ANDREA ❣ La belle et le clochard. Nouvelle version ?

Un vrai con? Je me sentais depuis que j'avais envie de la toucher, de gouter à ses lèvres. Ce genre de sensations c'était vraiment frustrant parce que je devais tenir le coup. Elle était différente, je ne pouvais pas coucher avec Andrea pour le simple plaisir de la chair, juste parce que son corps respirait le désir, le plaisir de la toucher. La belle princesse vint alors s'asseoir devant moi, je me doutais bien qu'elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Nous passions du rire à la tendresse, et de la tendresse au drame. « Damian.. » m'appela t-elle, mais je ne répondais pas. J'étais trop honteux pour oser lui dire ce qu'il me passait par la tête et puis, comment exprimer correctement que j'avais envie d'elle ? Pour la énième fois dans ma vie, je venais encore de faire une connerie. J'étais vraiment maladroit quand il s'agit des personnes que j'aime, comme lorsque j'avais demandé Charlotte en fiançaille au lieu de dire une de mes bêtises habituelles ... sauf que là... je voulais coucher avec la plus belle femme d'Angleterre, une femme qui malgré la proximité de nos familles, me sembait si innaccessible. "Faut vraiment que je me fasse soigner", pensais-je alors que la belle reprit.« Je .. J'ai fait quelque chose de mal ? » finissait-elle par me demander en se tenant de façon plus formelle. ça me faisait sourire, Andrea croyait vraiment que ça venait d'elle. Idiotie. Je vins à la fixer plus intensément suite à sa question. Je soupirai, désolé d'avance de mes mots. Tu n'as rien fais de mal, Andrea. C'est juste que... depuis le temps... malgré notre amitié, j'ai...hum...disons que les choses ont changés, nous ne sommes plus les enfants innocents que nous étions lorsqu'on jouait à cache-cache dans le jardin du palais royal... et ça me perturbe, c'est tout... mais t'en fais pas, ça va aller. dis-je en tendant les bras pour la rapprocher de moi. Je la tenais contre moi pour l'étreindre tendrement, ça m'apaisait de l'avoir dans mes bras... mais... ça me reprenait. A peine était-elle à coté de moi, que nos peaux se caressaient accidentellement lorsque son buste fut contre mon torse, mon corps s'enflammait à nouveau. Je m'écartais violemment, à nouveau. aaah ça recommence, aaaaah! criais-je violemment alors que je me relevais tout en tapant du pied sur le sable, cassant les petites dunes sur le sol, m'énervant sur tout sauf Andrea. Ha...habilles toi par pitié! la suppliais-je alors que je m'énervais à présent sur le bord de l'eau. C'était rageant de pas pouvoir poser ses lèvres sur l'objet de tous ses désirs, surtout quand c'était tout nouveau et perturbant. "Pourquoi je n'arrive pas à me contrôler?"

J'avais clairement peur de ce qu'il pourrait me dire. C'est vrai que je m'étais peut-être un peu emporté dans ses bras, et un peu trop collé à lui comme une enfant se colle à son père, ou une femme contre son petit ami .. Mais nous n'étions dans aucun de ces deux cas, et depuis longtemps nous n'étions plus des enfants qui jouaient. Ca avait tout de sérieux. Je fronçais les sourcils, tête légèrement penchée en attendant sa réaction, quand il me regarda enfin, intensément. Un frisson me parcourut l'échine mais je restais immobile, strictement droite sur mes genoux, attendant. Tu n'as rien fais de mal, Andrea. C'est juste que... depuis le temps... malgré notre amitié, j'ai...hum...disons que les choses ont changés, nous ne sommes plus les enfants innocents que nous étions lorsqu'on jouait à cache-cache dans le jardin du palais royal... et ça me perturbe, c'est tout... mais t'en fais pas, ça va aller. Je me passais la langue entre les lèvres, et je laissais Damian m'attirer dans ses bras sans y opposer la moindre résistance. A vraie dire, j'étais encore en train de méditer sur ses paroles pour en comprendre le sens. Venait-il à demi mot de confier qu'il aurait un certain .. Désir pour moi? Je ne cache pas que je sais que je suis belle, de maintes fois on a eu l'occasion de me le répéter, tout comme on m'a répété que je traitais cette beauté avec innocence. Forcément, ils ne risquaient pas de me croiser en boite de nuit en train d'allumer le premier venu. Sauf que Damian n'était pas le premier venu, pas du tout. Je posais ma tête contre son épaules, sourcils froncés, jusqu'à ce qu'il s'écarte d'un coup, me faisant reculer brutalement. aaah ça recommence, aaaaah! Il se redressa, et je restais à genoux un moment à le regarder, jusqu'à ce que je me lève pour épousseter le sable sur mon corps mouillé. Il allait falloir que j'attende d'être sèche pour remettre ma robe. Ha...habilles toi par pitié! Si j'écoutais ma raison, je serais déjà en train de remettre cette robe. « Je .. D'accord.. » Mais parallèlement, une autre force me dictait un tout autre ordre. Damian s'énervait contre le sable, et je traversais les quelques mètres qui me séparaient de lui pour l'attraper par l'épaule et le tourner face à moi. En une fraction de secondes, j'avais sauté à son cou pour atteindre ses lèvres du haut de ma petite taille, des lèvres que j'effleurais doucement. Damian s'était immobilisé, cessant de s'en prendre à mère nature, et ce n'est que lorsque j'ai reculé mes lèvres que j'ai pris conscience de ce que je venais de faire. Je clignais des yeux rapidement en reculant, confuse, tête baissée. « Pardon .. Je sais pas ce qui m'a ... » Je secouais la tête et faisais volte face pour me diriger à grands pas vers ma robe quelques mètres plus loin, et essuyer le sable que j'avais partout sur moi. Entre la raison ou le désir, mon coeur balance.

