrement, je ne sais pas trop ce que ça allait donner. Je ne sais pas tellement comment mes parents allaient réagir à cette présentation. Pas qu'ils soient homophobes, non, c'est juste qu'on n'en parlait pas vraiment en famille, de tout ça, ou même de l'amour. Ma mère me disait toujours que ça viendrait quand ça devrait venir. Mon père était toujours resté muet à ce sujet-là, en me disant simplement de me protéger. Bizarrement il n'y avait qu'avec mon frère que je pouvais en parler. Mais bon, on verra bien ce que ça va donner. Je sais bien que ça se passera bien, mais j'appréhende quand même un peu. J'allais tout de même présenter l'homme de ma vie à mes parents, je voudrais qu'il leur plaise. Mais je n'en doutais pas vraiment en réalité, il avait tout pour lui. Il était magnifique, il était classe, et il avait un bon boulot. Pas que l'argent compte pour moi, mais être avocat pouvait être impressionnant. Et ce serait le cas pour mes parents.

Nous venions tout juste d'arriver à l'aéroport, James et moi, et je sortais de la voiture pour aller chercher ma valise dans son coffre. J'étais plutôt tranquille jusqu'à ce qu'un avion décolle et que je l'entende. Un long soupir sort de mes lèvres et je secoue la tête avant de me tourner vers James, mon regard se rattachant à la seule chose qui me rassure : son visage. « Mh.. Ca va être long.. » Je souffle un peu en sortant une cigarette de ma poche pour l'allumer. Après tout il nous reste encore pas mal de temps avant l'embarquement, et j'avais besoin de déstresser un peu. La peur de l'avion était toujours présente, heureusement pour moi la compagnie de James m'était très précieuse. Quand il est avec moi, je sais que je suis en sécurité. Même si on est dans les airs, à des kilomètres du sol, il était près de moi. Je sais qu'il aura les gestes, et les mots pour me rassurer.
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Aimer ce n’est pas renoncer à sa liberté, c’est lui donner un sens.
James and Nevada.
C'était le grand jour. J'allais enfin rencontrer les parents de Nevada. C'est avec une crainte certaine que je sortais de la voiture et que je tendais mes clés à l'homme qui allait parquer ma voiture durant le temps, où moi et mon compagnon iront à Paris. J'avais cédé, sous la proposition de Nevi, après tout, il s'était interdit d'aller à ce stupide camp à cause de moi. Je savais comment ça allait finir, et ce, même avec l'immense confiance que j'ai envers lui. Je restais silencieux, durant le moment où je prenais ma valise en la déposant à côté de la sienne. Bordel, ce n'est pas le vol, qui m'inquiète, mais c'est de me présenter aux parents de mon petit-ami, clairement personne n'aimait ça. Je fronçais les sourcils aux paroles de Nevi, alors qu'il se prenait une cigarette. Conscient que les avions n'étaient en aucun cas ce qu'il aimait. Je me précipitais contre lui, en passant mes bras autour de sa fine taille, mes mains posant sur le bas de son dos. Et mes lèvres arrivaient sur les siennes avant sa clope. < Tout va bien se passer. Tu le sais, n'est-ce pas ? On sera ensemble. Et si tu es sage.. > Je lui offris un clin d'oeil, passant érotiquement ma muqueuse entre mes lippes de manière plutôt provocante. < Si tu veux, on peut aller enregistrer nos valises. Et manger un truc. Il est tôt, on a rien pris. >

En lui volant un dernier baiser, j'empoigne sa main libre en posant mes lunettes de soleil correctement sur le sommet de mon nez. J'espère qu'il faut beau. J'évitais de penser aux parents de Nevada, en m'imaginant plusieurs scénarios. Et s'ils ne m'aiment pas ? Je veux dire, s'ils voyaient les marques sur les poignets de Nevada, ou même qu'ils sachent que je baise leur fils violemment, et que notre rencontre n'était rien d'autre que pour la baise ? J'écarquille des yeux, et je chasse ces terribles pensées d'un clignement. < J.. Hum, on va manger. J'ai faim. > Je pinçais mes lèvres entre elles, alors que ma main se serrait dans la sienne, et que mon regard scrutait son profil, attentivement.

