Weakness have consequences [Camille]

You here, that's hell

L'ignorance est bien plus agréable dans beaucoup de choses à vrai dire. Et parfois avec Malouche valait mieux ne rien savoir. Surtout quand on pense à son historique pas très sympathique. D'ailleurs c'était à cause de tout ça qu'il était ici, et s'était assez pathétique, Maly le savait, il lui faudrait trouver une façon d'être moins pathétique parce qu'il arrivait à s’écœurer lui-même par moment. Il eut un sourire en entendant la réponse de Camille, même si en vrai il aurait bien aimé rigolé, mais c'était pas sûr que sa tête supporte ses propres rires. « Si c'est le miens, ça me déranges encore moins. Toute façon y'a de la place, et je suis prêt à tout pour que tu restes plus longtemps... » Il avait un grand sourire sur son visage, même si il disait de la merde, il en avait conscience, ça le faisait sourire, et pis Camille aussi sourirait, et c'était pas vraiment éloigné de la vérité. Maly lui dit qu'il était content qu'il soit là, et Camille ne répondit rien. Il aurait pu mal le prendre, mais ce ne fut pas le cas, après tout Camille avait repoussé son départ en vacance pour être près de lui, tout inconscient qu'il fut pendant ce laps de temps, alors forcément il était content d'être avec Maly, nan ? Espérons que Mal pense correctement.
Et alors que le blondinet venait de répondre à la question de Camillounet sur ce qui s'était passé entre eux un certain soir.. Il fut un peu ... perplexe de sa réaction. Camille le regardait comme un merlan frit, et Maly se demandait quelle genre de bêtise il avait pu dire pour avoir ce genre d'expression facial de son brun. Et il était à deux doigts d'ouvrir sa bouche pour le lui demander quand Camille prit la parole. Malouche l'écouta sagement, se rendant compte qu'ils aillaient avoir de sérieux problèmes si ils ne communiquaient pas mieux tout les deux. Il se mit à lui dire certaines choses personnelles aussi. « ... Tu sais.. Le premier, enfin la première personne que j'aimais... Je l'ai planté, du jour au lendemain, sans un mot, pour venir à Harvard.. Et je lui ai jamais rien dit de ce que je pensais.. Parfois je me demande ce qui se serait passé si j'étais resté, si j'avais dit quelque chose. » Malouchounet marqua une longue pause, avant de regarder son petit Camille et d'ajouter en souriant. « Malheureusement pour toi, je compte pas partir tout de suite... Faudra que tu supportes mon amour pour toi. J'espère que ça te gênes pas trop... ?» Maly doit avior un sérieux problème au cerveau pour débiter autant de bouletterie à la seconde, mais heureusement on l'aime bien comme ça.

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