J'étais comme un fou. J'avais envie d'elle, c'était une véritable torture de résister. Il fallait qu'elle se rhabille, qu'elle cache son corps si Ô combien magnifique. Lorsqu'elle me répondit affirmativement, je pensais que mon calvaire était terminé, que mon envie passerait. Encore quelques coups dans l'eau pour me défouler mais... elle m'arrêta net, toujours pas rhabiller, et... m'embrassait ? Andrea venait carrément de venir à moi, de m'embrasser alors que je faisais tout pour ne pas succomber à son charme ? C'en était trop, je devais me ressaisir mais comment voulez vous que je le fasse alors qu'elle venait de faire exploser une bombe à l'intérieur de moi ? « Pardon .. Je sais pas ce qui m'a ... » me dit-elle, d'une façon... enfin d'une manière dont je n'étais pas habitué, et c'était vraiment touchant. Cette facette d'Andrea était vraiment belle, craquante et... continuait encore plus à me troubler. Je la regardais s'en aller, j'étais comme electrisé par le baiser qu'elle venait de me donner. Tout se bousculait encore plus violemment, et je n'avais plus qu'une chose en tête, lui faire l'amour. Je tenais bon, j'essayais de prendre mon calme et de prendre mon courage à deux mains. Je la rattrapais en prenant sa main dans la mienne et l'attirer jusqu'à moi. Nos lèvres étaient à quelques centimètres, mais je devais lui demander, je devais lui parler avant d'abuser de ses douces lèvres, de gouter à cette peau que je désirais tant. Pourquoi m'as tu embrasser Andrea ? Il y a tellement de possibilités, toutes me plaisent, toutes me font frissonner... Cela traduirait-il ton désir pour moi ? Ou encore aurais-tu senti la frustration que je ressentais et tu as pensé pouvoir la calmer en un seul baiser ? Tu as semé une guerre sans pitié en moi ... je me sens encore plus troublé, encore plus perdu, je ne sais que faire ... Saches que je te désire encore plus à présent que j'ai gouté à tes lèvres, saches que je ne te laisserais pas partir sans avoir rendu le baiser que tu m'as offert. Sur mes mots, je pris son visage entre mes mains et je lui assénais le coup de grace. Ses lèvres étaient si douces, j'ai l'impression de flotter dans les airs. Andrea était présentement comme une source intarissable de plaisir, de bonheur, de bien être. Mes mains descendaient le long de son cou, se glissaient sur ses épaules en écartant légèrement les bretelles de son soutien gorge sans pourtant le faire, elles descendèrent sur sa poitrine que je prenais soin de frôler du bout des doigts, puis elles formèrent une caresse tendre et sensuel avant de finir leur chemin sur les hanches de la princesse pour la rapprocher encore plus de moi, plus que j'aimais avec moi. Ce tendre baiser pouvait durer l'éternité, je ne m'en laisserais pas. C'était comme trouver la lumière après des années sans l'avoir vu. Et enfin quand je me décidais de l'arrêter, je la regardais avec un insistance. C'est à Andrea de décider si elle voulait rester avec moi ou fuir ce plaisir à s'embrasser...