Arriver devant les guichets où il fallait enregistrer nos bagages. Rapidement, je donnais ce qu'il fallait, en mettant également les bagages sur le tapis. Discutant, vaguement avec la jeune femme, blonde qui nous accueillait.
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Rien que le fait qu'il vienne contre moi à mes paroles me rassurait. C'est fou hein, mais je n'ai besoin que d'une étreinte de ses bras pour me sentir mieux. On est encore sur la terre ferme, il n'y a aucune inquiétude à avoir pour le moment. Et puis même, dans l'avion, il serra là, à me serrer la main comme il le fait toujours, et à me détendre.. D'ailleurs, il me fait une petite allusion sexuelle et je ne peux m'empêcher de frémir en voyant sa langue parcourir ses lèvres. « Si je suis sage..? Mh.. Je suis toujours sage. » Dis-je en le regardant d'un regard qui voulait tout dire. Un sourire en coin sur le visage, je hausse les épaules en répondant à son petit baiser, puis fume ma cigarette rapidement. S'il avait faim, ça n'était pas réellement mon cas.. D'ailleurs, je n'avais pas réfléchi à ça, mais lorsque mes parents me verraient, ils vont certainement s'inquiéter du fait que j'ai perdu du poids. Je ne suis déjà pas bien épais en temps normal mais là, c'est pire. Enfin, j'avais repris quand même quelques kilos grâce à James qui me faisait manger que je le veuille ou non. Heureusement qu'il était là. Je ne le dirais jamais assez de toute façon.

En serrant sa main dans la mienne, je termine ma cigarette assez rapidement, en prenant ensuite ma valise pour le suivre à l'intérieur. Un sourcil levé, je me demande ce qu'il lui arrive, subitement. Mais je ne dis rien et me contente de le suivre, jusqu'à arriver à l'enregistrement de nos bagages. Je l'attends, plutôt sur le côté, effacé. Il avait pris des billets en première place, il avait bataillé d'ailleurs pour pouvoir les payer. Comme j'avais bataillé pour qu'il ne les prenne pas, mais il avait gagné. Je le regarde discuter avec l'hôtesse en l'admirant un peu plus que je ne le voudrais, mon regard détaillant sa tenue, son profil, son torse, ses hanches, ses fesses. Bon dieu, ses fesses. Il était foutu comme un dieu, et je me mordais la lèvre rien qu'à penser à ce que je pourrais lui faire, à ce corps. Mais très vite, il vient me sortir de mes pensées et je me réveille un peu, lui souriant doucement. « Tu veux manger où, alors ? » Je regarde ses pupilles bleutés quelques secondes avant de détourner mon regard sur le grand hall qui proposait plusieurs boutiques et restaurants, sans pour autant réussir à me concentrer convenablement. C'est de sa faute. A lui et à son corps de dieu grec. C'est de sa faute si j'ai constamment envie de lui arracher ses vêtements pour lui faire l'amour.
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Aimer ce n’est pas renoncer à sa liberté, c’est lui donner un sens.
James and Nevada.
Je n'avais jamais été présenté aux parents. Sans doute parce que je n'avais jamais eu de véritable relation sérieuse. Mais encore, je me connaissais. Je savais que je n'aurai jamais voulu ou accepté d'être présenté de la sorte. De faire un si long voyage dans le but de rencontrer les proches de mon compagnon. C'était différent avec Nevada, il me l'avait proposé une fois, et je ne me voyais guère ne pas accepter. Je voulais faire partie de sa vie, et il était évident que je devais côtoyer des personnes. En soupirant, faiblement. Je tournais mon regard ver lui en m'avançant vers ce dernier, glissant ma main dans la sienne pour nous faire avancer en direction d'un café, plutôt chaleureux. Typiquement américaine, certes, mais l'ambiance était plutôt différente. < On mange ici. J'ai envie de manger des œufs. > Mon sourire revenait pour de bon. J'oubliais mes précédentes pensées, alors que je virais mon esprit dans de choses plus concrètes, comme le fait de manger, le vol, et les choses que je lui réservais pour le détendre. Je me surprenais à faufiler mon regard sur son corps, quand il prend place sur une chaise. Il est grand, il a des yeux à en faire tomber plus d'un, et son sourire. Je ne peux même pas expliquer, tant ce sourire me domine. Je le rejoins face à lui, les coudes sur la table de manière à choisir le contenu de mon assiette, avant de le scruter. Je savais que depuis quelque temps, il ne mangeait plus vraiment. Pas comme avant, où il voyait un plat et était capable de le manger en deux trois coups de fourchette. Je me tais, ou je me tais, juste quelques secondes.