Je ne saurais expliquer ce qui m'a pris, lorsqu'au lieu d'aller m'habiller sagement, j'ai plutôt été coller mes lèvres contre celles de Damian. Je ne saurais accuser l'alcool, qui n'était que peu présent dans mon sang, et d'ailleurs, je me demandais même si je n'étais pas totalement sobre après cette petite escapade nocturne. Peut-être était ce le décor qui jouait en ma défaveur, et me présentait cet homme qui a toujours été mon ami de la façon la plus honnête qui soit, comme un homme désormais terriblement désirable. Peut-être que si j'avais sentit un certain rejet de sa part, jamais je ne me serais autorisé ce genre de dépassement. En fait, j'avais beau chercher une explication, j'arrivais toujours à une mauvaise excuse, alors j'ai tout simplement fait volte face pour aller vraiment m'habiller. Je n'entendais plus Damian, plus rien, jusqu'à ce qu'il m'attrape par la main pour me faire pivoter d'un coup. Je m'écrasais contre lui et je levais la tête pour le regarder, mon visage à quelques centimètres à peine du sien. Pourquoi m'as tu embrassé Andrea ? Je n'en avais pas la moindre idée, la seule réponse qui me venait en tête, était que j'en avais eu terriblement envie. Il y a tellement de possibilités, toutes me plaisent, toutes me font frissonner... Cela traduirait-il ton désir pour moi ? Ou encore aurais-tu senti la frustration que je ressentais et tu as pensé pouvoir la calmer en un seul baiser ? Si j'avais pensé pouvoir le calmer en un seul baiser ? Bien sur que non, je n'étais pas le genre de femme qui embrassait un homme dans le simple but de tenter de le satisfaire. « Non, je .. » Commençais-je pour le contredire, mais il poursuivait, alors que je buvais chacune de ses paroles : Tu as semé une guerre sans pitié en moi ... je me sens encore plus troublé, encore plus perdu, je ne sais que faire ... Saches que je te désire encore plus à présent que j'ai gouté à tes lèvres, saches que je ne te laisserais pas partir sans avoir rendu le baiser que tu m'as offert. Sur ces mots, Damian attrapa mon visage entre ses mains, et ses lèvres se joignirent aux miennes délicieusement, me coupant littéralement le souffle. Je gardais les yeux ouverts un moment, surprise, avant de les fermer pour rapprocher un peu plus mon visage du sien et ainsi approfondir son baiser. Je me risquais à lever une main hésitante que je posais contre son torse, littéralement chamboulée, tandis que je sentais les doigts du jeune homme qui parcouraient ma peau, je sentais les bretelles de mon soutien gorge qui avaient glissé le long de mes épaules. Un frisson me parcourut lorsque je sentis les doigts de Damian qui continuaient leur chemin jusqu'à ma poitrine, avant de terminer au niveau de mes hanches qu'il rapprocha de lui. Damian recula son visage, et j'ouvrais les yeux pour le regarder, me fixant comme s'il attendait un quelconque feu vert de ma part. « Damian.. » Soufflais-je sans le quitter du regard, levant mon autre main pour la placer sur sa joue, doucement. J'étais encore chamboulée par ce contact, mais également, charmée par ce dernier. « Je n'ai pas cherché à te freiner, parce que crois moi.. » J'approchais d'avantage mon visage du sien, caressant presque ses lèvres avec les miennes, avant de murmurer : « Tu n'es pas le seul à t'être rendu compte que nous ne sommes plus des enfants .. » Je dis cette phrase tout en passant mes deux bras sur ses épaules, descendant le long de son torse dont je détaillais la musculature.

Comment résister à une si belle femme ? J'avais envie d'elle et je me sentais tellement impuissant pour me retenir, c'était horrible de subir une telle tentation. J'étais beaucoup trop faible mentalement pour me contenir, je ne pouvais qu'exprimer mon envie. Et lorsqu'enfin je m'arrêtais de l'embrasser, elle me regardait et je la trouvais encore plus belle à chaque seconde, je la voulais encore plus à chaque seconde. Et je savais que c'était mal. « Damian.. » murmura t-elle alors que je captais son regard à ce même moment. Savait-elle que c'était dur de ne pas seulement faire tomber les bretelles de son soutien gorge ? « Je n'ai pas cherché à te freiner, parce que crois moi.. » Apparemment non. Nos lèvres étaient si proche, je pouvais presque l'embrasser, il fallait commencer à me retenir. Mais ce n'était pas facile. Je dévorais chaque mot qu'elle me disait. « Tu n'es pas le seul à t'être rendu compte que nous ne sommes plus des enfants .. » A ses mots, la belle anglaise vint à se rapprocher encore plus de moi en venant se blottir ainsi. Je la tenais déjà fermement, il ne restait plus qu'à continuer les embrassades, voir plus si affinités ? C'est ce que je commençais à faire dès l'instant où elle avait fini de parler, je profitais de la chaleur de ses lèvres, de sa peau douce sous mes mains qui caressaient son dos. Mais était-ce une bonne chose de coucher avec son amie d'enfance ? Qui était aussi celle de ma soeur, Apple ? Pas vraiment. J'arrêtais ce baiser, et la regardais tendrement. Je pense que ce serait une meilleure idée que je te ramène dans ta chambre, avant que ton corps soit aussi nu qu'Eve. Devoir m'écarter d'elle c'était la chose la plus dure que j'avais à faire depuis qu'elle était arrivée aux USA. Doucement, je m'écartais de quelques centimètres d'elle, ramenant ses bretelles au bon endroit et je pris sa robe pour la secouer quelque peu pour retirer le sable. Tiens, même si tu es encore plus belle nue, qu'habiller. Je ris un peu avant de poser sa robe sur ses épaules. Je déposais un baiser sur sa joue avant de m'écarter, avec un mal de coeur pas possible, pour reprendre mes vêtements. Alors que je remettais mon pantalon et ma chemise, je ne pouvais pas m'empêcher de jeter des regards vers la jolie princesse. Je devais le seul con sur Terre qui ne profitait pas d'avoir une jolie fille, consentante. Mais c'était Andrea quoi ! A la moindre tendresse de sa part, je ne savais pas si j'arriverais à tenir longtemps.

Bien sur que non, nous n'étions plus des enfants, loin de là, le désir que j'éprouvais pour Damian me le prouvait bien. Je sentais son souffle contre la peau de mon visage, jusqu'à ce qu'il m'embrasse à nouveau. Je me délectais du simple contact de ses mains dans mon dos, et ce fut presque à regret que je m'écartais un peu de lui. Je pense que ce serait une meilleure idée que je te ramène dans ta chambre, avant que ton corps soit aussi nu qu'Eve. J'étais d'un côté surprise, et de l'autre, je comprenais. Ce que nous faisions était mal, nous n'étions .. Que des amis, et dépasser ce stade en goûtant aux plaisirs de la chair était une mauvaise idée.. Mais une idée terriblement tentante. « D'accord .. » Je baissais légèrement la tête, gênée, alors que Damian remontait les bretelles de mon soutien gorge. Je croisais les bras, et je tournais la tête pour regarder que Damian ramassait ma robe à terre, la secouant. Tiens, même si tu es encore plus belle nue, qu'habiller. J'esquissais un léger sourire, riant doucement, et j'attrapais ma robe que damian venait de déposer sur mes épaules, avant de poser ses lèvres sur ma joue pour y déposer un baiser. J'avais une boule au ventre, mais je ne disais rien. C'était mieux ainsi, se dire que nous avions juste légèrement dépassé nos limites en nous embrassant. Je secouais encore un peu ma robe avant de l'enfiler, attrapant mes cheveux blonds que je retirais de l'intérieur du col de ma robe en les secouant légèrement pour retirer le sable s'y trouvant également. Je ramassais mes chaussure d'une main, et je me dirigeais vers Damian, sourcils froncés, attrapant le pan de sa chemise dont il avait déchiré un morceau. « Tu es bon à la jeter en rentrant, c'est dommage cette chemise te va bien, tu aurais pu me cacher la vue avec tes mains.. » Je me pinçais la lèvre avant de hausser les épaules, relâchant doucement la chemise de Damian en croisant les bras pour reculer et regarder une dernière fois le décor tout simplement idyllique de ce petit lac aux allures de plage. Après un moment durant lequel mon regard se perdait dans l'eau, je tournais la tête vers Damian avant de demander timidement : « On y va ..? »