< Tu vas manger. C'est un ordre. Tu ne rentres pas dans l'avion avec l'estomac vide. > Je le regardais, le plus sérieusement possible. Mes traits se contractaient, et ma mâchoire en était crispée. Je n'aimais pas le voir ainsi, sa maigreur quelques fois, me font vraiment peur. Il n'a jamais été plus fort, mais il a déjà été mieux. Je le vois sur son visage, lorsque mes mains empoignent ces hanches. Ce n'est plus pareil. J'avale ma salive, avant d'adresser un regard au serveur qui vient aussitôt prendre nos commandes. < Un petit-déjeuner du chef. Plus, un café, et un jus d'orange, sans pulpe. Et le café, noir. Sans sucre. > Il note, ce que je demande. Ainsi que la commande de Nevada. Il s'éloigne, et mon regard se repose sur le faciès de mon petit-ami. Ma main se faufile sur la longueur de la table pour pouvoir attraper la sienne, où je noue nos doigts ensemble. Mon visage penché sur mon épaule droite. < Tu as vu, je porte ton collier et la montre. > Mon sourire en devient subitement enfantin. Je le lâche du regard, pour lui montrer le collier caché sous mon tee-shirt blanc. Ainsi que ma montre parfaite qui se tient autour de mon poignet. J'étais vêtu d'une simplicité, jean noir, troué sur quelques endroits, et un tee-shirt, qui mettrait en valeur la montre et mon collier, que je retirais du col, pour le mettre en vu.
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Je reprends sa main alors qu'il me sort de ces pensées et de ces contemplations, et nous partons en direction du café qu'il choisit. Je n'ai pas tellement faim, et, rien que l'odeur de café et de nourriture me donne un peu la nausée. Mais bon, je ne dis rien et me contente de m'asseoir face à lui en lui souriant. Je suppose quand même qu'il va me demander de manger.. Forcément. J'avais perdu trop de poids, et il fallait que je reprenne mon appétit habituel, je savais bien qu'il aurait raison de me forcer. Et puis avec le stress que je vais avoir de monter dans ce foutu appareil de malheur, je sais qu'il faut que je mange quelque chose, au moins pour ne pas tomber dans les pommes au moment crucial. Je soupire doucement et joue avec la carte quelques secondes avant qu'il ne confirme mes pensées en m'ordonnant de manger. Ses traits étaient durs, je savais bien qu'il ne plaisantait pas. « J'entrerais dans la soute alors. » dis-je alors en lui souriant, pour plaisanter et détendre l'atmosphère. Mais visiblement, ça n'a pas l'air de fonctionner, alors je hausse les épaules en perdant un peu mon sourire. « Je vais manger quelque chose. » Mon regard se pose sur la carte et je fais au plus simple. Je ne vais pas commander de grosse assiette, de gros petit déjeuner, car je sais que je n'en mangerais pas le quart.

« Je vais prendre.. Un chocolat chaud. Avec un muffin. » Je commande et rends ensuite la carte au serveur en lui adressant un petit sourire poli, avant de reporter mon regard sur mon homme. Il me prend la main et je serre ses doigts en souriant, cette fois-ci plus détendu. Je regarde son cou, puis son poignet, et sourit davantage. J'étais tout de même heureux que mes cadeaux lui plaisent, en tout cas assez pour qu'il les porte et pas seulement pour me faire plaisir. « Oui. Ils te vont bien. Et ça me fait plaisir que tu les portes. » En souriant en coin, je regarde mes propres poignets où il y a encore les marques de la ceinture avec laquelle il m'a attaché durant notre ébat, et je les lui montre en le regardant d'un air malicieux. « Et toi, tu as vu, je porte encore tes marques. » Et j'étais très fier de les porter, ses marques. Elles prouvaient non seulement à tous à quel point je lui appartenais, mais en plus de ça, elles me rappelaient à chaque seconde tout l'amour qu'il me portait, qu'on se portait mutuellement. Et un cadeau comme ça, ça n'a pas de prix pour moi. Je donnerais n'importe quoi pour les avoir.
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Aimer ce n’est pas renoncer à sa liberté, c’est lui donner un sens.
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Ce n'était clairement pas assez, se qu'il venait de commander. Je ne lui manquerais pas de lui faire savoir, à quel point c'est dérangeant de le voir ainsi. Je soupire, un peu trop, puisque je détourne le regard sur les alentours. Il avait maigri, et cette pensée n'arrivait à quitter mon esprit. C'était tout bonnement à cause de moi. Merde, c'est parent vont le remarquer, ils vont savoir qu'il n'est plus le même, et surtout, ils vont se retourner vers moi en me lançant des regards fautifs. Je n'avais aucune excuse. Je me tais, durant le moment où il me montre les marques que j'ai inscrit sur ses poignets. Celles-ci, sont encore assez rouges, mais petit à petit tout redeviendrait comme avant. J'eu un petit sourire. En me disant que ça lui allait bien, qu'il était beau, marqué par mes soins. Arquant un sourcil, le serveur arrivait bien vite avec sa commande en m'annonçant que la mienne prendrait sans doute un peu plus de temps. J'hochais la tête, et pour une fois, je gardais mes remarques pour moi. Je fusillais ce satané muffin, en relevant mes prunelles bleutées en sa direction. Mon dos s'appuyait sur le dossier de la chaise. < Comment tu vas expliquer le fait que tu as autant perdu de poids à tes parents ? > Je savais qu'il n'allait pas aimer que je débute dans ce chemin, mais il ne se rendait pas compte à quel point ça me travaillais. Les bras croisés sur mon torse, je penchais mon visage sur mon épaule en mordillant instinctivement l'intérieur de ma joue. < Je ne vais pas me répéter après tout. Tu as compris où je voulais en venir. > J'écarquillais des yeux en prononçant mes derniers mots. Il était conscient de mes paroles, que dans tout ça, sonnait une inquiétude certaine, et que j'allais tout faire, mais vraiment tout faire pour qu'il remonte et qu'il retrouve un appétit correct.

Lorsque le serveur arrive enfin avec ma commande, je le remercie en lui tendant ma carte bancaire, sans lui adresser un regard ni un merci. Vu le temps qu'il a mis, ce n'était pas nécessaire d'attendre un pourboire. Je plante ma fourchette dans les œufs, tout en l'avançant vers la bouche de mon compagnon. Malgré tout, un sourire enfantin s'affichait sur les coins de mes lèvres masculines. < Ouvre bébé. N'oublie pas, si tu es sage.. > Un clin d'oeil, suivit de près par un ricanement. Je recommence, une deuxième fois, avant qu'il ne s'énerve, je prends cette fois une bouchée. < J'ai réservé comme promis la première classe. On est à côté. Normalement, tu es vers la fenêtre. Mais après, si tu veux changer, c'est comme tu préfères. C'est juste histoire de pouvoir te branler à ma guise. > Je murmure mes propos, en passant malicieusement ma langue sur la longueur de mes lippes. Mon regard pénétrant le sien, intensément.