La vie n'était pas faite pour être regretter, mais c'était mal partie. Je regrettais de ne pas avoir continuer, mais c'était pas la meilleure chose pour nous deux ? Un baiser en amenait souvent un autre, c'était dur de s'arrêter, il fallait le faire avant que la raison ne soit battu par l'envie. Andrea avait fait de même en se rhabillant, c'était si mal de la préférée nue ? Surtout rien que pour soi ? Ma raison me maudissait, et une autre voix me réconfortait en me disant que c'était normal. J'en savais rien, j'étais tourné vers la raison et je me hatais. Alors qu'elle s'approchait de moi, j'aurais aimé qu'elle fasse comme tout à l'heure, qu'elle m'embrasse et que cette fois-ci, je goute non seulement à ses lèvres, mais à son corps entier. « Tu es bon à la jeter en rentrant, c'est dommage cette chemise te va bien, tu aurais pu me cacher la vue avec tes mains.. » me dit-elle en examinant ma chemise. J'en avais d'autre, ce n'était pas tellement grave. T'inquiètes pas. avais-je murmuré tout en la regardant elle, pendant qu'elle regardait une dernière fois le paysage. Une voix me disait "T'es vraiment con, mec!" Mais j'étais resigné à me reprendre, et à respecter les personnes que j'aimais. Comme ne pas toucher -sexuellement- à une amie aussi proche qu'Andrea, même si je sentais que la suite de notre relation risquerait d'être légèrement ambiguë à la suite de cette soirée. « On y va ..? » Je souris, un peu timidement avant de me rapprocher d'elle pour entourer ses épaules. Oui... murmurais-je alors en commençant à marcher en direction du chalet des filles. J'avais pas envie de finir cette soirée de cette manière, mais on avait pas trop le choix. Et encore moins de partir tout court. Nous marchions silencieusement, jusqu'au chalet puis je me tournais vers Andrea. Je suis content de t'avoir revu, ma belle. ça fait plaisir de voir de bonnes têtes à Harvard, j'espère que tu commences à bien t'intégrer, et si tu as besoin d'aide, quelque ce soit, je me ferais un plaisir de le faire. Je l'enlaçais tendrement, tout en déposant un baiser sur sa joue, tout en aillant frôler ses lèvres et sentit son souffle sur ma peau. Me demandez pas comment j'ai fais ça, mais ça m'avait fait chaviré la tête en une microseconde. Je devais me battre un peu pour trouver une raison de rester un petit peu. Tu...veux que je t'accompagne jusqu'à ta chambre ? Je frictionnais légèrement son bras droit, tout en la regardant fixement. "Quel idiot..."

C'est fou, la soirée que nous venions de passer. Au départ, je devais simplement rentrer au chalet en sortant du pub, puis j'étais tombée sur Damian ivre, puis un de ses potes avait voulu faire de moi son "casse croute", et nous avions terminé ici, à presque nous sauter dessus mutuellement. Et enfin, maintenant que la température était retombée, il allait tout simplement falloir rentrer. Alors que j'avais encore le regard perdu dans le décor, je finis par retrouver mes esprits, proposant à Damian d'enfin rentrer jusqu'au Summer Camp, et donc nos chalets respectifs. Oui... murmura le jeune homme après avoir entouré mes bras, m'entraînant vers la direction des chalets d'où nous venions tout à l'heure. Une fois que nous avions quitté le sable, je m'arrêtais un instant pour remettre mes talons, et je reprenais ma marche, jusqu'à ce qu'avec Damian nous arrivions devant mon chalet. Je m'arrêtais de marcher, et je me tournais vers lui avec un sourire léger. Je suis content de t'avoir revu, ma belle. ça fait plaisir de voir de bonnes têtes à Harvard, j'espère que tu commences à bien t'intégrer, et si tu as besoin d'aide, quelque ce soit, je me ferais un plaisir de le faire. - « Merci .. J'hésiterais pas si j'ai besoin, c'est gentil. » Je reconnaissais là mon fidèle ami Damian. Peut-être devions nous rester ainsi après tout ? Je le pris dans mes bras, logeant mon visage contre lui jusqu'à ce que Damian aille poser un baiser sur ma joue, accélérant quelques secondes les battements de mon coeur. C'en était presque douloureux parce que je me répétais que je devais ignorer cette ambiguïté soudaine. Je déglutis, et je reculais légèrement mon visage, tandis que Damian frictionnait mon bras droit. Tu...veux que je t'accompagne jusqu'à ta chambre ? Je mourrais d'envie de lui dire oui, mais je savais que mon envie de lui ne tenait qu'à un fil, et que terminer devant ma chambre ne serait vraiment pas une bonne idée. Je levais mon regard vers Damian, et je posais une main sur son torse en me reculant légèrement, me pinçant les lèvres. « Je crois qu'il ne vaut mieux pas pour toi.. » Murmurais-je en fronçant les sourcils, avant de lui faire un sourire gêné. Pour toi? Quelle idiote. « A bientôt Damian. » Dis-je enfin avant de me mettre sur la pointe des pieds pour poser une bise sur sa joue, avant de pousser la porte du chalet avec mon dos.