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Le serveur revient rapidement pour m'apporter ma commande. En même temps, un muffin et un chocolat chaud, ça se prépare vite. Alors, je le remercie rapidement et mets un sucre dans le liquide, avant de le touiller avec la cuillère. Je prends quand même mon temps pour manger, je ne regarde même pas le muffin pour le moment, car déjà, l'odeur du chocolat désormais sucré me donne un peu la nausée. Mais il fallait que je mange quand même. D'ailleurs, mon petit ami me surveillait. Heureusement qu'il était là. Je ne ferais pas grand chose sans lui, et on en avait eu la preuve durant les trois derniers mois. Sa question me fait froncer les sourcils, et je relève le regard sur lui. Je n'y avais même pas réfléchi en réalité. Je ne sais même pas quoi lui répondre, alors je reste un peu silencieux jusqu'à ce qu'il me fasse les gros yeux. Je soupire un peu et hausse les épaules en rivant mon regard sur mon chocolat. « J'sais pas. J'vais certainement leur dire que j'ai pas eu le temps de manger avec les études, avec les examens, que j'ai trop révisé ou que j'ai trop travaillé. Ou alors que j'suis tombé malade la semaine dernière et que j'viens juste de me rétablir. Tu sais avec ma maladie, quand j'tombe malade c'est pire que quand les autres tombent malade. » Je pourrais leur donner des milliers de raisons en fait. Je n'ai pas l'habitude de mentir à mes parents, mais je voulais juste que ça se passe bien, puisqu'ils allaient rencontrer pas seulement mon petit ami, mais surtout l'amour de ma vie.

Encore une fois, le serveur revient pour apporter le petit déjeuner de James, et je regarde le plat avec un petit air bizarre sur le visage. Du dégoût, peut-être. En tout cas, cela ne me donnait pas envie. En soupirant, je secoue doucement la tête et repose mon regard sur mon chocolat qui continue de tournoyer avec frénésie dans la tasse, commençant à peine à savourer l'odeur, jusqu'à ce que je sente une autre odeur qui me fait plisser le nez. James me tendait sa fourchette avec des oeufs pour que j'y goûte. Mes épaules s'affaissent et mes sourcils se froncent, comme un enfant boudeur, j'obéis sans envie et grimace légèrement en mangeant les oeufs. J'avale difficilement la bouchée, et je soupire à cause du goût dans ma bouche. Pas que ça n'était pas bon, mais les oeufs au petit déjeuner.. Je n'aimais pas ça de base alors là, c'était pire. Mais il insistait encore une fois pour que j'en mange encore et je grogne doucement. « Mais bébé.. » S'il avait envie que je vomisse, il s'y prenait bien. Je cède quand même et avale la deuxième bouchée avant de soupirer, en prenant un morceau de mon muffin pour faire passer le goût de l'oeuf. Et à ses paroles, j'avale de travers et m'étouffe, je tousse alors quelques longues secondes, le temps de reprendre une respiration convenable et le regarde avec les yeux légèrement écarquillés. « Je resterais près de la fenêtre. »
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James and Nevada.
Il me parlait de ses nombreuses excuses qu'il pouvait dire à ces parents. J'en restais même choqué qu'il pense à dire ça, plutôt que la simple vérité. Qu'il avait perdu l'appétit, mais que désormais, il essayait de revenir comme avant, de reprendre la forme. Putain, ça m'énervait. J'avais les traits durcit, encore plus en voyant son visage se déformer lorsque je lui donnais quelques bouts de mon assiette. Il n'avait pas idée, à quel point cela pouvait me rendre malade, que son attitude enfantin me dépassait. < Et tu comptes maigrir encore ? Tu veux que je donne ton putain de muffin aux voisins ? Peut-être qu'ils voudront le bouffer ? > Sec, je crachais mes propos en le fusillant du regard. Il ne comprenait pas, c'était absurde, il ne se voyait donc pas devant le miroir ? Je me tais, je serre la mâchoire en posant ma fourchette dans mon assiette. Ma main entoure la tasse de mon café noir, que j'avale en petites gorgées. Je n'avais jamais évoqué ce genre de sujet, depuis que moi et lui, nous nous étions retrouvés, mais désormais. Il fallait mettre les choses à plat. Après tout, je suis son petit-ami, celui qui doit être présent et surtout celui qui doit lui montrer certaines vérités. Je ferme un court instant les paupières en prenant mon souffle, tout en plantant une nouvelle fois la fourchette dans le contenu de mon plat, je le passe devant les lèvres de Nevada, mais bien entendu, je ne suis pas con. Je me recule, avant qu'il n'aille eu le temps de dire, ou de faire quoique ce soit. < Tu en veux encore ? Tu veux pas demander un truc salé ? Pour le vol. > J'avais l'air d'un père, et c'est idiot. Et je le sais putain. Je grogne intérieurement en mâchant la bouchée qui était destinée à Nevada, alors que je viens lui piquer un bout de gâteau en le regardant fixement. Il va me trouver lourd, mais peut-être qu'il va comprendre et essayer de faire des efforts. Alors, j'appelle le serveur en lui faisant un signe d'une main.

Il arrive, et aussitôt il me demande s'il y avait un quelconque problème. Non, il n'y en n'a pas. Et j'espère quand faisant ça, je me ne ramasse pas une claque dans la gueule. < Je voudrais commander un autre plat. Deux tartines au nutella, et un jus d'orange. > Je le remercie cette fois, en lui tendant ma carte pour qu'il paye aussitôt. Il repart dans la même direction, mais cette fois, je me tais. Je me lève en adressant un dernier regard à Nevada. < Je vais aux toilettes. Prends ma carte quand il revient. > Je lui souris faiblement, alors que je sens les nerfs me monter une nouvelle fois. Je dois aller me calmer, sinon je risque vraiment d'exploser et d'être désagréable. Je m'éclipse dans les toilettes, en adossant mon dos contre l'un des mur, mon visage tenue par mes deux mains. Je voulais juste retrouver le Nevada, qui mangeait avec gourmandise.
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Non mais je rêve. C'est quoi cette façon de me faire la morale ? Comme si je ne l'écoutais pas, comme si je ne lui donnais pas raison, comme si je ne faisais aucun effort. Ses paroles me mettent hors de moi, et je sens bien la colère monter en moi en flèche. Je crois qu'il ne se rend pas compte d'à quel point il me prenait pour un gosse, je n'en étais pas un. J'étais bien capable de faire des efforts de moi-même sans qu'il me demande de le faire. Je serre les dents pour ne rien dire, mais bon dieu je n'arrive même plus à me retenir. « Ne me parle pas comme ça, j'suis pas un gosse ! C'est pas comme si j'avais refusé de manger hein. Vas-y, donne le aux voisins ce foutu muffin. Qu'ils le bouffent ce foutu muffin. Et qu'ils prennent aussi mon chocolat. Je m'en branle ! J'suis pas un gosse, t'es pas mon père, t'as pas à me parler comme ça. T'es inquiet, ok, mais ça te donne pas le droit de t'énerver sur moi, parce que j'bouffe là. J'ai pas faim mais j'me force pour toi, t'veux pas non plus que j'bouffe tout le restaurant ! » Je soupire, j'avais haussé le ton, mais il m'avait mis hors de moi. Je détestais quand il me parlait mal comme ça. Ca me blessait. Et il n'en avait pas conscience. Lorsqu'il me demande si je ne veux pas demander quelque chose, je ne lui réponds même pas. Je ne préfère pas. Les bras croisés contre mon torse, je regarde ailleurs, comme une boule de nerfs.

Mais en le voyant appeler le serveur, je fronce les sourcils et le regarde commander. Et je comprends bien vite que c'est pour moi. J'allais dire quelque chose, mais il s'en va. Je grogne et me relève alors, en lançant une ou deux insultes en français. Je rattrape le serveur pour lui dire d'annuler la commande, je reprends la carte, puis je vais chercher mon sac à dos dans lequel je fourre le muffin. Putain, je déteste quand il se barre sans rien dire. S'il avait cherché à m'énerver, il avait réussi. Encore une fois j'étais hors de moi, et je passais tellement ma main dans mes cheveux de façon nerveuse qu'ils étaient en pétard, alors que mon regard lançait des éclairs. Je laisse le reste sur la table, je m'en fiche après tout. Et je me dirige vers les toilettes dans lesquelles je rentre en trombe, fermant la porte derrière moi à clé après m'être assuré que c'était vide. Et James était là, contre un lavabo. Je m'approche en grognant et lui jette sa carte bleue à la figure. « Ne me force plus jamais à manger. ne commande plus jamais pour moi sans mon avis. Je suis pas ton gosse, j'le dis, j'le répète, et j'le redirais encore et encore pour que ça rentre dans ta tête. Je suis ton copain ! Pas ton gosse, James ! Ton copain, bordel ! Je t'écoute, je mange, parce que j'sais que t'as raison, t'as pas besoin d'insister ok ? J'suis assez grand pour comprendre ! Merde. » Mon regard furieux dans le sien, je lui tourne ensuite le dos pour marcher un peu, en soupirant, passant une main dans ma nuque. Il me rend dingue, dans tous les sens du terme, mais là, je suis plus en colère que jamais et je ne sais même pas comment faire pour me calmer.
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James and Nevada.
Je savais que c'était une mauvaise idée de partir de la sorte, mais au fond de moi, j'espérais qu'il ne me suive pas, qu'il me laisse me contrôler, parce que là, c'était des crises de nerfs. Je n'aimais pas le voir ainsi, c'était plus fort que moi, ça ne passait pas. En entendant brutalement la porte s'ouvrir, je redressais mon faciès en direction de celle-ci, avant de le voir. Il tremblait, tant il était énervé. Mon regard se braque sur ses traits, qui d'habitude sont paisibles. Il me crache à la figure des paroles, ainsi que ma carte bleu. Je m'en contre fou de celle-ci, ce n'est pas l'argent qui viendrait à récolter ce que j'ai brisé à cet instant. J'essaie, vraiment de me calmer, de prendre sur moi, de me dire que c'est ma faute, que j'ai abusé avec mes paroles, que je n'ai pas été agréable, du tout. Je m'approchais, hésitant en premier temps. Il est tellement énervé qu'il serait capable de se reculer, et c'est dans cette pensée, que j'attrape son poignet abîmé, que je le plaque contre le premier mur qui nous était accessible. Je le tais d'un regard, mes lèvres sont proches des siennes, et je sens, je sens mon rythme cardiaque s'accélérer, pulser dans mes veines à une vitesse aussi folle. Ma voix est douce, calme. Mais on pouvait sentir les nerfs en dessous. < Tu.ne.comprends.pas. Si tu n'étais pas un gosse, tu mangerais plus que ça ! Tu es conscient d'avoir perdu du poids, ce n'est pas en mangeant un muffin que ton estomac va être rempli ! Putain, je m'inquiète, d'accord ? Je m'inquiète comme un dingue, je sais que c'est ma faute que tu es devenu comme ça ! Et je m'en veux, je m'en veux putain. > Mes yeux sont noirs, et les traits de mon visage sont étirés. C'est bouleversant, parce que tout ce que je venais de dire, je le pensais réellement. C'était en partie ma faute. Il avait pris la décision de partir, mais en soit, l'unique personne qui devait se sentir mal, c'était moi. Je ne peux le relâcher, ma main se serre davantage autour de son poignet, ne mesurant pas la force de mes gestes. Mes lèvres, se rapprochent, mon souffle se mêle au siens, et je peux sentir d'ici, la douceur de ses lippes charnues. < Je suis fou amoureux de toi, je veux juste.. Je veux juste que tu sois bien. > Mes paupières s'abaissaient, et mes lèvres s'appliquent sur celles de mon petit-ami. J'anime ce baiser, avant que l'ardeur ne viennent se mélanger avec la rage. Cette rage qui animait violemment cette union, alors que je me mettais à mordre jusqu'à sang sa lippe inférieure.

< Si je dois te faire manger par la force, je le ferai, même si tu décides de me quitter, plus jamais tu te retrouveras ainsi. > Mes mains descendent jusqu'à ses hanches, que j'empoigne violemment, je les soulèvent pour le transporter pardessus les leviers, et que je me faufile entre ces cuisses. Je ne quitte ses lèvres, mais je ne l'embrasse plus. Je reste immobile, à le scruter attentivement. < Je t'en veux, je t'en veux de t'avoir infligé ça. Je t'en veux Nevada. > Je détourne le regard vers le mur. Et je me recule, je me recule jusqu'à que mon dos cogne l'une des portes des cabines. Mes mains passent dans mes cheveux, et j'ai envie de lui. C'est atroce à dire, mais lorsque nous nous énervions de la sorte, il m'excite, il m'excite affreusement. Et je sais, que ce n'est jamais le bon moment.
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